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Spécialités contenant la substance

Identification de la substance

Formule Chimique :
3'-azido-3'-d�soxythymidine

Ensemble des dénominations

BAN : ZIDOVUDINE
CAS : 30516-87-1
DCF : ZIDOVUDINE
DCIR : ZIDOVUDINE
USAN : ZIDOVUDINE
autre d�nomination : AZIDODEOXYTHYMIDINE
autre d�nomination : AZIDOTHYMIDINE
autre d�nomination : AZT
bordereau : 2790
code exp�rimentation : BW-509U
code exp�rimentation : BW-A509U
dci : zidovudine
rINN : ZIDOVUDINE

Classes Chimiques

Regime : liste I

Proprietés Pharmacologiques

  1. ANTIVIRAL (principale certaine)
    VIROSTATIQUE
  2. ANTIRETROVIRAL (principale certaine)
  3. INHIBITEUR DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE (principale certaine)
  4. INHIBITEUR NUCLEOSIDIQUE DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE (principale certaine)

Mécanismes d'action

  1. principal
    Sous l'action des kinases, formation de zidovudine triphosphate capable d'inhiber sp�cifiquement la transcriptase inverse virale notamment celle du HIV. De plus, en s'incorporant dans l'ADN proviral, en emp�che son �longation.

Effets Recherchés

  1. ANTIVIRAL (principal)

Indications Thérapeutiques

  1. SIDA (principale)
    La mortalit� � un an est r�duite � 10% contre 39% chez les t�moins :
    - N Engl J Med 1987;317:185-191.
    Am�liore les troubles cognitifs du SIDA :
    - N Engl J Med 1988;319:1573-1578.
    Augmentation de la survie � 44 semaines (73%) en cas de pneumonie � pneumocystis carinii :
    - JAMA 1988;260:3009-3015.
    Efficacit� limit�e aux deux premi�res ann�es de traitement :
    - JAMA 1994;271:1088-1092.
    Essai comparatif randomis� versus zalcitabine favorable, en monoth�rapie comme traitement de premi�re intention :
    - JAMA 1995;273:295-301.
    Efficacit� plus grande en cas d'association avec la didanosine ou la zalcitabine (essai randomis�) :
    - N Engl J Med 1996;335:1081-1090.
  2. INFECTION A VIH (principale)
    Formes � sympt�mes mod�r�s:
    - Ann Intern Med 1990;112:727-737.
    Formes asymptomatiques. Les indications sont plus discut�es.
    Essai positif. En particulier pour les sujets pr�sentant un nombre de CD4 inf�rieur � 500 ou une diminution rapide des CD4 :
    - N Engl J Med 1990;322:941-949.
    Serait actif � faible dose :
    - N Engl J Med 1990;322:1009-1014.
    - N Engl J Med 1990;322:1015-1021.
    Revue g�n�rale :
    - Am J Med 1990;89:335-344.
    Chez l'enfant :
    - N Engl J Med 1991;324:1018-1025.
    Indication controvers�e chez les sujets asymptomatiques avec CD4>400 :
    - N Engl J Med 1993;329:297-303.
    Pas d'am�lioration de l'�volution (essai Concorde sur 1700 sujets tir�s au sort) :
    - Lancet 1994;343:871-881.
    B�n�fice discutable :
    - JAMA 1994;272:437-442.
    Efficace dans les formes tr�s pr�coces (syndrome r�troviral aigu�), �tude multicentrique euriop�enne portant sur 77 patients randomis�s :
    - N Engl J Med 1995;333:408-413.
    L'association avec zidovudine-didanoside am�liorerait les r�sultats chez les sujets ayant moins de 350 lymphocytes CD4 par millim�tre cube :
    - Med Hyg 1995;53:2030.
    Efficacit� d�montr�e de son association avec la didanosine ou la zalcitabine, avec ralentissement de la progression de la maladie et prolongation de la survie, dans une �tude multicentrique randomis�e de plus de 1000 sujets :
    - Lancet 1996;348:283-291.
    En association � la lamivudine, permettrait de r�duire la charge virale et d'augmenter le nombre de CD4 (essai randomis�) :
    - JAMA 1996;276:111-117.
    - JAMA 1996;276:118-125.
    L'association � la lamivudine serait plus efficace que l'association zalcitabine + zidovudine (essai randomis� positif) :
    - Ann Intern Med 1996;125:161.
