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Spécialités contenant la substance

Identification de la substance

Formule Chimique :
TRANS-BIS-(HYDROXY-4 PHENYL)-3,4 HEXENE-3

Ensemble des dénominations

BAN : STILBOESTROL
CAS : 56-53-1
DCF : DIETHYLSTILBESTROL
DCIR : DIETHYLSTILBESTROL
autre d�nomination : DIETHYLSTILBENEDIOL
autre d�nomination : SINESTROL
autre d�nomination : STILBESTROL
autre d�nomination : STILBOESTROL
bordereau : 717
code exp�rimentation : NSC-3070
rINN : DIETHYLSTILBESTROL
sel ou d�riv� : DIETHYLSTILBESTROL DIPROPIONATE
sel ou d�riv� : DIETHYLSTILBESTROL MONOBENZYL ETHER
sel ou d�riv� : FOSFESTROL TETRASODIQUE
sel ou d�riv� : DIENESTROL

Classes Chimiques

Molécule(s) de base : DIETHYLSTILBESTROL
Regime : liste I

Proprietés Pharmacologiques

  1. ESTROGENE (principale certaine)
  2. ANTIGONADOTROPE (principale certaine)
  3. INHIBITEUR DE L'OVULATION (principale certaine)

Mécanismes d'action

  1. principal
    Maintient les caract�res sexuels secondaires chez la femme.
    Inhibe la lib�ration de FSH: provoque l'atrophie de l'ovaire et inhibe l'ovulation.
    Entra�ne une hyperh�mie et une prolif�ration cellulaire au niveau de l'�pith�lium ut�rin.
    Favorise la secr�tion de la glaire cervicale, accroit la contraction des trompes, inhibe l'implantation de l'oeuf dans la cavit� ut�rine.
    Provoque la croissance de l'epith�lium vaginal: cellules k�ratinis�es et � noyau pycnotique.

Effets Recherchés

  1. OESTROGENIQUE (principal)
  2. ANTIOVULATOIRE (principal)
  3. ANTICONCEPTIONNEL (principal)
    EN FAIT UTILISE EN CONTRACEPTION POST-COITALE POUR SON EFFET ANTINIDATOIRE.
  4. ANTINIDATOIRE (principal)

Indications Thérapeutiques

  1. CANCER DE LA PROSTATE (principale)
  2. CANCER DU SEIN (secondaire)
    Exclusivement cancer du sein m�tastas� chez des femmes m�nopaus�es depuis plus de 5 ans:
    - JAMA 1977;237:2079.

