Maria José Palma Borrego - Academia.edu (original) (raw)

Papers by Maria José Palma Borrego

Research paper thumbnail of Thérèse de Lisieux : jouir jusqu´à la mort

Cuestiones de género, Jun 27, 2023

Research paper thumbnail of La Traduction

«(…) traduire » ce qui du silence des survivants aux meurtres de masse se transmettait à leurs en... more «(…) traduire » ce qui du silence des survivants aux meurtres de masse se transmettait à leurs enfants. » Jeanine Altounian. "Tout passe par la langue. Le corps y est suspendu" Dominique Sigaud, Dans nos langues. À ma mère Le temps passe. Par des raisons extérieures à moi, je suis obligée, seulement d´une certaine manière, de réécrire la première version de La Traduction. Un récit qui commençait ainsi : Tu me demandais des nouvelles sur la publication de mon livre sur la guerre civile espagnole et ta famille. Elle n´a pas été possible. Ce livre-là, tu ne le liras jamais. En fait, ce livre dont tu me parlais, je ne l´ai pas encore écrit entièrement. Il est resté en morceaux, en tranches, avec des traces d´une écriture rapide mélangée avec des pages blanches et difficiles à comprendre. Il est aujourd´hui une sorte de brouillon avec des lignes déchirées comme ma famille maternelle, ou comme ma déchirure retraversée par les mots intraduisibles de ma mère. Par sa mort. Ma mère est morte le même mois de sa naissance quatre vint treize ans avant. Sa langue orale a disparu de ma vie. Les traductions aussi. Mais une autre, celle qui reste dans mon intérieur, sa langue intérieure en moi, je la tiens et la retiens dans ma pensée, dans mon corps, dans mon écriture. Le jour de la disparition de la langue orale de ma mère, mon monde a changé. Il ne me reste que l´absence et le deuil de celle que je devais traduire pour la comprendre. Pour savoir ce qu´elle voulait de moi. Quand j´arrivais à le faire, à la comprendre, soit il y avait des erreurs dans ma traduction, qui allaient marquer le présent de ma vie, soit la traduction m´était directement impossible, ce qui marquait mon futur et à moi-même. Sans savoir, traversée par ces mots, ils restaient doubles, triple, d´une polysémie infinie : dedans, dehors et surtout, au fond de moi-même. Il s´agissait d´un horizon que j´oubliais systématiquement de tracer. Ces trois dernières lignes sont pour moi difficiles à comprendre. Je me sers aujourd´hui de mes langues pour pouvoir donner un lieu à la graphie du deuil de celles de ma mère. Maintenant, pour le faire, je me tiens en équilibre sur un bord inconnu, sur un mur d´étrangeté au milieu de cette perte. D´un côté de cette construction, il me reste ma vie quotidienne et mon écriture et de l´autre, l´éloignement et le silence de tout ce qui signifie le mot famille. Un mot désir inaccompli dans mon histoire. Maintenant vide, qui fait trou. Attachée à la présence du souvenir de ma mère. Sans sens ou peut-être avec. Maintenant, ce mot a disparu de mon vocabulaire, de mes langues, de toutes mes connaissances. Je suis rentrée à Madrid après mes vacances, le 10 septembre 2017 à 14h30. Il faisait chaud. C´était normal, comme un jour quelconque de ce début de la fin de l´été. Oui, il faisait chaud, d´une chaleur sèche. J´étais fatiguée après cinq heures de voyage. Après un repas frugal, je suis allée me reposer. Vers 18 heures, j´ai téléphoné à ma mère comme d´habitude. C´était l´appel quotidien. Je préférais lui téléphoner à cette heure-ci, après sa sieste, car elle se sentait affaiblie. Pour moi, cette longue sieste des derniers mois d´avant sa mort c´était une alarme, car elle ne l´avait jamais faite. Ceci a duré deux ou trois mois. Malgré cette alarme à moitié consciente, je ne pensais pas à la possibilité de sa mort. Elle était là, dans ma pensée et mes gestes, l´habitude. Avant, je lui téléphonais à n´importe quel moment, pendant ces deux ou trois mois semi mortels, j´avais l´espoir de la trouver disponible pour m´écouter, plutôt pour me raconter des choses. Pour que je la traduise. Le 11 septembre 2017, vers 18 heures, au téléphone, j´ai écouté sa respiration très saccadée et sa voix affaiblie qui me demandait sans conviction, si on était bien arrivés. Je ne voulais pas trop la déranger, je la sentais très fatiguée. J´étais dans l´impossibilité absolue de pouvoir traduire ses mots, ses souffles, à part la formule de politesse qu´elle employait de façon rituelle. Tout ce qui passait par son souffle m´est restée dehors, mais aujourd´hui, il me revient à la mémoire. Le lendemain matin, mon frère m´a envoyé un WhatsApp en me disant : « Maman est morte ce matin à 7h30. » Choc. Je n´ai pas pu déchiffrer le message, j´ai seulement vu la couleur verdâtre du fond de l´écran de mon portable et le mot "maman". L´intuition de sa mort a été suivie par cette vision. Le reste : l´inquiétude et l´appel. Je devais partir la voir une semaine après sa mort, le 17 septembre, je voulais lui faire une surprise, mais le mot « mort » fut plus rapide que moi. Une valise, un voyage pour lui dire adieu avant le feu et la crémation. Un mois plus tard, mon frère et moi, nous nous sommes rencontrés à Séville pour aller à la campagne de l´enfance de ma mère, pleine d´oliviers, et laisser ses cendres enterrées sous les racines d´un olivier choisit par mon frère, qui se trouvait en face de l'ermitage où elle allait jouer quand elle était enfant. Entre les deux, comme une ligne grisâtre qui laisse passer le temps et l´espace, une route étroite qui les séparait. Sans me rendre compte, à cause des alentours, de l´endroit et de la couleur du jour, je me suis mise à remémorer tout ce que j´avais vécu dans ce milieu rural quand j´étais petite. Après mon adolescence, je n´y suis jamais retournée. J´étais dans ces moments de remémoration, de rappel. Je me rappelle encore. Dans cet état, je n´ai pas vu que mon frère et sa fille s´éloignaient. Tout passait vite, très vite. D´un coup, les cendres de ma mère était sous les racines d´un olivier et je n´étais pas là. Très rapidement, j´ai traversé la route pour accompagner le geste de mon frère d´ouverture de la terre pour mettre les cendres de ma mère. Un geste qui s´était déjà produit sans ma présence. Mes souvenirs s´étaient écrasés avec celui-ci. Je parlais avec une de mes cousines et quand je retournais ma tête, ils étaient dans la voiture prêt à s´en aller. Aveugle. Temps obscurci. Sidérée. L´invisible frontière entre les deux. J´étais seule. Peut-être, est-ce la condition ? Jeu des miroirs entre ma mère morte et moi dans la blancheur verdâtre et chaude de ces champs du Sud.

