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Papers by Didier Masson
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 1988
Groupe d'Etudes Mammalogiques d'Aquitaine* Lors d'une étude de terrain portant sur les chauves-so... more Groupe d'Etudes Mammalogiques d'Aquitaine* Lors d'une étude de terrain portant sur les chauves-souris de la partie médocaine des Landes de Gascogne, nous avons été témoin d'un surprenant comportement agressif d'une chauve-souris vis-à-vis d'un oiseau. Dans la soirée du 5 août 1986 (nébulosité et vent nuls), du coucher du soleil à 22 h 30 (TU), trois filets japonais sont installés et surveillés en perma nence en bordure du marais de la Çarlisse (Hourtin, Gironde) dans le dessein de capturer des chiroptères. Le site choisi correspond à une large piste fores tière traversant le marais boisé (aulnaie-saussaie) et franchissant par un pont un canal de drainage. De part et d'autre du marais s'étend la pinède de production à Pinus pinaster sur lande mésohygrophile. De 19 h 55 (TU), soit une demi-heure après le coucher du soleil, jusqu'à 21 h 30 (TU), au moins deux Sérotines (Eptesicus serotinus) effectuent des pas sages, à des intervalles de temps irréguliers, le long de la piste, à une hauteur d'environ 5-6 mètres, et touj ours dans le même sens. La détermination spécifi que repose d'une part sur des caractéristiques morphologiques et de dynamique de vol, observées à l'oeil nu ou aux jumelles 8 x 40 (Klawitter et Vierhaus, 1975), et d'autre part sur les émissions ultrasoniques (Ahlen, 1981 ; Miller et Degn, 1981) rendues audibles grâce à un détecteur d'ultrasons (D 940, L. Petersson Elektronik). La combinaison des informations visuelles et auditi ves (« feeding buzz ») nous a permis de constater que ces individus étaient en activité de chasse. Vers 20 h, alors qu'une Sérotine arrive à proximité du pont, un Engoulevent d'Europe (Caprimu/gus europaeus) , volant au ras des cimes des aulnes et des saules, surgit sur sa droite, sensiblement à la même hauteur. Il est aussitôt pris en chasse par la chauve-souris, l'oiseau effectuant de brus-* Adresse personnelle : 126 bis, boulevard du Maréchal Juin, F-78200 Mantes-la-Jolie.
SIGLEAvailable at INIST (FR), Document Supply Service, under shelf-number : RP 185 (2524) / INIST... more SIGLEAvailable at INIST (FR), Document Supply Service, under shelf-number : RP 185 (2524) / INIST-CNRS - Institut de l'Information Scientifique et TechniqueFRFranc
Cryptogamie Mycologie, 2008
-Cinq espèces de lichens foliacés viennent d'être découvertes dans le département des Pyrénées-At... more -Cinq espèces de lichens foliacés viennent d'être découvertes dans le département des Pyrénées-Atlantiques (France) : Anaptychia palmulata (Michx.) Vain., Leptogium laceroides B. de Lesd., Phaeophyscia adiastola (Essl.) Essl., Phaeophyscia rubropulchra (Degel.) Essl. et Pyxine sorediata (Ach.) Mont. Le statut relictuel préglaciaire de ces macrolichens, rares et liés aux forêts caducifoliées, est étayé par plusieurs éléments. Chaque taxon est décrit et comparé avec les espèces voisines, son écologie locale est détaillée et sa distribution européenne est précisée. Anaptychia palmulata et P. adiastola sont mentionnés pour la première fois en Europe ; P. rubropulchra en France, en Italie et en Turquie ; L. laceroides et P. sorediata à l'île de la Réunion (océan Indien occidental). Anaptychia / Leptogium / Phaeophyscia / Pyxine / épiphytes / forêts tempérées caducifoliées / biogéographie / espèces relictes / reliques tertiaires Abstract-Five foliose lichens species have just been discovered in the department of Pyrénées-Atlantiques (France): Anaptychia palmulata (Michx.) Vain., Leptogium laceroides B. de Lesd., Phaeophyscia adiastola (Essl.) Essl., Phaeophyscia rubropulchra (Degel.) Essl. and Pyxine sorediata (Ach.) Mont. The preglacial relictual status of these macrolichens, which are rare and associated with deciduous forests, is supported by several arguments. Each taxon is described and compared with the related species, its local ecology is detailed and its European distribution is given. Anaptychia palmulata and P. adiastola are new to Europe; P. rubropulchra to France, Italy and Turkey; L. laceroides and P. sorediata to Reunion Island (western Indian Ocean).
