Triguères (original) (raw)

Triguères
Triguères L'église Saint-Martin.
Blason de TriguèresBlason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loiret
Arrondissement Montargis
Intercommunalité Communauté de communes de la Cléry, du Betz et de l'Ouanne
Maire Mandat Patrick Moreau 2020-2026
Code postal 45220
Code commune 45329
Démographie
Gentilé Triguerois[1]
Population municipale 1 275 hab. (2021 en évolution de −3,41 % par rapport à 2015)
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 56′ 21″ nord, 2° 58′ 54″ est
Altitude Min. 112 mMax. 192 m
Superficie 35,78 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Courtenay
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France Voir sur la carte topographique de FranceTriguères Géolocalisation sur la carte : France Voir sur la carte administrative de FranceTriguères Géolocalisation sur la carte : Loiret Voir sur la carte topographique du LoiretTriguères Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire Voir sur la carte administrative du Centre-Val de LoireTriguères
Liens
Site web mairie de Triguères
modifier

Triguères est une commune française située dans le département du Loiret, en région Centre-Val de Loire.

Carte de la commune de Triguères et des communes limitrophes.

La commune de Triguères se trouve dans le quadrant nord-est du département du Loiret, dans la région agricole du Gâtinais pauvre[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 80,5 km de sa préfecture Orléans[3], à 18,9 km de Montargis[4], sous-préfecture, et à 4,4 km de Château-Renard, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant mars 2015. La commune fait partie du bassin de vie de Château-Renard[5],[6].

Les communes les plus proches sont : Château-Renard (4,4 km), Douchy (5,1 km), Melleroy (5,6 km), Saint-Firmin-des-Bois (6,2 km), Montcorbon (7 km), Chuelles (7 km), Fontenouilles (7,2 km, dans l'Yonne), Chêne-Arnoult (7,5 km, dans l'Yonne), Dicy (9 km), Chambeugle (9,8 km) et Courtenay (12,3 km)[7].

Le Grand Courtoiseau (1905)

Les lieux-dits suivis d'une astérisque sont situés à l'écart de la route indiquée.

A

B

C

D

E

F

G

J

L

M

P

Q

R

S

T

V

(1) Ne pas confondre les Brangers sur la route des Vallées (vers Château-Renard), et les Brangers situés en bordure de commune mais sur la commune limitrophe de Fontenouilles au S-E.

La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques[8].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années, et du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma. La formation la plus ancienne est de la craie blanche à silex remontant à la période Crétacé. La formation la plus récente est des alluvions récentes des lits mineurs remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « n°366 - Courtenay » de la carte géologique au 1/50 000ème du département du Loiret[9],[10] et sa notice associée[11].

Carte géologique de la commune.

Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque(0 - 66.0) Quaternaire(0 - 2.58) Holocène Fz : alluvions récentes des lits mineurs, Holocène FC : alluvions et colluvions du fond des vallées secondaires, Holocène
Pléistocène qC : colluvions indifférenciées de versant, Quaternaires qCS : colluvions à silex de versant, Quaternaires qOE : Limons et Loess, Quaternaire
Néogène(2.58 - 23.03) Pliocène non présent
Miocène non présent
Paléogène(23.03 - 66.0) Oligocène non présent
Éocène e4PN : poudingue de Nemours, Paléocène-Éocène inférieur
Paléocène e1-4Rc : complexe argilo-sableux à silex = argiles à silex, Paléocène-Éocène inférieur
Mésozoïque(66.0 - 252.17) Crétacé(66.0 - ≃145.0) c5Cr : craie blanche à silex, Campanien c4Cr : craie blanche à silex, Santonien c3Cr : craie blanche à silex, Coniacien

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 35,78 km2[12],[Note 1]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 35,91 km2[10]. L'altitude du territoire varie entre 112 m et 192 m[15].

La rivière Ouanne arrose Triguères, coulant d'est en ouest. Très méandreuse, elle est divisée sur toute sa traversée de la commune en deux bras souvent eux-mêmes divisés en bras secondaires. Elle y reçoit[16] :

le ru de la Fontaine de Villiers, confluant en rive droite au niveau du moulin de Vau (amont du bourg) ;

le ru des Étoits, confluant en rive droite à environ 900 m en aval du moulin de Vau ;

le ru de la Dardenne, confluant en rive gauche dans le bourg à environ 150 m en aval de la D162 vers Melleroy. Il reçoit lui-même sur sa rive droite un petit ru saisonnier venant du hameau la Corne des Bois ;

Ces rus marquent les plateaux au nord et au sud de profondes entailles, notamment le ru de la Dardenne qui présente une importante dénivellation de 40 m sur 286 mètres linéaires sur son coteau Est où passe la route vers Courtenay.

Réseau routier principal de la commune de Triguères (avec indication du trafic routier 2014).

La commune est traversée par trois routes départementales : une route à trafic modéré (la RD 943) et deux routes à faible trafic[n 1] : la RD 35, la RD 142 et la RD 162.

La RD 943 relie Montargis à Joigny et supporte en 1974 un trafic de 2 435 véhicules/jour dans la traversée de la commune. La RD 142, qui relie Château-Renard à Melleroy, la RD 162, qui relie Saint-Maurice-sur-Aveyron à Courtenay et la RD 35 , qui relie Douchy à La Selle-en-Hermoy supportent un trafic inférieur à 500 véhicules/jour[17].

En 2016, Triguères est desservie par la ligne régulière n°13 du réseau d'autocars interurbains Ulys qui relie Montcorbon à Montargis[18]. Cette ligne propose un nombre de dessertes variable en fonction des jours ouvrables de la semaine[19]. Des correspondances SNCF, avec le Transilien et le réseau Amelys sont assurées à la gare de Montargis. À compter du 1er janvier 2017, la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du 7 août 2015[20].

La commune est située sur l'ancienne ligne d'Orléans à Châlons.

Triguères sur la carte de Cassini.

Triguères résulte, d'après les formes anciennes, d'un plus ancien Trigorre.
-orre s'explique peut-être par une évolution de l'appellatif gaulois durum : « porte, forum, ville close, bourg », lorsque le mot précédent se termine par un -o, c'est-à-dire -o-durum qui aurait abouti à -orre par amuïssement régulier du [d] intervocalique en proto-français[27]. La terminaison -orre, -ore procédant de -o-durum se rencontre également dans Aujeurres (Haute-Marne, Algyorre 1186) ou Izernore (Ain, Isarnodori, génitif, VIIIe siècle).