Effets secondaires

  1. POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
    Li� � la r�tention hydrosod�e.
  2. OEDEME (CERTAIN RARE)
    Li� � la r�tention hydrosod�e.
  3. ACCIDENT THROMBOEMBOLIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    Condition(s) Favorisante(s) :
    DIABETE
    OBESITE
    TABAGISME
    HYPERLIPIDEMIE
    HYPERTENSION ARTERIELLE
    ANTECEDENTS VASCULAIRES FAMILIAUX
    A type d'infarctus du myocarde, d'accidents vasculaires c�r�braux, d'embolie pulmonaire et de thrombophl�bite. Leur m�canisme est discut� :
    - action sur les oestrog�nes sur la coagulation, sur la modification de l'intima,
    - effet immunoallergique.
    R�f�rence :
    - Nouv Presse Med 1980;29:1067.
  4. INFARCTUS DU MYOCARDE (CERTAIN TRES RARE)
    Condition(s) Favorisante(s) :
    DIABETE
    OBESITE
    TABAGISME
    HYPERLIPIDEMIE
    HYPERTENSION ARTERIELLE
    ANTECEDENTS VASCULAIRES FAMILIAUX
    Devient plus fr�quente pour des doses de 5 milligrammes par jour :
    - Lancet 1967;2:560.
  5. EMBOLIE PULMONAIRE (CERTAIN RARE)
    Condition(s) Favorisante(s) :
    ANTECEDENTS
    FORTES DOSES
    OBESITE
    VARICES
  6. PHLEBITE (CERTAIN RARE)
    Condition(s) Favorisante(s) :
    ANTECEDENTS THROMBOEMBOLIQUES
    FORTES DOSES
    OBESITE
    VARICES
  7. HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
    Condition(s) Favorisante(s) :
    TABAGISME
    Elle survient, le plus souvent, chez des sujets pr�dispos�s et r�gresse � l'arr�t du traitement qu'elle impose.
  8. INSUFFISANCE VEINEUSE(AGGRAVATION) (CERTAIN RARE)
  9. ECZEMA (CERTAIN RARE)
  10. URTICAIRE (CERTAIN RARE)
  11. PRURIT (CERTAIN RARE)
  12. ERYTHEME POLYMORPHE (CERTAIN TRES RARE)
  13. PHOTOSENSIBILISATION (CERTAIN RARE)
    Condition(s) Favorisante(s) :
    EXPOSITION SOLAIRE
  14. TROUBLE DE LA PIGMENTATION (CERTAIN TRES RARE)
    Essentiellement augmentation de la pigmentation du mamelon et de l'ar�ole, chloasma.
  15. CHLOASMA (CERTAIN TRES RARE)
  16. PORPHYRIE CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
    Par augmentation de la synth�se h�patique des porphyrines du fait d'un accroissement de l'activit� de l'ALA-synth�tase.
    Deux cas rapport�s, chez des patients trait�s pour cancer de la prostate :
    - JAMA 1967;20:671.
  17. ACANTHOSIS NIGRICANS (CERTAIN TRES RARE)
    - Arch Dermatol 1974;109:545.
  18. NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
    Condition(s) Favorisante(s) :
    DEBUT DE TRAITEMENT
    FORTES DOSES
  19. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    Condition(s) Favorisante(s) :
    DEBUT DE TRAITEMENT
    FORTES DOSES
  20. DIARRHEE (CERTAIN RARE)
    Condition(s) Favorisante(s) :
    FORTES DOSES
  21. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN TRES RARE)
    Condition(s) Favorisante(s) :
    FORTES DOSES
  22. ANOREXIE (CERTAIN TRES RARE)
    Condition(s) Favorisante(s) :
    DEBUT DE TRAITEMENT
  23. INFARCTUS MESENTERIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    Condition(s) Favorisante(s) :
    DIABETE
    OBESITE
    TABAGISME
    HYPERLIPIDEMIE
    HYPERTENSION ARTERIELLE
    Par analogie avec l'�thinyl oestradiol.
    Le plus souvent infarctus m�sent�rique veineux :
    - Br J Surg 1977;64:533-537.
    - Lancet 1977;1:539.
  24. PANCREATITE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
    Condition(s) Favorisante(s) :
    HYPERTRIGLYCERIDEMIE
    - JAMA 1972;222:230.
    - Presse Med 1980;9:3550-3551.
  25. AMYLASEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
  26. AMENORRHEE POST-THERAPEUTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    En cas de cycles artificiels; toujours r�versible en quelques mois apr�s l'arr�t du traitement.
  27. GALACTORRHEE (CERTAIN TRES RARE)
    Son apparition doit faire rechercher l'existence d'un ad�nome hypohysaire � prolactine.
