Caroline Fiat (original) (raw)
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Caroline Fiat | |
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Caroline Fiat en 2017. | |
Fonctions | |
Conseillère départementalede Meurthe-et-Moselle | |
En fonction depuis le 1er juillet 2021(3 ans, 6 mois et 15 jours) | |
Avec | Jacky Zanardo |
Élection | 27 juin 2021 |
Circonscription | Canton de Jarny |
Président | Chaynesse Khirouni |
Groupe politique | FGR |
Prédécesseur | Manuela Ribeiro |
Quatrième vice-présidente de l’Assemblée nationale | |
29 juin 2022 – 9 juin 2024(1 an, 11 mois et 11 jours) | |
Élection | 29 juin 2024 |
Président | Yaël Braun-Pivet |
Législature | XVIe (Cinquième République) |
Prédécesseur | Sylvain Waserman |
Successeur | Xavier Breton |
Députée française | |
21 juin 2017 – 9 juin 2024(6 ans, 11 mois et 19 jours) | |
Élection | 18 juin 2017 |
Réélection | 19 juin 2022 |
Circonscription | 6e de Meurthe-et-Moselle |
Législature | XVe et XVIe (Cinquième République) |
Groupe politique | NUPES-LFI |
Prédécesseur | Jean-Yves Le Déaut |
Successeur | Anthony Boulogne |
Biographie | |
Nom de naissance | Caroline Paulette Yvette Nicolas |
Date de naissance | 28 janvier 1977 (47 ans) |
Lieu de naissance | Verdun (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PCF (à partir de 1993)ENS (années 2010)GRS (2019-2021)LFI (depuis 2016) |
Profession | AmbulancièreTéléprospectriceAssistante commercialeAssistante de directionAide-soignante |
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Caroline Fiat, née le 28 janvier 1977 à Verdun (Meuse), est une femme politique française.
Aide-soignante de profession, elle milite d'abord au Parti communiste français (PCF), puis à La France insoumise (LFI) ainsi qu'un temps à la Gauche républicaine et socialiste (GRS).
En 2017, elle est élue députée de la sixième circonscription de Meurthe-et-Moselle. Réélue de justesse en 2022, elle devient vice-présidente de l'Assemblée nationale. Candidate à un troisième mandat parlementaire aux élections anticipées de 2024, elle est battue par Anthony Boulogne (RN).
Elle reste conseillère départemental de Meurthe-et-Moselle, ayant été élue en 2021.
Elle naît en 1977 sous le nom de Caroline Paulette Yvette Nicolas, avant de prendre le nom de « Fiat » à la suite de son mariage[1],[2].
Tout d'abord, elle est ambulancière, téléprospectrice, assistante commerciale et assistante de direction[3]. À partir de 2009, elle est aide-soignante[4],[5],[6] ; elle travaille de nuit, en vacation dans plusieurs établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) du secteur privé dans le Grand Est[7].
Elle grandit dans une famille de cégétistes et communistes, et commence à militer à l'âge de seize ans au sein du Parti communiste français (PCF)[8],[9]. Elle siège au comité fédéral de la fédération PCF Meurthe et Moselle, ainsi qu'au secrétariat fédéral. En 2003, elle est déléguée au XXXIIe congrès du parti[réf. nécessaire].
En 2001, elle devient conseillère municipale de Pompey, élue sur la liste d'union de la gauche conduite par le socialiste Laurent Trogrlic[10],[11]. En 2004, elle est la candidate du PCF aux élections cantonales dans le canton de Jarville-la-Malgrange sous son nom de naissance : elle arrive en cinquième position avec 3,86 % des voix[12].
Lors de l'élection présidentielle de 2012, elle déclare voter « à contre-cœur » pour Jean-Luc Mélenchon, n'aimant pas « son côté « gueulard » et donneur de leçons »[13]. Elle change d'avis en le côtoyant par la suite[13]. Elle adhère au parti Ensemble[14] et à La France insoumise lors de sa fondation par Jean-Luc Mélenchon en 2016. Elle se définit comme communiste[8].
Caroline Fiat est élue députée dans la 6e circonscription de Meurthe-et-Moselle lors des élections législatives de 2017, recueillant 61,36 % des voix au second tour face à Cédric Marsolle, candidat du Front national arrivé en tête au premier tour[4],[15]. Elle devient la première aide-soignante de l'histoire à siéger au sein de l'hémicycle[3][16]. Le 27 juin 2017, elle est candidate à la présidence de l'Assemblée nationale ; soutenue par les insoumis et les communistes, sa candidature obtient 30 voix et termine en dernière position du scrutin, derrière celles de Laurence Dumont (32 voix), Laure de La Raudière (34 voix), Jean-Charles Taugourdeau (94 voix) et François de Rugy (353 voix), qui obtient le « perchoir »[17].