    Dans un essai randomis� de la trith�rapie zidovudine+didanosine+n�virapine, r�duction plus importante de la charge virale et du risque de r�sistance :
    - JAMA 1998;279:930-937.
    L'association d'embl�e de zidovudine,indinavir,lamivudine est plus efficace que leur administration s�quentielle :
    - JAMA 1998;280:35-41.
    Essai randomis� vs placebo chez des femmes enceintes d'Afrique de l'ouest. La r�duction du risque de transmission � l'enfant serait de 30% :
    - Lancet 1999;354:2050-2051.
    M�ta-analyse des essais randomis�s :
    - Lancet 1999;353:2014-2025.
  3. INFECTION A VIH DU NOUVEAU-NE(PREVENTION) (principale)
    Essai randomis� positif :
    - N Engl J Med 1994;331:1173-1180.
    Pr�vention du SIDA du nouveau n� (�tude non randomis�e de 63 m�res HIV positives) :
    - JAMA 1994;271:1925-1930.
    La zidovudine est efficace chez les m�res asymptomatiques ayant plus de 200 CD4 par millim�tre cube en pr�vention du SIDA du nouveau n� :
    - Lettre du Pharmacologue 1994;8:120-121.
    Le traitement de la m�re � partir de la 14�me semaine, puis celui du nouveau-n� pendant 6 semaines, r�duirait des 2/3 les risques de s�ropositivit� chez l'enfant.
    Utilisation chez la femme enceinte :
    - Drugs 1995;50:43-47.
    Instaur� d�s le d�but de la grossesse, r�duirait de 85 % la transmission de l'HIV 1 de la m�re � l'enfant :
    - Med Sci Res 1995;23:727-731.
    Femme enceinte infect�e par le VIH :
    - N Engl J Med 1996;335:1621-1629.
    Essai randomis�: un traitement de courte dur�e (de la 36�me semaine de gestation � l'accouchement) r�duirait de moiti� le risque de transmission materno-foetale:
    - Lancet 1999;353:773-780.
    Essai randomis�: un traitement de courte dur�e (en moyenne 27 jours) r�duit le risque de transmission materno-foetale:
    - Lancet 1999;353:781-785.
    Essai randomis�: un traitement court p�rinatal r�duirait d'environ 40% le risque de transmission materno-foetale:
    - Lancet 1999;353:786-792.
    Essai randomis� vs placebo chez des femmes enceintes d'Afrique de l'ouest. La r�duction du risque de transmission � l'enfant serait de 30% :
    - Lancet 1999;354:2050-2051.
    Une comparaison de diff�rentes dur�es de traitement chez la m�re et chez l'enfant sugg�re de commencer le traitement � 28 semaines chez la m�re :
    - N Engl J Med 2000;343:982-991.
    Le traitement de la m�re serait aussi efficace apr�s la 30�me semaine qu'avant. Etude r�trospective de 726 naissances:
    -AIDS 2000;14:2921-2927
  4. SARCOME DE KAPOSI (principale)
    Au cours du SIDA. L'association de la zidovudine � l'interf�ron alpha 2A ou 2B entra�ne une r�ponse compl�te dans environ la moiti� des cas :
    - Drugs 1993;46:515-578.
  5. EXPOSITION ACCIDENTELLE AU VIH (� confirmer)
    Echec dans un cas ; malgr� l'administration imm�diate de zidovudine, les tests serologiques se sont positiv�s :
    - N Engl J Med 1990;322:1375.
  6. THROMBOPENIE DU SIDA (� confirmer)
    - Ann Intern Med 1988;109:718-721.
  7. DEMENCE DU SIDA(PREVENTION) (� confirmer)
    - Br Med J 1989;299:819-821.
  8. HEPATITE CHRONIQUE A VIRUS B (� confirmer)
    Zidovudine associ�e � l'interf�ron alpha. Indication tr�s controvers�e :
    - Hepatology 1993;17:383-388.
  9. LEUCEMIE-LYMPHOME A CELLULES T (� confirmer)
    En association � l'interf�ron alpha (type non pr�cis�) :
    - N Engl J Med 1995;332:1744-1748.
  10. INFECTION A MYCOPLASMA (information n�gative)
    Semble sans activit� :
    - Lancet 1992;340:484.
  11. CANCER DU FOIE (information n�gative)
    Serait inefficace dans les carcinomes h�patocellulaires et tr�s toxique en association avec le m�thotrexate (�tude pilote n�gative) :
    - Invest New Drugs 1996;14:207-212.
  12. CANCER DU PANCREAS (information n�gative)
    Serait inefficace et tr�s toxique en association avec le m�thotrexate (�tude pilote n�gative) :
    - Invest New Drugs 1996;14:207-212.