The Lichenologist, 2022
Detailed morphological investigations and phylogenetic analyses of the ITS/5.8S nrDNA, mtLSU and ... more Detailed morphological investigations and phylogenetic analyses of the ITS/5.8S nrDNA, mtLSU and RPB2 of the Umbilicaria crustulosa–U. spodochroa species complex reveal Umbilicaria hirsuta var. meizospora Harm. to be a separate species. The lectotype has been designated in ANGUC and a new combination Umbilicaria meizospora (Harm.) D. M. Masson & Davydov is proposed. Umbilicaria crustulosa var. badiofusca was recognized as the heterotypic synonym of U. meizospora and the lectotype was designated based on Frey's collection preserved in G. We provide a full description of U. meizospora and outline its distribution and ecology. The species is newly reported from Austria.
Annales de Parasitologie Humaine et Comparée, 1989
Basilia nattereri est une nyctéribie inféodée à Myotis nattereri (hôtes accidentels : Myotis daub... more Basilia nattereri est une nyctéribie inféodée à Myotis nattereri (hôtes accidentels : Myotis daubentonii et Plecotus auritus). La proportion des M. natte reri femelles parasitées est plus importante que celle des mâles (respectivement 54 et 17 %), ce qui peut s'expliquer par le comportement plus grégaire des femelles. Ce n'est qu'à l'automne, lors de la période des accouplements, que la fréquence d'infestation des mâles se rapproche de celle des femelles. Le sex-ratio des B. nattereri collectées est équilibré, mais les parasites femelles infestent de préférence les hôtes femelles, les hôtes mâles étant essentiellement parasités par des nyctéribies mâles. L'hypothèse d'une spécificité physiologique est envisagée pour expliquer cette répartition inégale. Le niveau d'infestation des Vespertilions de Natterer, relativement faible (1,7 B. nattereri en moyenne par hôte parasité, maximum 8) est rapproché de la grande taille, relative, du parasite. Mots-clés : Nycteribiidae. Chauve-souris. France. Infestation of Myotis nattereri (Kuhl, 1818) (Chiroptera, Vespertilionidae) with Basilia nattereri (Kolenati, 1857) (Diptera, Nycteribiidae) in the SouthWest of France. SUMMARY. In the SouthWest of France Natterer's bats are the normal hosts of the nycteribiid Basilia nattereri (accidental hosts: Myotis daubentonii and Plecotus auritus). The proportion of infested female M. nattereri (54 %) is higher than that of infested males (17 %), which can be explained by the more gregarious behaviour of females. These proportions are almost similar during the bat's mating season only (in autumn). The sex-ratio of the collected B. nattereri is balanced but female (resp. male) bat flies are more numerous on female (resp. male) bats. The existence of a physiological specificity is surmised to explain this unequal distribution. The low number of bat flies on each M. nattereri (1.7 B. nattereri per parasited host on average, 8 at the maximum) seems due to the relatively large size of the parasite.
