Mohammed Bajeddi - Academia.edu (original) (raw)
Papers by Mohammed Bajeddi
Repenser politique et stratégie agricoles à l'aune de la crise de l'eau, 2024
La stratégie agricole que le Maroc vient d’achever PMV (2008 – 2020) a soulevé beaucoup de débats... more La stratégie agricole que le Maroc vient d’achever PMV (2008 – 2020) a soulevé beaucoup de débats véhiculés à travers les réseaux sociaux par d’anciens responsables du Ministère de l’agriculture qui se trouvent en conflit d’intérêt flagrant. Plusieurs zones d’ombre restent à clarifier pour tirer les leçons d’une expérience financièrement onéreuse pour le budget public eu égard des résultats réalisés.
Je trouve qu’il est plus utile pour le pays de cesser de regarder dans le rétroviseur au moment où une autre stratégie «Green Generation - GG» est en cours d’exécution depuis 2020. Il est temps de se pencher sur l’avenir de la souveraineté alimentaire du Maroc dans un contexte mondial défavorable, en se posant toutes les questions permettant d’agir et d’entreprendre les mesures correctives au moment opportun.
La sécurité alimentaire gage de la paix et l'engagement politioque, 2020
Le Maroc a décidé à l’occasion de l’établissement de son premier Plan de développement économique... more Le Maroc a décidé à l’occasion de l’établissement de son premier Plan de développement économique et social au début des années 1960 de faire de l’agriculture irriguée le moteur de développement général du pays. Actuellement on ne trouve pas de document de politique nationale ou documentaire qui acte de l’existence d’une vision à court, moyen ou long terme pour articuler l’agriculture irriguée avec le secteur agricole dans sa globalité, d’une part, et les secteurs secondaires et tertiaires pour espérer accéder au développement général du pays, d’autre part.
L’Etat a mis en place en 1969 un Code d’investissement pour asseoir sa politique de « béton » et graisser la bourgeoisie agricole, en particulier dans le secteur irrigué laissant à l’abandon 95% de la population rurale vivant d’une agriculture pluviale aléatoire.
Il fallait attendre la sécheresse foudroyante qui a touché le Maroc de 1981 à 1986 avec des conséquences catastrophiques pour l’agriculture pluviale que irriguée pour réfléchir à la mise en place d’un observatoire de la sécheresse et adopter des mesures pertinentes techniques qu’organisationnelles pour atténuer les effets (création de points d’eau pour le cheptel, distribution d’aliments de bétail, l’amélioration génétique de variétés de semences résistantes à la sécheresse, ouverture de chantiers de travaux pour créer l’emploi en milieu rural, etc.). Depuis lors, malgré les cycles de la sécheresse on ne constate pas les dégâts des années 1980, car les paysans ont développé des capacités de résilience grâce aux efforts de nos ingénieurs agronomes issus de système de formation performant de l’après indépendance du pays.
Il y’a lieu de souligner que la Maroc des années 80 a été soumis à l’ajustement structurel imposé par le FMI et la banque mondiale, ……, pour dire que le pays était à une once de l’arrêt cardiaque financier et pourtant la situation alimentaire et nutritionnelle était satisfaisante.
Maintenant on a investi l’argent du contribuable (des sommes colossales en milliards de USD) à gauche et à droite en se basant sur une bourgeoisie qui ne cherche qu’à capter le maximum rente de l’Etat. L’agriculture pluviale subit toujours la dégradation malgré la corvée du travail infligée à toute l’agriculture familiale. L’endettement du Maroc a explosé (notamment en agriculture) et on se demande avec insistante si on n’est pas au début d’un autre ajustement structurel ou de protectorat financier ? La situation est très compliquée avec Covid-19 et surtout la diminution de la première source de devise émanant de la diaspora marocaine.
Dans toute cette affaire, la sécurité alimentaire et nutritionnelle est dépendante des importations, avec un déficit de la balance commerciale agricole inquiétant. Est ce qu’on va continuer avec la même politique agricole, la même vision d’entreprise commerciale, les mêmes têtes pensantes, ……. , surtout que le Maroc n’a plus d’argent à distribuer pour nourrir l’économie agricole de rente et graisser la machine ?
