(original) (raw)

Spécialités contenant la substance

Identification de la substance

Formule Chimique :
9-(2,3-did�soxy-b�ta-para-ribofuranosyl)-1,9-dihydro-6H-purin-6-one

Ensemble des dénominations

BAN : DIDANOSINE
CAS : 69655-05-6
DCF : DIDANOSINE
DCIR : DIDANOSINE
USAN : DIDANOSINE
autre d�nomination : DDI
autre d�nomination : DDINO
autre d�nomination : DIDEOXYINOSINE
bordereau : 2909
code exp�rimentation : BMY-40900
code exp�rimentation : NSC-612049
dci : didanosine
rINN : DIDANOSINE

Classes Chimiques

Regime : liste I
Remarque sur le regime : JO 14/01/1993

Proprietés Pharmacologiques

  1. ANTIVIRAL (principale certaine)
  2. ANTIRETROVIRAL (principale certaine)
  3. INHIBITEUR DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE (principale certaine)
  4. INHIBITEUR NUCLEOSIDIQUE DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE (principale certaine)

Mécanismes d'action

  1. principal
    Agit apr�s transformation dans la cellule en did�oxyad�nosine triphosphate (ddATP).
    Lors de la r�plication des acides nucl�iques viraux, le ddATP va bloquer, en s'incorporant, l'�longation de la cha�ne et inhiber ainsi la r�plication virale.
    Le ddATP inhibe �galement la transcriptase inverse du VIH.

Effets Recherchés

  1. ANTIVIRAL (principal)
    Anti VIH.

Indications Thérapeutiques

  1. INFECTION A VIH (principale)
    - Lancet 1990;336:526-529.
    - N Engl J Med 1990;322:1333-1340 et 1340-1344.
    Infection � VIH, en cas d'intol�rance ou apr�s �chec de la zidovudine :
    - Am J Med 1991;91:471-478.
    - N Engl J Med 1994;330:657-662.
    Essai randomis� positif apr�s �chec � la zidovudine :
    - Ann Intern Med 1994;120:368.
    Ralentirait l'�volution apr�s �chec de la zidovudine (essai contr�l� positif) :
    - N Engl J Med 1992;327:581-587.
    Essai pr�conisant l'emploi de faibles doses (<750mg/j) pour une efficacit� identique et moins d'effets ind�sirables chez des sujets intol�rants � la zidovudine :
    - Lancet 1992;340:1346-1347.
    L'association avec la zidovudine am�liorerait les r�sultats chez les sujets ayant moins de 350 lymphocytes CD4 par millim�tre cube :
    - Med Hyg 1995;53:2030.
    Apr�s un traitement par la zidovudine, le remplacement par la didanosine ralentirait l'�volution de la maladie et r�duirait les r�sistances � la zidovudine (essai randomis� positif) :
    - Ann Intern Med 1995;123:561-571.
    Efficacit� d�montr�e de son association avec la zidovudine ou la zalcitabine, avec ralentissement de la progression de la maladie et prolongation de la survie, dans une �tude multicentrique randomis�e de plus de 1000 sujets :
    - Lancet 1996;348:283-291.
    Chez l'enfant, la didanosine serait plus efficace que la zidovudine (essai randomis�) :
    - N Engl J Med 1997;336:1704-1712.
    Dans un essai randomis� de la trith�rapie zidovudine+didanosine+n�virapine, r�duction plus importante de la charge virale et du risque de r�sistance :
    - JAMA 1998;279:930-937.
    Chez l'enfant, la monoth�rapie est � �viter, l'association didanosine et zidovudine �tant plus efficace :
    - J Pediatr 1998;133:500-508.
    M�ta-analyse des essais randomis�s :
    - Lancet 1999;353:2014-2025.
    Revue de cette indication (177 r�f�rences) :
    - Drugs 1999:58:1099-1135.
  2. SIDA (principale)
    Employ�e seule, est plus efficace que l'AZT (essai randomis�) :
    - N Engl J Med 1996;335:1081-1090.
  3. HEPATITE CHRONIQUE A VIRUS B (� confirmer)
    Pas d'effet d�celable (�tude pilote) :
    - Hepatology 1992;16:861-864.