Cryptogamie Mycologie, 2005
-L'étude sur le terrain et en herbiers des lichens français et européens appartenant aux deux gen... more -L'étude sur le terrain et en herbiers des lichens français et européens appartenant aux deux genres Hypotrachyna et Parmelinopsis montre que la France continentale héberge la totalité des 12 espèces européennes. Hypotrachyna lividescens est signalé pour la première fois dans l'hémisphère nord, Hypotrachyna rockii et Parmelinopsis afrorevoluta pour la première fois en France,c e dernier taxon également nouvellement signalé en Allemagne et au Portugal. La présence de Parmelinopsis minarum en Italie est confirmée et Hypotrachyna pseudosinuosa est nouvellement mentionné à La Réunion (océan Indien). Outre une clé de détermination de l'ensemble des espèces,s ont données pour chaque espèce une description, une photographie,l a liste des métabolites secondaires présents,l a répartition et l'écologie. Parmelinopsis afrorevoluta et Hypotrachyna revoluta sont les taxons les plus communs, H. rockii le plus rare.La présence de cils à la marge des lobes et le degré de ramification des rhizines en tant que critères permettant la distinction entre les deux genres sont discutés à partir des espèces étudiées.Le statut générique problématique de Hypotrachyna britannica et H. revoluta est souligné. En raison de l'affinité océanique marquée de l'ensemble des espèces,ce sont le Massif armoricain et le Sud-Ouest qui sont les secteurs géographiques les plus riches,tant qualitativement que quantitativement.
Revue d Ecologie
At twilight , on August 5, 1986, in South-West France, a hunting Serotine (Eptesicus serotinus) w... more At twilight , on August 5, 1986, in South-West France, a hunting Serotine (Eptesicus serotinus) was observed chasing, during a few seconds, a Nightjar (Caprimulgus europaeus) whose flying path had just crossed that of the bat . Four possible interpretations are discussed : rabid bat in a furious phase, territory or hunting route defence, food competition, and « mobbing » of a bird resembling a hawk . The last two interpretations seem the most likely
Annales de parasitologie humaine et comparée
Cryptogamie Mycologie
La repartition spatiale des trois lichens foliaces corticoles Hypotrachyna lividescens, H. revolu... more La repartition spatiale des trois lichens foliaces corticoles Hypotrachyna lividescens, H. revoluta et Parmelinopsis afrorevoluta a ete etudiee dans deux localites oceaniques du sud-ouest de la France sur un meme phorophyte. Les futs et les houppiers de deux Prunus spp. ont ete examines dans leur totalite; le diametre du support, la distance et l'identite specifique du ou des macrolichens les plus proches ont ete notes pour chaque thalle de chacune des 3 especes. H. lividescens est cantonne aux branchettes ou il cohabite le plus souvent avec Melanelia subaurifera. H. revoluta est l'espece la plus frequente ; elle est presente sur les branches, surtout de faible diametre. P. afrorevoluta occupe le tronc comme les branches ; il est frequemment associe a Parmotrema chinense. Le statut des trois taxons en termes de succession et de strategies adaptatives est brievement discute.
A breeding colony of around one thousand Rhinolophus euryale was studied in the Lot department be... more A breeding colony of around one thousand Rhinolophus euryale was studied in the Lot department between 1981 and 1996. The bats roosted in a natural cave from June to October, when its temperature is over 12.5°C, using different rooms according to their thermic features, the metabolic needs of the animals, and a behavioral avoidance of ectoparasites. The parturition period varied among years, depending on spring weather. All births took place during a fifteen-twenty day period, irrespective of the number of young. New-borns weighed 3.0 +/- 0,2 g, and their forearm length was 16.2 +/- 0.4 mm. The secondary sex-ratio was balanced. Three weeks after their birth young were able to fly inside the cave. Pre- and neonatal mortality differed among years, depending partly on the weather during late pregnancy. In 1987, the postnatal - pre-flight mortality was about 4%.
