(original) (raw)
Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
Prot�ine diffusible, ant�rieurement connue sous le nom d'interf�ron fibroblasto�de, produite selon l'information cod�e par une esp�ce de g�ne interf�ron
Ensemble des dénominations
CAS : 145155-23-3 USAN : INTERFERON BETA-1B
autre d�nomination : IFN-� 1B
bordereau : 3004
code exp�rimentation : SH-Y-579A
Classes Chimiques
Molécule(s) de base : INTERFERON BETA
Regime : liste I
Remarque sur le regime : JO 28/10/1997
Proprietés Pharmacologiques
- IMMUNOMODULATEUR (principale certaine)
- ANTIVIRAL (principale certaine)
Mécanismes d'action
- principal
Le m�canisme de l'action b�n�fique dans la scl�rose en plaques reste � pr�ciser. Pourrait �tre due � un ralentissement de la croissance des lymphocytes, qui par le biais de la formation de divers compos�s (comme l'interf�ron gamma et des prot�ines de croissance) d�truisant les gaines de my�line.
Pourrait �galement �tre li� � la r�duction de l'expression de la NO synthase inductible par les cellules gliales :
- Ann Neurol 1998;43:384-387.
Une augmentation de la synth�se et de la secr�tion de TGF b�ta (Transforming Growth Factor) pourrait contribuer � l'activit� antiinflammatoire dans le traitement de la scl�rose en plaques:
- J Neuroimmunol 1998;91:73-81.
L'inhibition s�lective de l'expression de la NO synth�tase inductible par les astrocytes pourrait contribuer � son activit� anti-inflammatoire et cytoprotectrice au cours de la scl�rose en plaques:
- Ann Neurol 1998;43:384-387.
L'activit� favorable dans la scl�rose en plaques serait corr�l�e avec une baisse de la m�talloprot�ase 9 s�rique (m�talloprot�ase d�gradant la matrix exprim�e autour des plaques) :
- Neurology 1999;53,1402-1408.
Effets Recherchés
- IMMUNOMODULATEUR (principal)
Indications Thérapeutiques
- SCLEROSE EN PLAQUES (principale)
Indication approuv�e par la FDA.
Diminution de l'incidence des pouss�es et des nouvelles atteintes.
- Drugs 1992;44:946-962.
- Neurology 1993;43:641-643.
- Med Hyg 1993;51:1809.
- Lancet 1994;344:1057-1060.
Etudes multicentriques :
- Neurology 1993;43:655-661.
- Neurology 1993;43:662-667.
M�ta-analyse rassemblant 372 sujets :
- Ann Pharmacother 1994;28:610-616.
L'activit� de l'interf�ron b�ta-1-B est certaine mais modeste sur la fr�quence des pouss�es et l'augmentation du volume l�s� � l'IRM :
- Neurology 1993:43:655-661.
Autres r�f�rences :
- BMJ 1996;313:1159.
- BMJ 1996;313;1195-1196.
Revue de cette indication:
- Presse Med 1997;26:1700-1702.
Etude randomis�e chez plus de 700 patients: ralentissement significatif de l'�volution :
- Lancet 1998;352:1486-1487 (editorial) et 1491-1497 et 1498-1504.
Le d�veloppement d'anticorps neutralisant l'interferon r�duirait l'activit� au cours du traitement :
- Neurology 1999;52:1239-1243.
Mais ces anticorps dispara�traient lors de traitements prolong�s :
- Neurology 1999;52:1277-1278.
Autre ref�rence :
- CNS Drugs 1999;11:289-306.
Etude sur 718 patients montrant en IRM une r�duction de la progression des l�sions existantes et une r�duction de l'apparition des nouvelles l�sions :
- Ann Neurol 1999;46:850-859.
Autre r�f�rence :
- Drugs 2000;59:401-410. - ENCEPHALITE VIRALE (� confirmer)
- Infection 1992;20:207-212. - SYNDROME DE GUILLAIN-BARRE (� confirmer)
En association aux immunoglobulines IV :
- Biodrugs 2000;14:1-11. - CONDYLOME ACUMINE (� confirmer)
Condylome acumin� g�nital
En injection intra-l�sionnelle ou intra-musculaire :
- Ann Intern Med 1988;108:675-679. - CANCER DU SEIN (� confirmer)
- Anticancer Res 1992;12:869-872. - INFECTION A PAPOVAVIRUS (� confirmer)
Infection vulvaire � papillomavirus :
- J Reprod Med 1993;38:117-120. - GLIOME MALIN (� confirmer)
- Cancer 1990;65:78-83. - MELANOME METASTASE (� confirmer)
- Clin Invest Med 1986;9:33-40. - SARCOME DE KAPOSI (� confirmer)
- Ann Intern Med 1990;112:582-589. - CANCER DE LA VESSIE (� confirmer)
- Br J Urol 1992;70:169-173. - HEPATITE CHRONIQUE A VIRUS B (� confirmer)
- Am J Gastroenterol 1993;88:212-216.
