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Identification de la substance
Formule Chimique :
m�thanesulfonate de 1-�thyl-6- fluoro-1,4-dihydro-7-(4-m�thyl-1-pip�razinyl)-4-oxo-3-quinol�ine carboxylate
Ensemble des dénominations
BANM : PEFLOXACIN MESYLATE
CAS : 70458-95-6
DCIMr : MESILATE DE PEFLOXACINE
USAN : PEFLOXACIN MESYLATE
autre d�nomination : MESILATE DE PEFLOXACINE
autre d�nomination : PEFLOXACINE MESYLATE
autre d�nomination : PEFLOXACINE METHANESULFONATE
bordereau : 2720
code exp�rimentation : 41982-RP
dcim : m�silate de p�floxacine
rINNM : PEFLOXACIN MESILATE
sel ou d�riv� : CINOXACINE
sel ou d�riv� : NORFLOXACINE
sel ou d�riv� : OXOLINIQUE ACIDE
sel ou d�riv� : PIPEMIDIQUE ACIDE
sel ou d�riv� : PIROMIDIQUE ACIDE
sel ou d�riv� : ROSOXACINE
sel ou d�riv� : NALIDIXIQUE ACIDE
sel ou d�riv� : CIPROFLOXACINE
Classes Chimiques
Molécule(s) de base : PEFLOXACINE
Regime : liste I
Proprietés Pharmacologiques
- ANTIBACTERIEN (principale certaine)
Le spectre d'activit� antibact�rienne de la p�floxacine, approuv� par la commission d'AMM (cf Dict. Vidal 1996 ) de la p�floxacine est le suivant :
1 / Esp�ces habituellement sensibles (CMI inf�rieure ou �gale � 1 mg/l) :
Plus de 90 % des souches de l'esp�ce sont sensibles (�S�).
- Escherichia coli, Klebsiella oxytoca, Proteus vulgaris, Morganella morganii, Salmonella, Shigella, Yersinia, Haemophilus influenzae, Branhamella catarrhalis, Neisseria, Bordetella pertussis, Campylobacter, Vibrio,
- Pasteurella,
- Staphylocoques m�ticilline-sensibles,
- Mycoplasma hominis, Legionella, Propionibacterium acnes, Mobiluncus.
2 / Esp�ces mod�r�ment sensibles :
L'antibiotique est mod�r�ment actif in vitro. Des r�sultats cliniques satisfaisants peuvent �tre observ�s lorsque les concentrations de l'antibiotique au site de l'infection sont sup�rieures � la CMI.
- Mycoplasma pneumoniae.
3 / Esp�ces r�sistantes (CMI > 4 mg/l) :
Au moins 50% des souches de l'esp�ce sont r�sistantes (�R�).
- Staphylocoques m�ticilline-r�sistants,
- Streptocoques dont S. pneumoniae, ent�rocoques,
- Listeria monocytogenes, Nocardia,
- Acinetobacter baumanii, Ureaplasma urealyticum,
- Bact�ries ana�robies � l'exception de Propionibacterium acnes et Mobiluncus,
- Mycobact�ries.
4 / Esp�ces inconstamment sensibles :
Le pourcentage de r�sistance acquise est variable. La sensibilit� est donc impr�visible en l'absence d'antibiogramme.
- Enterobacter cloacae, Citrobacter freundii, Klebsiella pneumoniae, Proteus mirabilis, Providencia, Serratia,
Pseodomonas aeruginosa.
Certaines esp�ces bact�riennes ne figurent pas dans le spectre en l'absence d'indication clinique. - ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)
Mécanismes d'action
- principal
Quinolone � activit� bact�ricide.
Traverse la paroi bact�rienne et inhibe la r�plication de l'ADN chromosomique bact�rien par inactivation de l'ADN gyrase ou topoisom�rase de type II.
L'activit� bact�ricide est li�e � la pr�sence d'un reste 4-oxo 3 carboxylique qui se lierait aux r�sidus guanine avec catalyse par l'ion Cu++. - secondaire
- Augmente la phagocytose.
- Agit sur la synth�se de l'ARN et des prot�ines bact�riennes.
