(original) (raw)

Spécialités contenant la substance

Identification de la substance

Formule Chimique :
2-propylval�rate de sodium

Ensemble des dénominations

BANM : SODIUM VALPROATE
CAS : 1069-66-5
USAN : VALPROATE SODIUM
autre d�nomination : DIPROPYLACETATE DE SODIUM
autre d�nomination : DIPROPYLACETATE SODIQUE
autre d�nomination : DPA
autre d�nomination : PROPYL-2 VALERATE DE SODIUM
autre d�nomination : SODIUM VALPROATE
autre d�nomination : VALPROATE DE SODIUM
autre d�nomination : VPA
bordereau : 251
code exp�rimentation : Abbott-44090
sel ou d�riv� : VALPROIQUE ACIDE

Classes Chimiques

Molécule(s) de base : ACIDE VALPROIQUE
Regime : liste II

Proprietés Pharmacologiques

  1. ANTICONVULSIVANT (principale certaine)
  2. HEPATOPROTECTEUR (secondaire certaine)
  3. ANTIDEPRESSEUR (secondaire certaine)

Mécanismes d'action

  1. principal
    Augmentation du taux de GABA (acide gamma-aminobutyrique) c�r�bral par inhibition de la gaba-alpha c�toglutarate transaminase. L'activit� anti�pileptique serait la cons�quence d'une potentialisation des effets inhibiteurs du gaba et/ou du blocage des canaux Na+ voltage d�pendants et des canaux K+ :
    - Epilepsia 1987;27:171-182.
    Provoquerait une r�duction des taux c�r�braux d'aspartate :
    - Pharmacol Rev 1990;42:224-286.
    Son activit� antid�pressive dans les troubles bipolaires pourrait �tre li�e � une augmentation de la lib�ration de glutamate :
    - Proc Natl Acad Sci USA 1997;94:4757-4760.

Effets Recherchés

  1. ANTIEPILEPTIQUE (principal)
  2. ANTICOMITIAL(GRAND MAL) (principal)
  3. ANTICOMITIAL(PETIT MAL) (principal)

Indications Thérapeutiques

  1. EPILEPSIE (principale)
    Dans une �tude comparative, la ph�nyto�ne et le valproate de sodium auraient une efficacit� et une tol�rance identiques en pr�vention des crises �pileptiques secondaires � une tr�panation :
    - J Neurol Neurosurg Psychiatry 1999;67:474-480.
  2. EPILEPSIE(PETIT MAL) (principale)
    M�dication de premi�re intention dans les formes associant absences et crises tonicocloniques.
  3. EPILEPSIE(GRAND MAL) (principale)
  4. EPILEPSIE MYOCLONIQUE (principale)
  5. EPILEPSIE PARTIELLE (principale)
  6. CRISE CONVULSIVE (� confirmer)
    Le valproate ne pr�sentetrait pas d'int�r�ten prophylaxie des crises convulsives chez les patients porteurs de tumeurs c�r�brales :
    - Neurology 1996;46:985-991.
  7. CONVULSION POST-TRAUMATIQUE(PREVENTION) (information n�gative)
    Absence d'activit� :
    - Neurology 2000;54:895-902.
  8. DYSKINESIE TARDIVE (secondaire)
    - Drug Ther Bull 1978;16,14.
  9. MYOCLONIE POST-ANOXIQUE (� confirmer)
    - N Engl J Med 1978;299:313.
  10. CONVULSION FEBRILE DE L'ENFANT(PREVENTION) (� confirmer)
    Vingt � trente milligrammes par kilogramme et par jour :
    - Br Med J 1980;280:353.
  11. SYNDROME DE SEVRAGE DE L'ALCOOL (� confirmer)
    - Aust N Z J Med 1980;14:213.
  12. CHOREE DE SYDENHAM (� confirmer)
    - Br Med J 1981;283:274.
    - Neurology 1990;40:1140-1141
    Dans les phases aig�es:
    - J Clin Psychiatry 1996;57:407-414
  13. CHOREE DE HUNTINGTON (� confirmer)
    - Mov Dis 1993;8:201-205
  14. MIGRAINE(TRAITEMENT DE FOND) (� confirmer)
    Traitement pr�ventif des migraines s�v�res :
    - Acta Neurol Scand 1988;78:346-348.
    R�duirait de plus de 50 % la fr�quence des crises chez 44 % des patients, le traitement initialis� avec 500 milligrammes par jour en 2 prises peut n�cessiter jusqu'� 1 gramme par jour :
    - Ann Neurol 1996;40:354.
    Pourrait agir dans les migraines induites par antid�presseurs inhibiteurs s�lectifs de recapture de s�rotonine :
    - Headache 2000;40:248-251.
  15. ACCES MANIAQUE (� confirmer)
    Episode maniaque aigu� : le valproate pr�senterait une activit� proche de celle du lithium chez des patients en phase aigu� d'un trouble bipolaire :
    - Med Letter 1994;16:96-97.
    - JAMA 1994;30:918-924.
  16. TROUBLE BIPOLAIRE (� confirmer)
    Constituerait une alternative au lithum et � la carbamaz�pine en cas d'�chec ou d'intol�rance :
    - Drugs 1996;51:367-382.
    Pourrait �tre utilis� seul ou en association avec le lithium :
    - CNS Drugs 2000;14:81-94.
  17. ETAT DE MAL EPILEPTIQUE (� confirmer)
    Chez l'enfant, utilisation par voie IV dans les formes r�sistantes au diaz�pam, ph�nobarbital et ph�nyto�ne (les doses de 30 � 40 mg/kg seraient les plus actives) :
    - Neurology 2000;54:2188-2189.