Etude pilote chez des enfants r�sistants � l'interf�ron alfa :
- Pediatrics 1997;99:222-225.
Etude pilote en association � l'interferon gamma:
- Hepatogastroenterology 1998;45:2282-2294. - HEPATITE CHRONIQUE A VIRUS C (� confirmer)
- Lancet 1991;338:914-915.
Essai randomis� chez 92 malades: l'augmentation des doses permettrait d'obtenir une faible efficacit�:
- Ital J Gastroenterol Hepatol 1998;30:185-188.
Etude pilote chez 20 malades non r�pondeurs � l'alfa interf�ron:
- Am J Gastroenterol 1998;93:950-953.
Essai randomis�: administration de 6 MU /jour, soit 1 fois par jour, soit 2 fois/jour : l'administration biquotidienne entrainerait la disparition de la vir�mie plus fr�quemment, mais serait responsable d'une augmentation des effets ind�sirables:
- Hepatol Res 1998;12:240-251.
Etude pilote chez 38 malades :
- J Viral Hepat 1999:6:315-319.
Essai randomis� chez des malades ne r�pondant pas � l' interf�ron alfa : l'interferon beta serait plus efficace � court terme que l'association interferon alpha-ribavirine:
- Scand J Gastroenterol 1999;34:928-933.
Essai randomis� vs placebo chez 61 malades ayant une cirrhose secondaire � une h�patite B. Pas d'am�lioration clinique, biochimique ni virologique :
- Hepatogastroenterol 1999;46:3216-3222.
Dans l'h�patite chronique � virus C, une administration biquotidienne serait sup�rieure � l'administration unique:
- Hepatol Res 2000;18:310-319 - HEPATITE AIGUE A VIRUS C (� confirmer)
Essai randomis� chez 40 malades: pas d'effet d�cel�:
- Ital J Gastroenterol Hepatol 1998;30:181-184. - HERPES GENITAL (� confirmer)
- Lancet 1988;1:150-152. - LEUCEMIE (� confirmer)
- Eur J Haematol 1987;39:282-287. - SARCOME DES PARTIES MOLLES (� confirmer)
- Cancer Treat Rep 1986;70:293-294.
Effets secondaires
- DOULEUR AU POINT D'INJECTION (CERTAIN FREQUENT)
- SYNDROME PSEUDOGRIPPAL (CERTAIN FREQUENT)
Sa fr�quence pourrait �tre r�duite de moiti� par l'association prednisone-parac�tamol:
- Neurology 1998;50:1910-1912.
Atteindrait jusqu'� 75% des patients. D�bute 3 � 6h apr�s l'injection et s'am�liore dans les 24h. Pourrait �tre r�duit par l'utilisation de demi -doses durant les 4 � 6 premi�res semaines et en pratiquant l'injection au coucher. L'administration de cortico�des ou d'AINS r�duit �galement les sympt�mes :
- Neurology 1999;53:1622-1627. - FIEVRE (CERTAIN FREQUENT)
- FRISSON (CERTAIN FREQUENT)
- ASTHENIE (CERTAIN FREQUENT)
- DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN FREQUENT)
- MYASTHENIE (A CONFIRMER )
Un cas au cours du traitement d'une scl�rose en plaques :
- Neurology 1997;49:1747-1748. - HYPERSUDATION (CERTAIN FREQUENT)
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Rarement grave et tr�s g�n�ralement r�versible. N�cessite une surveillance mensuelle durant les 3 premiers mois:
- Neurology 1999;53:1622-1627. - TOUX (CERTAIN FREQUENT)
Description d'un cas:
- Presse Med 1999;28:913. - ANEMIE (A CONFIRMER )
Un cas d'an�mie h�molytique � l'origine d'une insuffisance r�nale chez un patient �g� 44 jours apr�s avoir d�but� le traitement pour une h�patite C:
- Nephron 1998;80:107-108. - THROMBOPENIE (CERTAIN RARE)
- EOSINOPHILIE (A CONFIRMER )
Un cas au cours du traitement d'une h�patite chronique :
- Eur J Gastroenterol Hepatol 1997;9:909-911. - LEUCOPENIE (CERTAIN RARE)
Rarement grave et tr�s g�n�ralement r�versible. N�cessite une surveillance mensuelle durant les 3 premiers mois :
- Neurology 1999;53:1622-1627. - LYMPHOPENIE (A CONFIRMER )
Rarement grave et tr�s g�n�ralement r�versible. N�cessite une surveillance mensuelle durant les 3 premiers mois :
- Neurology 1999;53:1622-1627. - NEUTROPENIE (A CONFIRMER )
Rarement grave et tr�s g�n�ralement r�versible. N�cessite une surveillance mensuelle durant les 3 premiers mois:
- Neurology 1999;53:1622-1627. - TROUBLE DE LA VISION (CERTAIN RARE)
- DYSPNEE (CERTAIN RARE)
- PALPITATION (CERTAIN RARE)
- TACHYCARDIE (CERTAIN RARE)
- ALOPECIE (CERTAIN TRES RARE)
- CALCEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
- NECROSE CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
Au point d'injection.
