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Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
2-propylval�rate de sodium
Ensemble des dénominations
BANM : SODIUM VALPROATE
CAS : 1069-66-5
USAN : VALPROATE SODIUM
autre d�nomination : DIPROPYLACETATE DE SODIUM
autre d�nomination : DIPROPYLACETATE SODIQUE
autre d�nomination : DPA
autre d�nomination : PROPYL-2 VALERATE DE SODIUM
autre d�nomination : SODIUM VALPROATE
autre d�nomination : VALPROATE DE SODIUM
autre d�nomination : VPA
bordereau : 251
code exp�rimentation : Abbott-44090
sel ou d�riv� : VALPROIQUE ACIDE
Classes Chimiques
Molécule(s) de base : ACIDE VALPROIQUE
Regime : liste II
Proprietés Pharmacologiques
- ANTICONVULSIVANT (principale certaine)
- HEPATOPROTECTEUR (secondaire certaine)
- ANTIDEPRESSEUR (secondaire certaine)
Mécanismes d'action
- principal
Augmentation du taux de GABA (acide gamma-aminobutyrique) c�r�bral par inhibition de la gaba-alpha c�toglutarate transaminase. L'activit� anti�pileptique serait la cons�quence d'une potentialisation des effets inhibiteurs du gaba et/ou du blocage des canaux Na+ voltage d�pendants et des canaux K+ :
- Epilepsia 1987;27:171-182.
Provoquerait une r�duction des taux c�r�braux d'aspartate :
- Pharmacol Rev 1990;42:224-286.
Son activit� antid�pressive dans les troubles bipolaires pourrait �tre li�e � une augmentation de la lib�ration de glutamate :
- Proc Natl Acad Sci USA 1997;94:4757-4760.
Effets Recherchés
- ANTIEPILEPTIQUE (principal)
- ANTICOMITIAL(GRAND MAL) (principal)
- ANTICOMITIAL(PETIT MAL) (principal)
Indications Thérapeutiques
- EPILEPSIE (principale)
Dans une �tude comparative, la ph�nyto�ne et le valproate de sodium auraient une efficacit� et une tol�rance identiques en pr�vention des crises �pileptiques secondaires � une tr�panation :
- J Neurol Neurosurg Psychiatry 1999;67:474-480. - EPILEPSIE(PETIT MAL) (principale)
M�dication de premi�re intention dans les formes associant absences et crises tonicocloniques. - EPILEPSIE(GRAND MAL) (principale)
- EPILEPSIE MYOCLONIQUE (principale)
- EPILEPSIE PARTIELLE (principale)
- CRISE CONVULSIVE (� confirmer)
Le valproate ne pr�sentetrait pas d'int�r�ten prophylaxie des crises convulsives chez les patients porteurs de tumeurs c�r�brales :
- Neurology 1996;46:985-991. - CONVULSION POST-TRAUMATIQUE(PREVENTION) (information n�gative)
Absence d'activit� :
- Neurology 2000;54:895-902. - DYSKINESIE TARDIVE (secondaire)
- Drug Ther Bull 1978;16,14. - MYOCLONIE POST-ANOXIQUE (� confirmer)
- N Engl J Med 1978;299:313. - CONVULSION FEBRILE DE L'ENFANT(PREVENTION) (� confirmer)
Vingt � trente milligrammes par kilogramme et par jour :
- Br Med J 1980;280:353. - SYNDROME DE SEVRAGE DE L'ALCOOL (� confirmer)
- Aust N Z J Med 1980;14:213. - CHOREE DE SYDENHAM (� confirmer)
- Br Med J 1981;283:274.
- Neurology 1990;40:1140-1141
Dans les phases aig�es:
- J Clin Psychiatry 1996;57:407-414 - CHOREE DE HUNTINGTON (� confirmer)
- Mov Dis 1993;8:201-205 - MIGRAINE(TRAITEMENT DE FOND) (� confirmer)
Traitement pr�ventif des migraines s�v�res :
- Acta Neurol Scand 1988;78:346-348.