Cryptogamie, Mycologie, 2012
Abstract Hypotrachyna altorum (Ascomycota, Parmeliaceae) is described as a new corticolous lichen... more Abstract Hypotrachyna altorum (Ascomycota, Parmeliaceae) is described as a new corticolous lichen species from the montane cloud forests of Réunion Island (Mascarene archipelago). It is similar to the Brazilian species H. silvatica (Lynge) Hale from which it differs by the size and shape of the ascospores, medullary pigmentation, habitat and distribution. The new taxon is briefly compared to other Hypotrachyna species with similar secondary metabolites. Résumé La nouvelle espèce Hypotrachyna altorum (Ascomycota, Parmeliaceae) est décrite des forêts des nuages de l'île de La Réunion (archipel des Mascareignes). Ce lichen corticole ressemble à l'espèce brésilienne H. silvatica (Lynge) Hale dont il se distingue par la taille et la forme de ses ascospores, la pigmentation de sa médulle, son habitat et sa répartition. Le nouveau taxon est brièvement comparé aux autres Hypotrachyna contenant des métabolites secondaires semblables.
Plant and Fungal Systematics, 2020
Spore size and shape are biometric parameters frequently used in lichen taxonomy, especially in s... more Spore size and shape are biometric parameters frequently used in lichen taxonomy, especially in species characterization. However, the influence of environmental factors on the intraspecific variability of these characters remains very little investigated in lichenology. The elevational variation in spore length, width, volume and shape (length/ width ratio) of two species of the genus Hypotrachyna (H. aff. damaziana et H. altorum) occurring on Réunion Island (Indian Ocean) were studied. Spore length, width and volume significantly decrease with elevation in H. aff. damaziana, and spore width and volume also significantly decrease with elevation in H. altorum. There is no relation between spore shape and elevation in either of the two species. A significant correlation was further observed between the intra-individual variability in spore size of H. aff. damaziana and elevation. For this species, inter-individual variability in spore volume is also correlated with mean annual temper...
HAL is a multidisciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific re... more HAL is a multidisciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific research documents, whether they are published or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L'archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d'enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés. Lichens et champignons lichénicoles du parc national des Cévennes (France) 5-Vue d'ensemble et conclusion
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 1988
Groupe d'Etudes Mammalogiques d'Aquitaine* Lors d'une étude de terrain portant sur les chauves-so... more Groupe d'Etudes Mammalogiques d'Aquitaine* Lors d'une étude de terrain portant sur les chauves-souris de la partie médocaine des Landes de Gascogne, nous avons été témoin d'un surprenant comportement agressif d'une chauve-souris vis-à-vis d'un oiseau. Dans la soirée du 5 août 1986 (nébulosité et vent nuls), du coucher du soleil à 22 h 30 (TU), trois filets japonais sont installés et surveillés en perma nence en bordure du marais de la Çarlisse (Hourtin, Gironde) dans le dessein de capturer des chiroptères. Le site choisi correspond à une large piste fores tière traversant le marais boisé (aulnaie-saussaie) et franchissant par un pont un canal de drainage. De part et d'autre du marais s'étend la pinède de production à Pinus pinaster sur lande mésohygrophile. De 19 h 55 (TU), soit une demi-heure après le coucher du soleil, jusqu'à 21 h 30 (TU), au moins deux Sérotines (Eptesicus serotinus) effectuent des pas sages, à des intervalles de temps irréguliers, le long de la piste, à une hauteur d'environ 5-6 mètres, et touj ours dans le même sens. La détermination spécifi que repose d'une part sur des caractéristiques morphologiques et de dynamique de vol, observées à l'oeil nu ou aux jumelles 8 x 40 (Klawitter et Vierhaus, 1975), et d'autre part sur les émissions ultrasoniques (Ahlen, 1981 ; Miller et Degn, 1981) rendues audibles grâce à un détecteur d'ultrasons (D 940, L. Petersson Elektronik). La combinaison des informations visuelles et auditi ves (« feeding buzz ») nous a permis de constater que ces individus étaient en activité de chasse. Vers 20 h, alors qu'une Sérotine arrive à proximité du pont, un Engoulevent d'Europe (Caprimu/gus europaeus) , volant au ras des cimes des aulnes et des saules, surgit sur sa droite, sensiblement à la même hauteur. Il est aussitôt pris en chasse par la chauve-souris, l'oiseau effectuant de brus-* Adresse personnelle : 126 bis, boulevard du Maréchal Juin, F-78200 Mantes-la-Jolie.