Un cas d�crit pour l'interf�ron b�ta-1B, avec r�gression compl�te � l'arr�t du traitement :
- N Engl J Med 1995;332:1584.
Un cas, au niveau du site d'injection, � la suite d'injections r�p�t�es au m�me endroit :
- Ann Dermatol Venereol 1995;122:105-107.
Un cas de n�crose au point d'injection li�e � une mauvaise dissolution du compos� lyophilis� :
- J Neurol Neurosurg Psychiatry 1997;62:418.
Plus fr�quente chez la femme :
- Neurology 1999;53:162-1627. - DEPRESSION (CONTROVERSE RARE)
R�sultas contradictoires :
- Neurology 1999;53:1622-1627. - RISQUE SUICIDAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Cinq cas de tentative de suicide cit�s :
- J Hepatol 1994;21:241-243. - NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)
- CREATININEMIE(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
- PEMPHIGUS (A CONFIRMER )
Un cas rapport� de pemphigus vulgaire. - SCLEROSE EN PLAQUES(AGGRAVATION) (CERTAIN )
Exacerbation initiale des sympt�mes :
- Neurology 1993;43:662-667.
- Lancet 1995;345:580.
L'aggravation de la spasticit� et des paresth�sies de m�me que la diminution de l'acuit� visuelle s'observent surtout durant les12 premi�res semaines et peuvent �tre trait��s par un AINS associ� ou non au baclof�ne ou bien par une r�duction temporaire de la posologie :
- Neurology 1999;53:1622-1627. - METRORRAGIE (A CONFIRMER )
Un cas :
- Ann Pharmacother 1997;31:50-52. - HYPERTHYROIDIE (A CONFIRMER )
Un cas d�crit :
- Arch Neurol 1997;54:1169-1170. - TROUBLE MENSTRUEL (A CONFIRMER )
Atteindrait 28% des femmes pr�m�nopausiques selon un essai non confirm� :
- Neurology 1999;53:1622-1627. - SYNDROME DE RAYNAUD (A CONFIRMER )
Un cas chez une femme atteinte de SEP ; imputabilit� probable :
- Lancet 1998;352:878-879. - DIABETE (A CONFIRMER )
Un cas d�crit apr�s 7 semaines de traitement, r�gressant � l'arr�t :
- Intern Med 2000;39:146-149.
Effets sur la descendance
- INFORMATION MANQUANTE DANS L'ESPECE HUMAINE
- NON TERATOGENE CHEZ L'ANIMAL
Etude chez le singe Rh�sus. - AVORTEMENT
Risque accru chez l'animal.
Pharmaco-Dépendance
Précautions d'emploi
- SYNDROME DEPRESSIF(ANTECEDENTS)
- DIABETE
Risque d'exacerbation. - NEUTROPENIE
Risque d'accentuation. - THROMBOPENIE
Risque d'accentuation. - CONVULSIONS(ANTECEDENTS)
- IMMUNODEPRESSION
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
Contre-Indications
- GROSSESSE
Information manquante. - ALLAITEMENT
Information manquante. - SYNDROME DEPRESSIF
Risque de suicide. - HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
Voies d'administration
- 1 - SOUS-CUTANEE
Posologie et mode d'administration
Les posologies sont tr�s variables selon les indications.
Dose usuelle par voie sous-cutan�e dans la scl�rose en plaques : huit millions d'unit�s tous les deux jours.
Dans l'h�patite chronique � virus C, une administration biquotidienne serait sup�rieure � l'administration unique:
- Hepatol Res 2000;18:310-319
Pharmaco-Cinétique
Absorption
Difficilement d�tectable dans le sang.
Non r�sorb� par voie orale.
La biodisponibilit� serait de 50% par voie sous-cutan�e.
Répartition
Ne franchit que tr�s faiblement la barri�re h�mato-enc�phalique intacte. Le franchissement pourrait �tre accru en cas de scl�rose en plaques.
Métabolisme
Probablement rapidement m�tabolis�.
Bibliographie
- Drugs 1992;44:946-962.
- Lancet 1994;344:1057-1060.
- CNS Drugs 1999;11:289-306.
- Neurology 1999;53:1622-1627 (EFFETS SECONDAIRES)
Spécialités
Pour rechercher les sp�cialit�s contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
Attention ! Donn�es en date de janvier 2000.
- AVONEX (USA)
- BETAFERON (ANGLETERRE)
- BETAFERON (AUSTRALIE)
- BETAFERON (ALLEMAGNE)
- BETAFERON (IRLANDE)
- BETASERON (USA)