Effets secondaires

  1. REACTION AU POINT D'INJECTION (CERTAIN )
    Apr�s injection ou perfusion IV chez des traumatis�s du cr�ne:
    -Ann Pharmacother 2000;34:697-702
  2. NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
    En d�but de traitement.
  3. DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN FREQUENT)
    Peuvent �tre un premier signe de pancr�atite.
  4. VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
    Condition(s) Exclusive(s) :
    DEBUT DE TRAITEMENT
  5. ANOREXIE (CERTAIN FREQUENT)
    Condition(s) Favorisante(s) :
    ENFANT
  6. BOULIMIE (CERTAIN RARE)
  7. POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
    Pourrait �tre due � un hypom�tabolisme. Un r�gime et une augmentation de l'activit� physique seraient recommand�s :
    - J Epilepsy 1996;2:234-231.
    Gain de poids de pr�s de 10% chez les adolescentes:
    - Pediatrics 1999;103:588-593.
    Serait accompagn�e d'une �l�vation des concentrations de leptine plasmatique :
    - Neurology 1999;53:230-232.
  8. OEDEME DES MEMBRES INFERIEURS (A CONFIRMER )
    Un cas d'oed�me bilat�ral chez une jeune femme pr�sentant �galement une dysm�norrh�e :
    - Ann Pharmacother 1999;33:1370-1371.
  9. DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
  10. SOMNOLENCE (CERTAIN TRES RARE)
    Condition(s) Exclusive(s) :
    DEBUT DE TRAITEMENT
  11. ASTHENIE (CERTAIN RARE)
  12. THROMBOPENIE (CERTAIN )
    - Ann Neurol 1979;5,4:389.
    Souvent sans cons�quences cliniques mais parfois allongement du temps de saignement; cette manifestation semble associ�e � l'utilisation de fortes doses (sup�rieures � 40 milligrammes par kilogramme et par jour) :
    - Nouv Presse Med 1981;10,46:3789.
    Un cas, d'importance proportionnelle � la dose:
    - Ann Clin Psych 1998;10:35-37.
  13. PURPURA (CERTAIN )
    Mise en �vidence d'IGM anti-plaquettes (auto-anticorps). Normalisation apr�s arr�t du traitement :
    - Br Med J 1978;2:1683-1684.
  14. LEUCOPENIE (A CONFIRMER )
    Deux cas s�v�res chez des adolescents trait�s pour des troubles du comportement :
    - J Am Acad Child Adolesc Psychiatry 2000;39:1208-1209.
  15. ALOPECIE (CERTAIN RARE)
    - Lancet 1980:1110-1113.
  16. ATAXIE (CERTAIN )
    Relation dose-effet.
  17. NYSTAGMUS (CERTAIN )
    Relation effet-dose.
  18. DIPLOPIE (CERTAIN )
    Relation effet-dose.
  19. CEPHALEE (CERTAIN )
  20. AGRESSIVITE (CERTAIN )
  21. DEPRESSION (CERTAIN )
  22. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN )
  23. COMA (CERTAIN )
    Quatre cas d�crits, en cas de surdosage ou chez les sujets d�j� trait�s par une polychimioth�rapie anti�pileptique :
    - Epilepsia 1979;20:697.
  24. TEMPS DE SAIGNEMENT(ALLONGEMENT) (CERTAIN )
    Provient d'une alt�ration plaquettaire dont la nature reste � pr�ciser. Semble associ� � l'utilisation de fortes doses (>40 mg/kg/j). En cas d'intervention chirurgicale, proc�der � une exploration attentive de la coagulation :
    - Presse Med 1981;10,46:3789.
  25. TREMBLEMENT INTENTIONNEL (CERTAIN )
    - Neurology 1979;29:1177.
  26. ACIDE D-GLUCARIQUE URINAIRE(AUGMENTATION) (CERTAIN )