Research paper thumbnail of Historia, Historiografía y Psicoanálisis

El objetivo de este libro es el de senalar los debates sobre el concepto de Historia, que desde l... more El objetivo de este libro es el de senalar los debates sobre el concepto de Historia, que desde la Historia de la Filosofia se van a producir a partir de mediados del siglo XX. Se hace referencia especialmente a la relacion existente entre el Psicoanalisis y lo que se ha dado en llamar la "Nueva Historia". En este sentido, se analiza tambien los cambios que se efectuan en la disciplina historica. Por una parte, el que se produce a causa de la introduccion del genero como variable epistemologica, y por otra, la sospecha introducida por Freud con respecto a la existencia de la alteridad, de lo "Otro", como elemento modificador del curso lineal del pensamiento occidental. Por ultimo, se analiza un testimonio oral de la guerra civil espanola en donde se puede apreciar la aplicacion practica de todo lo senalado anteriormente.

Research paper thumbnail of La psychiatrie fasciste espagnole

En Espagne, apres la constitution de la psychiatrie comme discipline et son developpement posteri... more En Espagne, apres la constitution de la psychiatrie comme discipline et son developpement posterieur, nettement avec les changements provoques par la psychiatrie republicaine, s´instaure pendant la guerre civile et le franquisme dans le discours psychiatrique, une sorte de syncretisme entre la theorie raciale, venue de l´Allemagne et de la tradition culturelle espagnole, et le catholicisme fondamentaliste du Regime. Ceci aura comme caracteristiques, d´une part, la pauvrete theorique, etant considere(es) les malades principalement comme des prisonnier/es politiques au lieu de malades psychiatriques a proprement parler, et d´une autre, la consideration, dans la pratique clinique, du malade mental comme un pecheur, qu´on devait lui traiter plus sous l´optique de la morale catholique et de la charite que sur des presupposes theoriques propres de la clinique psychiatrique.

Research paper thumbnail of De la demanda al contrato psicoanalítico: un elemento hipertextual de la autobiografía psicoanalítica

Mujer Y Deseo Representaciones Y Practicas De Vida 2004 Isbn 84 7786 608 2 Pags 269 280, 2004

Research paper thumbnail of La ley del género y su relación con el sujeto y la subjetividad femenina en el > femenino

L Autre Et Soi Meme La Identidad Y La Alteridad En El Ambito Frances Y Francofono 2004 Isbn 84 688 4956 1 Pags 645 654, 2004

Research paper thumbnail of La IDE Andalucía, un compromiso de todos

Research paper thumbnail of Christine Angot: una hetero-homosexual incestuosa

El proyecto literario de Christine Angot en L’inceste (1999) es el de desvelar no su historia inc... more El proyecto literario de Christine Angot en L’inceste (1999) es el de desvelar no su historia incestuosa –ella misma afirma que su libro no es una autobiografia– sino el hacer visible lo mas reprimido, lo mas oculto y a la vez lo mas originario de nuestra Cultura: el incesto con la madre. Un incesto que puede ser real o imaginario, y que el trabajo de escritura desvela y configura sus territorios que van desde la fusion con la madre, caracteristica de toda situacion preedipica, hasta una relacion homosexual real con su doble narcisista, pasando por el deseo incestuoso por su hija. Mundo sin castracion en donde todo puede ser posible, en ese juego de “ser” y “no-ser”, y en donde la tematica del incesto esta representada en el texto por una espacialidad vertical, de arriba abajo, generacional, madre/hija-Christine-Leonore, y horizontal, Christine-Marie Christine.