Quel modèle de développement après Covid-19, 2020
Maintenant que le cloisonnement des espaces géographiques est devenu une réalité à ses débuts, il... more Maintenant que le cloisonnement des espaces géographiques est devenu une réalité à ses débuts, il est nécessaire de manœuvrer un changement de cap de 180°de tout les modèles actuels de développement. dans las pays du tiers monde qui ont pu masquer et s’adapter au sous-développement sont acculés à compter sur leurs propres moyens de srvie, et pourquoi pas de renaissance . Les idées d’hier demandent une réactualisation et les hommes d’hier devront cédés la place à une génération de compétence pour façonner un avenir de priorités.
Initiatives d’inclusion économique et sociale locales des TPE rurales au Maroc, 2020
PROBLÉMATIQUE Choix politique et stratégique du secteur coopératif Depuis son 2 ème Plan quinquen... more PROBLÉMATIQUE Choix politique et stratégique du secteur coopératif Depuis son 2 ème Plan quinquennal de développement de l'économie 1960-1964 ; soit 4 ans après son indépendance, le Maroc a accordé une importance capitale à la planification portant sur plusieurs années et la mise en oeuvre de tous les moyens qui lui permettent d'asseoir une économie répondant à la satisfaction des besoins et du bien-être des populations et à même de promouvoir son développement en s'appuyant sur les forces internes, le savoir et le savoir-faire des marocains. Pour mettre en place les jalons d'une économie inclusive la problématique posée à l'époque, et qui reste d'ailleurs intacte, est : comment réformer les structures productives traditionnelles, en particulier dans le rural, et les intégrer fortement dans un processus de croissance économique cadré par la législation et la réglementation ? Inefficience des Structures administratives d'accompagnement des coopératives Parmi les instruments mis en place pour porter la politique de développement des structures traditionnelles, le Maroc a fait un choix stratégique et politique portant sur le secteur coopératif comme levier de l'économie solidaire. A cet effet, il a mis en place en 1962 une structure administrative pour accompagner les coopératives
Les régions bour (en agriculture pluviale) intermédiaire et défavorable se caractérisent par une ... more Les régions bour (en agriculture pluviale) intermédiaire et défavorable se caractérisent par une agriculture traditionnelle d’autosubsistance avec des rendements et une productivité très faibles par rapport aux facteurs de production terre et main-d’œuvre, d’autant plus que les options d’introduction des nouvelles technologies (semences sélectionnées, engrais, mécanisation) sont très limitées par des facteurs climatiques (manque d’eau et faible pluviométrie), institutionnels (morcellement des exploitations, manque des programmes de remembrement, manque de crédit et de vulgarisation et faible accès au marché) et structurels (manque de stockage adéquat, de transport et de pistes rurales).
Tout ceci conduit à la marginalisation de l’agriculture pluviale associée à la pauvreté, au sous-équipement, à l’aridité et la désertification et à des conditions socio-économiques déprimantes pour le développement Ses conclusions sont le résultat d'une analyse des contraintes des zones bour que tout un chacun connaît. Comment le Gouvernement marocain a essayé de pallier à ce problème de retard technologique et préparer de nouvelles techniques adaptées ? Comment peut-on envisager l'avenir des populations rurales situées en bour à la lumière de la mise en œuvre des fameuses dispositions de la globalisation?
Pour voir la totalité de l'article cf. www.bajeddi.com
Système comptable de calcul du revenu agricole des exploitations familiales, 2019
Le calcul de ce revenu agricole en agriculture familiale reste très complexe et les méthodes appl... more Le calcul de ce revenu agricole en agriculture familiale reste très complexe et les méthodes appliquées ne font pas l'unanimité en raison même de la nature de ces exploitations. Ce qui implique que toutes les approches sont sujettes à des remarques. Dans cet environnement d'incertitude nous cherchons (c'est ce que nous avons fait en proposant un modèle de calcul du revenu agricole) la présentation d'un modèle de calcul du revenu qui respecte les règles sur lesquelles il y a un compromis, et qui est le moins critiquable possible.