Le premier élément Trigo-, radical Trig-, est sans doute gaulois[28]. Selon Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, l'ancienne forme Trigiodurum désignerait ainsi « la forteresse du gaulois Trigio ». Selon toute vraisemblance, ce dernier était un chef d'une tribu ou sous-tribu gauloise qui avait établi une position fortifiée sur une éminence de terrain[29].

Depuis les temps pré-romains et jusqu'en 1825, Triguères a été un point essentiel de surveillance de la route allant de Sens à Gien. Elle fut une ville celte avant de devenir gallo-romaine. Sur 9 hectares de la colline du Donjon (là où se trouve le lieu-dit le Châtelet sur la carte de Cassini), s'étendait un oppidum surveillant le « chemin Perré », empierré de silex selon la mode celte - et non pavé de type romain[30],[31]. L'endroit est particulièrement adapté au contrôle des passages et autres activités : la colline du Donjon, formant l'éperon de la Garenne, est limitée à l'ouest par la vallée du ru de la Dardenne, au sud par la vallée de l'Ouanne, et à l'est par une vallée sèche[30].

Un riche gisement d'artéfacts datant du Moustérien a été découvert en 1922 au nord-est du lieu-dit la Garenne[Note 2], dans un terrain constitué d'une mince couche de terre arable recouvrant un sous-sol d'argile mêlé de silex. Les outils trouvés vont du Moustérien de tradition acheuléenne (de 500 000 à 300 000 ans avant le présent - couteaux quadrangulaires à dos naturel ou abattu, pointes triangulaires de type abri Audi) au Moustérien final (30 000 ans - pointes triangulaires avec retouches marginales alternées sur faces opposées, pointes à pédoncules et burins). Le tout est en silex blond et gris moucheté du pays, sauf une lame dont le silex semble provenir de l'Yonne, et un gros racloir dont la roche jaspée est d'origine inconnue[32].

Trilithe du Vieux-Garçon.

Dans le bois de la Garenne se trouvait un dolmen en grès, dit « dolmen du Vieux-Garçon ». Le plus proche gisement de grès présentant des blocs de cette taille est à 60 km de là, à Souppes-sur-Loing. Au début du XXe siècle, l'agriculteur, lassé des curieux, creusa une fosse pour y enterrer le dolmen[31]. Le trilithe était entouré de deux enceintes de fondations[30].

En 1862 on découvre un puits funéraire celte dans le bourg, lors du creusement d'une cave. De forme elliptique, le puits mesure plus de 5 m de profondeur. Il contient des cendres mêlées d'os, des mâchoires de porc, des cornes de bélier et un pot. Cependant, le propriétaire fait immédiatement combler le puits pour construire sa cave par-dessus[31].

Une grande levée a été érigée de main d'homme au nord de la colline du Donjon, fermant ainsi l'éperon de la Garenne avec contrescarpe, fossé, escarpe et talus, et conforme en tous points aux caractères décrits par l'empereur romain Jules César pour les fortifications gauloises y compris des poutres enchâssées dans les murs. Elle n'a pu servir qu'à protéger ladite colline contre des assauts éventuels de ce côté - ce qui, tenant compte de l'escarpement des trois autres côtés, en faisait un lieu bien fortifié. Il n'y a cependant à Triguères aucune trace historique d'un quelconque château fortifié, fortification ou donjon[30].

Nombre des objets trouvés ont été donnés au musée de Sceaux-du-Gâtinais[33].

Triguères est un candidat possible pour être le Vellaunodunum mentionné par Jules César dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules[30],[34],[35]. Les restes d'une ville gallo-romaine importante y ont été retrouvés dans les années 1850-1860, notamment un amphithéâtre pouvant accueillir de 8 000 à 9 000 spectateurs[n 2],[30], un cimetière en 1857[31], le sanctuaire de source au moulin du Chemin en 1858[n 3],[31], les villas gallo-romaines des Vallées et des Monts[n 4],[n 5], un temple gallo-romain[30], un aqueduc et des thermes[30]. Cette localisation est cependant contestée par les sources les plus récentes[36],[37].

La « grande Triguères » cessa probablement d'exister en 451 après les guerres menées par Attila, roi des Huns[30]. Il fallut attendre six siècles pour que Triguères renaisse, sans jamais retrouver le faste qu'elle avait connu[31].

Au Donjon, des labours ont dévoilé huit sarcophages et une dizaine de sépultures en pleine terre. Un scramasaxe et un collier en perles en pâte de verre associés, datent de l'époque mérovingienne au moins une partie de ces sépultures[38].

Sainte Alpais et sa légende précèdent les relevailles de Triguères dans l'élan du christianisme[30].

La paroisse fait partie du doyenné de Ferrières, diocèse de Sens, à la collation de l'archevêque[39].

Vers la fin du XIe siècle, une église romane est construite sous l'égide de son prêtre Aymery[Note 3]. Le premier document historique connu la concernant est une charte d'octobre 1258 entérinant la vente de la dîme par plusieurs personnes à Eudes de Clermont, chanoine de Sens ; cette charte utilise la forme latinisée du nom de Triguères : Trigorria[21]. Elle a visiblement été partiellement détruite et rebâtie : le mur sud de la seconde travée du chœur est oblique ; les basses nefs et la grande nef sont inclinées ; la porte principale n'est ni dans l'axe du chœur ni dans celui de la nef[39].

La tour du clocher est contemporaine du portail roman, et sinon du même architecte du moins de même facture que celle de l'église de Courtenay (bâtie par Louis VI en 1132)[40].
Rebâtis au XIIe siècle, le chœur et le coin nord-ouest du mur de façade sont de style gothique[41].
La nef, large maintenant de 10 m, mesurait alors 6 m à 6⁄40 m de large (on voit encore un chaînage de coin de l'ancien mur dans le mur à gauche du portail à l'intérieur)[42]. Elle comprend deux travées voûtées en briques depuis 1866, autrefois en lambris dont on voit les restes dans les combles. Le sommet s'élevait alors à environ 14 m du sol[43].

Église Saint-Martin vue du sud-est.

La forme lancéolée des baies du clocher indique le XIIIe siècle (peut-être dû à un rehaussement du clocher postérieur à la reconstruction du XIIe siècle, clocher dont la base romane n'était plus assez haute par rapport à l'église gothique rebâtie, pour que les cloches aient la portée voulue), mais ses ornements du sommet seraient du XVIe siècle, époque des dernières transformations importantes de l'église avec le rajout des bas-côtés et de la sacristie[44].
L'autel de style Louis XIII avec son retable-tabernacle en bois et pâte dorés, vient du couvent des Bénédictines de Montargis (qui fut fondé à la fin de ce règne)[45].
De trois, le nombre de cloches est passé à une, le bourdon (baptisée Martine, Marie, Nicole, Françoise, Charlotte en 1692). Dans leur enthousiasme de célébrer l'armistice de 1945, les habitants la brisèrent et durent la faire refondre en 1946. Mais lors de la remise en place de la nouvelle cloche, fut découverte la statue d'une Vierge royale en bois du XVe siècle cachée dans le mur (probablement à la Révolution)[31].