  28. PROLACTINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    Impose l'arr�t du traitement.
  29. GYNECOMASTIE (CERTAIN RARE)
  30. CANCER DU SEIN (CERTAIN TRES RARE)
    Augmentation mod�r�e du risque de cancer du sein chez les femmes trait�es pendant leur grossesse :
    - N Engl J Med 1984;311:1393-1398.
    Risque relatif de 1.35 apr�s 30 ans de surveillance chez des femmes trait�es durant leur grossesse par le di�thylstilbestrol :
    - JAMA 1993;269:2096-2100.
    Augmentation faible du risque de cancer du sein chez les femmes trait�es pendant leur grossesse (sel de di�thylstilbestrol non pr�cis�) :
    - Ann Intern Med 11995;122:778-788.
    Deux cas rapport�s chez des jeunes femmes apr�s exposition in utero (sel de diethylstilbestrol non pr�cis�) :
    - Lancet 1996;348:331.
  31. TROUBLE MENSTRUEL (CERTAIN FREQUENT)
    A type de spotting et de m�trorragies.
  32. SPOTTING (CERTAIN FREQUENT)
    D� � l'hyperplasie de l'endom�tre.
  33. METRORRAGIE (CERTAIN FREQUENT)
  34. MASTODYNIE (CERTAIN FREQUENT)
  35. MASTOPATHIE (CERTAIN RARE)
    B�nigne.
  36. HYPERPLASIE DE L'ENDOMETRE (CERTAIN RARE)
    En cas de monoth�rapie prolong�e.
  37. CANCER DE L'ENDOMETRE (CERTAIN TRES RARE)
    En cas de monoth�rapie prolong�e :
    - N Engl J Med 1972;287:628.
  38. HYPERCOAGULABILITE (CERTAIN FREQUENT)
  39. FACTEURS DE LA COAGULATION(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
    En particulier : facteurs 7, 8, 9, 10.
    Par analogie � �thinylestradiol.
  40. FIBRINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
    Par analogie � l'�thinyl oestradiol.
  41. ANTITHROMBINE III(DIMINUTION) (CERTAIN FREQUENT)
    Le plus souvent mod�r�e; par analogie � �thinyl-oestradiol.
  42. AGREGATION PLAQUETTAIRE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
    Par analogie � l'�thinyl-oestradiol.
  43. ANEMIE (CERTAIN TRES RARE)
  44. ANEMIE HEMOLYTIQUE AUTOIMMUNE (CERTAIN TRES RARE)
    Un cas d'�volution fatale :
    - Am J Med 1989;86:617-618.
  45. APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    D'origine centrale :
    - Ann Intern Med 1960;52:907.
  46. THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
    Pancytop�nie d'origine centrale :
    - .Ann Intern Med 1960;52:907.
  47. ICTERE (CERTAIN RARE)
    Condition(s) Favorisante(s) :
    ICTERE GRAVIDIQUE(ANTECEDENT)
  48. HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN RARE)
    Condition(s) Favorisante(s) :
    ICTERE GRAVIDIQUE(ANTECEDENT)
    Il semble exister une pr�disposition g�n�tique. Cet effet est plus fr�quent dans les pays scandinaves et au Chili.
    R�gression en 2 mois apr�s l'arr�t du traitement.
  49. BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
  50. BSP(RETENTION) (CERTAIN FREQUENT)
    Condition(s) Favorisante(s) :
    FORTES DOSES
    Elle r�gresse � l'arr�t du traitement et peut �tre isol�e.
  51. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
    Mod�r�e, elle peut �tre isol�e.
  52. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
    Mod�r�e, elle peut �tre isol�e.
  53. ADENOME HEPATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    Condition(s) Favorisante(s) :
    TRAITEMENT PROLONGE
  54. HYPERPLASIE NODULAIRE FOCALE DU FOIE (A CONFIRMER )
    Condition(s) Favorisante(s) :
    TRAITEMENT PROLONGE
  55. CANCER DU FOIE (CERTAIN TRES RARE)
    Angiocarcinome du foie chez un homme trait� par 3 milligrammes par jour pendant 12 ans:
    - JAMA 1978;240:1510.
  56. PELIOSE HEPATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    - Postgrad Med J 1979;65:277.
  57. SYNDROME DE BUDD-CHIARI (CERTAIN TRES RARE)
    Par analogie avec l'�thinyl oestradiol.
  58. LIPIDEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
    Condition(s) Favorisante(s) :