    Pas d'agmentation des gama GT, traduit donc plut�t une toxicit� h�patique qu'une induction enzymatique.
  27. CAUCHEMAR (CERTAIN RARE)
  28. CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
    Le valproate pourrait poss�der une activit� �pileptog�ne paradoxale dans certains cas d'�pilepsie :
    - Epilepsia 1982;23:297.
  29. ETAT DE MAL EPILEPTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    Etat de mal temporal apr�s association au clonaz�pam.
  30. DYSARTHRIE (CERTAIN TRES RARE)
  31. GLYCINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN )
    - Lancet 1978;2:369.
  32. GLYCINURIE(AUGMENTATION) (CERTAIN )
    - Lancet 1978;2:369.
  33. AMMONIEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN )
    Constante chez tous les sujets, m�me en l'absence d'atteinte h�patocellulaire :
    - Presse Med 1981;10,41:3406.
    Un cas, avec syndrome confusionnel, chez un sujet pr�sentant un d�ficit cong�nital en ornithine transcarbamylase (un autre cas connu) :
    - Neurology 1992;42:666-668.
    Un cas, avec troubles neurologiques s�v�res, chez un enfant d�ficient en ornithine transcarbamylase :
    - Neurology 1995;45:593-594.
    Autre publication :
    - Gastroenterol Clin Biol 1993;17:516-517.
  34. ACIDOSE METABOLIQUE (A CONFIRMER )
    Six cas d�crits apr�s administration par voie intraveineuse dans un seul centre :
    - Presse Med 1996;25:642.
  35. GAMMA GT(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
    Mod�r�e et isol�e, elle refl�te l'effet inducteur enzymatique du valproate de sodium (effet faible, mod�r� et inconstant). Elle d�bute apr�s 7 jours de traitement et atteint en g�n�ral un plateau vers le 30 �me jour :
    - Presse Med 1986;15:791-794.
  36. ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
  37. BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
  38. BSP(RETENTION) (CERTAIN TRES RARE)
  39. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
    El�vation mod�r�e chez 30% � 50% des sujets trait�s.
  40. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
  41. HEPATITE CYTOLYTIQUE (CERTAIN )
    - N Engl J Med 1979;300:962.
    - Hepatology 1982;2:591-597.
  42. HEPATITE FULMINANTE (CERTAIN )
    Fr�quence des h�patites mortelles estim�e � 1/5000 :
    - Lancet 1986;2:511.
    - N Engl J Med 1979;300:962.
    - Hepatology 1982;2:591-597.
    Un cas de d�faillance multivisc�rale (h�patite fulminante, pancr�atite, insuffisance r�nale aigu�, rhabdomyolyse) r�versible � l'arr�t :
    - Am J Emerg Med 1997;15:504-506.
    Un cas rapport� apr�s h�patite A aigu� chez un enfant :
    - J Child Neurol 2000;15:135-136.
  43. SYNDROME DE REYE (CERTAIN TRES RARE)
    Un cas mortel :
    - Ann Neurol 1980;7:389.
  44. ENCEPHALOPATHIE HEPATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    Un cas mortel :
    - Ann Neurol 1980;7:389.
    Par hyperammoni�mie isol�e ou secondaire � une insuffisance h�patique :
    - Gastroenterol Clin Biol 1993;17:516-517.
  45. AMYLASEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
  46. PANCREATITE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
    - Am J Dis Child 1984;138:901.
    Un cas chez un enfant :
