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Identification de la substance

Formule Chimique :
(2R,3S,4R,5R,8R,10R,11R,12S,13S,14R)-13-(2,6-did�soxy-3-C-3-O-dim�thyl-alpha-L-ribohexopyranosyloxy)-2-�thyl-3,4,10-trihydroxy-3,5,6,8,10,12,14-heptam�thyl-11-(3,4,6-trid�soxy-3-dim�thylamino-b�ta-D-xylohexopyranosyloxy)-1-oxa-6-azacyclopentad�can-15-one

Ensemble des dénominations

BAN : AZITHROMYCIN
CAS : 83905-01-5
DCF : AZITHROMYCINE
DCIR : AZITHROMYCINE
USAN : AZITHROMYCIN
bordereau : 2965
code exp�rimentation : CP-62993
code exp�rimentation : XZ-450
dci : azithromycine
rINN : AZITHROMYCIN

Classes Chimiques

Regime : liste I
Remarque sur le regime : JO 02/02/94

Proprietés Pharmacologiques

  1. ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
  2. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)
    Antibiotique de la classe des macrolides.
    Spectre antibact�rien:
    * Esp�ces habituellement sensibles (CMI inf�rieure � 0,12 mg/l) :
    Streptocoques, staphylocoques sensibles � la m�ticilline, Rhodococcus equi, Branhamella catarrhalis, Bordetella pertussis, Helicobacter pylori, Campylobacter jejuni, Corynebacterium diphteriae, Moraxella, Mycoplasma pneumoniae, Coxiella, Chlamydia, Treponema pallidum, Borrelia burgdorferi, leptospires, Propionibacterium acnes, Actinomyces, Eubacterium, Porphyromonas, Mobiluncus.
    * Esp�ces mod�rement sensibles :
    Haemophilus influenzae et parainfluenzae, Neisseria gonorrhoeae, Vibrio, Ureaplasma urealyticum, Legionella pneumophila.
    * Esp�ces inconstamment sensibles :
    Streptococcus pneumoniae, ent�rocoques, Campylobacter coli , Peptostreptococcus, Clostridium perfringens.
    * Esp�ces r�sistantes (CMI sup�rieure � 4 mg/l) :
    Staphylocoques r�sistants � la m�ticilline , ent�robact�ries, Pseudomonas, Acinetobacter, Mycoplasma hominis, Nocardia, Fusobacterium, Bacteroides fragilis.
    En France, 30 � 40% des pneumocoques sont r�sistants � l'ensemble des macrolides, voire plus de 50% pour les pneumocoques de sensibilit� diminu�e � la p�nicilline.

Mécanismes d'action

  1. principal
    Comme celui des autres macrolides, l'effet antibact�rien de l'azithromycine est imput� � une liaison r�versible � la sous-unit� 50S des ribosomes bact�riens, ce qui entra�ne une inhibition de la synth�se prot�ique. L'effet bact�riostatique et parfois bact�ricide de l'azithromycine repose sur ce mode d'action, mais on ne sait pas si celui-ci explique �galement l'action de ce macrolide sur des esp�ces non bact�riennes.
    In vivo, L'activit� antimicrobienne est augment�e par sa distribution, notamment par son aptitude � se concentrer dans les tissus et les organes � des concentrations sup�rieures � celles simultan�ment d�termin�es dans le sang. L'azithromycine s'accumule dans les monocytes, les polynucl�aires et les macrophages alv�olaires � des concentrations tr�s sup�rieures aux concentrations plasmatiques. Les fonctions des cellules phagocytaires ne sont pas alt�r�es par la pr�sence d'azithromycine dans le milieu intracellulaire. La lib�ration d'azithromycine � partir de ces cellules est augment�e par le processus de phagocytose lui-m�me :
    - Drugs 1992;44:768-770.

