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Spécialités contenant la substance

Identification de la substance

Formule Chimique :
3 -( 2-(dim�thylamino)�thyl) - N - m�thyl - 1H - indole - 5 - m�thanesulfonamide succinate

Ensemble des dénominations

ATC : N02C-C01
BANM : SUMATRIPTAN SUCCINATE
CAS : 103628-48-4
DCIMr : SUCCINATE DE SUMATRIPTAN
USAN : SUMATRIPTAN SUCCINATE
autre d�nomination : SUCCINATE DE SUMATRIPTAN
bordereau : 2901
code exp�rimentation : GR-43175
rINNM : SUMATRIPTAN SUCCINATE
sel ou d�riv� : NARATRIPTAN
sel ou d�riv� : RIZATRIPTAN
sel ou d�riv� : ZOLMITRIPTAN

Classes Chimiques

Molécule(s) de base : SUMATRIPTAN
Regime : liste I
Remarque sur le regime : JO 02/02/94

Proprietés Pharmacologiques

  1. AGONISTE DE LA SEROTONINE (principale certaine)
  2. VASOCONSTRICTEUR (principale certaine)
  3. ANTIMIGRAINEUX (principale certaine)
  4. AGONISTE DES RECEPTEURS 5HT1 (principale certaine)

Mécanismes d'action

  1. principal
    Entra�ne une augmentation des r�sistances vasculaires des anastomoses art�rio-veineuses carotidiennes qui pourraient �tre la cons�quence d'une activit� agoniste vis � vis des r�cepteurs s�rotoninergiques de type 5 HT-1D :
    - TIPS 1991;12:444-446.
    Augmente la vitesse d''�coulement du sang dans les gros troncs intracraniens probablement par un effet vasoconstricteur :
    - Neurology 1992;42:1522-1526.
    Ne modifie pas le d�bit sanguin c�r�bral � la dose de 2 mg intraveineux chez l'homme :
    - Br J Clin Pharmacol 1992;33:401-404.

Effets Recherchés

  1. ANTIMIGRAINEUX (principal)
  2. VASOCONSTRICTEUR (principal)

Indications Thérapeutiques

  1. MIGRAINE (principale)
    Traitement de la crise
    Chez l'enfant, serait actif par voie nasale; �tude contr�l�e chez 14 patients:
    - Neurology 1999;52:1507-1510.
    Etude prospective chez 178 malades: r�duction des arr�ts de travail et am�lioration de la qualit� de la vie:
    - Arch Intern Med 1999;159:857-863.
  2. MIGRAINE(TRAITEMENT DE LA CRISE) (principale)
    Crise aigu� :
    - Lancet 1991;338:782-783.
    - Br Med J 1991;303:1491.
    La s�dation commence une heure apr�s l'injection sous-cutan�e, plus lentement apr�s administration orale.
    Revue g�n�rale dans cette indication :
    - Sem Hop Paris 1995;71:1019-1026.
    Essai randomis� versus placebo dans la crise de migraine: l'injection de sumatriptan am�liore la c�phal�e et r�duit la perte de productivit� chez plus de 50% des malades:
    - Arch Intern Med 1998;158:1013-1018.
  3. MIGRAINE CATAMENIALE(PREVENTION) (� confirmer)
    Etude sur 20 patientes trait�es par voie orale:
    - Neurology 1998;51:307-309.
  4. ALGIE VASCULAIRE DE LA FACE (principale)
  5. MAL DES MONTAGNES (� confirmer)
    C�phal�es du mal des montagnes, une prise orale de cent milligrammes soulagerait cinq sujets (trois avec disparition compl�te de la douleur) sur neuf en trente minutes :
    - Lancet 1994;344:1445.
    Controverse, serait inefficace :
    - Lancet 1995;346:254-255.
  6. VOMISSEMENT CYCLIQUE (� confirmer)
    Un cas :
    - Ann Pharmacother 1995;29:997-999.