Effets Recherchés
- ANTIBACTERIEN (principal)
Indications Thérapeutiques
- INFECTION A GERMES SENSIBLES (principale)
- INFECTION URINAIRE (principale)
A germes sensibles - CYSTITE AIGUE (principale)
En dose unique de huit cents milligrammes :
- Presse Med 1995;24:304-308. - CYSTITE AIGUE(PREVENTION) (principale)
En pr�vention � la dose de quatre cents milligrammes une fois par semaine ou par mois :
- Presse Med 1995;24:213-216. - SEPTICEMIE (principale)
- ENDOCARDITE A GERMES SENSIBLES (principale)
- MENINGITE A BACILLES GRAM NEGATIF (principale)
Eradication compl�te dans 9/10 cas, � la posologie de 800 mg deux fois par jour :
Arch Intern Med 1989;149:1314-1316. - GONOCOCCIE (secondaire)
En cas de r�sistance � la p�nicilline :
- N Engl J Med 1984;311:137. - MALADIE DES GRIFFES DU CHAT (� confirmer)
- Pathol Biol 1989;37:582-584. - SYNDROME NEPHROTIQUE (� confirmer)
Efficace dans 3 cas r�sistants aux traitements habituels.
- Lancet 1992;340:728-729.
Etude multicentrique sur 32 malades adultes pr�sentant un syndrome n�phrotique � alt�rations glom�rulaires minimes. R�mission compl�te ou partielle dans 13 cas apr�s 4 � 6 semaines de traitement (400 mg 2 fois par jour) :
- Nephrologie 1997;18:95-101. - INFECTION OSSEUSE (principale)
Ost�ite ou osteomyelite chronique � germes sensibles. - INFECTION OSSEUSE A STAPHYLOCOQUES (principale)
- FIEVRE TYPHOIDE (principale)
- OTITE CHRONIQUE (principale)
- INFECTION DES VOIES BILIAIRES (principale)
Cholangite. - INFECTION NOSOCOMIALE (principale)
A germes Gram n�gatifs. - PERITONITE BACTERIENNE (secondaire)
P�ritonite bact�rienne spontan�e du cirrhotique: essai randomis� chez 22 malades: le traitement par pefloxacine par voie orale serait sup�rieur � l'association ampicilline- gentamycine:
- Hepatogastroenterology 1998;45:783-785. - PANCREATITE AIGUE (� confirmer)
Dans les pancr�atites aigu�s s�v�res: l'imipenem est plus efficace que la pefloxacine pour pr�venir les infections de la n�crose:
- Gastroenterology 1998;115:1513-1517.
Effets secondaires
- DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- J Antimicrob Chemother 1990;26,SupplB:215-218. - ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
R�action d'hypersensibilit� � type d'�ryth�me prurigineux, morbilliforme, maculopapuleuse, g�n�ralis�e ou localis�e, r�versible � l'arr�t du traitement ou apr�s diminution de la posologie. - ERYTHEME POLYMORPHE (A CONFIRMER )
2 cas d�crits, r�versibles � l'arr�t du traitement. - SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN )
R�f�rence :
- N Engl J Med 1995;333:1600-1607. - SYNDROME DE LYELL (CERTAIN )
R�f�rence :
- N Engl J Med 1995;333:1600-1607. - PHOTOSENSIBILISATION (CERTAIN TRES RARE)
- J Antimicrob Chemother 1990;26,SupplB:215-218.
D�lai d'apparition: 35 jours. - LUCITE (CERTAIN TRES RARE)
- J Antimicrob Chemother 1990;26,SupplB:215-218. - OEDEME ANGIONEUROTIQUE (CERTAIN )
- J Antimicrob Chemother 1990;26,SupplB:215-218. - ONYCHOLYSE (CERTAIN TRES RARE)
Un cas rapport� dans le cadre d'une photodermatose :
- Dermatologica 1986;173:185-188. - NAUSEE (CERTAIN RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN RARE)
- THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES
Cinq cas rapport�s lors de l'utilisation de fortes doses, (>1600 mg/j) :
- J Antimicrob Chemother 1990;26,SupplB:215-218.
Cinq nouveaux cas, r�versibles, rapport�s chez des sujets �g�s, pour des doses plus faibles (800 � 1600 mg/j) :
- Therapie 1992;47:419-421. - APLASIE MEDULLAIRE (A CONFIRMER )
- PURPURA VASCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
4 cas d�crits, avec � la biopsie, une ang�ite leucocytoclasique. - EOSINOPHILIE (CERTAIN TRES RARE)
- CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
- VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)
- J Antimicrob Chemother 1990;26,SupplB:215-218. - CONFUSION MENTALE (CERTAIN TRES RARE)
Deux cas :
- J Antimicrob Chemother 1988;21:811-812.