SIGLEAvailable at INIST (FR), Document Supply Service, under shelf-number : RP 185 (2524) / INIST... more SIGLEAvailable at INIST (FR), Document Supply Service, under shelf-number : RP 185 (2524) / INIST-CNRS - Institut de l'Information Scientifique et TechniqueFRFranc
Cryptogamie Mycologie, 2008
-Cinq espèces de lichens foliacés viennent d'être découvertes dans le département des Pyrénées-At... more -Cinq espèces de lichens foliacés viennent d'être découvertes dans le département des Pyrénées-Atlantiques (France) : Anaptychia palmulata (Michx.) Vain., Leptogium laceroides B. de Lesd., Phaeophyscia adiastola (Essl.) Essl., Phaeophyscia rubropulchra (Degel.) Essl. et Pyxine sorediata (Ach.) Mont. Le statut relictuel préglaciaire de ces macrolichens, rares et liés aux forêts caducifoliées, est étayé par plusieurs éléments. Chaque taxon est décrit et comparé avec les espèces voisines, son écologie locale est détaillée et sa distribution européenne est précisée. Anaptychia palmulata et P. adiastola sont mentionnés pour la première fois en Europe ; P. rubropulchra en France, en Italie et en Turquie ; L. laceroides et P. sorediata à l'île de la Réunion (océan Indien occidental). Anaptychia / Leptogium / Phaeophyscia / Pyxine / épiphytes / forêts tempérées caducifoliées / biogéographie / espèces relictes / reliques tertiaires Abstract-Five foliose lichens species have just been discovered in the department of Pyrénées-Atlantiques (France): Anaptychia palmulata (Michx.) Vain., Leptogium laceroides B. de Lesd., Phaeophyscia adiastola (Essl.) Essl., Phaeophyscia rubropulchra (Degel.) Essl. and Pyxine sorediata (Ach.) Mont. The preglacial relictual status of these macrolichens, which are rare and associated with deciduous forests, is supported by several arguments. Each taxon is described and compared with the related species, its local ecology is detailed and its European distribution is given. Anaptychia palmulata and P. adiastola are new to Europe; P. rubropulchra to France, Italy and Turkey; L. laceroides and P. sorediata to Reunion Island (western Indian Ocean).
The Lichenologist, 2022
Detailed morphological investigations and phylogenetic analyses of the ITS/5.8S nrDNA, mtLSU and ... more Detailed morphological investigations and phylogenetic analyses of the ITS/5.8S nrDNA, mtLSU and RPB2 of the Umbilicaria crustulosa–U. spodochroa species complex reveal Umbilicaria hirsuta var. meizospora Harm. to be a separate species. The lectotype has been designated in ANGUC and a new combination Umbilicaria meizospora (Harm.) D. M. Masson & Davydov is proposed. Umbilicaria crustulosa var. badiofusca was recognized as the heterotypic synonym of U. meizospora and the lectotype was designated based on Frey's collection preserved in G. We provide a full description of U. meizospora and outline its distribution and ecology. The species is newly reported from Austria.