Research paper thumbnail of La Traduction

Revista Criação & Crítica, 2020

«(…) traduire » ce qui du silence des survivants aux meurtres de masse se transmettait à leurs en... more «(…) traduire » ce qui du silence des survivants aux meurtres de masse se transmettait à leurs enfants. » Jeanine Altounian. "Tout passe par la langue. Le corps y est suspendu" Dominique Sigaud, Dans nos langues. À ma mère Le temps passe. Par des raisons extérieures à moi, je suis obligée, seulement d´une certaine manière, de réécrire la première version de La Traduction. Un récit qui commençait ainsi : Tu me demandais des nouvelles sur la publication de mon livre sur la guerre civile espagnole et ta famille. Elle n´a pas été possible. Ce livre-là, tu ne le liras jamais. En fait, ce livre dont tu me parlais, je ne l´ai pas encore écrit entièrement. Il est resté en morceaux, en tranches, avec des traces d´une écriture rapide mélangée avec des pages blanches et difficiles à comprendre. Il est aujourd´hui une sorte de brouillon avec des lignes déchirées comme ma famille maternelle, ou comme ma déchirure retraversée par les mots intraduisibles de ma mère. Par sa mort. Ma mère est morte le même mois de sa naissance quatre vint treize ans avant. Sa langue orale a disparu de ma vie. Les traductions aussi. Mais une autre, celle qui reste dans mon intérieur, sa langue intérieure en moi, je la tiens et la retiens dans ma pensée, dans mon corps, dans mon écriture. Le jour de la disparition de la langue orale de ma mère, mon monde a changé. Il ne me reste que l´absence et le deuil de celle que je devais traduire pour la comprendre. Pour savoir ce qu´elle voulait de moi. Quand j´arrivais à le faire, à la comprendre, soit il y avait des erreurs dans ma traduction, qui allaient marquer le présent de ma vie, soit la traduction m´était directement impossible, ce qui marquait mon futur et à moi-même. Sans savoir, traversée par ces mots, ils restaient doubles, triple, d´une polysémie infinie : dedans, dehors et surtout, au fond de moi-même. Il s´agissait d´un horizon que j´oubliais systématiquement de tracer. Ces trois dernières lignes sont pour moi difficiles à comprendre. Je me sers aujourd´hui de mes langues pour pouvoir donner un lieu à la graphie du deuil de celles de ma mère. Maintenant, pour le faire, je me tiens en équilibre sur un bord inconnu, sur un mur d´étrangeté au milieu de cette perte. D´un côté de cette construction, il me reste ma vie quotidienne et mon écriture et de l´autre, l´éloignement et le silence de tout ce qui signifie le mot famille. Un mot désir inaccompli dans mon histoire. Maintenant vide, qui fait trou. Attachée à la présence du souvenir de ma mère. Sans sens ou peut-être avec. Maintenant, ce mot a disparu de mon vocabulaire, de mes langues, de toutes mes connaissances. Je suis rentrée à Madrid après mes vacances, le 10 septembre 2017 à 14h30. Il faisait chaud. C´était normal, comme un jour quelconque de ce début de la fin de l´été. Oui, il faisait chaud, d´une chaleur sèche. J´étais fatiguée après cinq heures de voyage. Après un repas frugal, je suis allée me reposer. Vers 18 heures, j´ai téléphoné à ma mère comme d´habitude. C´était l´appel quotidien. Je préférais lui téléphoner à cette heure-ci, après sa sieste, car elle se sentait affaiblie. Pour moi, cette longue sieste des derniers mois d´avant sa mort c´était une alarme, car elle ne l´avait jamais faite. Ceci a duré deux ou trois mois. Malgré cette alarme à moitié consciente, je ne pensais pas à la possibilité de sa mort. Elle était là, dans ma pensée et mes gestes, l´habitude. Avant, je lui téléphonais à n´importe quel moment, pendant ces deux ou trois mois semi mortels, j´avais l´espoir de la trouver disponible pour m´écouter, plutôt pour me raconter des choses. Pour que je la traduise. Le 11 septembre 2017, vers 18 heures, au téléphone, j´ai écouté sa respiration très saccadée et sa voix affaiblie qui me demandait sans conviction, si on était bien arrivés. Je ne voulais pas trop la déranger, je la sentais très fatiguée. J´étais dans l´impossibilité absolue de pouvoir traduire ses mots, ses souffles, à part la formule de politesse qu´elle employait de façon rituelle. Tout ce qui passait par son souffle m´est restée dehors, mais aujourd´hui, il me revient à la mémoire. Le lendemain matin, mon frère m´a envoyé un WhatsApp en me disant : « Maman est morte ce matin à 7h30. » Choc. Je n´ai pas pu déchiffrer le message, j´ai seulement vu la couleur verdâtre du fond de l´écran de mon portable et le mot "maman". L´intuition de sa mort a été suivie par cette vision. Le reste : l´inquiétude et l´appel. Je devais partir la voir une semaine après sa mort, le 17 septembre, je voulais lui faire une surprise, mais le mot « mort » fut plus rapide que moi. Une valise, un voyage pour lui dire adieu avant le feu et la crémation. Un mois plus tard, mon frère et moi, nous nous sommes rencontrés à Séville pour aller à la campagne de l´enfance de ma mère, pleine d´oliviers, et laisser ses cendres enterrées sous les racines d´un olivier choisit par mon frère, qui se trouvait en face de l'ermitage où elle allait jouer quand elle était enfant. Entre les deux, comme une ligne grisâtre qui laisse passer le temps et l´espace, une route étroite qui les séparait. Sans me rendre compte, à cause des alentours, de l´endroit et de la couleur du jour, je me suis mise à remémorer tout ce que j´avais vécu dans ce milieu rural quand j´étais petite. Après mon adolescence, je n´y suis jamais retournée. J´étais dans ces moments de remémoration, de rappel. Je me rappelle encore. Dans cet état, je n´ai pas vu que mon frère et sa fille s´éloignaient. Tout passait vite, très vite. D´un coup, les cendres de ma mère était sous les racines d´un olivier et je n´étais pas là. Très rapidement, j´ai traversé la route pour accompagner le geste de mon frère d´ouverture de la terre pour mettre les cendres de ma mère. Un geste qui s´était déjà produit sans ma présence. Mes souvenirs s´étaient écrasés avec celui-ci. Je parlais avec une de mes cousines et quand je retournais ma tête, ils étaient dans la voiture prêt à s´en aller. Aveugle. Temps obscurci. Sidérée. L´invisible frontière entre les deux. J´étais seule. Peut-être, est-ce la condition ? Jeu des miroirs entre ma mère morte et moi dans la blancheur verdâtre et chaude de ces champs du Sud.

