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Spécialités contenant la substance

Identification de la substance

Formule Chimique :
acide dim�thyl-3,7 (trim�thyl-2,6,6 cycloh�x�ne-1-yl)-9 nonat�tra�ne-2,4,6,8 o�que (2Z,4E,6E,8E)

Ensemble des dénominations

BAN : ISOTRETINOIN
CAS : 4759-48-2
DCF : ISOTRETINOINE
DCIR : ISOTRETINOINE
USAN : ISOTRETINOIN
autre d�nomination : Ro-4-3780
bordereau : 2727
dci : isotr�tino�ne
rINN : ISOTRETINOIN
sel ou d�riv� : ETRETINATE
sel ou d�riv� : RETINOL
sel ou d�riv� : RETINOL ACETATE
sel ou d�riv� : RETINOL PALMITATE
sel ou d�riv� : TRETINOINE
sel ou d�riv� : ACITRETINE

Classes Chimiques

Proprietés Pharmacologiques

  1. ACTIVITE VITAMINIQUE A (principale certaine)
  2. ANTI-ACNEIQUE (principale certaine)
  3. ANTISEBORRHEIQUE (principale certaine)
  4. ANTIKERATOSIQUE (principale certaine)
  5. ANTINEOPLASIQUE (secondaire certaine)

Mécanismes d'action

  1. principal
    Produit une atrophie des glandes s�bac�es.
    Inhibe la production de s�bum et en modifie la composition.
    Semble poss�der une activit� anti-inflammatoire.

Effets Recherchés

  1. ANTI-ACNEIQUE (principal)
  2. ANTISEBORRHEIQUE (principal)
  3. ANTIKERATOSIQUE (principal)
  4. ANTICANCEREUX (accessoire)

Indications Thérapeutiques

  1. ACNE (principale)
    Formes s�v�res. 91 cas trait�s :
    - Sem H�p Paris 1985;62:61-66.
  2. MALADIE DE DARIER (secondaire)
  3. ICHTYOSE (secondaire)
  4. PSORIASIS (secondaire)
    Actif dans les psoriasis pustuleux g�n�ralis�s r�sistant aux autres th�rapeutiques :
    - Arch Dermatol 1985;121:1297-1301.
  5. EPITHELIOMA BASOCELLULAIRE (principale)
    - J Clin Oncol 1992;10:839-864.
  6. EPITHELIOMA SPINOCELLULAIRE (principale)
    - J Clin Oncol 1992;10:839-864.
  7. CONDYLOME ACUMINE (� confirmer)
    Condylome acumin� g�nital ou anal: efficace par voie orale dans la moiti� des 53 cas trait�s:
    - J Urology 1997;158:1810-1812.
  8. LEUCOPLASIE (principale)
    - New Engl J Med 1986;315:1501-1505.
    - New Engl J Med 1993;328:15-20.
  9. PAPILLOMATOSE RESPIRATOIRE (� confirmer)
    Efficacit� certaine chez une femme �g�e ayant subi de nombreuses r�sections :
    - Ann Intern Med 2000;132:1007.
  10. TUMEUR SECONDAIRE(PREVENTION) (principale)
    Apr�s un cancer O.R.L. :
    - New Engl J Med 1990;323:795-801.
  11. CANCER DU COL DE L'UTERUS (� confirmer)
    Traitement des carcinomes �pidermo�des du col ut�rin. :
    - J Natl Cancer I 1992;84:235-245.
  12. CANCER DU SEIN METASTASE (� confirmer)
    A la dose de 1 mg/kg/jour.
    - J Clin Oncol 1995;138:1950-1957.
  13. CANCER DE LA THYROIDE (� confirmer)
    Un cas d�crit sugg�rant l'inhibition de la croissance tumorale:
    - Ann Intern Med 1997;127:246.
  14. LYMPHOME CUTANE (� confirmer)
    - Br J Dermatol 1993;125:459-465.
  15. SARCOME DE KAPOSI (� confirmer)
    - Ann Oncol 1991;2:234-235.
    - Biomed Pharmacother 1992;173:327.
    - Cancer Lett 1989;48:157-162.
    - P Am Soc Clin Oncol 1993;10:6-33.
  16. ERYTHROPLASIE (� confirmer)
    Un cas d'�rythroplasie de Queyrat trait� (cancer intra-�pidermique du p�nis) :
    - Lancet 1993;342:994-995.
  17. LEUCEMIE MYELOIDE CHRONIQUE (� confirmer)
    Etude pilote chez 10 malades (formes juv�niles), �tude pilote positive :
    - N Engl J Med 1994;331:1680-1684.
  18. FOLLICULITE (� confirmer)
    Foliculite au cours du sida, essai ouvert sur 7 patients, r�ponse positive sur les 7 :
    - Arch Dermatol 1995;131:1047-1050.
  19. NEUROBLASTOME (� confirmer)
    Dans un protocole complexe associant chimioth�rapie, irradiation totale avec greffe de moelle autologue, l'addition d'isotr�tino�ne triple le taux de survie dans r�cidive � 3 ans :
    - N Engl J Med 1999;341:1165-1173.