Effets Recherchés

  1. ANTIBIOTIQUE (principal)
  2. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principal)

Indications Thérapeutiques

  1. INFECTION A GERMES SENSIBLES (principale)
  2. INFECTION A MYCOBACTERIES ATYPIQUES (principale)
    En pr�vention chez les malades atteints de SIDA :
    - Drugs 1997;54:69-80.
  3. ANGINE (principale)
    En alternative au traitement de r�f�rence, particuli�rement lorsque celui-ci ne peut �tre utilis�.
  4. BRONCHITE AIGUE (principale)
  5. BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE (principale)
    Lors des pouss�es de surinfection.
  6. PNEUMONIE BACTERIENNE (� confirmer)
    Essai randomis� dans les pneumonies aigu�s nosocomiales. L'azithromycine semble aussi efficace que l'association c�furoxime/�rythromycine et semble bien tol�r�e :
    - Arch Intern Med 2000;160:1294-1300.
  7. PNEUMONIE A PNEUMOCYSTIS CARINII(PREVENTION) (secondaire)
    R�duction � 0,55 du risque relatif chez des sujets infect�s par le VIH , trait�s par azithromycine seule ou associ�e � la rifabutine (�tude randomis�e chez plus de 500 patients) :
    - Lancet 1999;354:891-895.
  8. INFECTION GENITALE A CHLAMYDIA (secondaire)
    G�n�rerait moins de complications que la doxycycline mais serait plus co�teuse :
    - Ann Intern Med 1996;124:389.
    Autre r�f�rence :
    - N Engl J Med 1992;327:921-925.
  9. URETRITE A CHLAMYDIA (principale)
    - JAMA 1993;270:1934-1935.
    Efficace en dose unique de un gramme :
    - JAMA 1995;274:545-549.
  10. SYPHILIS(PREVENTION) (� confirmer)
    Essai randomis� versus p�nicilline G. L'administration d'azithromycine en dose unique chez des sujets expos�s (contact avec partenaire infect�) para�t aussi efficace que le traitement par p�nicilline G :
    - Ann Intern Med 1999;131:434-437.
  11. CERVICITE (principale)
    Cervicites non gonococciques dues � Chlamydia trachomatis: traitement monodose.
  12. MALADIE DE LYME (� confirmer)
    Traitement de la phase pr�coce de la maladie de lyme :
    - Drugs 1992;44:750-799.
    L'amoxicilline (sel non pr�cis�) serait plus efficace sur l'�ryth�me migrant dans le cadre de la maladie de Lyme que l'azithromycine, essai randomis� positif :
    - Ann Intern Med 1996;124:785.
  13. TRACHOME (secondaire)
    Essai randomis� positif :
    - Lancet 1993;342:453-456.
    Traitement recommand� par l'OMS chez l'enfant, mais son utilisation est frein�e par son co�t :
    - J Antimicrobial Agents 1998;10:259-262.
    Efficacit� confirm�e aussi bien en pr�vention qu'en traitement dans de larges populations africaines :
    - Lancet 1999;354:630-635.
  14. PALUDISME(PREVENTION) (� confirmer)
    Serait actif contre les souches chloroquinor�sistantes :
    - Lancet 1994;343:1396-1397.
    Etude pilote positive :
    - Ann Intern Med 1995;123:771-773.
    Efficacit� comparable � celle de la doxycycline dans une �tude faite au Kenya:
    - Clin Infect Dis 1998;26:146-150.
  15. BABESIOSE (� confirmer)
    L'association atovaquone-azithromycine est efficace et entra�ne moins d'effets secondaires que l'association clindamycine-quinine :
    - N Engl J Med 2000;343:1454-1458.
  16. CRYPTOSPORIDIOSE (� confirmer)
    Efficace dans un cas de diarrh�e � cryptosporidium chez un sujet immunocomp�tent :
    - Ann Pharmacother 1995;29:991-993.
  17. INFECTION A HELICOBACTER PYLORI (� confirmer)
    Permettrait d'obtenir l'�radication dans 70 % des cas en association avec l'om�prazole et le m�tronidazole :
    - Am J Gastroenterol 1996;91:264-267.
  18. DYSENTERIE BACILLAIRE (� confirmer)
    Shigellose multi-r�sistante :
    - Ann Intern Med 1997;126:697-703.
  19. MUCOVISCIDOSE (� confirmer)
    Etude chez 7 enfants qui sugg�re qu'un traitement au long cours par l'azithromycine am�liore la fonction respiratoire :
    - Lancet 1998;351:420.
  20. HYPERPLASIE GINGIVALE (� confirmer)
    Deux cas d�crits d'am�lioration des sympt�mes, chez des patients atteints d'hyperplasie gingivale due � la ciclosporine :
    - N Engl J Med 1995;332:753-754.
    - Transplant Proc 1996;28:2316.

