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Identification de la substance

Formule Chimique :
amidohydrolase de L-asparagine. Trois types de L-asparaginase sont utilis�es en th�rapeutique : deux sont obtenues � partir de cultures d'Escherichia coli, l'autre � partir d'Erwinia carotovora

Ensemble des dénominations

CAS : 9015-68-3 USAN : ASPARAGINASE
autre d�nomination : COLASPASE
autre d�nomination : L-ASPARAGINASE
autre d�nomination : L-ASPARAGINE AMIDOHYDROLASE
bordereau : 1655
code exp�rimentation : MK-965
code exp�rimentation : NSC-109229
code exp�rimentation : Re-82-TAD-15

Classes Chimiques

Regime : liste I

Proprietés Pharmacologiques

  1. ANTINEOPLASIQUE (principale certaine)
  2. ENZYME (principale certaine)
  3. IMMUNOSUPPRESSEUR (principale certaine)
    Touchant l'immunit� cellulaire et humorale.

Mécanismes d'action

  1. principal
    En catalysant l'hydrolyse de l'asparagine en acide aspartique et ammoniaque, l'asparaginase entra�ne la destruction des cellules incapables de synth�tiser elles-m�me l'asparagine (cellules leuc�miques).
    Il semble que les cellules saines soient �galement sensibles � l'action de l'asparaginase, il y aurait inhibition de la synth�se de certaines prot�ines telles que l'albumine, l'insuline et les facteurs de la coagulation.
    Antimitotique non phase d�pendant.

Effets Recherchés

  1. ANTICANCEREUX (principal)

Indications Thérapeutiques

  1. LEUCEMIE AIGUE LYMPHOBLASTIQUE (principale)
    Traitement d'induction :
    * Soit monochimioth�rapie : 60 % de r�mission compl�te.
    * Soit polychimioth�rapie, associ�e � doxorubicine, vincristine et prednisone : plus de 90 % de r�mission compl�te.
    - Cancer Res 1977;37 : 535.
  2. LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE (secondaire)

