GUITRY Sacha - Tombes Sépultures dans les cimetières et autres lieux (original) (raw)
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► Jean Guitry (1884 – 1920)
Lucien Guitry et ses deux fils: Sacha à Gauche, Jean à droite.
Comédien dont le talent ne put jamais égaler celui de son père et de son frère, mais aussi journaliste, il périt dans un accident de voiture près de Trouville.
D’abord inhumé au cimetière de Passy, il rejoignit la sépulture familiale de Montmartre après le décès de son père.
A partir de 1932, Sacha vécut avec Jacqueline Delubac qu’il épousa en 1935. Elle joua vingt-trois pièces de son mari, dont dix créations. D'autre part, elle interprétera onze de ses films. Séparés en 1938, leur divorce fut prononcé en 1939. Associée aux réussites de Giutry, elle ne retrouva plus aucun rôle digne de son talent. A partir de 1955, elle se consacra à la peinture et surtout à la vie mondaine. Sa fin fut moins glamour : un livreur de pizzas la renversa rue de Rivoli. Elle mourut des suites de cet accident. Elle repose avec son second époux, le joaillier Myran Eknayan (1892-1985).
► Geneviève de Séréville (1914 – 1963)
Cimetière de Saint-Just-en-Chaussée (Oise)
Sa carrière d’actrice décolla grâce à son mariage avec Guitry, en 1939, dont elle créa cinq pièces et fut présente dans cinq de ses films. Séparés en 1944, leur divorce fut prononcé en 1949. Séparé en 1944, le couple divorça en 1949. Privée de son mentor, elle déserta les écrans et écrivit un livre «Sacha Guitry, mon mari» (1959), Emportée par un cancer de la gorge, elle fut inhumée dans sa commune de naissance.
► Lana Marconi (1917- 1990)
Cimetière de Montmartre, 1ère division (Paris)
Il lui avait déclaré : « Les autres furent mes épouses vous serez ma veuve. Ces belles mains fermeront mes yeux et ouvriront mes tiroirs. »
Vivant avec Guitry depuis 1945, elle l’épousa 1949 à Paris. Elle créa sept de ses pièces. Seul réalisateur avec lequel elle travailla, elle est présente dans la douzaine de films qu’il tourna à partir de 1948.
Lana, effectivement veuve de Sacha, a l'honneur d'être la seule femme a partager l'éternité des Guitry.
GUITRY Sacha (1885 – 24 juillet 1957)
Cimetière de Montmartre, 1ère division (Paris)
Artiste dont le timbre et la diction étaient extraordinaires, homme d’esprit dont les bons mots envahissent les dictionnaires de citations, son style souvent léger ne fut jamais superficiel et resta ancré dans la réalité. Il voulait saisir la vie dans ce qu’elle a de capricieux, pétulant, fugace et aléatoire. A ce titre, il est une référence incontournable.
Boudant le cinéma auquel il reprochait de ne pas avoir la même puissance que le théâtre, il franchit néanmoins et vraiment le pas en 1935 avec Pasteur, biographie du savant. Et il suffit de voir Le Roman d’un tricheur (à l’origine une de ses pièces) pour constater qu’il était bien l’un des grands réalisateurs de son époque. Elégance, désinvolture, maîtrise et innovation sont autant de ses qualités que l’on retrouve jusque dans ses génériques.
Passionné d’histoire, il inventa aussi les grandes revues historiques qui font défiler des personnages illustres : Remontons les Champs-Elysées (1938), Le destin fabuleux de Désiré Clary (1941), etc.
A l’apogée de sa carrière pendant la seconde Guerre mondiale, il fut arrêté à la Libération de Paris par un groupe de résistants qui lui reprochait son attitude ambigüe à l'égard de l'occupant allemand. Incarcéré pendant deux mois sans inculpation, les accusations de ses détracteurs ne pouvant être prouvées, son dossier fut classé suivi d’un non lieu-lieu (1947). Cette mésaventure lui fit dire : « La Libération ? Je peux dire que j'en ai été le premier prévenu. » Il se justifia par la suite dans Le Diable boiteux (1948), magnifique portrait de Talleyrand.
Après une disgrâce momentanée, grâce au soutien de ses amis, il devint finalement le cinéaste officiel de la IVe République avec de grosses machines comme : Si Versailles m’était conté, Napoléon et Si Paris m’était conté avec toujours de fastueuses distributions servant toujours, et encore, son esprit et son ironie à défaut d’exactitude historique. Mais on peut aussi leur préférer quelques éblouissantes pochades : La Poison, Adhémar, etc.
Est-ce par jalousie, il fut souvent l’objet de médisances et entretint des relations difficiles avec la critique. Mais alors que Nouvelle Vague fut d’une virulence inouïe avec des réalisateurs du passé, elle réhabilita Guitry, véritable « auteur complet » à ses yeux.
Quand l’éternel et génial cabotin tira sa révérence, comme une ultime représentation, son public, une foule immense, se pressa sur les trottoirs et se bouscula au cimetière de Montmartre pour lui rendre un ultime hommage.
Avec lui reposent :
Actrice, elle fut d'abord la maîtresse de Lucien Guitry qui eut la malheur de ne lui accorder qu'un petit rôle quand il dirigeait le théâtre de la Renaissance. Pour se venger, dans les coulisses, elle séduisit Sacha de sept ans son cadet. Lucien eut beau entrer dans une rage folle, Sacha l’épousa en 1907. Elle créa dix-neuf pièces de son mari et reprit Nono en 1910. Séparés en 1917, leur divorce fut prononcé en 1918. Elle mourut à Saint-Jean-Cap-Ferrat où elle fut inhumée.
Les femmes de Sacha Guitry, incorrigible séducteur aux nombreuses liaisons.
« Vous ne pouvez pas savoir ce qu'on s'ennuie à Londres un dimanche ! Je m'y étais rendu le samedi, c'était déjà intolérable, le dimanche, c'était impossible, et le lundi je trouvai enfin quelque chose à faire : je me mariai. » Il le fit cinq fois.
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► Jacqueline Delubac (1907 – 14 octobre 1997)
Cimetière de Garches (Hauts-de-Seine)
Enfant du théâtre autant par sa mère que son père, Lucien Guitry, Sacha (Alexandre) se lança très tôt dans l’écriture prolifique de pièces de théâtre dans lesquelles il se mit en scène.
Auteur et acteur brillant, ce que ses études médiocres ne laissaient pas entrevoir, Sacha signa une œuvre colossale qui lui apporta le succès et la gloire à la mesure de son immense talent. Certaines de ses pièces sont restées comme des classiques de théâtre français.
► Dramaturge, acteur, metteur en scène, réalisateur et scénariste français
► Charlotte Lysès (1877 – 1956)
Cimetière de Saint-Jean-Cap-Ferrat (Alpes-Maritimes)
TOMBES ET SEPULTURES DANS LES CIMETIERES ET AUTRES LIEUX
Dernière mise à jour
au 22 juin 2021
TOMBES SÉPULTURES DANS LES CIMETIÈRES ET AUTRES LIEUX
par Marie-Christine Pénin
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