Reliquaires de l'église Saint-Martin.

Le premier patron de l'église est saint Martin ; saint Louis a été ajouté comme patron ultérieurement. L'église possède un reliquaire en cristal taillé et argent, qui semble dater du XIIe siècle, portant l'inscription : "DIGITUS BEATI MARTINI" (« doigt de saint Martin »), qui contient trois petits paquets de papier. L'un de ces paquets contient une phalange de doigt, probablement de saint Martin bien que le papier porte l'inscription : "Saint Clément" ; l'autre paquet inscrit "Saint Louys" (deuxième patron de l'église) contient un fragment d'os ; le troisième paquet, vide, porte la mention « reliques de saint Clément » en caractères du XVIe siècle.
Le deuxième reliquaire (voir photo ci-contre), du début du XIIIe siècle, est une boîte en cuivre posée sur un socle, dont l'intérieur est divisé en compartiments contenant des reliques de plusieurs saints et des parcelles de la vraie croix ; chaque compartiment porte une inscription désignant le saint dont il contient la relique, en écriture du XIIIe siècle. Ce deuxième reliquaire était enfermé dans une gaine en cuir repoussé (voir photo dans la galerie ici plus bas) de 22 cm de hauteur, depuis longtemps perdue si bien que personne n'en avait entendu parler ; cette gaine a été retrouvée vers 1860 dans un réduit du chœur de l'église et donnée au musée de Montargis[46]. Le reliquaire en cuivre contient de nombreuses reliques[Note 4], certaines nommées, d'autres non ; parmi celles dont l'étiquette s'est perdue, il y a peut-être des reliques de sainte Alpais, puisque l'église est connue pour en posséder. Sainte Alpais, née et ayant passé sa vie à Triguères, est toujours célébrée le premier dimanche de juillet[31]. Le musée historique d'Orléans possède une pierre gravée assez grossièrement d'un christ, qui provient de l'église de Triguères[47].

La paroisse faisait partie du doyenné de Ferrières, diocèse de Sens. Au XVIe siècle elle était taxée 400 livres tournois, de même que les églises de Montcorbon, Saint-Germain et Saint-Maurice-sur-Aveyron (Solterre seule payait 800 livres tournois)[39].

Au XIVe siècle, le seigneur de Triguères était Jean du Sochet, de Gy-les-Nonains. Sa fille Marie épousa Jean d'Avy. La famille d'Avy, ou David, en vient à posséder de nombreux fiefs sur Château-Renard, Douchy, Conflans. Vers 1550 ils firent construire le Châtelet, c'est-à-dire la partie ancienne de la demeure appelée le Donjon (et non la demeure bourgeoise construite plus tard dans la même enceinte), au long de la route menant à Courtenay. En 1685, devenus endettés, leurs biens furent vendus par adjudication. La propriété fut achetée comme maison de campagne par les bénédictines de Montargis. Aux alentours de 1750, celles-ci, qui possédaient alors pratiquement tout le pays de Triguères, firent construire une maison de belle apparence à côté du Châtelet. À la Révolution, cette propriété fut saisie comme tous les biens du clergé et vendue au sieur Jalouzot. M. Fouet, maire de Triguères, l'acquit au XIXe siècle, puis la famille Lassailly en 1919. Un de leurs parents lointains, l'historien Boutet de Monvel, dirigea les fouilles gallo-romaines dans les années 1850[30],[31].
Une grande dalle dans l'église porte une inscription[Note 5] indiquant l'implantation de longue date de la famille d'Avy dans le village[31].

L'étymologie du nom Le Grand Courtoiseau (« la Cour des Oisons ») renvoie à Gefroy Oison qui en fut propriétaire en 1300. Le château passa ensuite aux d'Avy en 1353. Il se situait alors à l'emplacement actuel de la ferme du château. Après la guerre de Cent Ans, les d'Avy le firent construire sur son emplacement actuel. Le bâtiment précédent, devenu la ferme, garda longtemps des tours - d'où son nom de ferme de la Guetterie[31].

À la suite des revers de fortune des d'Avy, la famille Farins, bourgeois de Triguères, acheta le château de Courtoiseau et la ferme de la Guetterie. Leurs héritiers, les de Lisle, furent les derniers à se nommer en 1650 « seigneurs de la Guettrie et de Courtoiseau. » Le château devint ensuite la propriété des Hodoart, noblesse de robe de Sens. Ceux-ci possédaient également Villegardin à Chéroy, et d'autres fiefs proches[31]. Antoine Dupré de Saint-Maur, petit-fils du collaborateur de Buffon[n 6], en hérita vers le milieu du XVIIIe siècle et lui donna son allure actuelle. Le domaine fut ensuite acheté au XIXe siècle aux Cornut de la Fontaine de Coincy, qui y demeurèrent de 1836 à 1906. Ils y furent suivis par Alfred Léon Gérault-Richard, journaliste socialiste qui combattit le boulangisme[31].

La paroisse de Villargis est réunie à celle de Triguères à la fin XIVe siècle ou au début XVe siècle.

Entre le 29 janvier et le 8 février 1939, plus de 2 800 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent dans le Loiret. Devant l'insuffisance des structures d'accueil d’Orléans, 46 centres d’accueil ruraux sont ouverts[48], dont un à Triguères[49]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le Sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, et le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[50]. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, ceux préférant rester sont regroupés au camp de la verrerie des Aydes, à Fleury-les-Aubrais[49].

En 2015 la région Centre, à laquelle appartient Triguères, devient la région Centre-Val de Loire.

Les armoiries de Triguères se blasonnent ainsi : D'azur à la divise ondée d'argent accompagnée, en chef à dextre, d'une croisette ancrée du même, à senestre, du buste de Sainte-Alpais diadémée portant une houlette contournée en barre, le tout d'or, et, en pointe, d'une roue de moulin de huit rayons aussi d'argent[51].

Au 1er janvier 2024, Triguères est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[52]. Elle est située hors unité urbaine[53] et hors attraction des villes[54],[55].

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (92,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,1 %), zones agricoles hétérogènes (8,3 %), forêts (6,8 %), prairies (5,1 %), zones urbanisées (1,8 %)[56].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Le conseil municipal prescrit l'élaboration d'un plan local d'urbanisme le 10 décembre 2004, en application de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains, dite loi SRU. Après l'enquête publique qui s'est déroulée du 30 novembre au 31 décembre 2007, le document est approuvé le 6 mars 2008[57],[58].

