(original) (raw)

Spécialités contenant la substance

Identification de la substance

Formule Chimique :
CHLORO-7 METHYL-1 PHENYL-5 DIHYDRO-1,3 2H-BENZO[E][DIAZEPINE- 1,4]ONE-2

Ensemble des dénominations

BAN : DIAZEPAM
CAS : 439-14-5
DCF : DIAZEPAM
DCIR : DIAZEPAM
bordereau : 269
code exp�rimentation : LA 111
code exp�rimentation : RO 5-2807
code exp�rimentation : WY 3467
rINN : DIAZEPAM

Classes Chimiques

Regime : liste I
Remarque sur le regime : JO 21/11/91 : dur�e max de prescription : 4 semaines ou 12 semaines (selon sp�cialit�s).

Proprietés Pharmacologiques

  1. PSYCHOLEPTIQUE (principale certaine)
  2. TRANQUILLISANT (principale certaine)
  3. MYORELAXANT (principale certaine)
  4. ANTICONVULSIVANT (principale certaine)
  5. SEDATIF (principale certaine)
  6. SUBSTRAT DU CYTOCHROME P450 2C19 (principale certaine)
  7. SUBSTRAT DU CYP 2C19 (principale certaine)

Mécanismes d'action

  1. principal
    Agoniste du r�cepteur aux Benzodiaz�pines (BZD). Ce r�cepteur fait partie d'une structure tripartite compos�e d'un canal chlore, du r�cepteur aux BZD et d'un r�cepteur GABA. L'occupation du r�cepteur aux BZD par un agoniste (BZD) favorise l'action du r�cepteur GABA , ce qui augmente la fr�quence d'ouverture du canal chlore et la p�n�tration des ions chlore � travers le ionophore.L'augmentation de la polarisation membranaire diminue la probabilit� de d�charge du neurone.
    Les r�cepteurs centraux (r�gion limbique, amygdale, hippocampe) seraient responsables des activit�s s�datives, anxiolytiques et anticonvulsivantes.
    Dans les effets myorelaxants, seraient impliqu�s les r�cepteurs de la moelle �pini�re.

Effets Recherchés

  1. PSYCHOLEPTIQUE (principal)
  2. TRANQUILLISANT (principal)
  3. ANXIOLYTIQUE (principal)
  4. ANTICONVULSIVANT (principal)
  5. ANTIEPILEPTIQUE (principal)
  6. MYORELAXANT (accessoire)

Indications Thérapeutiques

  1. ANXIETE (principale)
    Anxi�t� sous toutes ses formes : en particulier, anxi�t� n�vrotique, r�actionnelle, manifestations somatiques li�es � l'anxi�t�.
  2. SYNDROME DE SEVRAGE DE L'ALCOOL (principale)
  3. DELIRIUM TREMENS(PREVENTION) (principale)
    - Int J Clin Pharmacol Ther Tox 1990;28:211-217.
  4. TROUBLE PSYCHOSOMATIQUE (principale)
  5. EPILEPSIE (principale)
    Etat de mal epileptique
  6. ETAT DE MAL EPILEPTIQUE (principale)
  7. PREMEDICATION ANESTHESIQUE (principale)
  8. ENDOSCOPIE(PREPARATION) (secondaire)
    Pr�m�dication � l'endoscopie digestive (diaz�pam �mulsion) :
    - Am J Gastroenterol 1998;93:170-174.
  9. CONTRACTURE MUSCULAIRE (secondaire)
  10. DYSKINESIE TARDIVE (secondaire)
    - Drug and Therapeutics Bulletin 1978;16(14).
  11. INSOMNIE (secondaire)
    Due � l'anxi�t�.
  12. SYNDROME DE SEVRAGE DE L'HEROINE (� confirmer)
    Avec le dextrom�torphane, 15 milligrammes toutes les heures, le diazepam, (50 milligrammes toutes les 6 heures), r�duirait les symptomes de sevrage.
    - Intern J Clin Pharmacol Ther Toxicol 1990;28:147-152.
  13. CONVULSION FEBRILE DE L'ENFANT(PREVENTION) (� confirmer)
    Essai randomis� positif (diaz�pam per os) :
    - N Engl J Med 1993;329:79-84.