Effets secondaires

  1. CPK(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
    Chez 10/63 sujets :
    - Dermatologica 1990;180:54-55.
  2. CHEILITE (CERTAIN FREQUENT)
    90% des cas.
  3. SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN FREQUENT)
  4. HYPOSECRETION NASALE (CERTAIN FREQUENT)
    40% des cas :
    - Arch Dermatol 1991;127:341-346.
  5. DESQUAMATION CUTANEE (CERTAIN FREQUENT)
    Au niveau du visage.
  6. FRAGILITE CUTANEE (CERTAIN )
    Favorise la survenue de l�sions cutan�es importantes en cas d'�pilation � la cire :
    - Prescrire 1998;18:524.
  7. RASH (CERTAIN FREQUENT)
    16% des cas :
    - Arch Dermatol 1991;127:341-346.
  8. PEMPHIGUS (A CONFIRMER )
    Un cas apr�s 2 mois d'utilisation chez un adolescent trait� pour un acn� :
    - Acta Derm Venereol 1995;75:413.
  9. CONJONCTIVITE (CERTAIN FREQUENT)
  10. PRURIT (CERTAIN FREQUENT)
    Surviendrait dans plus de 20% des cas :
    - Arch Dermatol 1991;127:341-346.
  11. EPISTAXIS (CERTAIN FREQUENT)
  12. NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
  13. VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
  14. HYPEROSTOSE (CERTAIN RARE)
    Condition(s) Exclusive(s) :
    FORTES DOSES
    TRAITEMENT PROLONGE
  15. TROUBLE DE L'OSSIFICATION (CERTAIN TRES RARE)
    Des cas rares d'ossification ligamentaire et d'hyperostose calcan�enne ou rachidienne ont �t� d�crits chez des patients trait�s avec des posologies �lev�es (2mg/kg/j ) pendant des p�riodes tr�s prolong�es (2 ans ).
  16. OSSIFICATION PREMATUREE (CERTAIN TRES RARE)
  17. OSTEOPOROSE (A CONFIRMER )
    Pourrait favoriser une r�duction de la densit� osseuse chez les hommes jeunes trait�s pour acn� kystique :
    - Arch Dermatol 1999;135:961-965.
  18. ARTHRITE AIGUE (CERTAIN )
    - Arch Intern Med 1984;144:1870.
    Un cas apr�s 3 mois de traitement chez un homme de 21 ans trait� pour une acn� conglobata :
    - Clin Exp Rheumatol 2000;18:616-618.
  19. HYPERTRIGLYCERIDEMIE (CERTAIN FREQUENT)
    Condition(s) Favorisante(s) :
    FORTES DOSES
    La fr�quence des hypertriclyc�rid�mies serait de 17% apr�s 20 semaines de traitement :
    - Ann Intern Med 1987;107:63.
    La fr�quence ne serait que de 3% chez les sujets sans surcharge pond�rale et initialement normotriglyc�rid�miques :
    - Arch Dermatol 1991;127:341-246.
    Autre publication :
    - Am J Gastroenterol 1992;87:1855-1858.
  20. PANCREATITE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
    - Ann Intern Med 1987;107:63.
    Un cas avec hypertriglyc�rid�mie massive :
    - Am J Gastroenterol 1992;87:1353.
    Par l'interm�diaire d'une hypertriglyc�rid�mie :
    - Am J Gastroenterol 1992;87:1855-1858.
  21. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
  22. VITESSE DE SEDIMENTATION(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
  23. GRANULOMATOSE DE WEGENER (CERTAIN TRES RARE)
    Deux cas :
    - Lancet 1989;2:494-496.
  24. VASCULARITE (CERTAIN TRES RARE)
    - Lancet 1989;2:494-496.
  25. ALOPECIE (A CONFIRMER )
  26. CHEVEUX FRISES (CERTAIN TRES RARE)
    Serait favoris� par l'administration conjointe d'azathioprine (3 cas d�crits) :
    - Lancet 1996;348:622-623.
  27. PHOTOSENSIBILISATION (A CONFIRMER )
  28. HYPERTENSION INTRACRANIENNE (A CONFIRMER )
  29. CALCEMIE(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
    - JAMA 1983;250:1899.
    Ne s'observe pas pour des posologies inf�rieures � 1.3 mg/kg/j :
    - J Am Acad Dermatol 1986;14:1096.
  30. CRISE CONVULSIVE (A CONFIRMER )
    Un cas :
    - Presse Med 1991;20:2264-2265.
    Un cas de convulsions g�n�ralis�es apr�s 4 jours de traitement :
    - Ann Pharmacother 1993;27:793.
  31. NEUTROPENIE (A CONFIRMER )
    - Arch Dermatol 1987;123:293-295.
  32. THROMBOPENIE (A CONFIRMER )
    Un cas :
    - J Am Acad Dermatol 1987;17:851-852.
  33. RECTOCOLITE (A CONFIRMER )
    Rectosigmo�dite
    Un cas avec r�introduction positive :