    HYPERLIPIDEMIE PREEXISTANTE
    Hypertriglyc�rid�mie le plus souvent en rapport avec l'augmentation de la synth�se h�patique de VLDL.
  59. GLYCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
    Condition(s) Favorisante(s) :
    FORTES DOSES
    TERRAIN PREDISPOSE
    Aggravation ou r�v�lation d'un diab�te latent.
  60. CALCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN )
    Risque de potentialisation de l'hypercalc�mie en cas de m�tastases osseuses.
  61. PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE(AGGRAVATION) (CERTAIN TRES RARE)
  62. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
    Elles peuvent parfois, lorsqu'elles sont intenses et tenaces, annoncer un accident vasculaire c�r�bral.
  63. IRRITABILITE (CERTAIN FREQUENT)
  64. DEPRESSION (CERTAIN RARE)
    Condition(s) Favorisante(s) :
    ANTECEDENTS DE DEPRESSION
  65. VERTIGE (CERTAIN RARE)
  66. COMITIALITE(AGGRAVATION) (CERTAIN RARE)
  67. MIGRAINE (CERTAIN TRES RARE)
    Par analogie avec l'�thinyl oestradiol.
    Elle doit �tre consid�r�e comme un signal d'alarme pouvant pr�c�der la survenue d'un accident vasculaire c�r�bral.
  68. CHOREE (CERTAIN TRES RARE)
    Condition(s) Exclusive(s) :
    ASSOCIATION AUX PROGESTATIFS
    Quelques cas rapport�s avec les oestrog�nes, r�versible � l'arr�t du traitement.
  69. ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL (CERTAIN TRES RARE)
    Condition(s) Favorisante(s) :
    DIABETE
    HYPERLIPIDEMIE
    HYPERTENSION ARTERIELLE
    OBESITE
    TABAGISME
  70. MYOPIE (CERTAIN TRES RARE)
    par analogie avec l'�thinyl oestradiol.
    D�e � un oed�me du cristallin, elle est r�versible � l'arr�t du traitement.
  71. TROUBLE DE L'ACCOMMODATION (CERTAIN TRES RARE)
    Par analogie avec l'�thinyl oestradiol.
    Diminution de 2 � 3 dioptries du pouvoir accommodatif.
  72. INTOLERANCE AUX LENTILLES DE CONTACT (CERTAIN TRES RARE)
    Dans le cadre d'une diminution de la secr�tion lacrymale, de la diminution de la sensibilit� corn�enne et des modifications des rayons de courbure de la corn�e, elle est r�versible � l'arr�t du traitement.
  73. TROUBLE DE LA VISION (CERTAIN TRES RARE)
    A type d'h�mianopsie, de diplopie ou de paralysie oculomotrice, ils peuvent �tre r�v�lateurs d'accidents isch�miques c�r�braux transitoires et imposent l'arr�t du traitement.
  74. ACUITE VISUELLE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
    D'origine vasculaire, par occlusion de l'art�re centrale de la r�tine ou de ses branches, d'importance variable selon le territoire atteint.
  75. AMAUROSE (CERTAIN TRES RARE)
    Transitoire, due � des spasmes de l'art�re centrale de la r�tine, elle pr�c�de une thrombose vasculaire. Elle doit faire pratiquer d'urgence un examen ophtalmologique et interrompre le traitement.
  76. NEVRITE OPTIQUE RETROBULBAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    Par analogie avec l'�thinyl oestradiol.
    Elle �volue favorablement � l'arr�t du traitement.
  77. LIBIDO(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
  78. IMPUISSANCE (CERTAIN RARE)
  79. ATROPHIE TESTICULAIRE (CERTAIN RARE)
    Condition(s) Favorisante(s) :
    FORTES DOSES
    TRAITEMENT PROLONGE
  80. AZOOSPERMIE (CERTAIN RARE)
    Condition(s) Favorisante(s) :
    FORTES DOSES
    TRAITEMENT PROLONGE
    D'origine centrale par inhibition des gonadotrophines.
  81. LITHIASE BILIAIRE (A CONFIRMER )
    Effet controvers� selon les auteurs :
    - Lancet 1979;1:1399-1404.
    - Lancet 1982;2:957-959.
  82. CANCER DU REIN (A CONFIRMER )
    Deux cas rapport�s apr�s 3 ans de traitement chez les prostatiques :
    - Br J Urol 1979;51:6.
  83. ERYTHEME NOUEUX (A CONFIRMER )
  84. SYNDROME LUPIQUE (A CONFIRMER )
    Un cas chez un patient �g� trait� pour un cancer de la prostate :
    - J Rheumatol 1989;16:408-409.