La commune de Triguères est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de l'Ouanne), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrain ou sismique (sismicité très faible)[59]. Entre 1989 et 2019, huit arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune : cinq pour des inondations et coulées de boue et trois pour des mouvements de terrain[60].

Certaines parties du territoire communal sont exposées aux crues de l'Ouanne[61]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) Agglomération montargoise et Loing Aval approuvé le 21 juin 2011 par arrêté préfectoral[62].

Le territoire de la commune peut également être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[63].

Par ailleurs le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[64]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumis à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[65].

Depuis le 22 octobre 2010, la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante[66]. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[60].

La paroisse et bourg de Triguères acquiert le statut de municipalité avec le décret du 12 novembre 1789 de l'Assemblée Nationale[67], puis celui de « commune » au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II (31 octobre 1793)[68]. Il faut toutefois attendre la loi du 5 avril 1884 sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[69].

Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[70].

Le 1er décembre 2009, un arrêté préfectoral transforme le SIVOM du canton de Château-Renard, créé le 2 avril 1968, en Communauté de Communes de Château-Renard qui comprend dix communes dont Triguères[71]. La commune appartient à d'autres établissements publics de coopération intercommunale, de type syndicats ou autres regroupements intercommunaux. Le découpage territorial de ces structures est en constante évolution dans une perspective de rationalisation et d'efficience des services[n 7].

Le 1er janvier 2017, la communauté de communes du Betz et de la Cléry (CCBC) et la communauté de communes de Château-Renard (CCCR) fusionnent pour donner naissance à la communauté de communes de la Cléry, du Betz et de l'Ouanne (3CBO). À l’occasion de cette fusion, le Syndicat d’Aménagement Rural (SAR) de Château-Renard et Courtenay, totalement inclus dans le périmètre de la 3CBO, fait partie intégrante de la nouvelle entité créée[72].

Au-delà du maire, premier magistrat administrant la commune, les personnalités élues dont le mandat est relatif à une collectivité à laquelle est rattachée la commune de Triguères et représentant donc le territoire communal au sein de chacune de ces collectivités sont les suivantes :

Élections Circonscription électorale Élu de la circonscription
Niveau Type Titre Nom Début de mandat Fin de mandat
Groupe communal Municipales et communautaires Commune de Triguères Maire Patrick Moreau 2014 2020
Communauté de communes de la Cléry, du Betz et de l'Ouanne Président de l'intercommunalité Lionel de Rafélis 2017 2020
Département Départementales Canton de Courtenay Conseillère départementale Corinne Melzassard 29 mars 2015 2021
Conseiller départemental Frédéric Néraud
Région Régionales Région Centre-Val de Loire Président du conseil régional François Bonneau 18 décembre 2015[73] 2021[74]
Pays Législatives 4e circonscription Député Jean-Pierre Door 18 juin 2017 juin 2022

Sous l'Ancien Régime, à la veille des États généraux de 1789, la paroisse de Triguères était rattachée sur le plan ecclésiastique de l'ancien diocèse de Sens[75] et sur le plan judiciaire au bailliage de Montargis[76].

La loi du 22 décembre 1789 divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Triguères est alors incluse dans le canton de Chateaurenard, le district de Montargis et le département du Loiret[77].

La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838[78]. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions[79]. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes[80]. L'acte II intervient en 2003-2006[81], puis l'acte III en 2012-2015.

Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Triguères aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

Circonscription Nom Période Type Évolution du découpage territorial
District Montargis 1790-1795 Administrative La commune est rattachée au district de Montargis de 1790 à 1795[70],[77]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance[82].
Canton Chateaurenard 1790-1801 Administrative et électorale Le 10 février 1790, la municipalité de Triguères est rattachée au canton de Chateaurenard qui comprend sept municipalités[83]. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
Château-Renard 1801-2015 Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31[84]. La commune, orthographiée alors Triguerres, est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X (30 septembre 1801) au canton de Château-Renard qui comprend désormais dix communes[85],[70].
Courtenay 2015- Électorale La loi du 17 mai 2013[86] et ses décrets d'application publiés en février et mars 2014[87] introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Courtenay[87]. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale destinée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental[88].
Arrondissement Montargis 1801- Administrative Triguères est rattachée à l'arrondissement de Montargis depuis sa création en 1801[70],[85].
Circonscription législative 4e circonscription 2010- Électorale Lors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du 23 février 2010. En attribuant un siège de député « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21[89],[90]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six[91]. La réforme n'affecte pas Triguères qui reste rattachée à la quatrième circonscription[92].

La commune de Triguères est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[93], à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.

Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Triguères, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[94], pour un mandat de six ans renouvelable[95]. Il est composé de 15 membres[96]. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.

Liste des maires successifs

Période Identité Étiquette Qualité
mars 2014 mai 2020 Michel Raigneau[97] Retraité des artisans, commerçants et chefs d'entreprise
mai 2020 En cours Patrick Moreau[97],[98] Artisan
Les données manquantes sont à compléter.

En 2016, la commune est membre du syndicat d'aménagement rural (SAR) des cantons de Courtenay et Château-Renard. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[n 8] en porte à porte, des emballages ménagers recyclables, des journaux-magazines et du verre en points d’apport volontaire[99]. Trois déchèteries accueillent les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferrailles, cartons, cartouches/capsules). La déchèterie la plus proche est située sur la commune de Château-Renard[100]. Le SAR n’assure pas le traitement, ni la valorisation des déchets collectés qui sont effectués par le SMIRTOM et différents prestataires. Le SMIRTOM de Montargis procède à l'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers dans l'usine d'Amilly, construite en 1969. Une convention de délégation du service public de traitement a été conclue en 2013 avec la société Novergie Centre, filiale énergie du Groupe Suez pour la valorisation énergétique des déchets[101].

Depuis le 1er janvier 2017, la gestion des déchets ménagers ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes de la Cléry, du Betz et de l'Ouanne (3CBO) en application de la loi NOTRe du 7 août 2015[102]. À l'occasion de la création de la 3CBO, le Syndicat d’Aménagement Rural (SAR) de Château-Renard et Courtenay, totalement inclus dans le périmètre de cette nouvelle structure, est dissout par arrêté préfectoral du 28 décembre 2016 et les personnels, biens et équipements font désormais partie intégrante de la nouvelle communauté de communes[72].

Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[103]. Au 31 décembre 2016, la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par la commune elle-même[104]. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du 1er janvier 2020. Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[105],[106].