Effectivement chaque exploitation, en raison de sa constitution et de son fonctionnement, constitue un complexe particulier que les méthodes comptables ou statistiques les plus sophistiquées ne peuvent cerner. Les travaux réalisés sur la typologie des exploitations agricoles dans un contexte de pays émergent ont employé des méthodologies très approximatives en fonction des objectifs espérés par telle ou telle typologie. Dernièrement, des travaux de typologie des exploitations familiales sont réalisés en appliquant l'économétrie et en se basant sur des données à la fois quantitatives et qualitatives. Le peu qu'on peut dire sur ces travaux, à la lumière des documents consultés, adoptant le modèle occidental basé sur un bigdata constitué sur une longue période d’observation et d’enregistrement des données, que ces modèles de calcul ne sont pas pertinents pour l’agriculture familiales. Les conclusions auxquelles ils aboutissent sont inextricables. Pour voir la totalité de l'article cf. www.bajeddi.com
Décentralisation de développement local et rural, 2019
Les avances de la démocratie et la généralisation dans tous les pays en voie de développement de ... more Les avances de la démocratie et la généralisation dans tous les pays en voie de développement de politiques de stabilisation macro-économique et d'ajustement structurel, ont mis à l'ordre du jour un retrait massif de l'Etat, qui prend trois formes principales : privatisation, dérégulation et décentralisation.
La décentralisation est perçue comme le moyen adéquat pour déployer toutes les potentialités de développement en étroite relation avec le renforcement de la démocratie en tant que système d'expression des intérêts, des conflits et de médiation. C'est de cette manière que le passage d'une logique de l'offre vers une logique de la demande peut se faire. i) sous l'impulsion des bénéficiaires des politiques, ii) sans que la décentralisation produise de vides et iii) en construisant une stratégie globale, cohérente, participative et porteuse d'une logique incluant la spécialisation productive, la modernisation technologique et la création d'avantages comparatifs dynamiques, et qui ne joue pas seulement au profit des acteurs les plus forts et les mieux organisés. Cela signifie que la décentralisation doit proposer donc la création d'une nouvelle alliance pour le développement rural durable, viable et participatif, dans lequel les populations rurales participent pleinement à l'extension des marchés ruraux, de l'épargne et de l'investissement, trois facteurs-clés dans tout processus de développement rural.
Le Maroc à l'image des pays en voie de développement a opté pour une politique de décentralisation, dont la mise en pratique pose des problèmes multiples.Pour voir la totalité de l'article cf. www.bajeddi.com
Les principales caractéristiques de l'exploitation agricole familiale au Maroc, 2019
Parmi les problèmes du foncier ayant une importance capitale figure en bonne place celui du morce... more Parmi les problèmes du foncier ayant une importance capitale figure en bonne place celui du morcellement continu des terres agricoles dû à la pression démographique qui s'exerce sur la terre soumise à de constants partages, suite aux transmissions successorales. Ce phénomène d’émiettement et de morcellement génère de micro exploitations agricoles vivrière ou dites familiales qui subsistent grâce au corvée collective des membres de la famille et la résistance à la cessation de l’activité.
Sur 1,5 millions d’exploitations environ 1,3 sont des exploitations familiales avec plus de 95% qui sont situées dans des zones défavorables ou marginales.
Ainsi, au ministère de l'agriculture, on considérait que "l'extension de la micro - propriété et la dispersion parcellaire que génèrent les morcellements successifs ne sont pas de nature à favoriser l'intensification de la mise en valeur et la réalisation d'investissements productifs sans lesquels on ne peut espérer une augmentation significative de notre production agricole".
S'ajoutant, le fait qu'au ministère de l'agriculture, on considère qu'une exploitation de moins de 10 ha dans les zones semi-arides et arides ne peut généralement satisfaire que les besoins de subsistance de la famille et ne peut générer un surplus suffisant pour entreprendre des investissements de modernisation des processus de production. Nos études sur la viabilité des exploitations agricoles et sur la superficie minimum d’exploitation confirment que plus de 80% des exploitations familiales fonctionnent à perte si l’on tient compte de la rémunération juste et équitable du travail fourni et de sa pénibilité.
A ce niveau on peut que se poser la question relative à la pertinence et à la capacité de résistance de cette forme d'exploitation par rapport aux pesanteurs du système capitaliste.
Nos enquêtes apportent des éléments concrets pour la caractérisation de l’exploitation agricole familiale et de l’exploitant ainsi que sur l’investissement et la commercialisation des produits de cette catégorie.