Research paper thumbnail of Violencia y cuerpos traumatizados: duelo y melancolía en los testimonios orales de mujeres durante la guerra civil española (1936-1939) y la posguerra

Nuevo mundo mundos nuevos, 2008

L'objectif de ce travail est d'analyser des temoignages oraux feminins depuis une perspec... more L'objectif de ce travail est d'analyser des temoignages oraux feminins depuis une perspective psychanalytique de genre et en tant que documents autobiographiques. Cela nous amene a reflechir a propos des experiences et sert a interroger le modele historique, reposant fondamentalement sur des sources ecrites. Il s'agit de donner une vision de l'histoire depuis des vies particulieres de femmes qui ont vecu des situations d'extreme violence. Le corpus de mon travail est forme par des temoignages oraux de femmes qui subirent la torture et la repression dans l'apres-guerre espagnol.

Research paper thumbnail of Real y locura en la autobiografía Bordeline, de Marie Sissi Labrèche

Ecos De La Memoria 2011 Isbn 978 84 362 6237 7 Pags 243 258, 2011

Research paper thumbnail of Aprendiendo francés a través de la memoria histórica

Seleccionar todos Título: Aprendiendo francés a través de la memoria histórica Autores: Palma, Ma... more Seleccionar todos Título: Aprendiendo francés a través de la memoria histórica Autores: Palma, María José Revista: Aula de Innovación Educativa, 2008 DIC; XV (177) Página(s): 44-46 ISSN: 1131995X Resumen: A través del aprendizaje de la lengua francesa, el alumnado de ...

Research paper thumbnail of La littérature au miroir des femmes

Research paper thumbnail of Evolución del estado trófico del embalse de Huesna: período 1999-2000

Research paper thumbnail of Specific IgE Levels to Cicer arietinum (Chick Pea) in Tolerant and Nontolerant Children: Evaluation of Boiled and Raw Extracts

Int Arch Allergy Immunol, 2000

The chick pea, Cicer arietinum, is a legume commonly consumed in Spain and other Mediterranean co... more The chick pea, Cicer arietinum, is a legume commonly consumed in Spain and other Mediterranean countries. The sera of 29 children (mean age: 8.4 years) with a current or past history of allergic reactions after ingestion of chick pea, and positive skin tests to this legume, were used to study the allergenic composition of raw and boiled chick pea extracts. The patient population was divided into 2 groups: group 1 consisted of 19 patients with clinical sensitivity confirmed by either positive oral challenges or a convincing recent history of anaphylaxis after eating chick peas, and group 2 consisted of 10 patients with clinical sensitivity in the past, but tolerant at the time of blood extraction. Six atopic children, not allergic to legumes, were included as controls. Specific IgE to the raw and boiled extracts was measured by ELISA. The allergenic composition of both extracts was analyzed by SDS-PAGE and immunoblots. There were no significant differences between specific IgE levels to the raw and boiled extracts (p = 0.23). The mean levels in group 1 were significantly higher than in group 2 and controls (p = 0.0001). Multiple IgE binding proteins/peptides were detected in both extracts in the molecular weight range of 10-106 kD. Only nontolerant patients recognized a similar number of bands in both extracts. Chick pea extracts contain a majority of heat-stable allergens, which could be responsible for the clinical sensitivity to chick pea. Patients with a current clinical allergy to chick pea have statistically higher specific IgE levels than tolerant patients and controls.