La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte[107], est assurée par la commune elle-même[108]. La commune est raccordée à une station d'épuration située sur le territoire communal, mise en service le 24 juillet 2006 et dont la capacité nominale de traitement est de 600 EH, soit 100 m3/jour. Cet équipement utilise un procédé d'épuration biologique dit « à boues activées »[109],[110].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[111]. Le Syndicat mixte d'Aménagement Rural des cantons de Courtenay et de Château-Renard a créé un service public d'assainissement non collectif (SPANC) qui a pour missions la vérification de la conception et de l’exécution des ouvrages pour les installations neuves ou réhabilitées et la vérification périodique du bon fonctionnement et de l’entretien des installations existantes[112],[113]. Depuis le 1er janvier 2017, le SPANC est assuré par la 3CBO, dont la création a été accompagnée de la dissolution du Syndicat d’Aménagement Rural (SAR) de Château-Renard et Courtenay[72].

Le « prix de l’eau » doit permettre de financer l’ensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine, etc.) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, électricité, produits de traitement, renouvellement du matériel, analyses, élimination des déchets, etc.)[114]. L'observatoire national des services d'eau et d'assainissement publie la description actualisée des services publics d'eau potable et d'assainissement, qu’il s’agisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance[115]. Le prix au m³ est calculé pour une consommation annuelle de 120 m3 (référence INSEE)[116].

Domaine Commune 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Eau potable Triguères 1,48[117] NC[118] 1,60[119] 1,64[120] 1,64[121] 1,66[122]
Loiret 1,76[123] 1,7[124] 1,66[125] 1,69[126]
France 1,93[123] 1,96[124] 2,00[125] 2,03[126]
Assainissement Triguères 2,71[117] NC[118] 2,90[119] 2,97[120] 2,97[121] 2,97[122]
Loiret 2,07[123] 2,19[124] 2,25[125] 2,38[126]
France 1,73[123] 1,82[124] 1,85[125] 1,89[126]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[127]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[128].

En 2021, la commune comptait 1 275 habitants[Note 6], en évolution de −3,41 % par rapport à 2015 (Loiret : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population [ modifier ]

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 098 1 231 1 236 1 264 1 286 1 291 1 395 1 490 1 439

Évolution de la population [ modifier ], suite (1)

1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 457 1 534 1 601 1 572 1 626 1 616 1 640 1 588 1 551

Évolution de la population [ modifier ], suite (2)

1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 542 1 470 1 515 1 263 1 297 1 324 1 302 1 310 1 223

Évolution de la population [ modifier ], suite (3)

1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 261 1 219 1 145 1 086 1 122 1 152 1 312 1 335 1 332

Évolution de la population [ modifier ], suite (4)

2017 2021 - - - - - - -
1 293 1 275 - - - - - - -

Histogramme de l'évolution démographique

Triguères est située dans l'académie d'Orléans-Tours et dans la circonscription de Montargis-Est. La commune possède une école maternelle et une école primaire[130].

Le village compte deux monuments inscrits à l'inventaire des monuments historiques français :

L’église Saint-Martin, des XIe, XIIe et XVIe siècles, est inscrite à l'inventaire des monuments historiques le 6 octobre 1925[131]. L'église contient plusieurs objets classés Monuments historiques au titre d'objet : deux reliquaires du XIIIe siècle, l'un en argent et en cristal[132], l'autre en cuivre[133] ; un tableau de l'école flamande du XVIe siècle représentant le Christ de pitié[134] ; un autel daté de 1673 signé du sculpteur Vatimel[135] ; une statue du XVe siècle représentant la Vierge à l'Enfant[136] ; une cloche en bronze datée de 1692[137] ; une plaque en pierre du XIe siècle commémorant la construction de l'église[138].

Le manoir du Grand-Courtoiseau des XVIIeXVIIIe siècles inscrit à l'inventaire des monuments historiques le 19 juillet 2001[139]. Le manoir est situé à l'emplacement d'une ancienne forteresse construite vers 1480. Parmi les hôtes célèbres du manoir, on note le miniaturiste Jean-Baptiste Augustin qui y vécut de 1819 jusqu'à sa mort en 1832 ; le naturaliste Auguste-Henri Cornut de la Fontaine de Coincy (1837-1903) ; à partir de 1906, le journaliste et homme politique Alfred Léon Gérault-Richard ; à partir de 1946 s'y sont succédé notamment l'écrivain Hervé Bazin qui y vécut en autarcie et y écrit ses dernières œuvres, et le chanteur compositeur Marcel Mouloudji. Depuis 1991 on peut visiter le jardin du Grand Courtoiseau créé par Alain Richer[140],[141].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[142]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[143].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 712 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[142]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Grandchamp_sapc », sur la commune de Charny Orée de Puisaye à 10 km à vol d'oiseau[144], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 758,6 mm[145],[146]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[147].

L'inventaire a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l'environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Triguères ne comprend pas de Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[148].

Barbastelle.

Une marnière au lieu-dit la Montagne des Bruyères, près des Raignaults et du ru de la Dardenne, sert de gîte d’hibernation pour des chauve-souris. Elle a été regroupée avec sept autres marnières de l'est du Loiret dans le même cas[n 9], cet ensemble de cinq sites ayant en 2013 été classé en Zone Spéciale de Conservation et le tout intégré au réseau Natura 2000.

La marnière de Triguères, dont le plus long boyau atteint 62 m, est la plus grande des grottes de ce groupe. Elle est également la seule du groupe à abriter des barbastelles, apparues en 2003. On y trouve aussi des vespertilions à oreilles échancrées et des grands murins[149],[150].

  1. Une route est dite à faible trafic lorsqu'elle supporte un trafic inférieur à 1 500 véhicules/jour.
  2. Coordonnées de l'emplacement de l'amphithéâtre : 47° 56′ 29,45″ N, 2° 58′ 48,26″ E. Il est encore bien visible sur des photographies satellites. Même si une maison a été construite à l'emplacement de l'arène, le relief de son grand arc de cercle est très nettement marqué sur les cartes d'état-major.
  3. Coordonnées du moulin du Chemin : 47° 56′ 18,88″ N, 2° 58′ 48,98″ E.
  4. Coordonnées du lieu-dit Les Vallées : 47° 55′ 55,73″ N, 2° 58′ 21,75″ E.
  5. Coordonnées du lieu-dit Les Monts : 47° 56′ 07,13″ N, 2° 57′ 02,28″ E.
  6. Dupré de Saint-Maur et Buffon avaient collaboré à l'établissement de tables de mortalité (voir Lucien Badey, « Buffon, précurseur de la science démographique », Annales de géographie, no 213,‎ 1929, p. 206-220 (lire en ligne), p. 207, 208, 211.
  7. La commune peut faire partie de diverses autres intercommunalités qui ne sont pas représentées : des syndicats (syndicats intercommunaux à vocation unique(SIVU), (syndicats intercommunaux à vocation multiple(SIVOM), syndicats mixtes) ou d’autres regroupements intercommunaux (programme local de l'habitat (PLH), contrat local de santé (CLS), centre intercommunal d'action sociale (CIAS).
  8. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
  9. Huit marnières souterraines à Chantecoq, La Chapelle-sur-Aveyron, Château-Renard, Dordives, Douchy et Triguères, abritant des chauve-souris, sont ensemble désignées comme « Grottes d'intérêt régional de l'est du Loiret » sous le même code (Code Natura 2000 : 8310).