Un cas, 24 heures apr�s injection IV chez une femme de 95 ans, r�versible � l'arr�t du traitement :
- Ann Med Interne 1993;144:495-496. - INSOMNIE (CERTAIN TRES RARE)
- J Antimicrob Chemother 1990;26,SupplB:215-218. - MYOCLONIE (CERTAIN TRES RARE)
- Therapie 1992;47:475-478.
Etat de mal myoclonique (tr�s rare); enc�phalopathie myoclonique (tr�s rare), survenus � dose tr�s �lev�e: 800 � 1600 mg / jour. - DELIRE (CERTAIN TRES RARE)
- Therapie 1992;47:475-478. - CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
CIRRHOSE
- J Antimicrob Chemother 1990;26,SupplB:215-218.
Trois cas de convulsions tonico-cloniques rapport�s chez des patients cirrhotiques :
- J Hepatol 1993;19:383-384. - ATTEINTE OSTEOLIGAMENTAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Atteinte du tendon d'Achille, pouvant aller jusqu'� la rupture :
- Prescrire 1992;12:543. - TENDINITE (CERTAIN RARE)
Cinq cas localis�s au tendon d'Achille, se compliquant dans trois cas d'une rupture :
- J Rheumatol 1992;19:1479-1481.
Deux cas localis�s au tendon d'Achille :
- Ann Med Interne 1992;143:348.
Favoris�es par l'association aux corticoides.
Peuvent survenir d�s les 48 premi�res heures du traitement.:
- Agence Fran�aise du m�dicament 1995.
Trois cas de tendinite du tenson d'Achille :
- J Rheumatol 1996;23:516-520.
Autre r�f�rence :
- Therapie 1996;51:419-420. - RUPTURE DE TENDON (CERTAIN RARE)
Presque toujours du tendon d'Achille :
- Therapie 1996;51:419-420. - ARTHRITE (A CONFIRMER )
Un cas d'arthrite du coude apr�s 7 jours de traitement par voie IV :
- Scand J Infect Dis 1996;28:641-643. - EPAULE GELEE (CERTAIN )
Deux cas ayant d�but� apr�s 10 jours et 2 mois de traitement et attribu�s � une tendinopathie
- Joint Bone Spine 2000;67:245-247 - NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (A CONFIRMER )
Serait possible avec les fluoroquinolones. Un cas :
- Lancet 1992;340:127. - INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
R�f�rence :
- Therapie 1996;51:421-423. - HYPERTENSION INTRACRANIENNE (A CONFIRMER )
Chez un nouveau-n� trait� hors des contre-indications habituelles :
- Presse Med 1998;27:1140-1142.
Effets sur la descendance
Pharmaco-Dépendance
Précautions d'emploi
- EXPOSITION AU SOLEIL
Risque de photosensibilisation. - CIRRHOSE
Diminution de la clearance de la p�floxacine :
- Clin Pharmacokinet 1993;25:415-423.
Contre-Indications
- SUJET AGE
Risque accru de rupture tendineuse. - SPORTIFS
Risque accru de rupture tendineuse. - HYPERSENSIBILITE AUX QUINOLONES
- ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
Risque d'arthropathie. - GROSSESSE
- ALLAITEMENT
- DEFICIT EN G6PD
Risque d'h�molyse aigu�. - ANTECEDENTS DE TENDINOPATHIE
Avec une fluoroquinolone.
Voies d'administration
- 1 - ORALE
- 2 - INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)
Posologie et mode d'administration
Doses usuelles chez l'adulte :
*Voie orale : huit cents milligrammes par jour en deux prises. Utilisable en traitement monodose (huit cents milligrammes en une fois).
*Voie intraveineuse, en perfusion veineuse lente : huit cents milligrammes par jour en deux perfusions chez l'adulte � fonction h�patique normale.