R�duirait de plus de 50 % la fr�quence des crises chez 44 % des patients, le traitement initialis� avec 500 milligrammes par jour en 2 prises peut n�cessiter jusqu'� 1 gramme par jour :
- Ann Neurol 1996;40:354.
Pourrait agir dans les migraines induites par antid�presseurs inhibiteurs s�lectifs de recapture de s�rotonine :
- Headache 2000;40:248-251. - ACCES MANIAQUE (� confirmer)
Episode maniaque aigu� : le valproate pr�senterait une activit� proche de celle du lithium chez des patients en phase aigu� d'un trouble bipolaire :
- Med Letter 1994;16:96-97.
- JAMA 1994;30:918-924. - TROUBLE BIPOLAIRE (� confirmer)
Constituerait une alternative au lithum et � la carbamaz�pine en cas d'�chec ou d'intol�rance :
- Drugs 1996;51:367-382.
Pourrait �tre utilis� seul ou en association avec le lithium :
- CNS Drugs 2000;14:81-94. - ETAT DE MAL EPILEPTIQUE (� confirmer)
Chez l'enfant, utilisation par voie IV dans les formes r�sistantes au diaz�pam, ph�nobarbital et ph�nyto�ne (les doses de 30 � 40 mg/kg seraient les plus actives) :
- Neurology 2000;54:2188-2189.
Effets secondaires
- REACTION AU POINT D'INJECTION (CERTAIN )
Apr�s injection ou perfusion IV chez des traumatis�s du cr�ne:
-Ann Pharmacother 2000;34:697-702 - NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
En d�but de traitement. - DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN FREQUENT)
Peuvent �tre un premier signe de pancr�atite. - VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Exclusive(s) :
DEBUT DE TRAITEMENT - ANOREXIE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
ENFANT - BOULIMIE (CERTAIN RARE)
- POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Pourrait �tre due � un hypom�tabolisme. Un r�gime et une augmentation de l'activit� physique seraient recommand�s :
- J Epilepsy 1996;2:234-231.
Gain de poids de pr�s de 10% chez les adolescentes:
- Pediatrics 1999;103:588-593.
Serait accompagn�e d'une �l�vation des concentrations de leptine plasmatique :
- Neurology 1999;53:230-232. - OEDEME DES MEMBRES INFERIEURS (A CONFIRMER )
Un cas d'oed�me bilat�ral chez une jeune femme pr�sentant �galement une dysm�norrh�e :
- Ann Pharmacother 1999;33:1370-1371. - DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
- SOMNOLENCE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
DEBUT DE TRAITEMENT - ASTHENIE (CERTAIN RARE)
- THROMBOPENIE (CERTAIN )
- Ann Neurol 1979;5,4:389.
Souvent sans cons�quences cliniques mais parfois allongement du temps de saignement; cette manifestation semble associ�e � l'utilisation de fortes doses (sup�rieures � 40 milligrammes par kilogramme et par jour) :
- Nouv Presse Med 1981;10,46:3789.