Notes sur la démographie

  1. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
  2. Le gisement du Moustérien a été découvert en 1922 par Aurèle Chevillon, qui l'a régulièrement exploré jusqu'en 1939. Ses limites sont : à l'est-nord-est, le chemin Perré ; au nord-ouest, la route de Triguères à Courtenay ; au sud-sud-ouest, le bois de la Garenne. Coordonnées : 47° 56′ 47″ N, 2° 59′ 19″ E.
  3. Une inscription gravée dans une pierre sur la face nord du contrefort méridional du portail indique : « VIII IDUS IVNII OBIIT AIMERIDVS SACERDOS QVI FECIT ISTAM » (« Le 8 des ides de juin mourut Aimeridus prêtre qui fit celle-ci »).
  4. Les compartiments du reliquaire en cuivre sont noyés dans de la cire rouge pour retenir les reliques. Certains ne sont accompagnés d'aucun écrit ; les autres indiquent respectivement des reliques de saint Jean-Baptiste (sang et cheveux), saint Philippe (tête), saint Jacques (Jacob), sainte Agnès (Agneti - os), sainte Madeleine (os), saint Étienne (Stephani), saints Grégoire, Symonis et Jude. Dans la partie supérieure, un compartiment est en forme de croix et contient des parcelles de la vraie croix. Les photos des reliquaires et de la gaine en cuir ont été publiées à l'origine par Eugène Jarry dans le Bulletin n° XII de la Société d'émulation de l'arrondissement de Montargis.
  5. La dalle porte l'inscription : Cigît Guillaume Davy en son vivant seigneur de la Fouynière et du petit Jussy qui trépassa le neuvième jour de juin mil cinq Cens trente et Cinq et auprès de lui Jehanne Poncet en son vivant femme dudit Davy laquelle trépassa le XIIJ. Jour de may mil Vc VIIIJ. Prie pour eux…
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Notes cartes

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le 2 juillet 2022).

  2. « Gentilés des communes du Loiret », sur habitants.fr (consulté le 9 février 2013).

  3. « Zonage en petites régions agricoles », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le 25 juillet 2015).

  4. « Orthodromie entre "Triguères" et "Orléans », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le 25 juillet 2015).

  5. « Orthodromie entre "Triguères" et "Montargis" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le 25 juillet 2015).

  6. « Triguères, fiche communale », sur insee.fr (consulté le 25 juillet 2015).

  7. « Triguères », sur google.fr/maps.
    Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) - cliquer sur "itinéraires".

  8. « Villes les plus proches de Triguères », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le 25 juillet 2015).

  9. « Histoire géologique du Bassin parisien », sur le site du Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie (consulté le 29 mai 2022).

  10. « Carte géologique de Triguères » sur Géoportail (consulté le 29 mai 2022).

  11. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Triguères », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le 29 mai 2022).

  12. « Notice associée à la feuille n°366 - Courtenay de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le 29 mai 2022).

  13. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Triguères », sur le site de l'Insee (consulté le 29 mai 2022).

  14. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le 29 mai 2022).

  15. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le 29 mai 2022).

  16. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.

  17. « Triguères, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".

  18. « Carte du trafic 2014 sur le réseau routier du Loiret », sur geoloiret.com, 17 juillet 2015 (consulté le 3 mai 2016).

  19. « Plan du réseau Ulys », sur ulys-loiret.com (consulté le 3 mai 2016).

  20. « Fiche horaire de la ligne Montcorbon-Montargis pour la période du 1er septembre 2015 au 31 août 2016 » [PDF], sur ulys-loiret.com.

  21. Aloïs Ramel et Alexandra Aderno, « Loi NOTRe et transports publics », sur lexisnexis.fr, 21 septembre 2015 (consulté le 16 mai 2016).

  22. a b et c Eugène Jarry, « Notice archéologique sur l'église de Triguères (Loiret) », Annales de la Société historique et archéologique du Gâtinais, Fontainebleau, Maurice Bourges, t. 24,‎ 1906, p. 79-111 (lire en ligne, consulté le 9 février 2013), p. 93.

  23. Archives Nationales-JJ 58, fol. 105, no 233.

  24. A.N.-JJ 141, no 124, fol. 69.

  25. Archives Nationales-JJ 164, no 28, fol. 17.

  26. Bibliothèque municipale d’Orléans, manuscrit 995, fol. 251.

  27. Carte de Cassini.

  28. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, librairie Droz, Genève, N° 45370.

  29. ibidem

  30. Origine des noms de villes et villages du Loiret (2003), p. 262.

  31. a b c d e f g h i j et k Eugène Boutet de Monvel, « Nouvelle étude sur les ruines celtiques et gallo-romaines de la commune de Triguères », Mémoire de la Société d'Agriculture, Sciences, Belles-Lettres et Arts d'Orléans, Orléans, Impr. Émile Puget et compagnie, t. 7,‎ 1863, p. 137-172 (lire en ligne, consulté le 9 février 2013).

  32. a b c d e f g h i j k l m et n Liliane Violas, « Histoire d'il y a belle lurette..., Triguères », L’Éclaireur du Gâtinais, no 2780,‎ 11 février 1999 (lire en ligne, consulté le 9 février 2013).

  33. Aurèle Chevillon, « La station moustérienne de la Garenne, commune de Triguères (Loiret) », Bulletin de la Société préhistorique de France, vol. 47, nos 6-8,‎ 1950, p. 372-375 (lire en ligne [persée], consulté le 9 février 2013).

  34. Abbé André Nouel, « Les découvertes des Ages du Bronze et du Fer dans le département du Loiret », Bulletin de la Société préhistorique de France, vol. 60, nos 7-8,‎ 1963, p. 389-395 (lire en ligne).