Cet article est aussi pour dire que le secteur le plus endetté est l'agriculture car on a alloué avec générosité tous les types de subventions aux grands propriétaires agricoles et le peu de projet destiné aux petits agriculteurs vraiment nécessiteux n'ont pas réussi et le revenu des petits agriculteurs n'a pas évolué. En même temps cette endettement de l'agriculture n'a pas permis l'amélioration de la sécurité alimentaire du Maroc car on importe toujours nos besoins alimentaires et notre production couvre difficilement 60% de nos besoins alimentaire. L'autosuffisance alimentaire du Maroc s'est sensiblement dégradée de 80% en 2008 à 60% actuellement. Les dettes et les subventions allouées dans le secteur agricole ne justifient pas les résultats médiocres réalisés. Notre agriculture est toujours sous développée et représente un modèle de gaspillage et endettement du pays sans égale.Pour voir la totalité de l'article cf. www.bajeddi.com
Les mécanismes de mobilisation des finances de la biodiversité, 2018
En adoptant, en 1992, la Convention sur la diversité biologique (CDB), la communauté internationa... more En adoptant, en 1992, la Convention sur la diversité biologique (CDB), la communauté internationale a endossé les objectifs de conservation de la biodiversité, de son utilisation durable et du partage équitable des avantages qui découlent de l’utilisation des ressources génétiques comme un enjeu de gouvernance mondiale.
La diversité biologique joue un rôle essentiel dans le bon fonctionnement des écosystèmes qui est lui-même indispensable au bien-être humain. Malgré son importance fondamentale, reconnue par l’adoption de la CDB au Sommet de la Terre de Rio de Janeiro, la biodiversité continue de s’appauvrir. Reconnaissant le besoin urgent d’agir, l’Assemblée générale des Nations unies a déclaré la période 2011-2020 « Décennie des Nations unies pour la biodiversité ». Les Parties à la Convention ont adopté en 2010 un Plan stratégique pour la biodiversité 2011-2020 comprenant vingt objectifs ambitieux (dits objectifs d’Aichi), qui constitue un « cadre flexible pour la mise en œuvre cohérente d’objectifs nationaux et régionaux ». Consacré au financement du plan stratégique, le dernier objectif s’inscrit dans une Stratégie de mobilisation de(s) ressources dont le chiffrage avait été précisé en octobre 2014, à l’occasion de la prochaine conférence des parties (COP 12) tenue à Pyongchang en Corée du Sud.
A partir du constat de l’insuffisance des seules ressources de l’aide publique au développement (APD) pour la réalisation à l’horizon 2015 des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD, 2000) – au rang desquels figure la diminution du taux de perte de biodiversité (objectif 7) – la notion de financements innovants par les budgets nationaux a émergée comme sources ou leviers de mobilisation de ressources complémentaires.
Le Maroc s’est engagé dans la voix de l’actualisation de sa stratégie de la biodiversité et l’élaboration d’un Plan d’action et la mobilisation des ressources pour remplir ses engagements internationaux en tant que Partie à la Convention biodiversité.
Concernant l’intervention de l’économiste, outre la sensibilisation à la valeur de la biodiversité (rapport I) et son intégration dans les systèmes de planification, de comptabilité et de suivi (Rapport II) sont ciblés dans ce rapport III l’évaluation économique de la biodiversité les mécanismes de mobilisation de financement (Les marchés verts, les régimes d’incitations et de subvention, la (sur) compensation).
1. Objet et objectifs de l’étude
Ce dernier et troisième rapport est consacré au plan de mobilisation des ressources pour le financement de la stratégie et des activités du plan d’action national de la biodiversité 2011 - 2020.
L’étude interviendra au niveau des buts D et E de la stratégie nationale pour répondre aux objectifs D4 relatif à la mobilisation des ressources financières et E1 relatif à améliorer l’évaluation des valeurs économiques.
Les données financières pour la période 2006-2010 ont servi à l’établissement d’une valeur de référence (baseline) et les données financières enregistrées après 2010 concernant les besoins et les perspectives de financement à 2020 ont servi à élaborer la note de communication de la CDB formant cadre de suivre des progrès du pays et ce conformément aux indicateurs adoptés dans la décision X/3.