Effets sur la descendance

  1. ANOMALIES DU TRACTUS GENITAL
    Le plus souvent b�nignes, elles concernent les deux sexes :
    - chez la fille, elles sont essentiellement repr�sent�es par des malformations macroscopiques du vagin, du col et du corps ut�rin et des trompes; elles sont responsables d'une augmentation de la fr�quence d'avortements spontan�s, de grossesses ectopiques et d'accouchements pr�matur�s,
    - chez le gar�on, elles sont essentiellement repr�sent�es par des anomalies testiculaires (hypoplasie) et �pididymaires (kystes), responsables d'une diminution de la fertilit�.
    Controverse; absence de troubles sexuels ou de la fertilit� chez les m�les expos�s in utero (sel de di�thylstilbestrol non pr�cis�) :
    - N Engl J Med 1995;332:1411-1416.
    Augmentation controvers�e du risque de cancer du testicule chez les m�les dont les m�res ont �t� trait�es pendant la grossesse (sel de di�thylstilbestrol non pr�cis�) :
    - Ann Intern Med 1995;122:778-788.
  2. ANOMALIES CERVICO-VAGINALES
    Fr�quentes:
    - JAMA 1984;252:2979-2983.
  3. ADENOMATOSE VAGINALE
    Fr�quente: 50 � 70% des cas, d'�volution le plus souvent spontan�ment r�solutive; � surveiller.
  4. ANOMALIES UTERINES
    Tr�s rares; uterus en T hypotrophiques, uterus uni ou bicorne, synechies.
  5. ANOMALIES TUBAIRES
    Tr�s rares, peuvent �tre � l'origine de grossesses ectopiques.
  6. CRYPTORCHIDIE
  7. CANCER VAGINAL CHEZ LES DESCENDANTES
    Tr�s rare, un cas sur dix mille.
    Augmentation du risque de cancer du vagin chez les femmes dont les m�res ont �t� trait�es pendant la grossesse (sel de di�thylstilbestrol non pr�cis�) :
    - Ann Intern Med 1995;122:778-788.
    Risque estim� � 1,5 pour 1000 au cours d'une �tude de 4500 femmes (risque multipli� par 40 par rapport aux t�moins), pas d'augmentation de risque pour les autres cancers:
    - JAMA 1998;280:630-634.
  8. TROUBLE PSYCHIQUE
    Vuln�rabilit� accrue des descendantes aux troubles psychiatriques (d�pression, psychose, trouble des conduites alimentaires) :
    - Ann Medicopsychol 2000;158:105-117.

Pharmaco-Dépendance

  1. NON

Précautions d'emploi

  1. ANTECEDENTS VASCULAIRES FAMILIAUX
  2. MIGRAINE
  3. EPILEPSIE
  4. DEPRESSION
  5. TABAGISME
    En raison du risque accru de maladie cardiovasculaire.
  6. LITHIASE BILIAIRE(ANTECEDENT)
  7. VARICES
  8. INSUFFISANCE RENALE