Effets secondaires

  1. LYMPHOME NON HODGKINIEN (CERTAIN )
    Huit cas chez des sujets porteurs d'une infection � HIV :
    - Ann Intern Med 1990;113:276-282.
  2. DYSCHROMIE UNGUEALE (CERTAIN FREQUENT)
    Constat�e chez 50% des Noirs et chez 30% des Blancs. Appara�t apr�s un � deux mois de traitement :
    - Ann Intern Med 1990;112:145-146.
  3. PERIONYXIS (A CONFIRMER )
    Un cas d'origine infectieuse chez un nouveau-n� neutrop�nique:
    - J Am Acad Dermatol 1999;40:322-324.
  4. ASTHENIE (CERTAIN RARE)
  5. FIEVRE (CERTAIN FREQUENT)
  6. FRISSON (CERTAIN FREQUENT)
  7. DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN FREQUENT)
  8. MYOPATHIE (CERTAIN )
    Condition(s) Favorisante(s) :
    TRAITEMENT PROLONGE
    - N Engl J Med 1990;322:1098-1105.
  9. FAIBLESSE MUSCULAIRE (CERTAIN )
    - Am J Med 1989;86:814-818.
  10. POLYMYOSITE (CERTAIN )
    - Am J Med 1989;86:814-818.
  11. SYNDROME PSEUDOGRIPPAL (CERTAIN FREQUENT)
  12. ALOPECIE (A CONFIRMER )
    Un cas, apr�s 2 semaines de traitement, r�versible � l'arr�t :
    - Pharmacotherapy 1996;16:79-81.
  13. PRURIT (CERTAIN TRES RARE)
  14. REACTION D'HYPERSENSIBILITE (A CONFIRMER )
    Un cas d�butant 12 heures apr�s la premi�re prise :
    - Ann Pharmacother 1996;30:1197.
  15. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
    Deux cas :
    - J Allergy Clin Immunol 1993;91:683-685.
  16. RASH (A CONFIRMER )
    Un cas, les r�cidives ont pu �tre pr�venues par un traitement d�sensibilisant :
    - J Allergy Clin Immunol 1996;98:234-235.
  17. SYNDROME DE LYELL (A CONFIRMER )
    Un cas fatal dans un tableau de septicemie chez un sid�en :
    - Clin Infect Dis 1996;23:640-641.
  18. ANOREXIE (CERTAIN FREQUENT)
  19. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    - Arch Intern Med 1992;152:2286-2292.
  20. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    Autre publication :
    - Arch Intern Med 1992;152:2286-2292.
  21. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
  22. DIARRHEE (CERTAIN RARE)
  23. ANEMIE (CERTAIN FREQUENT)
    Condition(s) Favorisante(s) :
    TRAITEMENT PROLONGE
    FORTE DOSE
    Grave, en particulier chez les patients ayant un nombre faible de lymphocytes T4 (> 100/mm3). N�cessite l'arr�t ou la r�duction du traitement :
    - JAMA 1988;260:3009-3015.
    Un cas chez un malade atteint par le SIDA et ayant une b�ta-thalass�mie :
    - Presse Med 1989;18,177.
    Autre publication :
    - Arch Intern Med 1992;152:2286-2292.
  24. ANEMIE APLASTIQUE (A CONFIRMER )
    Un cas compliqu� d'une n�crose h�patique anoxique chez un patient ayant une h�patite C chronique :
    - AIDS 1998;12:827-829.
  25. LEUCOPENIE (CERTAIN FREQUENT)
    Grave, en particulier chez les patients ayant un nombre faible de lymphocytes T4 (<100/mm3). N�cessite l'arr�t ou la r�duction du traitement.
  26. NEUTROPENIE (CERTAIN FREQUENT)
    Condition(s) Favorisante(s) :
    FORTE DOSE
    - JAMA 1988;260:3009-3015.
    La neutrop�nie pourrait �tre r�duite par un traitement au lithium :
    - Am J Med 1988;85:428-431.
    Elle atteindrait pr�f�rentiellement les sujets ayant un nombre de lymphocytes T4 faible (<100/mm3) et pr�sentant un d�ficit plasmatique en vitamine B12.
    Autre publication :
    - Arch Intern Med 1992;152:2286-2292.
  27. APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    Avec aplasie m�dullaire. Quatre cas rapport�s apr�s plusieurs semaines (14 � 17) de traitement du SIDA :
