FALLIÈRES Armand - Tombes Sépultures dans les cimetières et autres lieux (original) (raw)
Avocat, comme beaucoup d’hommes politiques de sa génération, il fut élu député du Lot-et-Garonne en 1876. Sénateur de 1890 à 1899, s’il contribua beaucoup au travail parlementaire, il ne prit jamais la parole en séance publique. Même appelé aux plus hautes marches du pouvoir, l'homme se caractérisa pas sa discrétion.
Occupant divers postes ministériels de premier ordre (ministre de l'Intérieur, de la Justice, et de l'Instruction publique), il ne fut président du Conseil que de janvier à février 1883.
Président du Sénat à partir de 1899, il fut constamment réélu à cette fonction jusqu’à son élection à la présidence de la République, en 1906, qu’il remporta contre Paul Doumer.
Il chercha à se faire l’arbitre des classes politiques et à rapprcher la fonction présidentielle des Français. Très populaire, on le surnommait affectueusement « le père Fallières ».
Opposé à la peine de mort, il gracia systématiquement les condamnés à mort tant qu’il le put, ce qui lui valut cette fois le surnom de « papa gracias ».
Il travailla au renforcement de la Triple Entente entre la France, le Royaume-Uni et la Russie, se rendant en Angleterre ou rencontrant le tsar Nicolas II.
Attaché à l’instruction, en 1902, une réforme adapta l’enseignement secondaire aux nécessités de la vie moderne en attribuant une plus grande place aux sciences et aux langues étrangères.
Sous sa présidence, l’Affaire Dreyfus prit fin et on transféra les cendres d'Emile Zola au Panthéon. On lui doit aussi l’instauration de l’isoloir qui permit d'organiser les votes secrets.
Bien que discret, son mandat fut marqué par une prospérité économique nationale certaine ainsi que par les tensions avec l’Allemagne qui débouchèrent sur la Première Guerre mondiale
A la fin de son septennat, il ne souhaita pas se représenter, justifiant sa décision par la fameuse phrase : « la place n'est pas mauvaise, mais il n'y a pas d'avancement ».
Il se retira dans sa propriété de Loupillon (Villeneuve-de-Mézin) où il s’occupa de ses vignobles ce qui convenait très bien à cet amateur de vin. C’est là qu’il s’éteignit.
Tout naturellement, Armand Fallières fut inhumé dans la tombe familiale du cimetière de Mezin, sa commune natale.
COPYRIGHT 2010 - 2024 - TOUS DROITS RÉSERVÉS - Ce site est propriétaire exclusif de sa structure, de son contenu textuel et des photos signées MCP. Sauf accord du propriétaire du site, toute reproduction, même partielle, à titre commercial est interdite. Les reproductions à titre privé sont soumises à l'autorisation du propriétaire du site. A défaut, le nom du site et de son auteur doivent obligatoirement être mentionnés. Tous les droits des auteurs des oeuvres protégées reproduites et communiquées sur ce site sont réservés.