Research paper thumbnail of Un método de punto interior para Programación Cuadrática Multicriterio Secuencial

Estudios De Economia Aplicada Vi Reunion Anual De Asepelt Espana 4 Y 5 De Junio De 1992 Vol 1 1992 Isbn 84 87901 43 3 Pags 288 293, 1992

Research paper thumbnail of Gaucelmo y San Fructuoso, dos bercianos en el Camino

Hiades Revista De Historia De La Enfermeria, 2008

Research paper thumbnail of Influencia del Camino de Santiago a su paso por El Bierzo

Hiades Revista De Historia De La Enfermeria, 2008

Research paper thumbnail of Análisis comparativo entre la base de datos de toponimia 1:10.000 ( BTA10 ) y la toponimia contenida en la base de datos catastral

Catastro Formacion Investigacion Y Empresa Seleccion De Ponencias Del I Congreso Internacional Sobre Catastro Unificado Y Multiproposito 2010 Isbn 978 84 8439 519 5 Pags 271 278, 2010

Research paper thumbnail of Valoración de la satisfacción de usuarios de consulta de enfermería en centros de salud a partir de indicadores de calidad técnicos y de comunicación

Enfermeria Global Revista Electronica Semestral De Enfermeria, Jul 1, 2013

Research paper thumbnail of Thérèse de Lisieux : jouir jusqu´à la mort

Cuestiones de género, Jun 27, 2023

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«(…) traduire » ce qui du silence des survivants aux meurtres de masse se transmettait à leurs en... more «(…) traduire » ce qui du silence des survivants aux meurtres de masse se transmettait à leurs enfants. » Jeanine Altounian. "Tout passe par la langue. Le corps y est suspendu" Dominique Sigaud, Dans nos langues. À ma mère Le temps passe. Par des raisons extérieures à moi, je suis obligée, seulement d´une certaine manière, de réécrire la première version de La Traduction. Un récit qui commençait ainsi : Tu me demandais des nouvelles sur la publication de mon livre sur la guerre civile espagnole et ta famille. Elle n´a pas été possible. Ce livre-là, tu ne le liras jamais. En fait, ce livre dont tu me parlais, je ne l´ai pas encore écrit entièrement. Il est resté en morceaux, en tranches, avec des traces d´une écriture rapide mélangée avec des pages blanches et difficiles à comprendre. Il est aujourd´hui une sorte de brouillon avec des lignes déchirées comme ma famille maternelle, ou comme ma déchirure retraversée par les mots intraduisibles de ma mère. Par sa mort. Ma mère est morte le même mois de sa naissance quatre vint treize ans avant. Sa langue orale a disparu de ma vie. Les traductions aussi. Mais une autre, celle qui reste dans mon intérieur, sa langue intérieure en moi, je la tiens et la retiens dans ma pensée, dans mon corps, dans mon écriture. Le jour de la disparition de la langue orale de ma mère, mon monde a changé. Il ne me reste que l´absence et le deuil de celle que je devais traduire pour la comprendre. Pour savoir ce qu´elle voulait de moi. Quand j´arrivais à le faire, à la comprendre, soit il y avait des erreurs dans ma traduction, qui allaient marquer le présent de ma vie, soit la traduction m´était directement impossible, ce qui marquait mon futur et à moi-même. Sans savoir, traversée par ces mots, ils restaient doubles, triple, d´une polysémie infinie : dedans, dehors et surtout, au fond de moi-même. Il s´agissait d´un horizon que j´oubliais systématiquement de tracer. Ces trois dernières lignes sont pour moi difficiles à comprendre. Je me sers aujourd´hui de mes langues pour pouvoir donner un lieu à la graphie du deuil de celles de ma mère. Maintenant, pour le faire, je me tiens en équilibre sur un bord inconnu, sur un mur d´étrangeté au milieu de cette perte. D´un côté de cette construction, il me reste ma vie quotidienne et mon écriture et de l´autre, l´éloignement et le silence de tout ce qui signifie le mot famille. Un mot désir inaccompli dans mon histoire. Maintenant vide, qui fait trou. Attachée à la présence du souvenir de ma mère. Sans sens ou peut-être avec. Maintenant, ce mot a disparu de mon vocabulaire, de mes langues, de toutes mes connaissances. Je suis rentrée à Madrid après mes vacances, le 10 septembre 2017 à 14h30. Il faisait chaud. C´était normal, comme un jour quelconque de ce début de la fin de l´été. Oui, il faisait chaud, d´une chaleur sèche. J´étais fatiguée après cinq heures de voyage. Après un repas frugal, je suis allée me reposer. Vers 18 heures, j´ai téléphoné à ma mère comme d´habitude. C´était l´appel quotidien. Je préférais lui téléphoner à cette heure-ci, après sa sieste, car elle se sentait affaiblie. Pour moi, cette longue sieste des derniers mois d´avant sa mort c´était une alarme, car elle ne l´avait jamais faite. Ceci a duré deux ou trois mois. Malgré cette alarme à moitié consciente, je ne pensais pas à la possibilité de sa mort. Elle était là, dans ma pensée et mes gestes, l´habitude. Avant, je lui téléphonais à n´importe quel moment, pendant ces deux ou trois mois semi mortels, j´avais l´espoir de la trouver disponible pour m´écouter, plutôt pour me raconter des choses. Pour que je la traduise. Le 11 septembre 2017, vers 18 heures, au téléphone, j´ai écouté sa respiration très saccadée et sa voix affaiblie qui me demandait sans conviction, si on était bien arrivés. Je ne voulais pas trop la déranger, je la sentais très fatiguée. J´étais dans l´impossibilité absolue de pouvoir traduire ses mots, ses souffles, à part la formule de politesse qu´elle employait de façon rituelle. Tout ce qui passait par son souffle m´est restée dehors, mais aujourd´hui, il me revient à la mémoire. Le lendemain matin, mon frère m´a envoyé un WhatsApp en me disant : « Maman est morte ce matin à 7h30. » Choc. Je n´ai pas pu déchiffrer le message, j´ai seulement vu la couleur verdâtre du fond de l´écran de mon portable et le mot "maman". L´intuition de sa mort a été suivie par cette vision. Le reste : l´inquiétude et l´appel. Je devais partir la voir une semaine après sa mort, le 17 septembre, je voulais lui faire une surprise, mais le mot « mort » fut plus rapide que moi. Une valise, un voyage pour lui dire adieu avant le feu et la crémation. Un mois plus tard, mon frère et moi, nous nous sommes rencontrés à Séville pour aller à la campagne de l´enfance de ma mère, pleine d´oliviers, et laisser ses cendres enterrées sous les racines d´un olivier choisit par mon frère, qui se trouvait en face de l'ermitage où elle allait jouer quand elle était enfant. Entre les deux, comme une ligne grisâtre qui laisse passer le temps et l´espace, une route étroite qui les séparait. Sans me rendre compte, à cause des alentours, de l´endroit et de la couleur du jour, je me suis mise à remémorer tout ce que j´avais vécu dans ce milieu rural quand j´étais petite. Après mon adolescence, je n´y suis jamais retournée. J´étais dans ces moments de remémoration, de rappel. Je me rappelle encore. Dans cet état, je n´ai pas vu que mon frère et sa fille s´éloignaient. Tout passait vite, très vite. D´un coup, les cendres de ma mère était sous les racines d´un olivier et je n´étais pas là. Très rapidement, j´ai traversé la route pour accompagner le geste de mon frère d´ouverture de la terre pour mettre les cendres de ma mère. Un geste qui s´était déjà produit sans ma présence. Mes souvenirs s´étaient écrasés avec celui-ci. Je parlais avec une de mes cousines et quand je retournais ma tête, ils étaient dans la voiture prêt à s´en aller. Aveugle. Temps obscurci. Sidérée. L´invisible frontière entre les deux. J´étais seule. Peut-être, est-ce la condition ? Jeu des miroirs entre ma mère morte et moi dans la blancheur verdâtre et chaude de ces champs du Sud.