    -J Child Neurol 1994;9:36-37.
    Un cas, chez un enfant de 11 ans , apr�s 10 ans de traitement :
    - Clin Pediatr 1995;34:446-448.
    Un cas de d�faillance multivisc�rale (h�patite fulminante, pancr�atite, insuffisance r�nale aigu�, rhabdomyolyse) r�versible � l'arr�t :
    - Am J Emerg Med 1997;15:504-506.
  47. CONFUSION MENTALE (A CONFIRMER )
  48. HALLUCINATION (A CONFIRMER )
  49. INSOMNIE (A CONFIRMER )
  50. SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL (A CONFIRMER )
    - Br Med J 1979;2:1035.
    Deux cas :
    - Epilepsia 1994;35:391-393.
  51. ERYTHROBLASTOPENIE (A CONFIRMER )
    Un cas r�versible :
    - Presse Med 1980;9:1716.
    - JAMA 1982;247:53.
  52. STOMATITE (A CONFIRMER )
    Pas d'effet-dose :
    - Neurology 1981;31:329.
  53. PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE(AGGRAVATION) (A CONFIRMER )
    - Lancet 1981;2:91.
  54. HYPOTHYROIDIE (A CONFIRMER )
    Un cas chez un enfant :
    - J Ped 1983;103:1005.
  55. HYPOTHERMIE (CERTAIN )
    Quatre cas d'hypothermie avec temp�rature comprise entre 32� et 35�, � l'origine d'une l�thargie. R�versible � l'arr�t:
    - Neurologyu 2000;55:150-151
  56. ENURESIE (A CONFIRMER )
    Enur�sie nocturne :
    - Lancet 1985;1,8435:980.
  57. HYPOTONIE MUSCULAIRE (A CONFIRMER )
    Due � un d�ficit en carnitine musculaire. 6 cas :
    - J Ped 1991;118:646-649.
  58. RETARD DE CROISSANCE (A CONFIRMER )
    Arr�t de croissance : un cas chez un enfant de 12 ans :
    - Pediatr Neurol 1992;8:229-231.
  59. TROUBLE MENSTRUEL (A CONFIRMER )
    - N Engl J Med 1993;329:1383-1388.
  60. OVAIRE POLYKYSTIQUE (A CONFIRMER )
    - N Engl J Med 1993;329:1383-1388.
    Revue des articles parus durant 3 ans ; imputabilit� probable :
    - Ann Pharmacother 1999;33:1211-1216.
  61. HYPERANDROGENIE (A CONFIRMER )
    - N Engl J Med 1993;329:1383-1388.
  62. SYNDROME DE FANCONI (A CONFIRMER )
    Un cas, apr�s dix mois de traitement chez un enfant, r�versible en trois mois apr�s l'arr�t du traitement :
    - Ped Pathol 1993,13:863-868.
  63. SYNDROME DE LYELL (CERTAIN )
    R�f�rence :
    - N Engl J Med 1995;333:1600-1607.
  64. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN )
    R�f�rence :
    - N Engl J Med 1995;333:1600-1607.
  65. INSUFFISANCE RENALE AIGUE (A CONFIRMER )
    Un cas de d�faillance multivisc�rale (h�patite fulminante, pancr�atite, insuffisance r�nale aigu�, rhabdomyolyse) r�versible � l'arr�t :
    - Am J Emerg Med 1997;15:504-506.
  66. RHABDOMYOLYSE (A CONFIRMER )
    Un cas de d�faillance multivisc�rale (h�patite fulminante, pancr�atite, insuffisance r�nale aigu�, rhabdomyolyse) r�versible � l'arr�t :
    - Am J Emerg Med 1997;15:504-506.
  67. SECRETION INAPPROPRIEE D'ADH (A CONFIRMER )
    Un cas au cours d'un traitement par une dose de 2 g /jour chez un adulte:
    - Ann Neurol 1998;43:265-267.
  68. TROUBLE METABOLIQUE (CERTAIN )
    Syndrome m�tabolique observ� chez la femme, associant ob�sit�, ovaires polykystiques avec hyperandrog�nisme, hyperinsulinisme, r�sistance � l'insuline, baisse du HDL cholest�rol, hypertriglyc�rid�mie:
    - Ann Neurol 1998;43:446-451.