Contre-Indications

  1. CANCER DE L'UTERUS
  2. CANCER DU SEIN
    Chez la femme jeune non m�nopaus�e.
  3. MASTOPATHIE
  4. FIBROME UTERIN
  5. ENDOMETRIOSE
  6. DIABETE
    Risque d'aggravation.
  7. HYPERLIPIDEMIE
    En raison du risque de majoration de l'hyperlipid�mie et du risque accru de maladie cardiovasculaire.
  8. OBESITE
    En raison du risque accru de maladie cardiovasculaire.
  9. MALADIE THROMBOEMBOLIQUE
    ARTERIELLE OU VEINEUSE.
  10. THROMBOSE VEINEUSE(ANTECEDENT)
    Risque de r�cidive.
  11. EMBOLIE PULMONAIRE(ANTECEDENT)
    Risque de r�cidive.
  12. ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL(ANTECEDENT)
    Risque de r�cidive.
  13. THROMBOSE ARTERIELLE(ANTECEDENT)
    Risque de r�cidive.
  14. INFARCTUS DU MYOCARDE(ANTECEDENT)
    Risque de r�cidive.
  15. CARDIOPATHIE
    Cong�nitale ou acquise.
  16. INSUFFISANCE CARDIAQUE
  17. HYPERTENSION ARTERIELLE
  18. TUMEUR HYPOPHYSAIRE
  19. GALACTORRHEE
    Avec ou sans augmentation de prolactine.
  20. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
  21. CONNECTIVITE
  22. LUPUS ERYTHEMATEUX AIGU DISSEMINE
  23. PORPHYRIE
  24. PORPHYRIE HEPATIQUE
  25. ICTERE GRAVIDIQUE(ANTECEDENT)
  26. MALADIE HEPATIQUE PREEXISTANTE
    R�cente ou chronique. Ant�c�dent d'ict�re gravidique.
  27. OTOSCLEROSE
  28. GROSSESSE
    Risque d'anomalies du tractus g�nital chez les descendants:
    Le plus souvent b�nignes, elles concernent les deux sexes :
    - chez la fille, elles sont essentiellement repr�sent�es par des malformations macroscopiques du vagin, du col et du corps ut�rin et des trompes; elles sont responsables d'une augmentation de la fr�quence d'avortements spontan�s, de grossesses ectopiques et d'accouchements pr�matur�s,
    - chez le gar�on, elles sont essentiellement repr�sent�es par des anomalies testiculaires (hypoplasie) et �pididymaires (kystes), responsables d'une diminution de la fertilit�.
    Controverse; absence de troubles sexuels ou de la fertilit� chez les m�les expos�s in utero (sel de di�thylstilbestrol non pr�cis�) :
    - N Engl J Med 1995;332:1411-1416.
    Augmentation controvers�e du risque de cancer du testicule chez les m�les dont les m�res ont �t� trait�es pendant la grossesse (sel de di�thylstilbestrol non pr�cis�) :
    - Ann Intern Med 1995;122:778-788.
  29. ALLAITEMENT

Posologie et mode d'administration

Dose usuelle par voie orale:
* cancer de la prostate: 2 sch�ma propos�s:
1-Un � cinq milligrammes par jour en traitment continu.
2- Cent milligrammes pendant 20 � 30 jours, puis r�duction progressive des doses juqu'� quinze milligrammes par jour en traitement continu.

* contraception post-co�tale:
Traitement � commencer dans les 48 heures, et au plus tard 72 heures suivant le rapport:
Cinquante milligrammes par jour pendant 5 jours.
V�rifier l'efficacit� par un test de grossesse �ventuellement.

* M�nopause:
Un � deux milligrammes par jour ou tous les 2 jours.
Il est recommand� d'associer un progestatif lors des traitements prolong�s

* Blocage de la lactation:
Vingt milligrammes par jour, puis r�duction progressive de cinq milligrammes tous les 2 jours.
utilisation possible en apllication locale:
Douze milligrammes par jour en 2 applications sur les seins pendant une semaine.

* Cancer du sein m�tastatique:
Cent milligrammes par jour pendant 20 jours, puis r�duction progressived des doses jusqu'� vingt cinq milligrammes par jour.
Traitement continu.

Surveillance du traitement:
Examen clinique avant et pendant le traitement, portant essentiellement sur: poids, TA, �tat veineux, seins, uterus, frottis vaginaux, triglyc�rid�mie et cholest�rol�mie, glyc�mie.

Pharmaco-Cinétique

Absorption
R�sorption rapide par le tube digestif.

Spécialités

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Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :

Attention ! Donn�es en date de janvier 2000.


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