Un cas, d'importance proportionnelle � la dose:
- Ann Clin Psych 1998;10:35-37. - PURPURA (CERTAIN )
Mise en �vidence d'IGM anti-plaquettes (auto-anticorps). Normalisation apr�s arr�t du traitement :
- Br Med J 1978;2:1683-1684. - LEUCOPENIE (A CONFIRMER )
Deux cas s�v�res chez des adolescents trait�s pour des troubles du comportement :
- J Am Acad Child Adolesc Psychiatry 2000;39:1208-1209. - ALOPECIE (CERTAIN RARE)
- Lancet 1980:1110-1113. - ATAXIE (CERTAIN )
Relation dose-effet. - NYSTAGMUS (CERTAIN )
Relation effet-dose. - DIPLOPIE (CERTAIN )
Relation effet-dose. - CEPHALEE (CERTAIN )
- AGRESSIVITE (CERTAIN )
- DEPRESSION (CERTAIN )
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN )
- COMA (CERTAIN )
Quatre cas d�crits, en cas de surdosage ou chez les sujets d�j� trait�s par une polychimioth�rapie anti�pileptique :
- Epilepsia 1979;20:697. - TEMPS DE SAIGNEMENT(ALLONGEMENT) (CERTAIN )
Provient d'une alt�ration plaquettaire dont la nature reste � pr�ciser. Semble associ� � l'utilisation de fortes doses (>40 mg/kg/j). En cas d'intervention chirurgicale, proc�der � une exploration attentive de la coagulation :
- Presse Med 1981;10,46:3789. - TREMBLEMENT INTENTIONNEL (CERTAIN )
- Neurology 1979;29:1177. - ACIDE D-GLUCARIQUE URINAIRE(AUGMENTATION) (CERTAIN )
Pas d'agmentation des gama GT, traduit donc plut�t une toxicit� h�patique qu'une induction enzymatique. - CAUCHEMAR (CERTAIN RARE)
- CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
Le valproate pourrait poss�der une activit� �pileptog�ne paradoxale dans certains cas d'�pilepsie :
- Epilepsia 1982;23:297. - ETAT DE MAL EPILEPTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Etat de mal temporal apr�s association au clonaz�pam. - DYSARTHRIE (CERTAIN TRES RARE)
- GLYCINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN )
- Lancet 1978;2:369. - GLYCINURIE(AUGMENTATION) (CERTAIN )
- Lancet 1978;2:369. - AMMONIEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN )
Constante chez tous les sujets, m�me en l'absence d'atteinte h�patocellulaire :
- Presse Med 1981;10,41:3406.
Un cas, avec syndrome confusionnel, chez un sujet pr�sentant un d�ficit cong�nital en ornithine transcarbamylase (un autre cas connu) :
- Neurology 1992;42:666-668.
Un cas, avec troubles neurologiques s�v�res, chez un enfant d�ficient en ornithine transcarbamylase :
- Neurology 1995;45:593-594.
Autre publication :
- Gastroenterol Clin Biol 1993;17:516-517. - ACIDOSE METABOLIQUE (A CONFIRMER )
Six cas d�crits apr�s administration par voie intraveineuse dans un seul centre :
- Presse Med 1996;25:642. - GAMMA GT(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Mod�r�e et isol�e, elle refl�te l'effet inducteur enzymatique du valproate de sodium (effet faible, mod�r� et inconstant). Elle d�bute apr�s 7 jours de traitement et atteint en g�n�ral un plateau vers le 30 �me jour :
- Presse Med 1986;15:791-794. - ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
- BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- BSP(RETENTION) (CERTAIN TRES RARE)
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
El�vation mod�r�e chez 30% � 50% des sujets trait�s. - INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATITE CYTOLYTIQUE (CERTAIN )
- N Engl J Med 1979;300:962.
- Hepatology 1982;2:591-597. - HEPATITE FULMINANTE (CERTAIN )
Fr�quence des h�patites mortelles estim�e � 1/5000 :
- Lancet 1986;2:511.
- N Engl J Med 1979;300:962.
- Hepatology 1982;2:591-597.
Un cas de d�faillance multivisc�rale (h�patite fulminante, pancr�atite, insuffisance r�nale aigu�, rhabdomyolyse) r�versible � l'arr�t :
- Am J Emerg Med 1997;15:504-506.
Un cas rapport� apr�s h�patite A aigu� chez un enfant :
- J Child Neurol 2000;15:135-136. - SYNDROME DE REYE (CERTAIN TRES RARE)
Un cas mortel :
- Ann Neurol 1980;7:389. - ENCEPHALOPATHIE HEPATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Un cas mortel :
- Ann Neurol 1980;7:389.
Par hyperammoni�mie isol�e ou secondaire � une insuffisance h�patique :
- Gastroenterol Clin Biol 1993;17:516-517. - AMYLASEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- PANCREATITE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
- Am J Dis Child 1984;138:901.