Elle est co-rapporteure (avec sa collègue LREM Monique Iborra) d'une mission d'information sur les EHPAD qui publie ses conclusions en mars 2018[18],[19]. Ce rapport préconise un doublement du personnel soignant dans les EHPAD et un investissement de huit milliards d'euros supplémentaires sur quatre ans[20]. Le 1er février 2018, elle défend une proposition de loi sur le droit à l'euthanasie et l'aide au suicide[21] qui est suspendue. Elle présente en 2019 une proposition de loi visant à interdire les dépassements d’honoraires médicaux, afin de garantir un meilleur accès au soins.
Membre du groupe La France insoumise, elle adhère à la Gauche républicaine et socialiste, parti scissionnaire du Parti socialiste fondé en 2019 par Emmanuel Maurel et Marie-Noëlle Lienemann[22]. Elle quitte ce parti en 2021[réf. nécessaire]
Le 26 février 2020, elle reçoit le prix de la transparence dans les politiques du médicament pour la France pour l'année 2019[23],[24]. Cette distinction lui est remis par l'Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament pour son engagement en faveur de la transparence lors des débats sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2020[25],[26],[27].
En mars 2020, alors que la pandémie de Covid-19 s'intensifie en France, elle reprend son emploi d'aide-soignante. Pendant près d'un mois, elle travaille de nuit dans un service de réanimation du CHU de Nancy, tout en assurant ses fonctions de parlementaire l'après-midi[28],[29]. Durant cette période, elle déclare observer une profonde déliquescence de l'hôpital public, signant une tribune dans L'Humanité sur le sujet[30]. Elle propose début 2021 d’attribuer la même prime « post-covid » aux personnels soignants des établissements médico-sociaux qu’à ceux des hôpitaux[31].
Le 28 juillet 2020, pendant les débats sur le projet de loi de bioéthique qui pourrait ouvrir la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes, elle prononce un discours remarqué où elle relate sa propre expérience. Devenue mère célibataire à l'âge de 17 ans, elle a en effet élevé seule son premier fils, qui n'a pas, selon elle, mal vécu cette situation[32].
Le 10 mai 2022, elle est investie par La France insoumise pour être candidate à sa réélection aux élections législatives dans la 6e circonscription de Meurthe-et-Moselle[33]. Le 14 mai 2022, à Blénod-lès-Pont-à-Mousson, elle lance officiellement la campagne en compagnie de son nouveau suppléant, le communiste Julien Hézard, alors secrétaire général de l’UD CGT Meurthe et Moselle et adjoint au maire de Blénod[34],[35],[36]. Le 12 juin 2022, Caroline Fiat arrive en tête du premier tour avec 29,97 % des suffrages exprimés, devançant de peu son adversaire du Rassemblement national, Anthony Boulogne (28,48 %)[37]. Le 19 juin, elle est réélue avec 50,23 % des suffrages exprimés, soit une avance de 148 voix sur le candidat RN[38].
Le 28 juin 2022, l'intergroupe de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES) annonce Caroline Fiat (La France insoumise) et Valérie Rabault (Parti socialiste) comme candidates communes à la vice-présidence de l'Assemblée nationale[39],[40]. Le lendemain, elles sont chacune élues vice-présidentes de l'Assemblée nationale, avec respectivement 297 et 367 voix[41].
Aux élections législatives anticipées de 2024, candidate à un troisième mandat de députée, Caroline Fiat arrive en deuxième position au premier tour avec 26,73 % des voix. Une nouvelle fois opposée au RN Anthony Boulogne, elle n'est pas réélue, n'obtenant que 45,36 % des voix[42].
En septembre 2017, elle est attaquée devant les prud’hommes par un ancien assistant parlementaire, lequel conteste son licenciement et demande une requalification du contrat en CDI[43].