Effets secondaires

  1. GYNECOMASTIE (CERTAIN )
    - Concours Med 1989;111:1171-1176.
    - N Engl J Med 1977; 296 : 589.
    - Lancet 1981; 2 :1225.
  2. SOMNOLENCE (CERTAIN RARE)
  3. SYNDROME CEREBELLEUX (CERTAIN TRES RARE)
  4. ATAXIE (CERTAIN RARE)
  5. DYSARTHRIE (CERTAIN TRES RARE)
  6. HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN RARE)
  7. TROUBLE DE LA VISION (CERTAIN TRES RARE)
  8. NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
  9. VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
  10. CONSTIPATION (CERTAIN TRES RARE)
  11. INCONTINENCE URINAIRE (CERTAIN TRES RARE)
  12. AMNESIE ANTEROGRADE (CERTAIN TRES RARE)
  13. BLOC NEUROMUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
  14. SYNDROME MYASTHENIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    Aggravation d'une myasth�nie.
  15. THROMBOSE ARTERIELLE DISTALE (CERTAIN TRES RARE)
    Condition(s) Exclusive(s) :
    INJECTION INTRAARTERIELLE
  16. PHLEBITE AU POINT D'INJECTION (CERTAIN )
    Condition(s) Exclusive(s) :
    VOIE INTRAVEINEUSE
  17. ERUPTION BULLEUSE (A CONFIRMER )
    Probablement li�e � une vascularite. 1 cas s�v�re :
    - Am J Psychiatry 1999;156:972-973.
  18. RASH (CERTAIN )
    Eruption maculo-papuleuse.
  19. SYNDROME DE SEVRAGE (CERTAIN TRES RARE)
    Condition(s) Exclusive(s) :
    ARRET BRUTAL DU TRAITEMENT
    Si arr�t brutal d'un traitement prolong�: tremblements, naus�es, fatigabilit�, insomnie, aboulie , anxi�t�, crise convulsive.
    - Lancet 1979; 8104:197.
  20. ANXIETE (CERTAIN TRES RARE)
    Effet paradoxal.
  21. INSOMNIE (CERTAIN TRES RARE)
    Effet paradoxal.
  22. APNEE (CERTAIN TRES RARE)
    Condition(s) Exclusive(s) :
    VOIE INTRAVEINEUSE RAPIDE
    - Presse Med 1986;15:81.
  23. DIPLOPIE (A CONFIRMER )
    Un cas :
    - J Neurol 1990;237:45-46.
  24. CHAMP VISUEL(RETRECISSEMENT) (A CONFIRMER )
    Un cas lentement r�versible � l'arr�t du traitement :
    - Aust New Zeal J Ophtalmol 1992;20:267-270.
  25. AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
    Un cas chez un sujet ayant d�j� pr�sent� une agranulocytose sous diaz�pam et sous midazolam :
    - Presse Med 1990;19:764.
  26. HYPOTHERMIE (A CONFIRMER )
    En association avec le lithium :
    - Br Med J 1977;2,6078:22.
  27. ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
    3 ou 4 observations.
  28. BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
  29. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
  30. HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
  31. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE (A CONFIRMER )
    Un cas :
    - Arch Intern Med 1987;147:579-584.
  32. RETENTION D'URINE (A CONFIRMER )
    Un cas chez un sujet d�pendant depuis plusieurs ann�es :
    - Am J Psychiatry 1991;148:685.
  33. RHABDOMYOLYSE (A CONFIRMER )
    Un cas, chez un sujet pr�sentant un hyponatr�mie :
    - Ann Pharmacother 1994;28:1200-1201.
  34. NATREMIE(DIMINUTION) (CERTAIN )
    En cas d'utilisation de doses massives (sup�rieures � 0,5 milligrammes par kilogramme et par jour), l'alcool benzylique pr�sent comme excipient dans le valium injectable, expose � des risques d'hyponatr�mie et d'acidose m�tabolique graves; ces effets n�cessitent une surveillance :
    - Ann Pharmacother 1995;29:632.
  35. ACIDOSE METABOLIQUE (CERTAIN )
    En cas d'utilisation de doses massives (sup�rieures � 0,5 milligrammes par kilogramme et par jour), l'alcool benzylique pr�sent comme excipient dans le valium injectable, expose � des risques d'hyponatr�mie et d'acidose m�tabolique graves; ces effets n�cessitent une surveillance :
    - Ann Pharmacother 1995;29:632.