Research paper thumbnail of Historia, Historiografía y Psicoanálisis

El objetivo de este libro es el de senalar los debates sobre el concepto de Historia, que desde l... more El objetivo de este libro es el de senalar los debates sobre el concepto de Historia, que desde la Historia de la Filosofia se van a producir a partir de mediados del siglo XX. Se hace referencia especialmente a la relacion existente entre el Psicoanalisis y lo que se ha dado en llamar la "Nueva Historia". En este sentido, se analiza tambien los cambios que se efectuan en la disciplina historica. Por una parte, el que se produce a causa de la introduccion del genero como variable epistemologica, y por otra, la sospecha introducida por Freud con respecto a la existencia de la alteridad, de lo "Otro", como elemento modificador del curso lineal del pensamiento occidental. Por ultimo, se analiza un testimonio oral de la guerra civil espanola en donde se puede apreciar la aplicacion practica de todo lo senalado anteriormente.

Research paper thumbnail of La psychiatrie fasciste espagnole

En Espagne, apres la constitution de la psychiatrie comme discipline et son developpement posteri... more En Espagne, apres la constitution de la psychiatrie comme discipline et son developpement posterieur, nettement avec les changements provoques par la psychiatrie republicaine, s´instaure pendant la guerre civile et le franquisme dans le discours psychiatrique, une sorte de syncretisme entre la theorie raciale, venue de l´Allemagne et de la tradition culturelle espagnole, et le catholicisme fondamentaliste du Regime. Ceci aura comme caracteristiques, d´une part, la pauvrete theorique, etant considere(es) les malades principalement comme des prisonnier/es politiques au lieu de malades psychiatriques a proprement parler, et d´une autre, la consideration, dans la pratique clinique, du malade mental comme un pecheur, qu´on devait lui traiter plus sous l´optique de la morale catholique et de la charite que sur des presupposes theoriques propres de la clinique psychiatrique.

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Mujer Y Deseo Representaciones Y Practicas De Vida 2004 Isbn 84 7786 608 2 Pags 269 280, 2004

Research paper thumbnail of La ley del género y su relación con el sujeto y la subjetividad femenina en el > femenino

L Autre Et Soi Meme La Identidad Y La Alteridad En El Ambito Frances Y Francofono 2004 Isbn 84 688 4956 1 Pags 645 654, 2004

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Research paper thumbnail of Christine Angot: una hetero-homosexual incestuosa

El proyecto literario de Christine Angot en L’inceste (1999) es el de desvelar no su historia inc... more El proyecto literario de Christine Angot en L’inceste (1999) es el de desvelar no su historia incestuosa –ella misma afirma que su libro no es una autobiografia– sino el hacer visible lo mas reprimido, lo mas oculto y a la vez lo mas originario de nuestra Cultura: el incesto con la madre. Un incesto que puede ser real o imaginario, y que el trabajo de escritura desvela y configura sus territorios que van desde la fusion con la madre, caracteristica de toda situacion preedipica, hasta una relacion homosexual real con su doble narcisista, pasando por el deseo incestuoso por su hija. Mundo sin castracion en donde todo puede ser posible, en ese juego de “ser” y “no-ser”, y en donde la tematica del incesto esta representada en el texto por una espacialidad vertical, de arriba abajo, generacional, madre/hija-Christine-Leonore, y horizontal, Christine-Marie Christine.

