Ephemeride anarchiste 2 decembre (original) (raw)
"Les colporteurs"
Carte postale de la Communauté de Stockel-Bois
Ephéméride Anarchiste
2 décembre
Le 2 décembre 1839, naissance d'Edouard GUERDAT à Paris.
Militant et colporteur anarchiste.
En 1898 à Lille, il était le correspondant, pour la région Nord, du journal "Le Père Peinard" de Pouget. Colporteur de journaux, il recevait chaque semaine six cents numéros du "Libertaire" et du "Père Peinard " qu'il vendait lors de ses déplacements dans les diverses localités qu'il visitait.
En 1900, il se fixe à Nantua (dép. de l'Ain) où, en contact avec les compagnons de Lyon, il poursuit sa diffusion de la presse anarchiste et anticléricale dans les centres industriels du département. Il est ainsi signalé comme vendeur du "Libertaire" à Bellegarde, Oyonnay et dans la région de St-Rambert.
Au printemps 1901, il est l'un des organisateurs de la tournée de conférences de Sébastien Faure et présida certaines de ses réunions.
Il meurt début août 1907.
Tampon du Groupe Communiste Anarchiste "Les Indomptables"
d'Armentières (dép. du Nord), sur une lettre de 1888.
Carte postale photo de l'intérieur d'une Bourse du Travail
(probablement celle du Havre, à cause des nombreux journaux "Vérités")
Le 2 décembre 1883, naissance d'Henri QUESNEL au Havre.
Militant syndicaliste libertaire.
Fils d'un charpentier de marine, Henri Quesnel devient tourneur sur métaux. Militant du Syndicat de la métallurgie, (au moins depuis sa reconstitution en août 1916), il est élu secrétaire du Syndicat des Métaux du Havre en avril 1920 et participe les 28 et 29 août 1920, à Elbeuf, au 6 ème Congrès de l'Union Départementale des syndicats ouvriers de la Seine-Inférieure. En 1922, après la scission syndicale, il rejoint la CGTU.
A la tête de tous les mouvements syndicaux, il dirige la grande grève de la métallurgie de juin à octobre 1922 pour s'opposer aux diminutions de salaires imposées par le patronat du Comité des Forges. Le 26 août 1922, alors que la grève est générale au Havre (depuis le 22 août) pour protester contre l'occupation militaire de la ville et l'interdiction de tout rassemblement, des affrontements se produisent. Aux jets de pierre des grévistes, les fantassins répondent en tirant et en chargeant baïonnette au canon. Quatre ouvriers sont tués et de nombreux autres blessés. Quesnel sera quant à lui arrêté le lendemain avec les autres organisateurs de la grève, tandis que la ville est placée en Etat de siège et les locaux syndicaux occupés. La grève générale de solidarité se poursuivra pourtant jusqu'au 1er septembre 1922, mais ce n'est que le 8 octobre, à bout, sans rien avoir obtenus après 110 jours de grève, que les métallos reprendront le travail.
Mais après cet échec et malgré sa réélection à la tête de l'Union Locale et au syndicat des Métaux en 1922, Henri Quesnel démissionne le 3 juin 1923, après avoir été sujet aux calomnies des communistes. Il sera remplacé à la tête de l'UL par le libertaire Jean Le Gall. Ecoeuré, il cesse alors de militer et quitte également son emploi pour devenir docker sur les quais du Havre. Il reprend son militantisme syndical après la Libération, succédant à Jean Le Gall à la tête de l'Union Locale de la CGT, où il continuera à y défendre un syndicalisme indépendant (non inféodé au Parti Communiste).
Il est mort au Havre, le 26 juillet 1966.
En-tête de ce numéro de "l'Echo de Montjuich" (d'après doc. IISG Amsterdam)
En décembre 1909, à Paris, sortie d'un numéro spécial des "Temps Nouveaux" intitulé "l'Echo de Montjuich" ce numéro portant en une "La vérité sur l'affaire Ferrer", revient sur l'assassinat, le 13 octobre 1909, dans les fossés de la forteresse de Montjuich à Barcelone, du pédagogue libertaire et libre penseur Francisco Ferrer, par la monarchie cléricale espagnole.
En-tête du numéro 105 du 17 mai 1935
Organe officiel de la Confédération Générale du Travail Syndicaliste Révolutionnaire
En-tête du premier numéro d'après-guerre daté d'avril 1947
En-tête du numéro 10 du 13 février 1949
Organe officiel de la CNT - Section française de l'AIT
En-tête d'un numéro du 25 janvier 1973 Organe officiel de la CNT - Section française de l'AIT
En-tête du muméro 1076 du 1er mai 1980
Organe officiel de la CNT Section française de l'AIT
Plomb de l'en-tête du Combat Syndicaliste
En-tête du n° 163 en janvier 1996
En-tête du numéro 242 d'août 2002
En-tête du numéro 296 de mai 2005
En-tête du numéro 325 de février 2008
(La liste de toutes les en-têtes différentes n'est pas complète)
En décembre 1926, à Lyon (France), sortie du premier numéro du mensuel "Combat Syndicaliste" Organe officiel de la "Confédération Générale du Travail - Syndicaliste Révolutionnaire" (CGT-SR), section française de l'AIT. Représentant de l'anarcho-syndicalisme français, le journal (qui aura comme principal responsable Pierre Besnard) sera publié à Paris, puis à St Etienne et enfin à Limoges, jusqu'en août 1939.
Le journal réapparaîtra après-guerre à Paris en avril 1947, il sera alors l'organe de la C.N.T, section française de l'A.I.T, et existe toujours aujourd'hui. Epigraphe: "De chacun selon ses forces à chacun selon ses besoins". De nombreux numéros d'après guerre à 1976 numérisés ici et là.
Le 2 décembre 1945, à Paris, premier congrès après-guerre de laFédération anarchiste française ( F.A.F), qui réalise pour un temps l'unité du mouvement libertaire.
Mais en décembre 1953-54, cette union volera en éclat et donnera naissance, à deux nouvelles organisations une "Fédération anarchiste" (F.A) et à une "Fédération communiste libertaire" (F.C.L).