Effets sur la descendance

  1. NON TERATOGENE CHEZ L'ANIMAL
  2. NON TERATOGENE CHEZ L'HOMME
    N'augmenterait pas le risque de fente palatine.
    - N Engl J Med 1983;309:1282 .
    - N Engl J Med 1984;311:919.
  3. TOXICITE PERINATALE
    Hypotonie :
    - Therapie 2000;55:587-595.

Pharmaco-Dépendance

  1. RISQUE MODERE
    D�pendance de type alcool barbiturique.
    - Nouv Presse Med 1980; 9:1942 .
    - Lancet 1979 ;8,104: 197.

Précautions d'emploi

  1. INSUFFISANCE RENALE
    Adapter la posologie.
  2. CIRRHOSE
    Car allongement de la demi-vie d'�limination.
    - Drugs 1979;17:198.
  3. HEPATITE VIRALE
    Car allongement de la demi-vie d'�limination.
    - Drugs 1979;17:198.
  4. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE CHRONIQUE
  5. ANESTHESIE GENERALE
  6. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
    Allongement de la demi-vie plasmatique : 2 fois la normale environ.
    - Nouv Presse Med 1977;6:3209.
  7. ENFANT
    Traitement de courte dur�e.
  8. SUJET AGE
    Clairance r�duite;
    - N Engl J Med 1982;306:1081.
  9. CONDUCTEUR DE VEHICULE
    Risque de somnolence.

Contre-Indications

  1. MYASTHENIE
  2. HYPERSENSIBILITE AUX BENZODIAZEPINES
  3. ALLAITEMENT
    Eviter l'usage continu. Risque de l�thargie chez le nouveau-n�:
    - N Engl J Med 2000;343:118-126
  4. GROSSESSE(TROIS PREMIERS MOIS)
    Risque t�ratog�ne non �valu�.
  5. GROSSESSE(DERNIER TRIMESTRE)
    Risque d'intoxication ou de syndrome de sevrage du nouveau-n�.
  6. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE SEVERE

Voies d'administration

- 1 - ORALE
- 2 - RECTALE
- 3 - INTRAMUSCULAIRE
- 4 - INTRAVEINEUSE

Posologie et mode d'administration

Dose usuelle par jour, par voie orale ou rectale :
- chez l'adulte:
Six � dix milligrammes en 2 � 3 prises;
- chez l'enfant :
Cinq cents microgrammes par kilo ; dose maximale: deux � six milligrammes par jour.
- chez le sujet �g� :
Quatre � cinq milligrammes.
N�cessit� absolue de pr�venir le patient du risque de somnolence.
Dose usuelle par jour, en usage psychiatrique, chez l'adulte :
- Traitement d'attaque :
Vingt � quarante milligrammes.
- Traitement d'entretien :
Quinze � vingt milligrammes; le traitement d'entretien est en g�n�ral prolong�.
Dose usuelle par jour, par voie parent�rale :
Quarante � quatre-vingts milligrammes en 4 injections IM ou IV tr�s lente.Lors de l'utilisation du mat�riel en PVC, perte importante d'activit� pouvant atteindre 30 � 40% (Am J Hosp Pharm 1980, 37:494), �viter l'utilisation de solut�s en poches plastiques; maniement usuel tr�s variable en fonction de l'indication, du terrain et de la tol�rance; l'utilisation par voie rectale, en gel est possible dans les convulsions de l'enfant ou de l'adulte:
- N Engl J Med 1998;338:1869-1875.
Dose usuelle dans l'�tat de mal �pileptique :
Cinq milligrammes en IV directe, puis relais par perfusion IV lente sous surveillance clinique rigoureuse.
Ne pas interrompre brutalement un traitement prolong�.

