Neil Young « Harvest » (original) (raw)

17 mars 2014, par Alain lambert ——

neil young harvest

Pirenne Christophe, Neil Young « Harvest ». « Discognonie », Densité, Paris 2014 [72 p. ; ISBN 9782919296026 ; 9,95 €]

Un petit bouquin d'à peine soixante-dix pages, sans illustration en dehors des microsillons de la couverture, tout en noir et blanc, pour présenter un disque univers du temps du vinyle. Discogonie, justement, le titre de la collection, contraction de discographie et de cosmogonie.

Christophe Pirenne connaît bien son sujet. Il est aussi l'auteur d'une histoire du « rock progressif » anglais (1969-1977) chez Honoré Champion, et d'Une Histoire musicale du rock chez Fayard.

Une courte introduction, puis sur des pages noires, la description commentée de la pochette recto verso interieur, pochette très sobre avec son soleil orange, ses enluminures, et ses photos de musiciens qui regardent leur patron, Neil Young, le grand concepteur.

Retour à la page blanche pour reprendre les cinq titres de la face A, séparés des cinq titres de la face B par une double page noire. Design sobre et minimal.

Pour chaque titre, le contexte biographique, le sens global, la mise en musique, les musiciens (crédités ou non), les arrangements, le résultat à l'écoute. Entre deux et quatre pages selon le morceau.

On apprend ainsi que le groupe formé pour l'occasion, les Stray Gators, un trio de musiciens de studio de Nashville (batterie, basse, guitare steel ) n'ont jamais bien compris pourquoi on avait loué leurs compétences pour des accompagnements ultras minimaux que n'importe quel amateur aurait pu jouer. Quant à Jack Nitzsche, le pianiste, il est aussi producteur et arrangeur des deux morceaux avec orchestre, le maître des cordes et des tubular bells.

On découvre aussi les regrets rétrospectifs du chanteur pour la dureté des paroles d'Alabama.

Bien d'autres choses, y compris les conditions d'enregistrement, la réception du disque à l'époque et aujourd'hui encore.

Et on comprend mieux comment un disque un peu de bric et de broc, pas mal bricolé et improvisé, est devenu le symbole d'une époque charnière pour l'histoire du rock, entre ère hippie et période punk.

Lancée en mars 2014, cette nouvelle collection Discogonie comprend aussi un titre consacré à « The Cure Pornography » par Philippe Gonin. À suivre donc !

On peut consulter le site de la collection pour écouter des extraits musicaux et accéder à des bonus.

Le site de la collection « Discogonie »

L'album sur YouTube

plume Alain Lambert 17 mars 2014


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