  35. M.A. Bréan, Itinéraire de l'expédition de César, 1865.

  36. Eugène Boutet de Monvel, « Étude sur les expéditions de Jules César dans les Carnutes », Mémoire de la Société d'agriculture, sciences belles-lettres et arts d'Orléans, t. 7,‎ 1863, p. 5-102 (lire en ligne, consulté le 10 février 2013).

  37. Joseph Vendryes, « La route de l'étain en Gaule », Comptes-rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 101, no 2,‎ 1957, p. 204-209 (lire en ligne)

  38. Laurent Denajar, Carte archéologique de la Gaule, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l'homme, 2005, p. 150.

  39. [Jesset 2013] Sébastien Jesset, « Évolution des agglomérations antiques du Loiret au haut Moyen Âge. Agglomérations secondaires antiques en région Centre » (Actes de la Table Ronde d’Orléans), Supplément à la Revue Archéologique du Centre de la France, no 42,‎ 2013, p. 111-130 (lire en ligne [sur _hal.archives-ouvertes.fr_]), p. 121.

  40. a b et c E. Jarry 1906, p. 80.

  41. E. Jarry 1906, p. 95.

  42. E. Jarry 1906, p. 101.

  43. E. Jarry 1906, p. 100.

  44. E. Jarry 1906, p. 83.

  45. E. Jarry 1906, p. 102.

  46. E. Jarry 1906, p. 104.

  47. E. Jarry 1906, p. 110.

  48. E. Jarry 1906, p. 111.

  49. Jeanine Sodigné-Loustau, « L'accueil des réfugiés civils espagnols de 1936 à 1940. Un exemple : la région Centre », Matériaux pour l'histoire de notre temps, no 44,‎ 1996 (lire en ligne [persée], consulté le 29 novembre 2018), p. 43.

  50. a et b Sodigné-Loustau 1996, p. 47.

  51. Sodigné-Loustau 1996, p. 43-44.

  52. Le blason de la commune sur Gaso. Consultation : avril 2010.

  53. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, 28 mai 2024 (consulté le 28 juin 2024).

  54. Insee, « Métadonnées de la commune de Triguères ».

  55. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, 21 octobre 2020 (consulté le 28 juin 2024).

  56. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, 21 octobre 2020 (consulté le 28 juin 2024).

  57. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le 28 février 2021).

  58. [PDF] « État d'avancement des procédures d'urbanisme dans le Loiret au 1er janvier 2016 », sur loiret.gouv.fr, janvier 2016 (consulté le 3 mai 2016), p. 107.

  59. « État d'avancement des procédures d'urbanisme dans le Loiret », sur loiret.gouv.fr, janvier 2016 (consulté le 3 mai 2016).

  60. « Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) du Loiret- Liste des risques par commune », sur loiret.gouv.fr (consulté le 25 juin 2019).

  61. a et b « Risques recensés sur la commune de Triguères », sur georisques.gouv.fr.

  62. « Plan de Prévention des Risques d'inondation (PPRI) de la vallée de l'Ouanne », sur loiret.gouv.fr.

  63. « Plan de Prévention des Risques d'inondation (PPRI) de la vallée de l'Ouanne », sur loiret.gouv.fr (consulté le 25 juin 2019).

  64. « Triguères - Recensement des cavités souterraines », sur georisques.gouv.fr (consulté le 25 juin 2019).

  65. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène », sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le 25 juin 2019).

  66. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Carte d'aléa pour le secteur de Triguères », sur georisques.gouv.fr, ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le 25 juin 2019).

  67. Décret no n°2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français

  68. Motte 2003, p. 24.

  69. Motte 2003, p. 23.

  70. « Les grands principes de la loi municipale de 1884 », sur senat.fr, 21 décembre 2012 (consulté le 18 octobre 2015).

  71. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.

  72. « Communautés de communes de la région Centre-Val de Loire », Dictionnaire toponymique de la région Centre - Val de Loire, sur denisjeanson.fr (consulté le 18 octobre 2015).

  73. a b et c « Intercommunalité : Courtenay, membre de la Communauté de Communes de la Cléry, du Betz et de l’Ouanne (3CBO) », sur courtenay45.fr (consulté le 3 mai 2017).

  74. « François Bonneau (PS) réélu président du Centre-Val de Loire », sur lanouvellerepublique.fr, 18 décembre 2015 (consulté le 29 décembre 2015).

  75. Xavier Brivet, « Les nouvelles règles relatives aux régionales 2015 », sur courrierdesmaires.fr, 15 janvier 2015 (consulté le 29 décembre 2015).

  76. « Ancien diocèse de Sens », sur francegenweb.org (consulté le 16 octobre 2015).

  77. « Bailliages de la région Centre », Dictionnaire toponymique de la région Centre - Val de Loire, sur denisjeanson.fr (consulté le 16 octobre 2015).

  78. a et b Prudhomme 1798, p. 162.

  79. « Historique de la décentralisation », sur collectivites-locales.gouv.fr, p. 3.

  80. Historique de la décentralisation, p. 41-46.

  81. Historique de la décentralisation, p. 61-72.

  82. Historique de la décentralisation, p. 118-138.

  83. Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.3 : l’œuvre révolutionnaire », sur projetbabel.org, juin 2007 (consulté le 18 octobre 2015).

  84. Denis Jeanson, « Cantons de la région Centre-Val de Loire », Dictionnaire toponymique de la région Centre - Val de Loire, sur denisjeanson.fr (consulté le 29 novembre 2018), p. 6.

  85. Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.4 : le Consulat et l'Empire », sur projetbabel.org, juin 2007 (consulté le 18 octobre 2015).

  86. a et b « Arrêté du 9 vendémiaire an X portant réduction des justices de paix du département du Loiret », sur gallica.bnf.fr, Bulletin des lois de 1801 (consulté le 18 octobre 2015), p. 43.

  87. « Loi no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral », sur legifrance.gouv.fr, JORF no 0114 du 18 mai 2013 p. 8242, 17 mai 2013 (consulté le 18 octobre 2015).

  88. a et b « Décret n° 2014-244 du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Loiret », sur legifrance.gouv.fr (consulté le 18 octobre 2015).

  89. « Question no 460 de M. Jean-Jacques Cottel », sur questions.assemblee-nationale.fr, 29 janvier 2014 (consulté le 18 octobre 2015).

  90. « Législatives 2012 : élections selon des modalités révisées », sur vie-publique.fr (consulté le 22 septembre 2015).

  91. « Délimitation des circonscriptions législatives - Loi ratifiant l'ordonnance n° 2009-935 du 29 juillet 2009 portant répartition des sièges et délimitation des circonscriptions pour l'élection des députés », sur senat.fr (consulté le 22 septembre 2015).