Pharmaco-Cinétique

- 1 - DEMI VIE 25 heure(s)
- 2 - ELIMINATION voie r�nale
- 3 - ELIMINATION voie biliaire
- 4 - REPARTITION lait

Absorption
Bonne absorption par le tube digestif.Temps de latence : 30 minutes � 1 heure. Taux sanguin maximum en 2 � 3 heures
Taux plasmatique rapidement �lev� apr�s administration d'une solution par voie rectale.Tr�s bonne absorption par la muqueuse rectale permettant d'atteindre en quelques mns des taux plasmatiques proches de ceux atteints par voie IV
- J Pediatr 1978;93:1093.
L'ingestion simultan�e d'alcool retarderait et r�duirait l'absorption du diazepam
- Clin Pharmacokin 1978;3,(6):440.
Répartition
Modification enc�phalographique pour des concentrations plasmatiques de 100 nanogrammes par ml de diazepam, 2 heures apr�s administration de 10 mg per os
- Clin Pharm Ther 1976; 20:184.
Corr�lation entre les taux plasmatiques et les taux salivaires.
Passe la barri�re placentaire : pr�sence de diazepam et de m�thyldiazepam dans le sang foetal � des concentrations proches des concentrations sanguines maternelles .Accumulation de diazepam dans le coeur du foetus
- Clin Pharm Ther 1975;17:56.
- Clin Pharmacokin 1982;7:353.
Passe dans le lait.
Passe la barri�re h�mato-m�ning�e; tr�s liposoluble.
Forte liaison aux prot�ines plasmatiques.
Demi-Vie
25 h environ
Demi-vie tr�s variable chez les sujets adultes sains : 20 � 30 h
Augmente avec l'�ge :90 h � 80 ans (par modification du volume de distribution).
Augmentation importante de la 1/2 vie du diazepam et du m�thyldiazepam chez les sujets ob�ses par augmentation du volume de distribution
- J Clin Pharmacol 1983;23:369.
Augmente de 2 � 3 fois chez les cirrhotiques .
- Clin Pharm Ther 1977;21:480.
Demi-vie du m�tabolite Dem�thyldiazepam : 50 � 100 h. Demi-vie chez le nouveau-n� : 31 h.
Métabolisme
H�patique : d�m�thylation en dem�thyldiazepam, puis hydroxylation en oxazepam.Formation de d�riv�s glycuroconjugu�s.
Existence d'une d�m�thylation chez le foetus et le nouveau-n�, mais tr�s faible hydroxylation.
Elimination
Rein
Sous forme de diff�rents m�tabolites.Elimination tr�s lente chez le nouveau-n�.
Lait
Bile
0,23% en 24 h apr�s 10 mg per os.
- Clin Pharmacokin 1979;4:368.

Bibliographie

- Drugs 1980;19:195.
- J Clin Psychiatry 1984;45:411. (Pharmacocin�tique)
- Drug Saf 1996;15:378-393.
- Neurology 2000;55,suppl 3:S5-S10. (Revue g�n�rale des anti�pileptiques)

Spécialités

Pour rechercher les sp�cialit�s contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :

Attention ! Donn�es en date de janvier 2000.


Retour à la page d'accueil