Effets secondaires

  1. FIEVRE (CERTAIN FREQUENT)
    Mod�r�e, parfois majeure, se voit surtout en d�but de traitement :
    - Cancer Treat Rep 1983;67:318.
  2. OEDEME (CERTAIN FREQUENT)
    Li�s � l'hypoalbumin�mie.
  3. POIDS(DIMINUTION) (CERTAIN FREQUENT)
  4. DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN RARE)
    Dans le cadre d'une maladie s�rique.
  5. ALOPECIE (CERTAIN RARE)
  6. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN FREQUENT)
    Condition(s) Favorisante(s) :
    CURES REPETEES
    Eruption cutan�e eryth�mateuse.
  7. URTICAIRE (CERTAIN FREQUENT)
  8. REACTION D'HYPERSENSIBILITE (CERTAIN FREQUENT)
    Condition(s) Favorisante(s) :
    CURES REPETEES
    VOIE INTRAVEINEUSE
    Peuvent se manifester � la premi�re injection, plus fr�quentes en cas d'administration intermittente.
    N�cessitent l'arr�t d�finitif du traitement.
    L'association aux glucocortico�des diminue le risque de survenue.
    De type variable : cutan�es (urticaire), cardiovasculaires (hypotension, tachycardies, collapsus), digestives (douleurs abdominales, vomissements, diarrh�es), respiratoires (d�pressions respiratoires, bronchospasme) ou g�n�rales (choc).
    - Cancer 1982;49:1378-1383.
  9. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (CERTAIN RARE)
  10. CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN RARE)
    Environ 3 % des cas . Impose l'arr�t d�finitif du traitement et la recherche d'anticorps antiasparaginase :
    - J Clin Invest 1971;50:1080-1090.
  11. ANOREXIE (CERTAIN FREQUENT)
  12. NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
  13. VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
  14. DIARRHEE (CERTAIN RARE)
  15. DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN RARE)
    Peuvent �tre le premier signe d'une pancr�atite.
  16. ULCERATION DE LA BOUCHE (CERTAIN TRES RARE)
  17. STOMATITE (CERTAIN TRES RARE)
  18. AMYLASEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
    Environ 15 % des patients.
    Dans le cadre d'une pancr�atite.
  19. PANCREATITE AIGUE (CERTAIN RARE)
    Condition(s) Favorisante(s) :
    CORTICOTHERAPIE ASSOCIEE
    Pancr�atite aigu� h�morragique pouvant survenir de fa�on retard�e. Peut se compliquer d'abc�s ou de pseudokystes, parfois rapidement mortelle. N�cessite l'arr�t imm�diat et d�finitif du traitement :
    - Presse Med 1983;12:1351-1353.
    - Ann Gastroenterol Hepatol 1991;27:271-272.
    Apparaitrait chez 3% des enfants :
    - Lancet 1992;340:1552-1553.
  20. TOXICITE HEPATIQUE (CERTAIN FREQUENT)
    Perturbation des tests h�patiques dans 50 � 70 % des cas.
    Mod�r�e, r�gressive � l'arr�t.
    St�atose h�patique dose d�pendante.
    - Cancer Res 1983;43:1602-1605.
  21. BSP(RETENTION) (CERTAIN FREQUENT)
  22. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
  23. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
  24. BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
  25. ICTERE (CERTAIN RARE)
  26. STEATOSE HEPATIQUE (CERTAIN FREQUENT)
    Dose d�pendante, elle touche 60 � 90% des sujets trait�s. Peut �tre latente ou � l'origine d'une h�patom�galie.
    Peut s'accompagner parfois d'une insuffisance h�patocellulaire :
    - Ann Gastroenterol Hepatol 1991;27:271-272.
  27. HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN RARE)
    Dans le cadre d'une r�action d'hypersensibilit�.
  28. TROUBLE DE LA COAGULATION (CERTAIN FREQUENT)
    Hypofibrin�mie, abaissement des facteurs de la coagulation, surtout facteurs V et VIII, thrombop�nie, diminution de l'antithrombine III :
    - Cancer 1971;27:1313.
    La diminution des facteurs de la coagulation touche surtout les facteurs V et VIII, plus rarement les facteurs VII, IX et X, et est li�e � une r�duction de la synth�se prot�ique. Elle n�cessite une surveillance en raison du risque h�morragique :
    - Cancer 1977;40:1398-1401.
  29. FIBRINEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN FREQUENT)
    Le plus souvent mod�r�e et transitoire. Li�e � une diminution de la synth�se prot�ique. N�cessite une surveillance en raison du risque h�morragique.
  30. COAGULATION INTRAVASCULAIRE DISSEMINEE (CERTAIN TRES RARE)
  31. HEMORRAGIE (CERTAIN TRES RARE)
    En particulier h�morragies intracraniennes :
    - J Pediatr 1980;97:829-833.
  32. ANTITHROMBINE III(DIMINUTION) (CERTAIN FREQUENT)
    Diminution constante, de 50% � 60% de l'activit� de l'antithrombine III. R�versible en quelques semaines � l'arr�t du traitement. Li�e � une diminution de la synth�se prot�ique h�patique. Peut favoriser la survenue de thromboses veineuses :
    - Arch Fr Pediatr 1981;38:653-655.
  33. ACCIDENT THROMBOEMBOLIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    Favoris�s par le d�ficit en antithrombine III. De type variable : thrombophl�bite p�riph�rique, c�r�brale, ou embolie pulmonaire :
    - Lancet 1980;1:493.
    Thromboses de localisation variable. 10 cas chez 238 sujets, 5 � 15 jours apr�s le d�but de traitement, dont 5 cas fatals :
    - Eur J Haematol 1992;49:63-66.
  34. ALBUMINEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN FREQUENT)
    Parfois majeure, elle peut n�cessiter l'arr�t du traitement.
    Responsable d'oed�mes.
    Li�e � la diminution de la synth�se prot�ique.
  35. AMMONIEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
    Production d'ammoniaque lors de la conversion de l'asparaginase en acide aspartique.
    Hyperammoni�mie avec enc�phalopathie :
    - Lancet 1986;1:162-163.
  36. LIPIDES(MODIFICATION) (CERTAIN FREQUENT)
    Le plus souvent, hypocholest�rol�mie; plus rarement, hypertriglyc�rid�mie et augmentation des pr�-b�ta lipoprot�ines.
  37. HYPOCHOLESTEROLEMIE (CERTAIN FREQUENT)
    Par diminution de la synth�se h�patique.
  38. HYPERTRIGLYCERIDEMIE (CERTAIN RARE)
  39. URICEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
  40. GLYCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
    Condition(s) Favorisante(s) :
    CORTICOTHERAPIE ASSOCIEE
    Li�e � la diminution de la synth�se de l'insuline. Risque accru d'acidoc�tose et de coma hyperosmolaire. Peut dans certains cas n�cessiter une insulinoth�rapie :
    - J Pediatr 1981;99 :46-50.
  41. ACIDOCETOSE (CERTAIN TRES RARE)
  42. CREATININEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
  43. UREE SANGUINE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
    Semble de m�canisme pr�-r�nal :
    - Path Biol 1986;34:1013-1028.
  44. HEMATURIE (CERTAIN RARE)
  45. CYSTITE HEMORRAGIQUE (CERTAIN TRES RARE)
  46. LEUCOPENIE (CERTAIN FREQUENT)
    D'origine centrale, le plus souvent mod�r�e, quelques cas mortels.
  47. ANEMIE (CERTAIN RARE)
    D'origine centrale.
  48. THROMBOPENIE (CERTAIN FREQUENT)
    D'origine centrale et p�riph�rique.
  49. APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN TRES RARE)
  50. CONFUSION MENTALE (CERTAIN RARE)
    - J Pediatr 198199:168.
  51. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN FREQUENT)
  52. HALLUCINATION (CERTAIN FREQUENT)
  53. VERTIGE (CERTAIN RARE)
  54. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
  55. ELECTROENCEPHALOGRAMME(ANOMALIE) (CERTAIN FREQUENT)
    Diminution du rythme alpha.
    augmentation des rythmes delta et t�ta.
    - Arch Neurol 1970;23:365-368.
  56. INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN RARE)
  57. COMA HYPEROSMOLAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    Coma hyperosmolaire non c�tosique; un cas chez un patient diab�tique apr�s injection de 1000 unit�s d'asparaginase :
    - J Jpn Diabet Soc 1988;31:863.
  58. INFARCTUS DU MYOCARDE (A CONFIRMER )
    Un cas, chez un sujet de vingt-et-un an, douze heures apr�s l'injection :
    - Am J Hematol 1995;48:136-137.