    - Gastroenterology 1987;93:606-609.
  34. MALADIE DE CROHN (A CONFIRMER )
    Pourrait s'observer pendant le traitement ou plusieurs ann�es apr�s :
    - Am J Gastroenterol 1999;94:2568.
  35. RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE (A CONFIRMER )
    Pourrait s'observer pendant le traitement ou plusieurs ann�es apr�s :
    - Am J Gastroenterol 1999;94:2568.
  36. COLITE ULCEREUSE (A CONFIRMER )
    Un cas d�crit de colite aigu� ulc�r�e et h�morragique avec r�cidive lors d'une �preuve de r�introduction, un cas rapport� :
    - Gastroenterol Clin Biol 1996;20:113-114.
  37. EPANCHEMENT PLEURAL (A CONFIRMER )
    A �osinophiles:
    - Lancet 1989;1:435-436.
  38. PLEURESIE (A CONFIRMER )
    Un cas, apr�s 6 mois de traitement, rapidement r�versible � l'arr�t du traitement :
    - Chest 1996;110:1128.
  39. DYSGUEUSIE (CERTAIN )
    Un cas apr�s 4 mois de traitement :
    - Eur Arch Otorhinolaryngol 1990;247:382-383.
  40. ANOSMIE (A CONFIRMER )
    Un cas apr�s 4 mois de traitement :
    - Eur Arch Otorhinolaryngol 1990;247:382-383.
  41. AGUEUSIE (CERTAIN )
    Un cas, apr�s 20 semaines de traitement oral, r�versible en 6 mois apr�s l'arr�t du traitement, 6 autres cas ont d�j� �t� rapport�s :
    - Br J Dermatol 1996;134:378.
  42. TENDINITE (A CONFIRMER )
    Trois cas de tendinite si�geant au tendon d'Achille, 6 semaines apr�s l'instauration d'un traitement pour acn� :
    - Clin Exp Dermatol 1992;17:250-251.
    Un cas de tendinite bilat�rale si�geant au niveau du tendon d'achille et du genou :
    - J Rheumatol 1995;22:2009-2010.
  43. ACUITE VISUELLE(DIMINUTION) (A CONFIRMER )
    Atteinte des c�nes et des batonnets. Un cas r�versible :
    - J Dermatol Treat 1992;3:205-207.
  44. ACNE (A CONFIRMER )
    Aggravation. Quatre cas apr�s 1 � 6 semaines de traitement :
    - Acta Derm Venereol 1993;73:74.
  45. GYNECOMASTIE (CERTAIN TRES RARE)
    Une cinquantaine de cas auraient �t� rapport�s au fabricant :
    - Lancet 1994;344:198.
  46. TROUBLE SEXUEL (CERTAIN TRES RARE)
    Une centaine de cas aurait �t� rapport�e au fabricant (notamment impuissance) :
    - Lancet 1994;344:198.
  47. CELLULITE (A CONFIRMER )
    Un cas de cellulite, avec une localisation principalement p�ri-orbitaire et pr�sence de staphylocoques dor�s, apr�s deux semaines de traitement oral :
    - J Am Acad Dermatol 1994;31:800-802.
  48. HEMOLYSE (A CONFIRMER )
    Un cas, chez un sujet ayant des ant�c�dents d'h�moglobinurie paroxystique nocturne :
    - Therapie 1994;49:468.
  49. BRONCHOSPASME (CERTAIN TRES RARE)
    Un cas d�crit, 31 autres cas auraient �t� rapport�s au fabricant en 10 ans :
    - BMJ 1996;312:886.
  50. ASTHME(AGGRAVATION) (A CONFIRMER )
    Un cas apr�s 5 jours de traitement :
    - Br J Dermatol 2000;142:388-389.
  51. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE (A CONFIRMER )
    Cinq cas d�crits dont 3 pourraient correspondre � la r�activation d'une vascularite syst�mique :
    - Lancet 1996;348:542-543.
  52. FAIBLESSE MUSCULAIRE (A CONFIRMER )
    Deux cas entra�nant l'incapacit� de marcher. Lentement r�versible � l'arr�t (2 mois). Des manifestations de faiblesse musculaire apparaitraient chez 15 % des patients :
    - Arch Dermatol 1996;132:1521-1522.
  53. PYODERMA GANGRENOSUM (A CONFIRMER )
    Un cas apr�s 2 semaines de traitement oral. Deux autres cas ont d�j� �t� rapport�s :
    - Br J Dermatol 1997;136:636-637.
  54. DEPRESSION (CERTAIN )
    12 cas rapport�s � la pharmacovigilance australienne entre 1985 et 1998:
    - Austr Adv Drug Reac Bull 1998;17:4.
    Syndrome d�pressif avec risque de suicide:
    - Prescrire 1998;18:590.
    431 cas de d�pression ou de suicide rapport�s � la FDA entre 1982 et mai 2000:
    - N Engl J Med 2001;344:460
  55. TROUBLE PSYCHIQUE (INFORMATION NEGATIVE )
    Le risque ne serait pas augment�. Etude de plus de 7000 patients au Canada et de 340 en Grande Bretagne :
    - Arch Dermatol 2000;136:1231-1236.

