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Papers by Hamdi Abd
L'histoire de la bienfaisance, autrement dit est le récit de la générosité du coeur, de l'humanis... more L'histoire de la bienfaisance, autrement dit est le récit de la générosité du coeur, de l'humanisme d'un individu ou d'une nation. Elle véhicule des idées généreuses marquées par les actions des êtres, individualisées ou organisées pour apporter une aide ou assistance à des personnes nécessiteuses ou défavorisées. L'aide apportée à autrui serait, par conséquent, le témoignage historique du bienfaiteur circonscrit dans un cadre social et culturel. Cette culture de la bienfaisance ne cesse d'évoluer à travers les âges. Chaque génération a porté sa forme contributive pour faire évoluer les formes d'assistance publiques nécessaires. Dans l'histoire de la bienfaisance on peut tirer une vision essentielle, un éclairage manifeste de l'organisation de la société. De la solidarité familiale au développement de mouvements caritatifs, l'histoire de l'assistance est le plus souvent indissociable de celles de la pauvreté et des exclusions. Dans l'élargissement des solidarités, de la famille à la nation, passe en effet toute l'évolution de la conception philanthropique de notre monde. Face aux malheurs que sont famines, épidémies et guerres, l'aide s'exerce avant tout dans le cadre de la famille élargie, communautaire ou patriarcale ; cette assistance, intimiste donc anonyme, échappe souvent aux instruments de mesure des historiens. Par la mise en commun du revenu, du patrimoine, du travail, elle permet aux plus faibles (enfants, femmes, vieillards, mais également malades et handicapés) de survivre grâce à la cohésion du groupe familial. Primordiale dès l'organisation des premières sociétés, cette entraide familiale perdure encore de nos jours. Et même si toutes les autres formes d'entraide sont plus visibles car plus organisées et institutionnalisées, l'entraide familiale demeure de fait la première forme d'assistance. En islam, l'aumône fait partie des quatre pratiques fondamentales ; par l'aumône, le musulman purifie son âme de l'avarice et de l'avidité, pourvoit aux besoins des nécessiteux et permet l'instauration d'oeuvres d'utilité publique. L'aumône est une fois encore perçue comme un acte d'adoration, de charité, de contribution sociale, un geste de bienfaisance et un devoir de solidarité. Par ce précepte coranique, les premiers dirigeants de l'Etat islamique, autrement dit, les quatres califes vertueux instaurent « l'aumône légale » comme une première assistance « étatique » en remettant des soldes et subsides pécuniaires aux ayants droits de cette aumône. Des fonds d'aides « étatiques »sont aussi crées pour survenir aux familles des soldats tombés au champ d'honneur des combats, des premières " foutouhates islamiyas."Il était aussi accordé aux vétérans (soldat devenu trop âgé pour combattre, donc toucher d'une solde). Les préceptes du Coran évoquent dans maints récits les devoirs de la communauté envers ses membres et surtout envers : ces proches dans le besoin, les nécessiteux, l'émigré le passant étranger... Des versets viennent combler le devoir que le musulman a envers le necéssiteux et son assistance devra pallier la pauvreté. Par certains versets, le Coran réduit l'écart qui sépare le riche du pauvre. Les premiers califes ont veillé à la prescription de l'aumône légale et l'ont prescrite comme une sorte d'acte de charité volontaire, en faveur des pauvres. L'aumône ou la Zakat est perçue aussi comme une sorte de « purification » des biens acquis par le croyant. L'aumône c'est aussi le troisième pilier de l'islam, il est aussi l'expression même de la sagesse. Une sorte d'ablution morale qui purifie le croyant et le protège de l'avarice, de la convoitise et de l'avidité. Elle peut être prélevée annuellement sur les cultures, l'élevage, les métaux précieux et les liquidités de tous ceux dont les avoirs dépassent le simple niveau de subsistance et dont les dettes ne dépassent pas les avoirs. Mais dans la majeure partie des États musulmans, la zakat est devenue un acte de charité volontaire, en faveur des pauvres, mais également des nouveaux convertis, des endettés, etc. (IX, 60). Les premiers Etats, de l'islam, recommandaient à la Oumma l'assistance familiale — chaque famille avait pour obligation de subvenir aux besoins de ses proches — et instituaient une première assistance collective, le panis popularis permettait aux indigents de recevoir quotidiennement des dattes, du lait et du pain. L'âge d'or de l'islam fait paraître des émergences nouvelles « des confréries professionnelles », Celles-ci s'organisaient selon le principe d'entraide entre membres d'une même profession de foi : développement d'une sociabilité professionnelle, puis élargissement de l'entraide en assistant par exemple la veuve d'un confrère. Certaines confréries étendent leur action au-delà du groupe professionnel en réservant une part de leurs ressources aux pauvres de la cité. Bien qu'exceptionnel, ce lien entre assistance soit le support essentiel d'un futur système de protection sociale.