Les finances et lacunes d'évaluation de la biodiversité, 2018
En adoptant, en 1992, la Convention sur la diversité biologique (CDB), la communauté internationa... more En adoptant, en 1992, la Convention sur la diversité biologique (CDB), la communauté internationale a endossé les objectifs de conservation de la biodiversité, de son utilisation durable et du partage équitable des avantages qui découlent de l’utilisation des ressources génétiques comme un enjeu de gouvernance mondiale.
La diversité biologique joue un rôle essentiel dans le bon fonctionnement des écosystèmes qui est lui-même indispensable au bien-être humain. Malgré son importance fondamentale, reconnue par l’adoption de la CDB au Sommet de la Terre de Rio de Janeiro, la biodiversité continue de s’appauvrir. Reconnaissant le besoin urgent d’agir, l’Assemblée générale des Nations unies a déclaré la période 2011-2020 « Décennie des Nations unies pour la biodiversité ». Les Parties à la Convention ont adopté en 2010 un Plan stratégique pour la biodiversité 2011-2020 comprenant vingt objectifs ambitieux (dits objectifs d’Aichi), qui constitue un « cadre flexible pour la mise en œuvre cohérente d’objectifs nationaux et régionaux ». Consacré au financement du plan stratégique, le dernier objectif s’inscrit dans une Stratégie de mobilisation de(s) ressources dont le chiffrage avait été précisé en octobre 2014, à l’occasion de la prochaine conférence des parties (COP 12) tenue à Pyongchang en Corée du Sud.
A partir du constat de l’insuffisance des seules ressources de l’aide publique au développement (APD) pour la réalisation à l’horizon 2015 des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD, 2000) – au rang desquels figure la diminution du taux de perte de biodiversité (objectif 7) – la notion de financements innovants par les budgets nationaux a émergée comme sources ou leviers de mobilisation de ressources complémentaires.
Le Maroc s’est engagé dans la voix de l’actualisation de sa stratégie de la biodiversité et l’élaboration d’un Plan d’action et la mobilisation des ressources pour remplir ses engagements internationaux en tant que Partie à la Convention biodiversité.
Concernant l’intervention de l’économiste, outre la sensibilisation à la valeur de la biodiversité (rapport I) et son intégration dans les systèmes de planification, de comptabilité et de suivi (Rapport II) sont ciblés dans ce rapport III l’évaluation économique de la biodiversité les mécanismes de mobilisation de financement (Les marchés verts, les régimes d’incitations et de subvention, la (sur) compensation).
1. Objet et objectifs de l’étude
Ce dernier et troisième rapport est consacré au plan de mobilisation des ressources pour le financement de la stratégie et des activités du plan d’action national de la biodiversité 2011 - 2020.
L’étude interviendra au niveau des buts D et E de la stratégie nationale pour répondre aux objectifs D4 relatif à la mobilisation des ressources financières et E1 relatif à améliorer l’évaluation des valeurs économiques.
Les données financières pour la période 2006-2010 ont servi à l’établissement d’une valeur de référence (baseline) et les données financières enregistrées après 2010 concernant les besoins et les perspectives de financement à 2020 ont servi à élaborer la note de communication de la CDB formant cadre de suivre des progrès du pays et ce conformément aux indicateurs adoptés dans la décision X/3.
Guide des outils participatifs pour l'élaboration de Plans de développement, 2019
Pour que la participation contribue à une dynamique de développement, plusieurs règles doivent êt... more Pour que la participation contribue à une dynamique de développement, plusieurs règles doivent être respectées. Parmi ces règles nous pouvons noter la nécessité d’établir un climat de confiance, de communiquer en tenant compte de la population cible.
La mise en œuvre d’une démarche participative doit répondre à des motivations déterminées (pourquoi une approche participative ?), à une population concernée (à qui fera-t-on appel dans une telle procédure ?), à un calendrier (à quel moment la population sera-t-elle sollicitée ?) et à une échelle (au niveau local ou global ?). Quatre niveaux de participation peuvent être distingués, chacun conférant à la population un pouvoir plus ou moins étendu.
L’approche participative est une démarche qui peut être appliquée à tout programme de développement rural. Elle conduit à une gestion concertée des décisions à prendre. Si la sensibilisation porte sur cette thématique, elle vise alors à l’amélioration des conditions de vie des populations tout en assurant le développement des ressources naturelles, leur exploitation et leur gestion sur une base durable à leur profit.