Effets sur la descendance

  1. HYPOFIBRINEMIE
    Deux cas dont un fatal, chez des nouveaux n�s de m�res trait�es :
    - Ann Pharmacother 1994;28:1307.
  2. FOETOPATHIE CHEZ L'ANIMAL
    Atrophie testiculaire : Souris, Rat, Lapin.
    Anomalies r�nales, fente palatine, enc�phaloc�le.
    Fusion des c�tes et des vert�bres chez les rongeurs :
    - J Pharm Exptl Ther 1981;219,3:768.
  3. EMBRYOPATHIE
    Pourrait entra�ner une spina bifida avec une fr�quence de 1% lors de son administration en d�but de grossesse :
    - Lancet 1982;2:1096.
    - Lancet 1984;2:1392.
    La fr�quence de survenue de spina bifida est controvers�e. La grossesse n'est pas une contre-indication chez les �pileptiques bien �quilibr�s par ce traitement (Commission Nationale de Pharmacovigilance). L'importance du risque est cependant suffisante pour donner lieu � une d�tection pr�natale par amniocent�se :
    - Presse M�d 1985;14:2299.
    Le risque de spina bifida est � nouveau controvers� :
    - Lancet 1989;1:611-612.
    La fr�quence des malformations, favoris�es par la prise de fortes doses, serait voisine de 8% (6% de spina bifida) chez des enfants de m�res trait�es au cours d'une �tude danoise portant sur 303 enfants :
    - Human Exptl Toxicol 1993;12:70-71.
  4. SYNDROME HEMORRAGIQUE NEONATAL
    Peut �tre pr�venu par l'administration de vitamine K1 chez la m�re dans le mois qui pr�c�de l'accouchement :
    - Am J Obstet Gynecol 1993;168:884-888 et 923-928.
  5. TOXICITE NEONATALE
    Le risque de malformations majeures � la suite d'exposition in utero serait multipli� par 5 lors d'utilisation en monoth�rapie. Le risque serait multipli� par 6,8 en cas de doses sup�rieures � 1000 mg/j (comparaison � des enfants de m�res non �pileptiques) :
    - Epilepsia 1997;38:981-990.
    Existence d'un risque de malformations graves avec une relation effet-dose lors de l'utilisation en monoth�rapie (�tude n�erlandaise sur 1411 naissances sur 20 ans) :
    - Ann Neurol 1999;46:739-746.

Pharmaco-Dépendance

  1. NON

Précautions d'emploi

  1. ANESTHESIE GENERALE

Contre-Indications

  1. GROSSESSE
    N�cessiterait une surveillance accrue pendant le travail en raison de l'augmentation de la fraction libre d'acide valpro�que :
    - Ther Drug Monit 1990;12:40-46.
    Contre-indiqu� en raison des effets possibles sur la descendance :
    - Drug Saf 1991;6:70-81.
  2. ALLAITEMENT
    Notion controvers�e au vue des faibles quantit�s de valproate apport�es par l'allaitement :
    - J Pharmacol Exp Ther 1981;219,3:768.
    Un cas de purpura thrombop�nique associ� � une an�mie et � une r�ticulose chez un enfant allait� par une m�re trait�e (sel non pr�cis�) :
    - J Pediatr 1997;130:1001-1003.
    A proscrire en p�riode d'allaitement ou n�cessitant de diff�rer celui-ci.
    Serait cependant moins dangereux que les autres anti�pileptiques:
    - N Engl J Med 2000;343:118-126
  3. HEPATOPATHIE
    - Lancet 1980; 22 Nov:1110-1113.
  4. PORPHYRIE

Posologie et mode d'administration

Dose usuelle par voie orale:
- chez l'adulte:
D�buter par six cents milligrammes par jour en 2 prises au moment des repas. Si n�cessaire, au bout de 3 � 4 jours, augmenter les doses jusqu'� mille deux cents milligrammes par jour en 3 prises.
dose d'entretien: Entre huit cents et mille quatre cents milligrammes par jour.
Ne pas descendre au-dessou de quatre cents milligrammes par jour.
- chez l'enfant:
Vingt � trente milligrammes par kilo et par jour.