Annales de Parasitologie Humaine et Comparée, 1989
Basilia nattereri est une nyctéribie inféodée à Myotis nattereri (hôtes accidentels : Myotis daub... more Basilia nattereri est une nyctéribie inféodée à Myotis nattereri (hôtes accidentels : Myotis daubentonii et Plecotus auritus). La proportion des M. natte reri femelles parasitées est plus importante que celle des mâles (respectivement 54 et 17 %), ce qui peut s'expliquer par le comportement plus grégaire des femelles. Ce n'est qu'à l'automne, lors de la période des accouplements, que la fréquence d'infestation des mâles se rapproche de celle des femelles. Le sex-ratio des B. nattereri collectées est équilibré, mais les parasites femelles infestent de préférence les hôtes femelles, les hôtes mâles étant essentiellement parasités par des nyctéribies mâles. L'hypothèse d'une spécificité physiologique est envisagée pour expliquer cette répartition inégale. Le niveau d'infestation des Vespertilions de Natterer, relativement faible (1,7 B. nattereri en moyenne par hôte parasité, maximum 8) est rapproché de la grande taille, relative, du parasite. Mots-clés : Nycteribiidae. Chauve-souris. France. Infestation of Myotis nattereri (Kuhl, 1818) (Chiroptera, Vespertilionidae) with Basilia nattereri (Kolenati, 1857) (Diptera, Nycteribiidae) in the SouthWest of France. SUMMARY. In the SouthWest of France Natterer's bats are the normal hosts of the nycteribiid Basilia nattereri (accidental hosts: Myotis daubentonii and Plecotus auritus). The proportion of infested female M. nattereri (54 %) is higher than that of infested males (17 %), which can be explained by the more gregarious behaviour of females. These proportions are almost similar during the bat's mating season only (in autumn). The sex-ratio of the collected B. nattereri is balanced but female (resp. male) bat flies are more numerous on female (resp. male) bats. The existence of a physiological specificity is surmised to explain this unequal distribution. The low number of bat flies on each M. nattereri (1.7 B. nattereri per parasited host on average, 8 at the maximum) seems due to the relatively large size of the parasite.
Cryptogamie Mycologie, 2005
-L'étude sur le terrain et en herbiers des lichens français et européens appartenant aux deux gen... more -L'étude sur le terrain et en herbiers des lichens français et européens appartenant aux deux genres Hypotrachyna et Parmelinopsis montre que la France continentale héberge la totalité des 12 espèces européennes. Hypotrachyna lividescens est signalé pour la première fois dans l'hémisphère nord, Hypotrachyna rockii et Parmelinopsis afrorevoluta pour la première fois en France,c e dernier taxon également nouvellement signalé en Allemagne et au Portugal. La présence de Parmelinopsis minarum en Italie est confirmée et Hypotrachyna pseudosinuosa est nouvellement mentionné à La Réunion (océan Indien). Outre une clé de détermination de l'ensemble des espèces,s ont données pour chaque espèce une description, une photographie,l a liste des métabolites secondaires présents,l a répartition et l'écologie. Parmelinopsis afrorevoluta et Hypotrachyna revoluta sont les taxons les plus communs, H. rockii le plus rare.La présence de cils à la marge des lobes et le degré de ramification des rhizines en tant que critères permettant la distinction entre les deux genres sont discutés à partir des espèces étudiées.Le statut générique problématique de Hypotrachyna britannica et H. revoluta est souligné. En raison de l'affinité océanique marquée de l'ensemble des espèces,ce sont le Massif armoricain et le Sud-Ouest qui sont les secteurs géographiques les plus riches,tant qualitativement que quantitativement.