    - Ann Intern Med 1987;107:502-505.
  28. TOXICITE NEUROLOGIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    Lancet 1986;2:1392-1393
  29. CEPHALEE (CERTAIN FREQUENT)
  30. CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
    - Lancet 1987;1:919-920.
    Un cas :
    - N Engl J Med 1988;318:250.
    Un cas de convulsions g�n�ralis�es, apr�s 6 jours de traitement pour une contamination accidentelle, chez un sujet sans ant�c�dent d'�pilepsie :
    - Lancet 1995;346:452.
  31. VERTIGE (CERTAIN FREQUENT)
  32. INSOMNIE (CERTAIN RARE)
  33. PARESTHESIE (CERTAIN RARE)
  34. ENCEPHALOPATHIE DE GAYET-WERNICKE (A CONFIRMER )
    - Lancet 1987;1:919.
  35. ULCERATION OESOPHAGIENNE (CERTAIN )
    Trois cas :
    - Ann Intern Med 1990;112:65-66.
  36. BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    - Arch Intern Med 1992;152:2286-2292.
  37. HYPOTENSION ARTERIELLE (A CONFIRMER )
    Un cas :
    - Br Med J 1990;300:163-164.
  38. COLORATION DE LA PEAU (A CONFIRMER )
    Pigmentation cutan�o-muqueuse :
    - Am J Med 1989;86:469-470.
  39. COLORATION DES ONGLES (CERTAIN )
    Bleue ou brune:
    - Ann Intern Med 1990;112:145-146
  40. COLORATION DES MUQUEUSES (A CONFIRMER )
  41. HEPATITE (CERTAIN )
    Associ� � un rash cutan�, fi�vre, vomissements, chez 2 infirmi�res, 3 semaines apr�s la mise en place d'un traitement associant � zidovudine et zalcitabine, en prophylaxie anti HIV, � la suite de piqures accidentelles par aiguille :
    - Ann Intern Med 1996;124:855.
  42. HEPATITE CHOLESTATIQUE (A CONFIRMER )
    - Ann Intern Med 1989; 110:85-86.
  43. HEPATITE FULMINANTE (A CONFIRMER )
    Un cas fatal :
    - Am J Gastroenterol 1993;88:464-466.
  44. STEATOSE HEPATIQUE (A CONFIRMER )
    Avec h�patom�galie massive. Huit cas :
    - AIDS 1993;7:379-385.
    Un cas, associ� � une acidose lactique et d'issue fatale :
    - Clin Infect Dis 1995;21:973-976.
  45. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE (CERTAIN )
    Deux cas, associ�s � une acidose lactique chez 2 malades atteints du SIDA:
    - Crit Care Med 1997;25:1425-1430.
  46. THROMBOPENIE (A CONFIRMER )
    Un cas :
    - Arch Dermatol 1991;127:1068-1069.
  47. VASCULARITE (A CONFIRMER )
    Vascularite leucocytoclasique :
    - Arch Intern Med 1992;152:850-851.
  48. MYOCARDIOPATHIE (A CONFIRMER )
    - Ann Intern Med 1992;116:311-313.
    Les troubles de la fonction cardiaque parfois observ�s chez l'enfant trait� ne doivent pas faire interrompre le traitement : ils seraient dus � l'infection par le HIV et non au traitement :
    - N Engl J Med 1992;327:1260-1265.
  49. CACOSMIE (A CONFIRMER )
    Un cas observ� avec r�introduction positive :
    - Presse Med 1994;23:393.
  50. POLYARTHRITE (A CONFIRMER )
    Un cas d�crit :
    - Br Med J 1994;309:97.
  51. ACIDOSE LACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    Un cas, associ�e � une st�atose h�patique et d'issue fatale :
    - Clin Infect Dis 1995;21:973-976.
    Deux cas, associ�s � une insuffisance h�patocellulaire chez 2 malades atteints du SIDA:
    - Crit Care Med 1997;25:1425-1430.
    Acidose lactique avec insuffisance h�patocellulaire, un cas d�crit probablement d� � une toxicit� mitochondriale multitissulaire de la zidovudine:
    - Gastroenterol Clin Biol 1997;21:979-981.
  52. TOXICITE CARDIAQUE (INFORMATION NEGATIVE )
    Pas de toxicit� cardiaque chez les nourrissons observ�s apr�s exposition � la zidovudine 'in utero' :
    - N Engl J Med 2000;343:759-766.