La mise en œuvre de l’approche participative selon le genre dans les différentes phases de préparation des Plans de développement local nécessite l’utilisation d’un certain nombre d’outils adéquats qui ont été développés dans différents contextes dont chacun d’eux est appliqué pour une étape déterminée de l’élaboration des PDK. Ils permettront de faciliter la communication, la récolte de l’information et la participation des différents groupes sociaux à l’identification de leurs besoins, leurs problèmes et la recherche de solutions adaptées.
Le choix des outils à utiliser doit être à chaque fois raisonné en fonction de chaque situation, notamment, en raison des contraintes de temps et de disponibilité à la fois des populations et des animateurs. Pour voir la totalité de l'article cf. www.bajeddi.com
Financement et endettement de l'agriculture familiale au Maroc, 2018
Le financement est un des instruments importants pour faciliter et appuyer les producteurs dans l... more Le financement est un des instruments importants pour faciliter et appuyer les producteurs dans leur adaptation aux nouvelles exigences en tenant compte des aléas climatiques et du marché. L'ensemble des études consacrées à l'agriculture montre que cette dernière est marquée par une sous-capitalisation qui traduit un sous financement manifeste au niveau de l’exploitation agricole et du secteur en général, ce qui affecte négativement et de manière significative la production et le revenu agricole surtout dans les petites exploitations agricoles familiales exclues du système de financement.
Les problématiques ne manquent pas dans le milieu rural, en particulier, au niveau de l’exploitation agricole. Les limites inhérentes au financement, l’endettement, l’épargne et l’investissement sont plus visibles au niveau de l’agriculture familiale. Pour voir la totalité de l'article cf. www.bajeddi.com
Démarche méthodologique d’analyse des impacts de projets d’épuration des eaux usées, 1997
Le Maroc, dont l'environnement est riche et contrasté, connaît des problèmes écologiques d'ampleu... more Le Maroc, dont l'environnement est riche et contrasté, connaît des problèmes écologiques d'ampleur variable, en particulier, la déforestation, le surpâturage, l'érosion, la désertification, l'ensablement, l'amenuisement des terres cultivables, l'urbanisation incontrôlée, la pollution industrielle, agricole, domestique, etc...Dans le cadre de cette consultation l'accent sera mis particulièrement sur la pollution par les eaux usées, le traitement, et la réutilisation de ces eaux à des fins agricoles.
Concernant la réutilisation des eaux usées, il y a lieu de noter l'existence de pratiques anciennes de l'utilisation de ces eaux usées en agriculture. Actuellement, le projet expérimental d'Ouarzazate constitue un outil de recherches approfondies et pluridisciplinaires sur la réutilisation des eaux usées à des fins agricoles. L'objectif est d'aboutir à des résultats à même d'aider à la généralisation des stations d'épuration des eaux usées; à définir des normes d'utilisation adaptées au plus près à la réalité marocaine; à contribuer à l'élaboration d'une législation spécifique à l'utilisation des eaux usées et à la consommation de produits qui ne risquent pas de mettre en péril la santé humaine et animale, etc....En somme, le cas d'Ouarzazate marque une étape; reste à étudier les possibilités de transformer l'essai au niveau national.
L'absence d'une évaluation nationale de la réutilisation des eaux usées à des fins agricoles, justifie amplement l'opportunité d'une étude multidisciplinaire au niveau d'une station expérimentale où tous les facteurs seront maîtrisés afin de dégager des enseignements susceptibles de contribuer à l'élaboration d'une stratégie nationale en matière de réutilisation des eaux usées. Pour voir la totalité de l'article cf. www.bajeddi.com
Aide à la décision d'investissement dans des projets de traitement et de réutilisation des eaux usées épurées, 1997
Actuellement, les ressources en eau sont exposées à la pollution par les eaux usées. Aucune mesur... more Actuellement, les ressources en eau sont exposées à la pollution par les eaux usées. Aucune mesure restrictive des rejets de l'eau usée n'existe en ce moment. Qui plus est, les agriculteurs utilisent d'une façon archaïque les eaux usées brutes pour l'irrigation des terres de cultures. Les produits agricoles issus de cette utilisation des eaux usées sont vendus directement sur le marché local ou sont consommés par les familles des agriculteurs, les aspects sanitaires laissent donc à désirer.