Dans le récit de voyage, Dieu est le meilleur guide... Le récit de voyage est d'abord et avant to... more Dans le récit de voyage, Dieu est le meilleur guide... Le récit de voyage est d'abord et avant toute une source de documentation écrite. Il est souvent recueilli comme un manuscrit original et les documentalistes l'archivent dans les rayons des bibliothèques de l'histoire. Il est par son apport une manne culturelle pour tous les désireux de lecture mais l'intérêt qu'il apporte au public est souvent limité à un lectorat plus spécialisé. Les historiens, les hagiographes, les linguistes et les géographes se servent sans réserve... Il devient par la force du temps, le témoignage des âges et des hommes d'antan. Le récit de voyage, à bien des égards, relate souvent le passage d'un séjour ou d'un périple gagné en compensation d'un effort douloureux et circonstancié. Il fait découvrir par son récit des régions moins connues, parfois hostiles ou féeriques mais en général il exhorte la curiosité humaine à les découvrir. Le récit de voyage est ce narrateur qui nous fait visiter toute une partie du monde connue ou inconnue. Que ce soit un voyage effectif ou fictif, il traduit au passage d'un confessionnal quelconque celui qui s'est réellement rendu ! Un certain émissaire du monde arabe (du temps des Abbassides) porta son message au Roi des Saqâlibas.Il laissa échapper dans ces écrits ces notes que voici : «. / Le périple à gagner était de visiter des contrées, de traverser des torrents tumultueux, les chemins étaient souvent truffés d'embûches par des bandits de longs parcours et parfois des épisodes restreints nous contraignaient à marquer une pause et nous embarquaient à jouer des rôles d'intermède entre les tribus en guerre et plaider à la cause de la réconciliation. La tâche était moins aisée et parfois plus rude que l'on croyait mais la récompense de nos négociations, notre satisfaction était de les voir enfin réunis et amis pour toujours. Ces ambassadeurs de l'itinérance exploraient des mondes inconnus et sont appelés à jouer parfois des rôles biens divers et insolites. Le coeur battant, les yeux toujours pointés à l'horizon. , Les explorateurs avaient des talons en poupe pour enjamber des chemins de traverses. Parfois toute une saga d'imprévus venait enrichir leur histoire si ce n'est qu'ils se retrouvaient eux mêmes mêlés autobiographiquement dans une destinée qui ne dit pas son nom. Durant la Première guerre mondiale le colonel Thomas Edward Lawrence connu sous le nom de Lawrence d'Arabie, se rend dans les contrées de la péninsule arabe. La sympathie qu'il avait avec les grands chefs arabes le conduisit à soutenir la révolte jordanienne et Mecquoise contre la domination ottomane. Il incita le prince Fayçal et le cheikh Auda à s'emparer du port d'Aqaba tenu par les Turcs. Soutenu par son ami le cheikh Ali, il poursuivit la guérilla aux côtés des bédouins Arabes. Il contribua à l'investiture d'un Conseil autochtone. Il est parfois difficile de nuancer les écrits du narrateur du déroulement de l'histoire comme il serait autant difficile d'oblitérer une figure emblématique d'un panthéon labellisé. Leurs notes, leurs écrits ne ressemblent en rien aux récits ostentatoires. Elles sont méticuleuses et précises. Les notes recueillies par leurs hôtes sont souvent au coeur d'une narration