Effets sur la descendance

  1. TERATOGENE CHEZ L'ANIMAL
    Rat, lapin.
  2. TERATOGENE CHEZ L'HOMME
    Hydroc�phalie, malformations cardiaques :
    - JAMA 1984;251:3208-3209 et 3267-3269.
    - FDA Drug Bull 1984;14:15-16.
    - Lancet 1985;1:319-320 .
    Malformations cranio-faciales, t�gumentaires et endocriniennes, risque de mort in utero ou p�rinatale :
    - Aust Prescr 1989;12:26-27.
    Revue :
    - Drug Safety 1992;7:79-85.

Pharmaco-Dépendance

  1. NON

Précautions d'emploi

  1. HYPERTRIGLYCERIDEMIE
  2. HEMOPHILIE
    Un cas d'aggravation des saignements au cours d'un traitement anti-acn�ique :
    - Br J Dermatol 1992;127:186-187.

Contre-Indications

  1. GROSSESSE
    T�ratog�ne.
  2. ALLAITEMENT
  3. ABSENCE DE CONTRACEPTION FEMININE
    T�ratog�ne chez l'homme: Cf 'effet sur la descendance'.

Voies d'administration

- 1 - ORALE

Posologie et mode d'administration

Dose usuelle par voie orale chez l'adulte:
- D�buter par cinq cents microgrammes � un milligramme par kilo de poids corporel et par jour (0.5 � 1 mg/kg/j).
- Apr�s 2 � 3 semaines, r�duire la posologie � la plus faible dose active.
- Dur�e du traitement : 12 � 16 semaines.
- N�cessit� absolue d'une contraception chez les femmes ,� prolonger quelques mois apr�s l'arr�t du traitement.

Pharmaco-Cinétique

- 1 - DEMI VIE 10 à 20 heure(s)
- 2 - ELIMINATION voie biliaire
- 3 - ELIMINATION voie r�nale

Absorption
R�sorb� par le tractus gastro-intestinal.
Pic plasmatique voisin de 250 ng/ml 2 � 3 heures apr�s une prise orale de 80 mg.
Possibilit� de survenue d'un second pic plasmatique qui proviendrait de l'existence d'un cycle ent�ro-h�patique.
Répartition
Liaison aux prot�ines plasmatiques : 99,9 %.
Grande variabilit� des taux plasmatiques selon les individus.
Demi-Vie
10 � 20 heures.

Métabolisme
M�tabolis� principalement en 4-oxo-isotr�tino�ne qui est pr�sent dans le plasma � des concentrations sup�rieures � la substance m�re.
Elimination
(VOIE RENALE)
(VOIE BILIAIRE)

Bibliographie

- Clin Pharm 1983;2,12-19.
- Drug Intell Clin Pharm 1983;17:329-333.
- Drugs 1984;28:6-37.
- Lyon Med 1985;253:227-36.
- Inpharma 1985;516:19;517:19.
- J Am Acad Dermatol ;1992,27,Suppl,part2:S29-S33. (EFFETS SECONDAIRES)*

Spécialités

Pour rechercher les sp�cialit�s contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :

Attention ! Donn�es en date de janvier 2000.


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