Revue d Ecologie
At twilight , on August 5, 1986, in South-West France, a hunting Serotine (Eptesicus serotinus) w... more At twilight , on August 5, 1986, in South-West France, a hunting Serotine (Eptesicus serotinus) was observed chasing, during a few seconds, a Nightjar (Caprimulgus europaeus) whose flying path had just crossed that of the bat . Four possible interpretations are discussed : rabid bat in a furious phase, territory or hunting route defence, food competition, and « mobbing » of a bird resembling a hawk . The last two interpretations seem the most likely
Annales de parasitologie humaine et comparée
Cryptogamie Mycologie
La repartition spatiale des trois lichens foliaces corticoles Hypotrachyna lividescens, H. revolu... more La repartition spatiale des trois lichens foliaces corticoles Hypotrachyna lividescens, H. revoluta et Parmelinopsis afrorevoluta a ete etudiee dans deux localites oceaniques du sud-ouest de la France sur un meme phorophyte. Les futs et les houppiers de deux Prunus spp. ont ete examines dans leur totalite; le diametre du support, la distance et l'identite specifique du ou des macrolichens les plus proches ont ete notes pour chaque thalle de chacune des 3 especes. H. lividescens est cantonne aux branchettes ou il cohabite le plus souvent avec Melanelia subaurifera. H. revoluta est l'espece la plus frequente ; elle est presente sur les branches, surtout de faible diametre. P. afrorevoluta occupe le tronc comme les branches ; il est frequemment associe a Parmotrema chinense. Le statut des trois taxons en termes de succession et de strategies adaptatives est brievement discute.
A breeding colony of around one thousand Rhinolophus euryale was studied in the Lot department be... more A breeding colony of around one thousand Rhinolophus euryale was studied in the Lot department between 1981 and 1996. The bats roosted in a natural cave from June to October, when its temperature is over 12.5°C, using different rooms according to their thermic features, the metabolic needs of the animals, and a behavioral avoidance of ectoparasites. The parturition period varied among years, depending on spring weather. All births took place during a fifteen-twenty day period, irrespective of the number of young. New-borns weighed 3.0 +/- 0,2 g, and their forearm length was 16.2 +/- 0.4 mm. The secondary sex-ratio was balanced. Three weeks after their birth young were able to fly inside the cave. Pre- and neonatal mortality differed among years, depending partly on the weather during late pregnancy. In 1987, the postnatal - pre-flight mortality was about 4%.
Cryptogamie, Mycologie, 2012
Abstract Hypotrachyna altorum (Ascomycota, Parmeliaceae) is described as a new corticolous lichen... more Abstract Hypotrachyna altorum (Ascomycota, Parmeliaceae) is described as a new corticolous lichen species from the montane cloud forests of Réunion Island (Mascarene archipelago). It is similar to the Brazilian species H. silvatica (Lynge) Hale from which it differs by the size and shape of the ascospores, medullary pigmentation, habitat and distribution. The new taxon is briefly compared to other Hypotrachyna species with similar secondary metabolites. Résumé La nouvelle espèce Hypotrachyna altorum (Ascomycota, Parmeliaceae) est décrite des forêts des nuages de l'île de La Réunion (archipel des Mascareignes). Ce lichen corticole ressemble à l'espèce brésilienne H. silvatica (Lynge) Hale dont il se distingue par la taille et la forme de ses ascospores, la pigmentation de sa médulle, son habitat et sa répartition. Le nouveau taxon est brièvement comparé aux autres Hypotrachyna contenant des métabolites secondaires semblables.
Plant and Fungal Systematics, 2020
Spore size and shape are biometric parameters frequently used in lichen taxonomy, especially in s... more Spore size and shape are biometric parameters frequently used in lichen taxonomy, especially in species characterization. However, the influence of environmental factors on the intraspecific variability of these characters remains very little investigated in lichenology. The elevational variation in spore length, width, volume and shape (length/ width ratio) of two species of the genus Hypotrachyna (H. aff. damaziana et H. altorum) occurring on Réunion Island (Indian Ocean) were studied. Spore length, width and volume significantly decrease with elevation in H. aff. damaziana, and spore width and volume also significantly decrease with elevation in H. altorum. There is no relation between spore shape and elevation in either of the two species. A significant correlation was further observed between the intra-individual variability in spore size of H. aff. damaziana and elevation. For this species, inter-individual variability in spore volume is also correlated with mean annual temper...
HAL is a multidisciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific re... more HAL is a multidisciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific research documents, whether they are published or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L'archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d'enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés. Lichens et champignons lichénicoles du parc national des Cévennes (France) 5-Vue d'ensemble et conclusion