Effets secondaires

  1. NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
  2. VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
  3. DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
  4. REACTION D'HYPERSENSIBILITE (A CONFIRMER )
    Un cas de maladie du s�rum chez une femme jeune ayant pr�sent� la m�me r�action lors de la prise de spiramycine un an auparavant. Une hypersensibilit� crois�e existerait entre les macrolides:
    -Allegy Clin Immunol Intern 2000; suppl 2:158
  5. RASH (CERTAIN RARE)
  6. CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
  7. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    R�versible � l'arr�t du traitement.
  8. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
  9. VERTIGE (CERTAIN RARE)
    Sensation vertigineuse plut�t que vertige vrai.
  10. ACUITE AUDITIVE(DIMINUTION) (A CONFIRMER )
    Trois cas d�crits :
    - Lancet 1994;343:241.
    Un cas de surdit� apr�s administration veinuese, r�versible � l'arr�t; D'autres cas apr�s voie orale ont d�j� �t� rapport�s:
    - Pharmacotherapy 1999;19:245-248.
  11. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE (A CONFIRMER )
    Un cas apr�s 9 jours de traitement :
    - Ann Intern Med 1993;119:636-637.
  12. SECRETION INAPPROPRIEE D'ADH (A CONFIRMER )
    Un cas de syndrome de Schwartz Bartter apr�s 48 heures de traitement:
    - Ann Pharmacotherap 1997;31:1308-1310.
  13. HEPATITE CHOLESTATIQUE (A CONFIRMER )
    Un cas d�crit :
    - Am J Med 1997;102:217-218.
  14. HEPATITE (A CONFIRMER )
    Deux cas apparus apr�s 6-7 semaines de traitement dont un n�cessitant une transplantation h�patique :
    - Can Adv Drug React Newletter 1997;7:951-952.
  15. VASCULARITE (A CONFIRMER )
    Syndrome de Churg Strauss (vascularite syst�mique, hyper�osinophilie, asthme, fi�vre); 1 cas d�crit, avec rechute lors de l'administration de roxithromycine:
    - Lancet 1997;350-563.

Effets sur la descendance

  1. NON TERATOGENE CHEZ L'ANIMAL
    Les r�sultas des �tudes chez l'animal ont montr� un passage transplacentaire de l'azithromycine sans qu'un effet t�ratog�ne n'ait �t� mis en �vidence.
  2. INFORMATION MANQUANTE DANS L'ESPECE HUMAINE

Pharmaco-Dépendance

  1. NON

Précautions d'emploi

  1. CHOLESTASE
    Le foie �tant la principale voie d'�limination de l'azithromycine, sa prescription n'est pas recommand�e chez les patients ayant une insuffisance h�patique s�v�re ou atteints de cholestase s�v�re.
  2. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
    Utiliser avec prudence, la substance �tant m�tabolis�e par le foie.
  3. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    Clairance de la cr�atinine <40 ml/mn.
  4. CONDUCTEUR DE VEHICULE
    Risque de sensations vertigineuses. Pr�venir les patients.
  5. UTILISATEUR DE MACHINE
    Risque de sensations vertigineuses. Pr�venir les patients.