Un cas chez un enfant :
-J Child Neurol 1994;9:36-37.
Un cas, chez un enfant de 11 ans , apr�s 10 ans de traitement :
- Clin Pediatr 1995;34:446-448.
Un cas de d�faillance multivisc�rale (h�patite fulminante, pancr�atite, insuffisance r�nale aigu�, rhabdomyolyse) r�versible � l'arr�t :
- Am J Emerg Med 1997;15:504-506. - CONFUSION MENTALE (A CONFIRMER )
- HALLUCINATION (A CONFIRMER )
- INSOMNIE (A CONFIRMER )
- SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL (A CONFIRMER )
- Br Med J 1979;2:1035.
Deux cas :
- Epilepsia 1994;35:391-393. - ERYTHROBLASTOPENIE (A CONFIRMER )
Un cas r�versible :
- Presse Med 1980;9:1716.
- JAMA 1982;247:53. - STOMATITE (A CONFIRMER )
Pas d'effet-dose :
- Neurology 1981;31:329. - PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE(AGGRAVATION) (A CONFIRMER )
- Lancet 1981;2:91. - HYPOTHYROIDIE (A CONFIRMER )
Un cas chez un enfant :
- J Ped 1983;103:1005. - HYPOTHERMIE (CERTAIN )
Quatre cas d'hypothermie avec temp�rature comprise entre 32� et 35�, � l'origine d'une l�thargie. R�versible � l'arr�t:
- Neurologyu 2000;55:150-151 - ENURESIE (A CONFIRMER )
Enur�sie nocturne :
- Lancet 1985;1,8435:980. - HYPOTONIE MUSCULAIRE (A CONFIRMER )
Due � un d�ficit en carnitine musculaire. 6 cas :
- J Ped 1991;118:646-649. - RETARD DE CROISSANCE (A CONFIRMER )
Arr�t de croissance : un cas chez un enfant de 12 ans :
- Pediatr Neurol 1992;8:229-231. - TROUBLE MENSTRUEL (A CONFIRMER )
- N Engl J Med 1993;329:1383-1388. - OVAIRE POLYKYSTIQUE (A CONFIRMER )
- N Engl J Med 1993;329:1383-1388.
Revue des articles parus durant 3 ans ; imputabilit� probable :
- Ann Pharmacother 1999;33:1211-1216. - HYPERANDROGENIE (A CONFIRMER )
- N Engl J Med 1993;329:1383-1388. - SYNDROME DE FANCONI (A CONFIRMER )
Un cas, apr�s dix mois de traitement chez un enfant, r�versible en trois mois apr�s l'arr�t du traitement :
- Ped Pathol 1993,13:863-868. - SYNDROME DE LYELL (CERTAIN )
R�f�rence :
- N Engl J Med 1995;333:1600-1607. - SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN )
R�f�rence :
- N Engl J Med 1995;333:1600-1607. - INSUFFISANCE RENALE AIGUE (A CONFIRMER )
Un cas de d�faillance multivisc�rale (h�patite fulminante, pancr�atite, insuffisance r�nale aigu�, rhabdomyolyse) r�versible � l'arr�t :
- Am J Emerg Med 1997;15:504-506. - RHABDOMYOLYSE (A CONFIRMER )
Un cas de d�faillance multivisc�rale (h�patite fulminante, pancr�atite, insuffisance r�nale aigu�, rhabdomyolyse) r�versible � l'arr�t :
- Am J Emerg Med 1997;15:504-506. - SECRETION INAPPROPRIEE D'ADH (A CONFIRMER )
Un cas au cours d'un traitement par une dose de 2 g /jour chez un adulte:
- Ann Neurol 1998;43:265-267. - TROUBLE METABOLIQUE (CERTAIN )
Syndrome m�tabolique observ� chez la femme, associant ob�sit�, ovaires polykystiques avec hyperandrog�nisme, hyperinsulinisme, r�sistance � l'insuline, baisse du HDL cholest�rol, hypertriglyc�rid�mie:
- Ann Neurol 1998;43:446-451.