Année | Groupe | 1er tour | Issue | |||
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Voix | % | Rang | ||||
2017[44] | LFI | 30 | 5,53 | 5e | Battue |
Année | Groupe | 1er tour | Issue | Adversaires | |||
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Voix | % | Rang | |||||
2022[45] | LFI | 297 | 55,41 | 4e | Élue | ListeValérie RabaultÉlodie Jacquier-LaforgeNaïma Moutchou Hélène LaporteSébastien ChenuBenjamin LucasSandrine Rousseau |
Année | Parti | Circonscription | 1er tour | 2d tour | Issue | |||||
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Voix | % | Rang | Voix | % | Adversaire | |||||
2017[46] | LFI | Sixième de Meurthe-et-Moselle | 5 821 | 15,94 | 2e | 17 772 | 61,36 | Cédric Marsolle (FN) | Élue | |
2022[47] | 11 048 | 29,97 | 1re | 16 133 | 50,23 | Anthony Boulogne (RN) | Élue | |||
2024[48] | 14 479 | 26,73 | 2e | 23 264 | 45,36 | Battue |
Année | Étiquette | Canton | Colistier | 1er tour | 2d tour | Issue | ||||
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Voix | % | Rang | Voix | % | ||||||
2021[49] | UGE | Jarny | Jacky Zanardo | 2 889 | 48,97 | 1ers | 3 711 | 64,49 | Élus |
Année | Parti | Canton | 1er tour | Issue | |||
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Voix | % | Rang | |||||
2004[12] | PCF | Jarville-la-Malgrange | 391 | 3,86 | 5e | Éliminée |
- Co-écrit avec Danièle Obono, Insoumises à l'Assemblée, Paris, Éditions La Dispute, coll. « Entretiens », 4 octobre 2018, 123 p. (ISBN 978-2-84303-295-0)
- ↑ « Caroline Fiat - Who's Who » , sur whoswho.fr (consulté le 28 mai 2024).
- ↑ https://www.leparisien.fr/politique/a-lassemblee-nationale-des-amities-qui-se-fichent-des-oppositions-politiques-30-07-2023-SZTJ76DAGVGQRFFACP7M3IYOWE.php
- ↑ a et b Verner 2017.
- ↑ a et b « Jarny/Pont-à-Mousson : Caroline Fiat haut la main (61,36 %) », Le Républicain lorrain, 18 juin 2017 (consulté le 15 mai 2022).
- ↑ Quentin Laurent, « Législatives : en Meurthe-et-Moselle, le seul duel Front national - France insoumise », Le Parisien, 17 juin 2017 (lire en ligne).
- ↑ « Qui sont les députés de La France insoumise ? », Le Monde, 19 juin 2017 (lire en ligne).
- ↑ Carole Tymen, « IDE et AS, leurs premiers pas de députés », sur espaceinfirmier.fr, 28 juin 2017.
- ↑ a et b La Chaîne parlementaire, « Émois & moi - Caroline Fiat », sur Dailymotion, octobre 2019 (consulté le 25 mars 2020).
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- ↑ « 06_Caroline_FIAT_2 » [PDF], Assemblée nationale (consulté le 3 juillet 2022).
- ↑ Mathilde Damgé, Alexandre Pouchard, Jérémie Baruch, Clément Le Foll, Pierre Breteau, Vincent Nouvet, Sophie Dupont, Adrien Sénécat, Anne-Aël Durand, Gary Dagorn, Samuel Laurent, Eva Mignot, Maxime Vaudano, Audrey Travère, Maxime Delrue, Laura Motet, Maxime Ferrer et Marie Laval, « Qui est mon député ? Notre moteur de recherche pour mieux connaître votre représentant à l’Assemblée nationale », Le Monde, 28 juin 2017 (consulté le 3 juillet 2022).
- ↑ a et b https://www.archives-resultats-elections.interieur.gouv.fr/resultats/cantonales_2004/054/canton38.php
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- ↑ Kevin Grethen, « Meurthe-et-Moselle : la députée France insoumise Caroline Fiat poursuivie par un attaché parlementaire », Le Républicain lorrain, 24 septembre 2017 (consulté le 15 mai 2022).
- ↑ https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/comptes-rendus/seance/session-ordinaire-de-2016-2017/seance-du-mardi-27-juin-2017
- ↑ « Séance du mercredi 29 juin 2022 », sur assemblee-nationale.fr, 29 juin 2022 (consulté le 30 mai 2024).
- ↑ https://www.archives-resultats-elections.interieur.gouv.fr/resultats/legislatives-2017/054/05406.php
- ↑ https://www.archives-resultats-elections.interieur.gouv.fr/resultats/legislatives-2022/054/05406.php
- ↑ https://www.resultats-elections.interieur.gouv.fr/legislatives2024/ensemble_geographique/44/54/5406/index.html
- ↑ https://www.archives-resultats-elections.interieur.gouv.fr/resultats/departementales-2021/054/0545404.php
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Robin Verner, « Caroline Fiat, aide-soignante, députée et porte-voix des « Insoumis » », sur BFM TV, 2 juillet 2017