Effets secondaires

  1. PARESTHESIE (CERTAIN FREQUENT)
    Sur 1187 sujets trait�s aux Pays-Bas 11% de cas de paresth�sies :
    - Eur J Clin Pharmacol 1994;47:305-309.
  2. DOULEUR AU POINT D'INJECTION (CERTAIN FREQUENT)
    Condition(s) Exclusive(s) :
    VOIE SOUS-CUTANEE
  3. TOXICITE CUTANEOMUQUEUSE (CERTAIN TRES RARE)
    Un cas de papule et d'�ryth�me au point de l'injection sous-cutan�e :
    - N Z Med J 1994;107:20-21.
  4. URTICAIRE (A CONFIRMER )
    Un cas d'�pisode apparaissant 20 � 24 heures apr�s chaque prise orale ou sous-cutan�e et persistant 24 heures :
    - Cephalalgia 1996;16:280-281.
  5. NAUSEE (CERTAIN RARE)
  6. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
  7. SENSATION DE CHALEUR (CERTAIN RARE)
    Condition(s) Favorisante(s) :
    VOIE SOUS-CUTANEE
  8. FLUSH (CERTAIN RARE)
    Condition(s) Favorisante(s) :
    VOIE SOUS-CUTANEE
  9. VERTIGE (CERTAIN RARE)
    Sur 1187 sujets trait�s aux Pays-Bas 8% de cas de vertiges :
    - Eur J Clin Pharmacol 1994;47:305-309.
  10. DYSGUEUSIE (CERTAIN FREQUENT)
    Fr�quence : 11%.
  11. SOMNOLENCE (CERTAIN RARE)
  12. ACOUPHENE (CERTAIN RARE)
  13. DOULEUR THORACIQUE (CERTAIN )
    Enqu�te aux Pays-Bas sur 735 patients : 58% pr�sentent des douleurs thoraciques apr�s administration sous-cutan�e et 42% apr�s voie orale. Ces douleurs ne seraient pas li�es � une isch�mie myocardique. Toutefois, le sumatriptan ne doit pas �tre utilis� en cas d'ant�c�dents coronariens :
    - Cephalalgia 1996;16:554-559.
    Le risque de douleurs thoraciques est multipli� par 10 chez les sujets hypertendus masculins et multipli� par 7 en cas d'ant�c�dents familiaux d'infarctus du myocarde chez les hommes.
    L'�l�vation du risque est beaucoup moins marqu� chez la femme; en revanche, l'existence d'un syndrome de Raynaud augmente (*2) le risque chez la femme, mais non chez l'homme:
    - Arch Neurol 1997;54:1387-1392.
  14. ANGOR (CERTAIN RARE)
    Condition(s) Favorisante(s) :
    VOIE SOUS-CUTANEE
    - Br Med J 1992;305:118.
    Syndrome angoreux : 25 cas rapport�s � la pharmacovigilance australienne apr�s la premi�re prise :
    - Aust Adv Drug React Bull 1993;12,1,3.
    Isch�mie myocardique : fr�quence estim�e � 0.1% sur 5388 contr�les ECG. Un cas d'angor :
    - Lancet 1993;341:1564-1565.
    Sur 1187 sujets trait�s aux Pays-Bas 8% de cas de douleurs angineuses (pr�s de deux fois plus fr�quente chez les femmes que chez les hommes) :
    - Eur J Clin Pharmacol 1994;47:305-309.
    Les douleurs thoraciques observ�es apr�s l'injection pourraient ne pas toujours �tre d'origine coronarienne :
    - Lancet 1995;345:198.
  15. INFARCTUS DU MYOCARDE (CERTAIN TRES RARE)
    Un cas apr�s une prise par voie orale chez un sujet ayant des ant�c�dents coronariens :
    - Neurology 1995;45:2274-2276.
    Autre r�f�rence :
    - Lancet 1993;341:861-862.
    Deux cas certains, et un probable rapport�s � la pharmacovigilance Australienne:
    - ADRAC 1997;16:15.
    Un cas imm�diatement apr�s l'injection de 6 mg par voie sous-cutan�e chez un patient diab�tique et tabagique :
    - Ann Intern Med 1998;128:874.
  16. SPASME CORONARIEN (A CONFIRMER )
    Condition(s) Favorisante(s) :
    VOIE SOUS-CUTANEE
    Controvers� :
    - Br Med J 1992;305:310-311.
    Autres publications :
    - Br Med J 1992;304:1415.
    - Lancet 1995;345:1366.
  17. ARYTHMIE VENTRICULAIRE (CERTAIN )
    Condition(s) Favorisante(s) :
    VOIE SOUS-CUTANEE
    Un cas de fibrillation ventriculaire et un cas de tachycardie ventriculaire apr�s injection sous-cutan�e :
    - BMJ 1992;305:713-714.
    Un cas fatal de fibrillation ventriculaire en l'absence d'infarctus chez une malade ayant fait un exercice physique intense avant la prise par voie orale :
    - Headache 1999;39:511-512.
  18. DYSPNEE (CERTAIN TRES RARE)
    Condition(s) Favorisante(s) :
    BRONCHOPNEUMOPATHIE OBSTRUCTIVE
    Sur 1187 sujets trait�s aux Pays-Bas 2,2% de cas de dyspn�e :
    - Eur J Clin Pharmacol 1994;47:305-309.
  19. COMA (A CONFIRMER )
    Perte de connaissance pendant 30 minutes, avec rel�chement des sphincters, apr�s une injection :
    - Bull from SADRAC 1992;4,61.
  20. HEMIPARESIE (A CONFIRMER )
    Deux cas :
    - Lancet 1993;341:1091-1092.
  21. DEPRESSION (A CONFIRMER )
    Un cas, chez un sujet ayant des ant�c�dents de d�pression mais stabilis� depuis deux ans :
    - J Clin Psychopharmacol 1995;15:81-82.
  22. ATTAQUE DE PANIQUE (A CONFIRMER )
    Huit cas d'attaque de panique :
    - Am J Psychiatry 1996;153:1505.
  23. DYSTONIE (A CONFIRMER )
    Un cas localis� au cou et au tronc survenant � 10 occasions 15 � 30 minutes apr�s la prise orale et persistant 50 � 90 minutes:
    - Cephalalgia 1998;18:360-361.
  24. COLITE ISCHEMIQUE (CERTAIN )
    2 cas confirm�s par biopsie, 8 cas rapport�s:
    - Arch Intern Med 1998;158:1946-1948.
  25. CHAMP VISUEL(RETRECISSEMENT) (A CONFIRMER )
    Un cas de quadranopsie 40 mn apr�s une injection sous cutan�e; r�versible en 1 heure avec persistance d'une vision trouble pendant 2 heures:
    - Cephalalgia 1998;18:588.
  26. CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
    - BMJ 1999;308:1573.
  27. INFARCTUS MESENTERIQUE (A CONFIRMER )
    Deux cas chez des femmes :
    - Ann Intern Med 2000;132:597.