  92. « Carte du découpage législatif du Loiret », sur elections-legislatives.fr (consulté le 22 septembre 2015).

  93. « Rattachements dans le Loiret avant et après la réforme de 2010 », sur politiquemania.com (consulté le 18 octobre 2015).

  94. « Rattachements administratifs de la commune de Triguères », sur insee.fr (consulté le 18 octobre 2015).

  95. « Loi no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 », sur legifrance.gouv.fr et « son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013 », sur legifrance.gouv.fr.

  96. « Élection des conseillers municipaux et du maire », sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le 18 octobre 2015).

  97. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.

  98. a et b « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le 7 août 2020).

  99. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le 7 août 2020).

  100. « Rapport d'activités 2015 du SAR des cantons de Courtenay et Château-Renard » [archive du 21 avril 2017], sur sar45.fr (consulté le 2 mai 2017), p. 7.

  101. « Rapport d'activités 2015 du SAR des cantons de Courtenay et Château-Renard » [archive du 21 avril 2017], sur sar45.fr (consulté le 2 mai 2017), p. 14.

  102. « UIOM d'Amilly - Valorisation énergétique : les ordures ménagères », sur smirtom.fr (consulté le 2 mai 2017).

  103. « Schéma de coopération intercommunale du Loiret », sur loiret.gouv.fr, 30 mars 2016 (consulté le 2 mai 2017), p. 4.

  104. [PDF] « Les services publics d'eau et d'assainissement », sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le 9 juillet 2017).

  105. « composition communale des services d'eau potable pour l'année 2016 », sur services.eaufrance.fr, 31 décembre 2016 (consulté le 19 juillet 2017).

  106. Article L1321-1 du Code général des collectivités territoriales et suivants

  107. AMF, « Loi NOTRe : transfert des compétences « eau et assainissement » aux EPCI à fiscalité propre », sur amf83.fr, novembre 2016 (consulté le 19 juillet 2017).

  108. Les services publics d'eau et d'assainissement , p. 16.

  109. « composition communale des services d'assainissement collectif pour l'année 2016 », sur services.eaufrance.fr, 31 décembre 2016 (consulté le 19 juillet 2017).

  110. « Catalogue des stations d'épuration en service dans le Loiret au 21 juin 2016 », sur eau-loire-bretagne.fr (consulté le 19 juillet 2017).

  111. « Station d'épuration de Triguères », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le 19 juillet 2017).

  112. « Tout savoir sur l’assainissement non collectif », sur assainissement-non-collectif.developpement-durable.gouv.fr (consulté le 18 juillet 2017).

  113. « composition communale des services d'assainissement non collectif pour l'année 2016 », sur services.eaufrance.fr, 31 décembre 2016 (consulté le 18 juillet 2017).

  114. « SAR des cantons de Courtenay et de Château-Renard - SPANC » [archive du 6 novembre 2016], sur sar45.fr (consulté le 18 juillet 2017).

  115. « Note sur la tarification des services de l’eau et de l’assainissement », sur loiret.gouv.fr, février 2012 (consulté le 19 juillet 2017).

  116. « Observatoire national des services d'eau et d'assainissement », sur services.eaufrance.fr (consulté le 19 juillet 2017).

  117. « Prix TTC du service au m³ pour 120 m³ », sur services.eaufrance.fr (consulté le 19 juillet 2017).

  118. a et b « Prix de l'eau en 2010 à Triguères », sur services.eaufrance.fr.

  119. a et b « Prix de l'eau en 2011 à Triguères », sur services.eaufrance.fr.

  120. a et b « Prix de l'eau en 2012 à Triguères », sur services.eaufrance.fr.

  121. a et b « Prix de l'eau en 2013 à Triguères », sur services.eaufrance.fr.

  122. a et b « Prix de l'eau en 2014 à Triguères », sur services.eaufrance.fr.

  123. a et b « Prix de l'eau en 2015 à Triguères », sur services.eaufrance.fr.

  124. a b c et d « Prix de l'eau en 2010 dans le Loiret », sur services.eaufrance.fr.

  125. a b c et d « Prix de l'eau en 2011 dans le Loiret », sur services.eaufrance.fr.

  126. a b c et d « Prix de l'eau en 2012 dans le Loiret », sur services.eaufrance.fr.

  127. a b c et d « Prix de l'eau en 2013 dans le Loiret », sur services.eaufrance.fr.

  128. L'organisation du recensement, sur insee.fr.

  129. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.

  130. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

  131. « liste des écoles de la circonscription de Montargis-Est », sur ac-orleans-tours.fr (consulté le 27 avril 2010).

  132. « L'église Saint-Martin », notice no PA00099035, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

  133. « Reliquaire en argent », notice no PM45000859, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.

  134. « Reliquaire en cuivre », notice no PM45000858, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.

  135. « Tableau du Christ de pitié », notice no PM45000717, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.

  136. « Autel », notice no PM45000716, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.

  137. « Statue de la Vierge à l'Enfant », notice no PM45000715, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.

  138. « Cloche », notice no PM45000714, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.

  139. « Plaque commémorative », notice no PM45000713, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.

  140. « Le manoir du Grand-Courtoiseau », notice no PA45000019, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

  141. « Les jardins du Grand Courtoiseau », sur grand-courtoiseau.fr (consulté le 27 avril 2010).

  142. Vidéo incluant une séquence sur les jardins du Grand Courtoiseau (de 1 min 12 s à 2 min 30 s), sur youtube.com.

  143. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ 18 juin 2010 (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le 5 janvier 2024)

  144. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le 5 janvier 2024).

  145. « Orthodromie entre Triguères et Charny Orée de Puisaye », sur fr.distance.to (consulté le 5 janvier 2024).

  146. « Station Météo-France « Grandchamp_sapc », sur la commune de Charny Orée de Puisaye - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 5 janvier 2024).

  147. « Station Météo-France « Grandchamp_sapc », sur la commune de Charny Orée de Puisaye - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 5 janvier 2024).

  148. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, novembre 2022 (consulté le 5 janvier 2024).

  149. « Liste des ZNIEFF de la commune de Triguères », sur inpn.mnhn.fr (consulté le 3 août 2015).

  150. « Document d'objectifs du site Natura 2000 FR2402006. Les sites à chauve-souris de l'est du Loiret » [PDF], sur donnees.centre.developpement-durable.gouv.fr, . octobre 2005 (consulté le 29 novembre 2018). p. 23-24 : relevés de la grotte de Triguères ; p. 38 : tableau de répartition des espèces de chauve-souris trouvées dans les sites respectifs.

  151. Sites à chauves-souris de l'est du Loiret, fiche INPN.

Sur les autres projets Wikimedia :