Effets sur la descendance

  1. NON TERATOGENE CHEZ L'ANIMAL
    Etudes faites chez le Rat et le Lapin.
    Par contre, chez le singe, une toxicit� mitochondriale a �t� rapport�e :
    - Prescrire 1999;19:591.
  2. NON TERATOGENE CHEZ L'HOMME
    - N Engl J Med 1992;326:857-861.
    N'entra�nerait pas de cons�quence n�faste sur les nouveaux-n�s de m�re trait�es durant le 3�me trimestre de leur grossesse :
    - Am J Obstet Gynecol 1993;168:1510-1516.
    Etude multicentrique franco-am�ricaine sur 434 femmes (protocole 076): l'exposition in utero n'augmenterait ni le taux de pr�maturit�, ni la fr�quence d'apparition d'anomalie. Seule une augmentation de la fr�quence de survenue d'une an�mie au cours des 6 premi�res semaines de vie est d�tect�e:
    - AIDS 1998;12:1805-1813.
    Aucun effet ind�sirable relev� chez les enfants n�s de m�res trait�es pendant la grossesse: �tude randomis�e de 234 enfants pendant 4 ans :
    - JAMA 1999;281:151-157.
    Controvers� : 8 cas de troubles neurologiques ou de cardiom�galie s�v�re, rapport�s � une toxicit� mitochondriale ont �t� rapport�s :
    - Prescrire1999;19:591.
    Pas d'anomalie cardiaque aigu� ou chronique de la fonction ventriculaire gauche dans une �tude chez 440 enfants (48 expos�s en p�riode p�rinatale � la zidovudine) :
    - N Engl J Med 2000;343:759-766.
    - N Engl J Med 2000;343:803-805.
  3. MALFORMATIONS CONGENITALES
    Le risque d'anomalies cong�nitales moyennes serait multipli� par pr�s de 3 par rapport � la population g�n�rale (enqu�te US sur 1932 naissances) :
    - J Acquir Immune Defic Syndr 2000;24:249-256.

Précautions d'emploi

  1. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    R�duire les doses de 50% lorsque la clairance de la cr�atinine est <25 ml/mn:
    - Am J Health Syst Pharm 1998;55:2528-2533.
  2. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
    R�duire les doses de 50% :
    - Am J Health Syst Pharm 1998;55:2528-2533.
  3. ENFANT
    Absence d'�tude clinique.
  4. SUJET AGE
    Absence d'�tude clinique.
  5. GROSSESSE
    Bien qu'il ne semble pas y avoir d'effet nocif chez l'enfant :
    - N Engl J Med 1992;326:857-861.
    Autre r�f�rence :
    - Drugs 1995;50:43-47.