Effets sur la descendance

  1. PAS D'EFFET SIGNALE CHEZ L'HOMME
    La prise au cours du premier trimestre de la grossesse n'augmenterait pas le risque de malformations (�tude sur 95 femmes):
    - Neurology 1998;51:581-583.
  2. NON TERATOGENE CHEZ L'ANIMAL

Pharmaco-Dépendance

  1. NON

Précautions d'emploi

  1. ANGOR DE PRINZMETAL
  2. EFFORT
    Un cas fatal de fibrillation ventriculaire en l'absence d'infarctus chez une malade ayant fait un exercice physique intense avant la prise par voie orale :
    - Headache 1999;39:511-512.
  3. HYPERTENSION ARTERIELLE NON CONTROLEE
  4. SUJET AGE
    Toutes les �tudes cliniques ont exclu les sujets de plus de 65 ans en raison du risque coronarien �ventuel (symposium internat. Londres, 1992) :
    - M�d Hygi�ne 1993;51:1358-1359.

Contre-Indications

  1. GROSSESSE
    Information manquante.
  2. ALLAITEMENT
    Information manquante.
  3. ENFANT
    Information manquante.
  4. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
  5. ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL(ANTECEDENT)
  6. ACCIDENT ISCHEMIQUE TRANSITOIRE(ANTECEDENT)
  7. ARTERIOPATHIE PERIPHERIQUE
  8. INSUFFISANCE CORONARIENNE
    Ant�c�dents coronariens :
    - BMJ 1992;305:713-714.
    Syndrome angoreux : 25 cas rapport�s � la pharmacovigilance australienne apr�s la premi�re prise :
    - Aust Adv Drug React Bull 1993;12,1,3.

Voies d'administration

- 1 - ORALE
- 2 - SOUS-CUTANEE
- 3 - NASALE
- 4 - RESPIRATOIRE

Posologie et mode d'administration

Doses usuelles dans la crise migraineuse chez l'adulte :
*Voie orale : cent � trois cents milligrammes. La dose optimale par voie orale serait de 100 mg :
- Med Hyg 1993;51:1358-1359.
*Voie sous-cutan�e : 2 � 8 mg. La dose optimale par voie sous-cutan�e serait de 6 mg :
- Med Hyg 1993;51:1358-1359.
*Voie nasale : serait efficace en 30 minutes chez 75% des patients. La dose optimale par voie nasale serait de 20 mg :
- Med Hyg 1993;51:1358-1359.
*Posologie de 10 � 20 mg par inhalation :
- Cephalalgia 1998;18:273-277.
Ne doit pas �tre administr� moins de 24 heures apr�s une prise d'ergotamine (risque de vasospasme) :
- CNS Drugs 2001;15:105-118.

Pharmaco-Cinétique

- 1 - DEMI VIE 2 heure(s)
- 2 - REPARTITION 14 à 21 % lien prot�ines plasmatiques
- 3 - ELIMINATION voie f�cale
- 4 - ELIMINATION voie r�nale

Absorption
Pic plasmatique 1.5 heure apr�s prise par voie orale et 10 minutes apr�s injection par voie sous-cutan�e.
Biodisponibilit� voisine de 14% par voie orale, et proche de 100% par voie sous-cutan�e.
Existence d'un important effet de premier passage h�patique.
Répartition
Tr�s peu li� aux prot�ines plasmatiques (14-21%).
Demi-Vie
La demi-vie est en moyenne de 2 heures.
Métabolisme
Fortement m�tabolis� en produits inactifs.
Elimination
*Voie f�cale : 40% de la dose administr�e sont �limin�s par les f�c�s, dont environ la moiti� sous forme inchang�e.
*Voie r�nale : 60% de la dose administr�e sont �limin�s par les urines essentiellement sous forme m�tabolis�e.

Bibliographie

- Headhache 1990;30,Suppl2:554-560.
- Eur Neurol 1991;31:291-294.
- Drugs 1992;43:776-798.
- Med Letter 1992;14:111-112.
- Drugs 1994;47:622-651.
- Drugs 1998;55:889-922.
- CNS Drugs 1999;12:403-417.

Spécialités

Pour rechercher les sp�cialit�s contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :

Attention ! Donn�es en date de janvier 2000.


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