Les eaux usées affectent le milieu naturel récepteur. Conscient de ce problème, plusieurs organismes étatiques ont adopté des systèmes de suivi de l'état de l'environnement en général et de la qualité des eaux en particulier. Pour ce faire il existe, des travaux partiels d'analyses physico chimiques, bactériologiques et des métaux lourds. Ces travaux, en plus des analyses réalisées dans le cadre du projet de Ouarzazate, vont constituer une base pour notre évaluation sur l'état de l'environnement.Pour voir la totalité de l'article cf. www.bajeddi.com
Evaluation multicritères de projets de réutilisation des eaux usées épurées en agriculture, 1997
L'approche multicritère de l'analyse des impacts des projets a montré son intérêt en tant qu'outi... more L'approche multicritère de l'analyse des impacts des projets a montré son intérêt en tant qu'outil d'aide à la décision. En effet, on note le développement de nombreuses approches méthodologiques d'évaluation des impacts des projets sur l'environnement naturel et socio-économique.
Dans le cas d'un projet d'épuration des eaux usées, les impacts peuvent être définis par les effets de ce projet sur l'environnement physico-chique, biologique et socio-économique.
L'environnement biologique est, en général, défini comme un ensemble dynamique d'éléments interdépendants physico-chimiques et biologiques (flore, faune et microbiologie). L'analyse des impacts devra être réalisée, à ce niveau, sur la base de critères et de considérations appropriés décrivant l'environnement biophysique initial et l'évaluation des impacts directs et indirects relatifs aux actions de développement proposées.
L'environnement socio-économique est caractérisé par des facteurs composites déterminant le cadre de vie des populations ; ces facteurs peuvent être plus au moins affectés par le projet.
Les conséquences indirectes du projet sur l'environnement socio-économique ont aussi une grande importance et peuvent souvent dépasser positivement ou négativement les effets attendus des actions directes.
De ce fait, tous les effets d'un projet devront faire l'objet d'une attention particulière et devront être recensés d'une façon complète avant d'entamer l'analyse des impacts sur l'environnement socio-économique.
Conseil agricole : attentes de l'agriculture familiale, 2018
Avant 2008, le Maroc avait un service de vulgarisation agricole qui fonctionnait mais qui avait b... more Avant 2008, le Maroc avait un service de vulgarisation agricole qui fonctionnait mais qui avait besoin d’adaptations pour se mettre en phase avec les nouveaux besoins de développement agricole.
Depuis 2008 et en raison de la mise en œuvre du Plan Maroc vert exclusivement fléché sur les grandes exploitations agricoles - qui n’ont pas besoin de vulgarisation mais ils ont un amour fou pour les subventions généreuses de l’Etat – on a noté la confusion totale pour mettre en place le concept de conseil agricole.
En 2018, C’est tout le contraire qui se produit ! .L’encadrement des agriculteurs est nettement insuffisant. Il est rare de rencontrer des centres de travaux opérationnels et encore plus rare de rencontrer un vulgarisateur sur le terrain. Les relations entre le département de l’agriculture et les agriculteurs ne pourraient être que superficielles et tout aussi inadéquates les actions tramées au niveau central et adoptant une optique sélective vers les gros propriétaires terriens.
L’agriculture familiale subit son sort sans qu’elle soit impliquée dans les décisions. Le réseau de structures locales d’encadrement s’est effrité, et le peu qui reste est mal équipé et ne couvre pas tout le territoire concerné.
Mis à part quelques actions ponctuelles d’organisations de manifestations festives, tout le travail du ministère de l'agriculture et le tapage médiatique qui s'en suit reste prisonnier dans les bureaux au niveau centrale. Pour voir la totalité de l'article cf. www.bajeddi.com
Développement agricole et régimes fonciers au Maroc , 2022
Les questions foncières ont toujours constitué une contrainte majeure pour le développement de l'... more Les questions foncières ont toujours constitué une contrainte majeure pour le développement de l'agriculture marocaine. Les réalisations concrètes et de portée nationale pour améliorer les structures foncières sont négligeables si on exclut les opérations très limitées de remembrement et d'immatriculation des terres agricoles et du morcellement des terres récupérées pour en créer de petites exploitations agricoles dans le cadre de l’opération de la réforme agraire.