d'autobiographie. Ils adhèrent parfois dans les écrits d'un évènement et dont l'authenticité de leur récit n'appartient qu'à l'auteur de la narration de les corriger, convertir et ériger culturellement et historiquement. Parfois les écrits dépassent l'auteur et deviennent universels d'autres moins chanceux, considérés fauteurs de trouble se voient expédiés sur le chemin de l'exil et même de l'oubli. Lorsque le narrateur se voir éloigné de sa patrie d'origine il se lance alors dans un mémorandum inoubliable. Le récit de voyage n'est pas une codification quelconque d'un genre littéraire. Il peut prendre la forme du journal de bord, du carnet de route ou du récit rétrospectif. Il peut être le récit d'un voyage imaginaire dans une contrée fabuleuse, le compte rendu d'un périple exploratoire (comme le Journal d'Ibn Fadlan lors de son voyage chez les Bulgares de la Volga en l'an 921. Le journal d'Ahmed Ibn Fadlan, nous a laissé un texte des plus curieux de la littérature de voyage. Il y a eu des récits de voyage à toutes les époques et dans toutes les civilisations. Tous ont été en leur temps le reflet de l'état de la connaissance du monde, le récit de la découverte du globe. La découverte achevée, les confins du monde enfin atteints, les récits de voyage n'en ont pas moins continué de se multiplier. Les premières conquêtes de l'Islam récitent des périples et décrivent des contrées les plus lointaines (Asie, Europe et l'Afrique), des populations inconnues jusqu'alors enrichissaient les chroniques de l'historiographie médiévale. Les récits réunissaient aussi bien les contes et les légendes populaires que les
L'histoire de la bienfaisance, autrement dit est le récit de la générosité du coeur, de l'humanis... more L'histoire de la bienfaisance, autrement dit est le récit de la générosité du coeur, de l'humanisme d'un individu ou d'une nation. Elle véhicule des idées généreuses marquées par les actions des êtres, individualisées ou organisées pour apporter une aide ou assistance à des personnes nécessiteuses ou défavorisées. L'aide apportée à autrui serait, par conséquent, le témoignage historique du bienfaiteur circonscrit dans un cadre social et culturel. Cette culture de la bienfaisance ne cesse d'évoluer à travers les âges. Chaque génération a porté sa forme contributive pour faire évoluer les formes d'assistance publiques nécessaires. Dans l'histoire de la bienfaisance on peut tirer une vision essentielle, un éclairage manifeste de l'organisation de la société. De la solidarité familiale au développement de mouvements caritatifs, l'histoire de l'assistance est le plus souvent indissociable de celles de la pauvreté et des exclusions. Dans l'élargissement des solidarités, de la famille à la nation, passe en effet toute l'évolution de la conception philanthropique de notre monde. Face aux malheurs que sont famines, épidémies et guerres, l'aide s'exerce avant tout dans le cadre de la famille élargie, communautaire ou patriarcale ; cette assistance, intimiste donc anonyme, échappe souvent aux instruments de mesure des historiens. Par la mise en commun du revenu, du patrimoine, du travail, elle permet aux plus faibles (enfants, femmes, vieillards, mais également malades et handicapés) de survivre grâce à la cohésion du groupe familial. Primordiale dès l'organisation des premières sociétés, cette