Contre-Indications

  1. TROUBLES HEMATOLOGIQUES
  2. HYPERSENSIBILITE
    Hypersensibilit� connue � la zidovudine.
  3. ALLAITEMENT

Voies d'administration

- 1 - INTRAVEINEUSE
- 2 - ORALE

Posologie et mode d'administration

Doses usuelles :

* Voie intraveineuse :
- Adulte : vingt milligrammes par kilogramme de poids corporel et par jour en six prises (soit environ deux cents � trois cents milligrammes toutes les 4 heures).
En cas de toxicit� h�matologique mod�r�e, la dose sera r�duite de moiti�. Dans les cas s�v�res, le traitement sera suspendu jusqu'au retour des valeurs � la normale puis repris � doses r�duites de moiti�.
- Enfant : de six cent cinquante milligrammes par m�tre carr� et par jour � mille milligrammes par m�tre carr� et par jour.

* Voie orale ( au cours ou en dehors d'un repas ) :
- Adulte : chez les patients symptomatiques de plus de 70 kg : deux cents milligrammes toutes les quatre heures soit une dose totale de mille deux cents milligrammes par jour.
chez les patients asymptomatiques, commencer par cinq cents milligrammes par jour
- Enfant de plus de trois mois : cent quatre-vingts milligrammes par m�tre carr� de surface corporelle, toutes les six heures.

Remarque
L'association de prob�n�cide qui retarde l'�limination de la zidovudine et entra�ne une augmentation de 100% de sa biodisponibilit� pourrait permettre une r�duction de la fr�quence de l'administration de la zidovudine :
- Clin Pharmacol Ther 1989;46:494-500.

Pharmaco-Cinétique

- 1 - DEMI VIE 1 heure(s)
- 2 - ELIMINATION voie r�nale

Absorption
La biodisponibilit� par voie orale de l'ordre de 65%. L'association de prob�n�cide retarde l'�limination de la zidovudine et entraine une augmentation de pr�s de 100% de sa biodisponibilit�. Cela pourrait permettre la r�duction de la fr�quence d'administration de zidovudine :
- Clin Pharmacol Ther 1989;46:494-500.
La prise d'un repas riche en graisse retarde la r�sorption mais ne change pas la biodisponibilit� par voie orale :
- Pharmacotherapy 1994;14:657-668.
Dans une �tude pharmacocin�tique chez l'enfant et le nouveau-n�, augmentation de la biodisponibilit� et de l'�limination pendant les premiers mois de la vie :
- Clin Pharmacol Ther 1999;66:16-24.
Répartition
La fixation aux prot��nes plasmatiques est de trente cinq pour cent, le rapport lcr/plasma de 0,5, l'activit� de la zidovudine pourrait �tre plus li�e � la concentration intracellulaire de zidovudine qu'� ses taux plasmatiques :
- Ther Drug Monit 1990;12:481-89.
Demi-Vie
(1.00)
La demi-vie n'est pas allong�e en cas d'insuffisance r�nale, en revanche le m�tabolite glucuroconjugu� s'accumule. Les cons�quences restent a �tablir.
Métabolisme
Formation de m�tabolites glycuroconjugu�s.
Elimination
(RENALE)
Soixante quinze pour cent de la dose administr�e sont �limin�s par les urines sous forme glycuroconjugu�e et quinze pour cent sous forme inchang�e.

Bibliographie

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- JAMA 1988;260:3051-3052. (REVUE)
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- Clin Pharmacokinet 1989;17:1-9. (PHARMACOCINETIQUE)
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- Drugs 1995; 49:20-36. (EFFETS A LONG TERME)
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Spécialités

Pour rechercher les sp�cialit�s contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :

Attention ! Donn�es en date de janvier 2000.


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