Pharmaco-Dépendance

  1. NON

Contre-Indications

  1. GROSSESSE
  2. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
  3. PANCREATITE
  4. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
  5. DIABETE SUCRE

Voies d'administration

- 1 - INTRAVEINEUSE
- 2 - INTRAMUSCULAIRE

Posologie et mode d'administration

Doses usuelles par voie intraveineuse ou intramusculaire :
Mille unit�s � vingt milles unit�s par m�tre carr� par jour (1000 � 20 000 UI /m2/j) pendant plusieurs jours jusqu'� la r�ponse th�rapeutique.
La posologie varie suivant l'indication et le protocole th�rapeutique utilis�.
.
Surveillance du traitement :
Dosage du fibrinog�ne, de la glyc�mie.
Bilan de la crase sanguine, h�matologique et h�patique.
Arr�t du traitement en cas de signes d'hypersensibilit�.

Pharmaco-Cinétique

- 1 - DEMI VIE 8 à 48 heure(s)

Absorption
Administration intraveineuse.
Pas de r�sorption digestive.
Par Voie IM, les taux plasmatiques sont inf�rieurs au 1/10 de ceux obtenus par Voie IV.
Demi-Vie
Varie entre 8 et 48 heures.

Bibliographie

- Dossier CNHIM 2001;22:105

Spécialités

Pour rechercher les sp�cialit�s contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :

Attention ! Donn�es en date de janvier 2000.


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