Effets secondaires

  1. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (CERTAIN FREQUENT)
    Condition(s) Favorisante(s) :
    DOSES ELEVEES
    TRAITEMENT PROLONGE
    - Lancet 1990;336:526-529.
    - Am J Med 1991;91:471-478.
    R�gression parfois tr�s longue � l'arr�t du traitement.
    9 patients sur 25 :
    - DICP Ann Pharmacother 1992;26:1347-1351.
    Fr�quence estim�e � 16% :
    - Clin Infect Dis 1993;16:Suppl1:63-68.
  2. PANCREATITE AIGUE (CERTAIN FREQUENT)
    Condition(s) Favorisante(s) :
    DOSES ELEVEES
    Fatale chez 0,3% des sujets. 28 cas rapport�s sur 7806 suivis :
    - Clin Infect Dis 1993;16:Suppl1:63-68.
    Neuf cas rapport�s � la pharmacovigilance australienne depuis 1972 :
    - Aust Adv Drug React Bull 1995;14:15.
    Autres r�f�rences :
    - Lancet 1990;336:526-529.
    - Am J Med 1991;91:471-478.
    - Am J Gastroenterol 1992;87:708-713.
    Un cas associ� � une acidose lactique apr�s 8 mois de traitement. Un seul autre cas de cette association avait d�ja �t� d�crit :
    - J Antimicrob Chemother 1999;44:137-138.
  3. AMYLASEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
  4. DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
    Fr�quence estim�e � 16% :
    - Clin Infect Dis 1993;16:Suppl1:63-68.
  5. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    Fr�quence estim�e � 7% :
    - Clin Infect Dis 1993;16:Suppl1:63-68.
  6. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    Fr�quence estim�e � 7% :
    - Clin Infect Dis 1993;16:Suppl1:63-68.
  7. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
    - Lancet 1990;336:526-529.
  8. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
    - Lancet 1990;336:526-529.
  9. INSOMNIE (CERTAIN RARE)
  10. ANXIETE (CERTAIN RARE)
    - Lancet 1990;336:526-529.
  11. RASH (CERTAIN TRES RARE)
  12. CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
  13. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
    - Ann Intern Med 1991;115:283-284.
  14. URICEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
  15. TOXICITE HEPATIQUE (CERTAIN )
    - Am J Gastroenterol 2000;95:2141-2143.
  16. HEPATITE CYTOLYTIQUE (CERTAIN RARE)
    Condition(s) Favorisante(s) :
    DOSES ELEVEES
    Autre r�f�rence :
    - Lancet 1990;336:526-529.
    Six cas rapport�s chez des enfants :
    - J Pediatr Gastroenterol Nutr 1995;20:287-290.
  17. HEPATITE (CERTAIN )
    Un cas � 3 reprises � plusieurs ann�es d'�cart chez le m�me patient :
    - Am J Gastroenterol 2000;95:2141-2143.
  18. HEPATITE FULMINANTE (CERTAIN RARE)
    Un cas rapport� :
    - Ann Intern Med 1991;115:283-284.
    Deux cas ayant entrain� le d�c�s rapport�s :
    - J Int Med 1994;235:367-371.
    Deux cas rapport�s chez des enfants :
    - J Pediatr Gastroenterol Nutr 1995;20:287-290.
  19. HEPATITE PSEUDOALCOOLIQUE (A CONFIRMER )
    Pr�sence de corps de Mallory (4 cas d�crits) :
    - Am J Clin Pathol 1997;108:280-283.
  20. MYOCARDIOPATHIE (A CONFIRMER )
    - Ann Intern Med 1992;116:311-313.
  21. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (A CONFIRMER )
    Un cas :
    - Lancet 1992;340:857-858.
  22. SECHERESSE DE LA BOUCHE (A CONFIRMER )
    - Lancet 1992;340:790 et 1542.
  23. SYNDROME DE FANCONI (A CONFIRMER )
    Un cas apr�s 19 mois de traitement :
    - AIDS 1993;7:131-132.
  24. HYPERTRIGLYCERIDEMIE (A CONFIRMER )
    Un cas :
    - Am J Med 1993;95:247.
    Autre publication :
    - Am J Med 1995;98:103.
  25. VASCULARITE CUTANEE (A CONFIRMER )
    Vascularite cutan�e leucocytoclasique, un cas d�crit chez un sujet VIH+:
    - Lancet 1994;344:680.
  26. ALUMINEMIE(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
    Li�e � l'excipient.
    Un cas chez un sid�en h�modialys� :
    - Presse Med 1994;23:1776.
  27. ACCES MANIAQUE (A CONFIRMER )
    Un cas, apr�s trois mois de traitement :
    - Am J Psychiatry 1994;151:1839-1840.
  28. DIABETE (A CONFIRMER )
    Un cas, apr�s 18 mois de traitement :
    - AIDS 1995;9:215-216.
  29. SURDITE (A CONFIRMER )
    Un cas apr�s 4 ans de traitement en association avec de la clarithromycine:
    - Aur J Clin Microb Infect Dis 1998;17:214-215.