En cas de douleurs abdominales, surveiller l'amylas�mie.
Ne pas absorber de boissons acides en m�me temps que le comprim�.
Posologie progressive, jamais d'arr�t brutal.
Possibilit� d'association avec d'autres anticonvulsivants .

Pharmaco-Cinétique

- 1 - DEMI VIE 12 à 16 heure(s)
- 2 - ELIMINATION voie r�nale
- 3 - ELIMINATION voie f�cale
- 4 - REPARTITION 80 à 94 % lien prot�ines plasmatiques
- 5 - REPARTITION lait

Absorption
R�sorb� par le tractus gastro-intestinal.
Taux plasmatique maximal 3 � 4 heures apr�s administration de tablettes gastro-r�sistantes :
- Eur J Clin Pharmacol 1977;12:125.
Biodisponibilit� modifi�e par l'alimentation :
- Nouv Press Med 1979;8:2202.
La biodisponibilit� par voie orale serait soumise � un rythme circadien : meilleure disponibilit� le matin par rapport au soir. La biodisponibilit� par voie rectale ne pr�senterait pas ces fluctuations :
- J Clin Pharmacol 1989;29:1048-1052.
Répartition
Taux plasmatique moyen apr�s 4 jours de traitement � 1200 mg/j : proche de 80 microgrammes par millilitre.
Taux plasmatique efficace : 60 � 80 microgrammes par millilitre.
Liaison aux prot�ines plasmatiques : 80 � 94 % :
- Clin Pharmacol Ther 1977;21:736.
Concentration dans la salive : 0.4 � 0.5 % de la concentration plasmatique.
Passe dans le lait , rapport lait/plasma : 0.03 :
- J Pharmacol Exp Ther 1981;219,3:768.
Les taux chez l'enfant allait� sont environ 10 � 15 % des taux plasmatiques de la m�re :
- Clin Pharmacokinet 1982;7:508.
- Ther Drug Monit 1984;6:272-276.
Franchit la barri�re placentaire, les concentrations dans le sang foetal sont plus de 2 fois sup�rieures aux concentrations sanguines maternelles :
- Br J Clin Pharmacol 1983;15:503.
Le rapport concentration c�r�brale sur concentration s�rique de valproate libre est voisin de 0.1. L'existence d'une tr�s importante variabilit� inter-individuelle expliquerait la difficult� � d�finir des concentrations plasmatiques th�rapeutiques :
- Neurology 1992;42:582-585.
Demi-Vie
Demi-vie comprise entre 12 et 16 heures :
- Eur J Clin Pharmacol 1977;12:125.
- Clin Pharmacol Ther 1977;21:736.
Peut �tre largement augment�e en cas se surdosage (30 heures) ou raccourcie lors de l'administration de diff�rents anti�pileptiques (induction enzymatique)
- Drugs 1977;13:81.
La demi-vie d'�limination chez le nouveau-n� de m�re trait�e par le valproate est proche de 2 jours.
Métabolisme
Subit une glucuroconjugaison.
Elimination
(VOIE RENALE)
Trois pour cent de la dose ing�r�e sont �limin�s sous forme de m�tabolites.
(VOIE FECALE)
Tr�s faible �limination f�cale.

Bibliographie

- Lyon Med 1984;251:129-137.
- Epilepsia 1984;25:121.
- Arch Dis Child 1984;59:813.
- Am J Dis Child 1984;138:901.
- Pharmacotherapy 1985;5:171-184. (Revue)
- J Clin Pharmacol 1985;25:261-268. (Pharmacocin�tique)
- Epilepsia 1987;28,Suppl2:S1.
- Symposium Lancet 1988,2:1229-1231. (Revue)
- Pharmacol Rev 1990;42:224-286.
- Drug Saf 1996;15:378-393.
- Neurology 2000;55,suppl 3:S5-S10. (Revue g�n�rale des anti�pileptiques)

Spécialités

Pour rechercher les sp�cialit�s contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :

Attention ! Donn�es en date de janvier 2000.


Retour à la page d'accueil