Contre-Indications

  1. GROSSESSE
    Information manquante.
  2. ALLAITEMENT
    Information manquante.
  3. ALLERGIE AUX MACROLIDES

Voies d'administration

- 1 - ORALE

Posologie et mode d'administration

Doses usuelles par voie orale chez l'adulte (en prise unique journali�re) :
* Angines, bronchites aigu�s, surinfections de bronchite chronique : cinq cents milligrammes le premier jour puis deux cent cinquante milligrammes les quatre jours suivants. La dur�e du traitement sera de cinq jours.
* Ur�trites et cervicites non gonococciques dues � Chlamydia trachomatis : un gramme en prise unique.
Pas de modification de posologie chez le sujet �g�.
M�me posologie chez les patients avec insuffisance h�patique moyenne et mod�r�e.
Mode d'emploi :
La diminution de l'absorption peut atteindre 50 % en pr�sence d'aliments. En cons�quence, il est n�cessaire d'administrer l'azithromycine en dehors des repas (une heure avant ou deux heures apr�s).
.
La voie intraveineuse est bien tol�r�e aux concentrations de deux milligrammes/millilitre (un gramme sur 1 heure chez des volontaires sains) :
- Ann Pharmacother 1997;31:965-969.

Pharmaco-Cinétique

- 1 - REPARTITION à 20 % lien prot�ines plasmatiques
- 2 - DEMI VIE 2 à 4 jour(s)
- 3 - ELIMINATION voie biliaire
- 4 - ELIMINATION à 6 % voie r�nale

Absorption
Pic plasmatique rapidement atteint : 2 heures 30 apr�s une prise orale.
Biodisponibilit� apr�s une prise orale : 37 %.
Absorption diminu�e par la prise d'aliments concomitante.
Répartition
Faible liaison aux prot�ines plasmatiques : moins de 20 % (principalement aux alpha1-globulines et aux b�ta-globulines mais pas � l'albumine).
Forte concentration tissulaire.
Concentration importante dans les cellules phagocytaires (notamment les polynucl�aires neutrophiles, les macrophages alv�olaires et les fibroblastes) � partir desquelles l'azithromycine est lentement lib�r�e.
Franchit la barri�re placentaire. Passage faible, la concentration plasmatique chez le foetus ne d�passant pas 3 � 4% de celle de la m�re recevant le m�dicament :
- J Obstet Gynecol 2000;107:770-775.
Demi-Vie
La demi-vie terminale d'�limination plasmatique est de 2 � 4 jours.
La demi-vie est allong�e en cas d'insuffisance h�patique, non modifi�e en cas d'insuffisance r�nale l�g�re.
Métabolisme
L'azithromycine est dans l'ensemble peu m�tabolis�e. La principale voie est la N-d�m�thylation. Il existe d'autres voies plus accessoires : la O-d�m�thylation, la d�conjugaison du cladinose ou l'hydroxylation de la d�sosamine et/ou des noyaux aglycones. Une dizaine de m�tabolites, n'ayant pas d'activit� bact�rienne, a �t� retrouv�e chez l'homme.
Elimination
*Voie biliaire : voie principale d'�limination de l'azithromycine, en grande partie sous forme inchang�e.
*Voie r�nale : moins de 6 % de la dose administr�e est excr�t�s dans les urines.

Bibliographie

- Am J Med 1991;91,S3A.
- Ann Pharmacother 1992;26:1253-1261.
- Drugs 1992;44:750-799. (CREATION)
- Brochure produit ZITHROMAX 1994, Laboratoires PFIZER (CREATION)
- Pathol Biol 1995;43:477-572.
- Drugs 1996;51:583-505. (REVUE GENERALE)*
- Drugs 1998;56:273-297.

Spécialités

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