Effets sur la descendance
- HYPOFIBRINEMIE
Deux cas dont un fatal, chez des nouveaux n�s de m�res trait�es :
- Ann Pharmacother 1994;28:1307. - FOETOPATHIE CHEZ L'ANIMAL
Atrophie testiculaire : Souris, Rat, Lapin.
Anomalies r�nales, fente palatine, enc�phaloc�le.
Fusion des c�tes et des vert�bres chez les rongeurs :
- J Pharm Exptl Ther 1981;219,3:768. - EMBRYOPATHIE
Pourrait entra�ner une spina bifida avec une fr�quence de 1% lors de son administration en d�but de grossesse :
- Lancet 1982;2:1096.
- Lancet 1984;2:1392.
La fr�quence de survenue de spina bifida est controvers�e. La grossesse n'est pas une contre-indication chez les �pileptiques bien �quilibr�s par ce traitement (Commission Nationale de Pharmacovigilance). L'importance du risque est cependant suffisante pour donner lieu � une d�tection pr�natale par amniocent�se :
- Presse M�d 1985;14:2299.
Le risque de spina bifida est � nouveau controvers� :
- Lancet 1989;1:611-612.
La fr�quence des malformations, favoris�es par la prise de fortes doses, serait voisine de 8% (6% de spina bifida) chez des enfants de m�res trait�es au cours d'une �tude danoise portant sur 303 enfants :
- Human Exptl Toxicol 1993;12:70-71. - SYNDROME HEMORRAGIQUE NEONATAL
Peut �tre pr�venu par l'administration de vitamine K1 chez la m�re dans le mois qui pr�c�de l'accouchement :
- Am J Obstet Gynecol 1993;168:884-888 et 923-928. - TOXICITE NEONATALE
Le risque de malformations majeures � la suite d'exposition in utero serait multipli� par 5 lors d'utilisation en monoth�rapie. Le risque serait multipli� par 6,8 en cas de doses sup�rieures � 1000 mg/j (comparaison � des enfants de m�res non �pileptiques) :
- Epilepsia 1997;38:981-990.
Existence d'un risque de malformations graves avec une relation effet-dose lors de l'utilisation en monoth�rapie (�tude n�erlandaise sur 1411 naissances sur 20 ans) :
- Ann Neurol 1999;46:739-746.
Pharmaco-Dépendance
Précautions d'emploi
Contre-Indications
- GROSSESSE
N�cessiterait une surveillance accrue pendant le travail en raison de l'augmentation de la fraction libre d'acide valpro�que :
- Ther Drug Monit 1990;12:40-46.
Contre-indiqu� en raison des effets possibles sur la descendance :
- Drug Saf 1991;6:70-81. - ALLAITEMENT
Notion controvers�e au vue des faibles quantit�s de valproate apport�es par l'allaitement :
- J Pharmacol Exp Ther 1981;219,3:768.
Un cas de purpura thrombop�nique associ� � une an�mie et � une r�ticulose chez un enfant allait� par une m�re trait�e (sel non pr�cis�) :
- J Pediatr 1997;130:1001-1003.
A proscrire en p�riode d'allaitement ou n�cessitant de diff�rer celui-ci.
Serait cependant moins dangereux que les autres anti�pileptiques:
- N Engl J Med 2000;343:118-126 - HEPATOPATHIE
- Lancet 1980; 22 Nov:1110-1113. - PORPHYRIE
Posologie et mode d'administration
Dose usuelle par voie orale:
- chez l'adulte:
D�buter par six cents milligrammes par jour en 2 prises au moment des repas. Si n�cessaire, au bout de 3 � 4 jours, augmenter les doses jusqu'� mille deux cents milligrammes par jour en 3 prises.
dose d'entretien: Entre huit cents et mille quatre cents milligrammes par jour.
Ne pas descendre au-dessou de quatre cents milligrammes par jour.