entraide familiale perdure encore de nos jours. Et même si toutes les autres formes d'entraide sont plus visibles car plus organisées et institutionnalisées, l'entraide familiale demeure de fait la première forme d'assistance. En islam, l'aumône fait partie des quatre pratiques fondamentales ; par l'aumône, le musulman purifie son âme de l'avarice et de l'avidité, pourvoit aux besoins des nécessiteux et permet l'instauration d'oeuvres d'utilité publique. L'aumône est une fois encore perçue comme un acte d'adoration, de charité, de contribution sociale, un geste de bienfaisance et un devoir de solidarité. Par ce précepte coranique, les premiers dirigeants de l'Etat islamique, autrement dit, les quatres califes vertueux instaurent « l'aumône légale » comme une première assistance « étatique » en remettant des soldes et subsides pécuniaires aux ayants droits de cette aumône. Des fonds d'aides « étatiques »sont aussi crées pour survenir aux familles des soldats tombés au champ d'honneur des combats, des premières " foutouhates islamiyas."Il était aussi accordé aux vétérans (soldat devenu trop âgé pour combattre, donc toucher d'une solde). Les préceptes du Coran évoquent dans maints récits les devoirs de la communauté envers ses membres et surtout envers : ces proches dans le besoin, les nécessiteux, l'émigré le passant étranger... Des versets viennent combler le devoir que le musulman a envers le necéssiteux et son assistance devra pallier la pauvreté. Par certains versets, le Coran réduit l'écart qui sépare le riche du pauvre. Les premiers califes ont veillé à la prescription de l'aumône légale et l'ont prescrite comme une sorte d'acte de charité volontaire, en faveur des pauvres. L'aumône ou la Zakat est perçue aussi comme une sorte de « purification » des biens acquis par le croyant. L'aumône c'est aussi le troisième pilier de l'islam, il est aussi l'expression même de la sagesse. Une sorte d'ablution morale qui purifie le croyant et le protège de l'avarice, de la convoitise et de l'avidité. Elle peut être prélevée annuellement sur les cultures, l'élevage, les métaux précieux et les liquidités de tous ceux dont les avoirs dépassent le simple niveau de subsistance et dont les dettes ne dépassent pas les avoirs. Mais dans la majeure partie des États musulmans, la zakat est devenue un acte de charité volontaire, en faveur des pauvres, mais également des nouveaux convertis, des endettés, etc. (IX, 60). Les premiers Etats, de l'islam, recommandaient à la Oumma l'assistance familiale — chaque famille avait pour obligation de subvenir aux besoins de ses proches — et instituaient une première assistance collective, le panis popularis permettait aux indigents de recevoir quotidiennement des dattes, du lait et du pain. L'âge d'or de l'islam fait paraître des émergences nouvelles « des confréries professionnelles », Celles-ci s'organisaient selon le principe d'entraide entre membres d'une même profession de foi : développement d'une sociabilité professionnelle, puis élargissement de l'entraide en assistant par exemple la veuve d'un confrère. Certaines confréries étendent leur action au-delà du groupe professionnel en réservant une part de leurs ressources aux pauvres de la cité. Bien qu'exceptionnel, ce lien entre assistance soit le support essentiel d'un futur système de protection sociale.