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Revista Criação & Crítica, 2020

«(…) traduire » ce qui du silence des survivants aux meurtres de masse se transmettait à leurs en... more «(…) traduire » ce qui du silence des survivants aux meurtres de masse se transmettait à leurs enfants. » Jeanine Altounian. "Tout passe par la langue. Le corps y est suspendu" Dominique Sigaud, Dans nos langues. À ma mère Le temps passe. Par des raisons extérieures à moi, je suis obligée, seulement d´une certaine manière, de réécrire la première version de La Traduction. Un récit qui commençait ainsi : Tu me demandais des nouvelles sur la publication de mon livre sur la guerre civile espagnole et ta famille. Elle n´a pas été possible. Ce livre-là, tu ne le liras jamais. En fait, ce livre dont tu me parlais, je ne l´ai pas encore écrit entièrement. Il est resté en morceaux, en tranches, avec des traces d´une écriture rapide mélangée avec des pages blanches et difficiles à comprendre. Il est aujourd´hui une sorte de brouillon avec des lignes déchirées comme ma famille maternelle, ou comme ma déchirure retraversée par les mots intraduisibles de ma mère. Par sa mort. Ma mère est morte le même mois de sa naissance quatre vint treize ans avant. Sa langue orale a disparu de ma vie. Les traductions aussi. Mais une autre, celle qui reste dans mon intérieur, sa langue intérieure en moi, je la tiens et la retiens dans ma pensée, dans mon corps, dans mon écriture. Le jour de la disparition de la langue orale de ma mère, mon monde a changé. Il ne me reste que l´absence et le deuil de celle que je devais traduire pour la comprendre. Pour savoir ce qu´elle voulait de moi. Quand j´arrivais à le faire, à la comprendre, soit il y avait des erreurs dans ma traduction, qui allaient marquer le présent de ma vie, soit la traduction m´était directement impossible, ce qui marquait mon futur et à moi-même. Sans savoir, traversée par ces mots, ils restaient doubles, triple, d´une polysémie infinie : dedans, dehors et surtout, au fond de moi-même. Il s´agissait d´un horizon que j´oubliais systématiquement de tracer. Ces trois dernières lignes sont pour moi difficiles à comprendre. Je me sers aujourd´hui de mes langues pour pouvoir donner un lieu à la graphie du deuil de celles de ma mère. Maintenant, pour le faire, je me tiens en équilibre sur un bord inconnu, sur un mur d´étrangeté au milieu de cette perte. D´un côté de cette construction, il me reste ma vie quotidienne et mon écriture et de l´autre, l´éloignement et le silence de tout ce qui signifie le mot famille. Un mot désir inaccompli dans mon histoire. Maintenant vide, qui fait trou. Attachée à la présence du souvenir de ma mère. Sans sens ou peut-être avec. Maintenant, ce mot a disparu de mon vocabulaire, de mes langues, de toutes mes connaissances. Je suis rentrée à Madrid après mes vacances, le 10 septembre 2017 à 14h30. Il faisait chaud. C´était normal, comme un jour quelconque de ce début de la fin de l´été. Oui, il faisait chaud, d´une chaleur sèche. J´étais fatiguée après cinq heures de voyage. Après un repas frugal, je suis allée me reposer. Vers 18 heures, j´ai téléphoné à ma mère comme d´habitude. C´était l´appel quotidien. Je préférais lui téléphoner à cette heure-ci, après sa sieste, car elle se sentait affaiblie. Pour moi, cette longue sieste des derniers mois d´avant sa mort c´était une alarme, car elle ne l´avait jamais faite. Ceci a duré deux ou trois mois. Malgré cette alarme à moitié consciente, je ne pensais pas à la possibilité de sa mort. Elle était là, dans ma pensée et mes gestes, l´habitude. Avant, je lui téléphonais à n´importe quel moment, pendant ces deux ou trois mois semi mortels, j´avais l´espoir de la trouver disponible pour m´écouter, plutôt pour me raconter des choses. Pour que je la traduise. Le 11 septembre 2017, vers 18 heures, au téléphone, j´ai écouté sa respiration très saccadée et sa voix affaiblie qui me demandait sans conviction, si on était bien arrivés. Je ne voulais pas trop la déranger, je la sentais très fatiguée. J´étais dans l´impossibilité absolue de pouvoir traduire ses mots, ses souffles, à part la formule de politesse qu´elle employait de façon rituelle. Tout ce qui passait par son souffle m´est restée dehors, mais aujourd´hui, il me revient à la mémoire. Le lendemain matin, mon frère m´a envoyé un WhatsApp en me disant : « Maman est morte ce matin à 7h30. » Choc. Je n´ai pas pu déchiffrer le message, j´ai seulement vu la couleur verdâtre du fond de l´écran de mon portable et le mot "maman". L´intuition de sa mort a été suivie par cette vision. Le reste : l´inquiétude et l´appel. Je devais partir la voir une semaine après sa mort, le 17 septembre, je voulais lui faire une surprise, mais le mot « mort » fut plus rapide que moi. Une valise, un voyage pour lui dire adieu avant le feu et la crémation. Un mois plus tard, mon frère et moi, nous nous sommes rencontrés à Séville pour aller à la campagne de l´enfance de ma mère, pleine d´oliviers, et laisser ses cendres enterrées sous les racines d´un olivier choisit par mon frère, qui se trouvait en face de l'ermitage où elle allait jouer quand elle était enfant. Entre les deux, comme une ligne grisâtre qui laisse passer le temps et l´espace, une route étroite qui les séparait. Sans me rendre compte, à cause des alentours, de l´endroit et de la couleur du jour, je me suis mise à remémorer tout ce que j´avais vécu dans ce milieu rural quand j´étais petite. Après mon adolescence, je n´y suis jamais retournée. J´étais dans ces moments de remémoration, de rappel. Je me rappelle encore. Dans cet état, je n´ai pas vu que mon frère et sa fille s´éloignaient. Tout passait vite, très vite. D´un coup, les cendres de ma mère était sous les racines d´un olivier et je n´étais pas là. Très rapidement, j´ai traversé la route pour accompagner le geste de mon frère d´ouverture de la terre pour mettre les cendres de ma mère. Un geste qui s´était déjà produit sans ma présence. Mes souvenirs s´étaient écrasés avec celui-ci. Je parlais avec une de mes cousines et quand je retournais ma tête, ils étaient dans la voiture prêt à s´en aller. Aveugle. Temps obscurci. Sidérée. L´invisible frontière entre les deux. J´étais seule. Peut-être, est-ce la condition ? Jeu des miroirs entre ma mère morte et moi dans la blancheur verdâtre et chaude de ces champs du Sud.