- chez l'enfant:
Vingt � trente milligrammes par kilo et par jour.
En cas de douleurs abdominales, surveiller l'amylas�mie.
Ne pas absorber de boissons acides en m�me temps que le comprim�.
Posologie progressive, jamais d'arr�t brutal.
Possibilit� d'association avec d'autres anticonvulsivants .
Pharmaco-Cinétique
- 1 - DEMI VIE 12 à 16 heure(s)
- 2 - ELIMINATION voie r�nale
- 3 - ELIMINATION voie f�cale
- 4 - REPARTITION 80 à 94 % lien prot�ines plasmatiques
- 5 - REPARTITION lait
Absorption
R�sorb� par le tractus gastro-intestinal.
Taux plasmatique maximal 3 � 4 heures apr�s administration de tablettes gastro-r�sistantes :
- Eur J Clin Pharmacol 1977;12:125.
Biodisponibilit� modifi�e par l'alimentation :
- Nouv Press Med 1979;8:2202.
La biodisponibilit� par voie orale serait soumise � un rythme circadien : meilleure disponibilit� le matin par rapport au soir. La biodisponibilit� par voie rectale ne pr�senterait pas ces fluctuations :
- J Clin Pharmacol 1989;29:1048-1052.
Répartition
Taux plasmatique moyen apr�s 4 jours de traitement � 1200 mg/j : proche de 80 microgrammes par millilitre.
Taux plasmatique efficace : 60 � 80 microgrammes par millilitre.
Liaison aux prot�ines plasmatiques : 80 � 94 % :
- Clin Pharmacol Ther 1977;21:736.
Concentration dans la salive : 0.4 � 0.5 % de la concentration plasmatique.
Passe dans le lait , rapport lait/plasma : 0.03 :
- J Pharmacol Exp Ther 1981;219,3:768.
Les taux chez l'enfant allait� sont environ 10 � 15 % des taux plasmatiques de la m�re :
- Clin Pharmacokinet 1982;7:508.
- Ther Drug Monit 1984;6:272-276.
Franchit la barri�re placentaire, les concentrations dans le sang foetal sont plus de 2 fois sup�rieures aux concentrations sanguines maternelles :
- Br J Clin Pharmacol 1983;15:503.
Le rapport concentration c�r�brale sur concentration s�rique de valproate libre est voisin de 0.1. L'existence d'une tr�s importante variabilit� inter-individuelle expliquerait la difficult� � d�finir des concentrations plasmatiques th�rapeutiques :
- Neurology 1992;42:582-585.
Demi-Vie
Demi-vie comprise entre 12 et 16 heures :
- Eur J Clin Pharmacol 1977;12:125.
- Clin Pharmacol Ther 1977;21:736.
Peut �tre largement augment�e en cas se surdosage (30 heures) ou raccourcie lors de l'administration de diff�rents anti�pileptiques (induction enzymatique)
- Drugs 1977;13:81.
La demi-vie d'�limination chez le nouveau-n� de m�re trait�e par le valproate est proche de 2 jours.
Métabolisme
Subit une glucuroconjugaison.
Elimination
(VOIE RENALE)
Trois pour cent de la dose ing�r�e sont �limin�s sous forme de m�tabolites.
(VOIE FECALE)
Tr�s faible �limination f�cale.
Bibliographie
- Lyon Med 1984;251:129-137.
- Epilepsia 1984;25:121.
- Arch Dis Child 1984;59:813.
- Am J Dis Child 1984;138:901.
- Pharmacotherapy 1985;5:171-184. (Revue)
- J Clin Pharmacol 1985;25:261-268. (Pharmacocin�tique)
- Epilepsia 1987;28,Suppl2:S1.
- Symposium Lancet 1988,2:1229-1231. (Revue)
- Pharmacol Rev 1990;42:224-286.
- Drug Saf 1996;15:378-393.
- Neurology 2000;55,suppl 3:S5-S10. (Revue g�n�rale des anti�pileptiques)
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