Effets sur la descendance

  1. INFORMATION MANQUANTE DANS L'ESPECE HUMAINE

Pharmaco-Dépendance

  1. NON

Précautions d'emploi

  1. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE
  2. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    R�duire les doses de 50% lorsque la clairance de la cr�atinine est <30ml/mn, de 75% si elle est <25 ml/mn:
    - Am J Health Syst Pharm 1998;55:2528-2533.

Contre-Indications

  1. GROSSESSE
    Information manquante.
  2. ALLAITEMENT
    Information manquante.

Voies d'administration

- 1 - ORALE

Posologie et mode d'administration

Doses usuelles: deux prises � 12 heures d'intervalle, par voie orale, en dehors des repas

-Adulte :
- poids corporel > 60 kg : quatre cents milligrammes par jour.
- poids corporel < 60 kg : deux cent cinquante milligrammes par jour

-Enfant :
Deux cent quarante milligrammes par m�tre carr� de surface corporelle et par jour.
Absence d'information pour les enfants de moins de 6 mois (Juin 1992).

Pharmaco-Cinétique

- 1 - REPARTITION à 5 % lien prot�ines plasmatiques
- 2 - DEMI VIE 1 à 2 heure(s)
- 3 - ELIMINATION 20 % voie r�nale

Absorption
R�sorb�e par le tractus gastro-intestinal.
L'acidit� gastrique d�grade rapidement la didanosine, ce qui n�cessite de neutraliser le pH gastrique.
La biodisponibilit� est r�duite de 50% par la prise d'aliments.
Répartition
Rapport LCR/Plasma : 0.3.
Tr�s peu li�e aux prot�ines plasmatiques (<5%).

Demi-Vie
Apr�s administration orale la demi-vie d'�limination se situe entre 1 et 2 heures.
Le ddATP a une demie-vie intracellulaire de 12 � 24 heures.
Métabolisme
50% de la dose sont m�tabolis�s par le foie.
Elimination
* Voie r�nale : 20% de la dose sont �limin�s dans les urines par filtration glom�rulaire et s�cr�tion tubulaire.

Bibliographie

- N Engl J Med 1991;324:137-144. (cr�ation)
- N Engl J Med 1990;322:1330-1340. (cr�ation)
- Clin Pharmacol Ther 1990;47:647-654. (cr�ation)
- Clin Pharmacol Ther 1991;49:523-535. (cr�ation)
- Lancet 1990;336:526-529. (cr�ation)
- N Engl J Med 1992;327,9:581-587. (Indications) �tude comparative avec zidovudine
- Drugs 1992;44:94-116.
- Drugs 1993;45:488-508.
- Drug Saf 1994;10:281-291. (effets secondaires)
- Clin Infect Dis 1994;19:1076-1083. (effets secondaires)
- Drugs 1996;52:928-962.
- Clin Ther 1998;20:2-25.
- Drugs 1999:58:1099-1135.

Spécialités

Pour rechercher les sp�cialit�s contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :

Attention ! Donn�es en date de janvier 2000.


Retour à la page d'accueil