Research paper thumbnail of Violencia y cuerpos traumatizados: duelo y melancolía en los testimonios orales de mujeres durante la guerra civil española (1936-1939) y la posguerra

Nuevo mundo mundos nuevos, 2008

L'objectif de ce travail est d'analyser des temoignages oraux feminins depuis une perspec... more L'objectif de ce travail est d'analyser des temoignages oraux feminins depuis une perspective psychanalytique de genre et en tant que documents autobiographiques. Cela nous amene a reflechir a propos des experiences et sert a interroger le modele historique, reposant fondamentalement sur des sources ecrites. Il s'agit de donner une vision de l'histoire depuis des vies particulieres de femmes qui ont vecu des situations d'extreme violence. Le corpus de mon travail est forme par des temoignages oraux de femmes qui subirent la torture et la repression dans l'apres-guerre espagnol.

Research paper thumbnail of Real y locura en la autobiografía Bordeline, de Marie Sissi Labrèche

Ecos De La Memoria 2011 Isbn 978 84 362 6237 7 Pags 243 258, 2011

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Seleccionar todos Título: Aprendiendo francés a través de la memoria histórica Autores: Palma, Ma... more Seleccionar todos Título: Aprendiendo francés a través de la memoria histórica Autores: Palma, María José Revista: Aula de Innovación Educativa, 2008 DIC; XV (177) Página(s): 44-46 ISSN: 1131995X Resumen: A través del aprendizaje de la lengua francesa, el alumnado de ...

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Research paper thumbnail of Specific IgE Levels to Cicer arietinum (Chick Pea) in Tolerant and Nontolerant Children: Evaluation of Boiled and Raw Extracts

Int Arch Allergy Immunol, 2000

The chick pea, Cicer arietinum, is a legume commonly consumed in Spain and other Mediterranean co... more The chick pea, Cicer arietinum, is a legume commonly consumed in Spain and other Mediterranean countries. The sera of 29 children (mean age: 8.4 years) with a current or past history of allergic reactions after ingestion of chick pea, and positive skin tests to this legume, were used to study the allergenic composition of raw and boiled chick pea extracts. The patient population was divided into 2 groups: group 1 consisted of 19 patients with clinical sensitivity confirmed by either positive oral challenges or a convincing recent history of anaphylaxis after eating chick peas, and group 2 consisted of 10 patients with clinical sensitivity in the past, but tolerant at the time of blood extraction. Six atopic children, not allergic to legumes, were included as controls. Specific IgE to the raw and boiled extracts was measured by ELISA. The allergenic composition of both extracts was analyzed by SDS-PAGE and immunoblots. There were no significant differences between specific IgE levels to the raw and boiled extracts (p = 0.23). The mean levels in group 1 were significantly higher than in group 2 and controls (p = 0.0001). Multiple IgE binding proteins/peptides were detected in both extracts in the molecular weight range of 10-106 kD. Only nontolerant patients recognized a similar number of bands in both extracts. Chick pea extracts contain a majority of heat-stable allergens, which could be responsible for the clinical sensitivity to chick pea. Patients with a current clinical allergy to chick pea have statistically higher specific IgE levels than tolerant patients and controls.

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Estudios De Economia Aplicada Vi Reunion Anual De Asepelt Espana 4 Y 5 De Junio De 1992 Vol 1 1992 Isbn 84 87901 43 3 Pags 288 293, 1992

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Hiades Revista De Historia De La Enfermeria, 2008

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Hiades Revista De Historia De La Enfermeria, 2008

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Catastro Formacion Investigacion Y Empresa Seleccion De Ponencias Del I Congreso Internacional Sobre Catastro Unificado Y Multiproposito 2010 Isbn 978 84 8439 519 5 Pags 271 278, 2010

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Enfermeria Global Revista Electronica Semestral De Enfermeria, Jul 1, 2013