Doses usuelles chez l'insuffisant h�patique (cirrhose) en perfusion veineuse lente :
- perfusion de huit milligrammes par kilo toutes les 12 heures, sans ict�re ni ascite;
- perfusion de huit milligrammes par kilo toutes les 24 heures en cas d'ict�re;
- perfusion de huit milligrammes par kilo toutes les 36 heures en cas d'ascite;
- perfusion de huit milligrammes par kilo toutes les 48 heures si ict�re et ascite.
Ne pas m�langer avec des solut�s contenant de l'aminophylline. Risque de pr�cipitation :
- Drug Intell Clin Pharm 1985;19:945.
En cas de douleur, d'inflammation ou de tendinite, interrompre le traitement.
Pharmaco-Cinétique
- 1 - REPARTITION 20 à 30 % lien prot�ines plasmatiques
- 2 - REPARTITION lait
- 3 - DEMI VIE 10 heure(s)
- 4 - ELIMINATION voie r�nale
- 5 - ELIMINATION voie biliaire
Absorption
80 � 90% de la dose administr�e sont r�sorb�s par le tractus gastro-intestinal, absorption r�duite par l'administration de phosphate d'aluminium, d'hydroxyde d'aluminium et de magn�sium.
Pic plasmatique d'environ 2,3 microgrammes par ml, 1 � 3 heures apr�s une prise unique de 400 mg.
La r�sorption digestive augmente proportionnellement � la dose.
Répartition
Tr�s peu li� aux prot�ines plasmatiques : 20 � 30%.
Importante diffusion tissulaire: mucus bronchique, valves cardiaques, tissu osseux et articulaire, tissu prostatique, tissu cutan� et muscles, sph�re ORL, appareil g�nital f�minin, salive :
- Pathol Biol 1984;35:516-519.
Franchit la barri�re h�mato-enc�phalique en cas d'inflammation des m�ninges : obtention possible de taux bact�riologiquement actifs dans le liquide c�phalorachidien :
- Antimicrob Agents Chemother 1984;26:289.
Les concentrations dans le liquide amniotique seraient de 50� 60% des concentrations s�riques maternelles.
Les concentrations dans le lait seraient de 75 � 100% des concentrations s�riques maternelles :
- Am J Med 1989;87:495-515.
Demi-Vie
La demi-vie est en moyenne de 10 heures.
Elle est allong�e en cas de cirrhose, jusqu'� 35 heures :
- Clin Pharm Ther 1985;38:439.
La demi-vie n'est pas allong�e en cas d'insuffisance r�nale, m�me s�v�re :
- Eur J Clin Pharmacol 1985;29:345-349.
Métabolisme
Transform�e en d�riv� d�m�thyl� (norfloxacine) dont l'activit� antibact�rienne serait identique � la p�floxacine.
Formation �galement de d�riv�s N- oxyde : oxop�floxacine, oxo-d�m�thylp�floxacine, inactifs.
Elimination
*Voie r�nale :�limin� principalement dans les urines : 60% sont retrouv�s apr�s 48 � 72 heures, dont une partie sous forme bact�riologiquement active.
*Voie bilaire :sous forme glycuroconjugu�e.
Bibliographie
- Pathol Biol 1982;30:394-397.
- Antimicrob Agents Chemother 1984;25:463-472 .
- Presse Med 1985;14:2291-2294.
- Rev Med Interne 1986;7:125-127 et 185-210.
- Pharmacotherapy 1988;8:301-314. (REVUE GENERALE)
- Drugs 1989;37:628-668. (REVUE GENERALE)*
- Sem Hop Paris 1989;65:1806-1810. (INDICATIONS THERAPEUTIQUES)
- Presse Med 1990;19:1321-1325. (PHARMACOCINETIQUE)
- J Antimicrob Chemother 1990;26,SupplB.
- Drug Saf 1991;6:8-27.
- N Engl J Med 1991;324:384-394. (REVUE GENERALE) fluoroquinolones.
- Clin Pharmacokinet 1994;27:418-446. (PHARMACOCINETIQUE)*
- Drugs 1996;52,Suppl2:num�ro sp�cial. (Bons et mauvais usages des quinolones)*
- Presse Med 1997;26:577-582.
- Drugs 1999;58(Suppl 2):1-419
Spécialités
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Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
Attention ! Donn�es en date de janvier 2000.
- PEFLACIN (PAYS-BAS)
- PEFLACINE (COTE D'IVOIRE)
- PEFLACINE (GUINEE)
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- PEFLACINE (LUXEMBOURG)
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