Dans le récit de voyage, Dieu est le meilleur guide... Le récit de voyage est d'abord et avant to... more Dans le récit de voyage, Dieu est le meilleur guide... Le récit de voyage est d'abord et avant toute une source de documentation écrite. Il est souvent recueilli comme un manuscrit original et les documentalistes l'archivent dans les rayons des bibliothèques de l'histoire. Il est par son apport une manne culturelle pour tous les désireux de lecture mais l'intérêt qu'il apporte au public est souvent limité à un lectorat plus spécialisé. Les historiens, les hagiographes, les linguistes et les géographes se servent sans réserve... Il devient par la force du temps, le témoignage des âges et des hommes d'antan. Le récit de voyage, à bien des égards, relate souvent le passage d'un séjour ou d'un périple gagné en compensation d'un effort douloureux et circonstancié. Il fait découvrir par son récit des régions moins connues, parfois hostiles ou féeriques mais en général il exhorte la curiosité humaine à les découvrir. Le récit de voyage est ce narrateur qui nous fait visiter toute une partie du monde connue ou inconnue. Que ce soit un voyage effectif ou fictif, il traduit au passage d'un confessionnal quelconque celui qui s'est réellement rendu ! Un certain émissaire du monde arabe (du temps des Abbassides) porta son message au Roi des Saqâlibas.Il laissa échapper dans ces écrits ces notes que voici : «. / Le périple à gagner était de visiter des contrées, de traverser des torrents tumultueux, les chemins étaient souvent truffés d'embûches par des bandits de longs parcours et parfois des épisodes restreints nous contraignaient à marquer une pause et nous embarquaient à jouer des rôles d'intermède entre les tribus en guerre et plaider à la cause de la réconciliation. La tâche était moins aisée et parfois plus rude que l'on croyait mais la récompense de nos négociations, notre satisfaction était de les voir enfin réunis et amis pour toujours. Ces ambassadeurs de l'itinérance exploraient des mondes inconnus et sont appelés à jouer parfois des rôles biens divers et insolites. Le coeur battant, les yeux toujours pointés à l'horizon. , Les explorateurs avaient des talons en poupe pour enjamber des chemins de traverses. Parfois toute une saga d'imprévus venait enrichir leur histoire si ce n'est qu'ils se retrouvaient eux mêmes mêlés autobiographiquement dans une destinée qui ne dit pas son nom. Durant la Première guerre mondiale le colonel Thomas Edward Lawrence connu sous le nom de Lawrence d'Arabie, se rend dans les contrées de la péninsule arabe. La sympathie qu'il avait avec les grands chefs arabes le conduisit à soutenir la révolte jordanienne et Mecquoise contre la domination ottomane. Il incita le prince Fayçal et le cheikh Auda à s'emparer du port d'Aqaba tenu par les Turcs. Soutenu par son ami le cheikh Ali, il poursuivit la guérilla aux côtés des bédouins Arabes. Il contribua à l'investiture d'un Conseil autochtone. Il est parfois difficile de nuancer les écrits du narrateur du déroulement de l'histoire comme il serait autant difficile d'oblitérer une figure emblématique d'un panthéon labellisé. Leurs notes, leurs écrits ne ressemblent en rien aux récits ostentatoires. Elles sont méticuleuses et précises. Les notes recueillies par leurs hôtes sont souvent au coeur d'une narration d'autobiographie. Ils adhèrent parfois dans les écrits d'un évènement et dont l'authenticité de leur récit n'appartient qu'à l'auteur de la narration de les corriger, convertir et ériger culturellement et historiquement. Parfois les écrits dépassent l'auteur et deviennent universels d'autres moins chanceux, considérés fauteurs de trouble se voient expédiés sur le chemin de l'exil et même de l'oubli. Lorsque le narrateur se voir éloigné de sa patrie d'origine il se lance alors dans un mémorandum inoubliable. Le récit de voyage n'est pas une codification quelconque d'un genre littéraire. Il peut prendre la forme du journal de bord, du carnet de route ou du récit rétrospectif. Il peut être le récit d'un voyage imaginaire dans une contrée fabuleuse, le compte rendu d'un périple exploratoire (comme le Journal d'Ibn Fadlan lors de son voyage chez les Bulgares de la Volga en l'an 921. Le journal d'Ahmed Ibn Fadlan, nous a laissé un texte des plus curieux de la littérature de voyage. Il y a eu des récits de voyage à toutes les époques et dans toutes les civilisations. Tous ont été en leur temps le reflet de l'état de la connaissance du monde, le récit de la découverte du globe. La découverte achevée, les confins du monde enfin atteints, les récits de voyage n'en ont pas moins continué de se multiplier. Les premières conquêtes de l'Islam récitent des périples et décrivent des contrées les plus lointaines (Asie, Europe et l'Afrique), des populations inconnues jusqu'alors enrichissaient les chroniques de l'historiographie médiévale. Les récits réunissaient aussi bien les contes et les légendes populaires que les