D’ailleurs depuis 1973, la date de la récupération et le morcellement d’un million d’hectare de terres les plus fertiles du pays et ayant une productivité élevée permettant d’exporter, la balance commerciale alimentaire est déficitaire jusqu’à nos jours. Pire le déficit s’est accentué avec la mise en œuvre du Plan Maroc vert.
En 2002, j’ai publié un article sur les régimes fonciers au Maroc, qui traite entre autres des terres collectives : « La législation spécifique à la "melkisation" des terres collectives dans les périmètres d'irrigation est dépassée. Les dépenses engagées par l'Etat pour faire aboutir ces opérations sont énormes par rapport aux résultats espérés. La solution pertinente et économique revient à avoir le courage politique de régulariser un vécu réel sur le terrain sans pour autant poser de problème d'exploitation optimale des terres agricoles. ».
Le même article a été repris en 2007 pour expliciter davantage les propositions formulées pour résoudre le problème du foncier au Maroc. L’idée d’actualiser cet article est de tenir compte des nouveautés et exprimer l’évolution de ma conception des solutions. On vient d’apprendre après 16 ans de ma proposition la volonté de l’Etat de privatiser « melkiser » un million d’hectare sans dire ni comment ni sous quelle condition de mise en valeur et d’exploitation ! Pour dire que la procédure de melkisation des années 1970 doit subir une simplification significative.
Que de temps perdu !?
Depuis 2008 l'Etat marocain a manifesté un intérêt aux problèmes liés à la diversification de la production agricole et l’amélioration de la productivité. Sans faire de débat ni de concertation avec les professionnels, les politiques ou encore les compétences techniques nationales, une décision top down a été prise en 2008 pour mettre en œuvre une vision « Plan Maroc Vert » forgée chemin faisant et qui s’adresse essentiellement aux grandes exploitations agricoles comme moteur pour atteindre les impératifs de développement agricole.
Malheureusement les réalisations en terme d’enveloppe budgétaire et de réalisations concrètes dans les zones bour sont insignifiantes. C’est pourquoi, il est souvent désolant de constater un écart flagrant entre les intentions - discours démagogues et l’action palpable sur le terrain. Le résultat en est la détérioration sans cesse du niveau de vie des populations rurales.
Le PMV porté par une seule personne et géré comme une entreprise familiale commerciale a évité d’aborder les contraintes majeures de l’agriculture tels le foncier, les modes d'accès à la terre, à l'utilisation et la conservation des ressources naturelles et la qualification de l'exploitation agricole familiale.
Elle a aussi escamoté l’analyse des conditions d’insertion de PMV dans le cadre d'une politique globale de développement rural et de développement économique et social du pays. En plus, il a contribué largement à l’endettement du Maroc pour distribuer des subventions aux riches propriétaires sans pour autant améliorer la balance alimentaire commerciale qui est de plus en plus déficitaire.
Finalement, tous les problèmes du rural sont plus accentués depuis 2008 dans les terres d’agriculture familiale qui regroupent plus de 90% de la population rurale et subissent le morcellement excessif et continu des terres agricoles suite aux héritages, à la pression démographique sur la terre et aux transactions immobilières, qui affectent de façon directe la production et la productivité terres agricoles. Cette situation anachronique ne permet pas de valoriser l’effort consenti par la population rurale dans les zones bour pour subvenir à ses besoins minimum d’entretien et de reproduction et assurer sa viabilité.
La pression sur la terre est très grande et elle n'est pas de nature à améliorer la productivité des terres. Ce qui implique, entre autre, la libération d'une force de travail sous exploitée dans le secteur agricole. Cette libération a constitué une forme d'intégration de l'agriculture dans le processus de développement dans les pays actuellement développés.
Effectivement, le redéploiement de la force de travail a permis aux pays actuellement avancés de développer une industrie.
Au Maroc, en l'absence d'une industrie capable d'absorber la force de travail libérée de l'agriculture, c'est le capital international qui dirige selon ses intérêts l'élévation du niveau des forces productives.
En face des puissances capitalistes, le Maroc n'a guère de possibilités indépendantes et aussi longtemps qu'il est contraint d'utiliser la technologie étrangère, il aura besoin d'accroître sans cesse le volume de ses échanges extérieurs. Ceci implique le déplacement du surplus réalisé dans l'agriculture vers les pays développés et parallèlement la création de débouché pour leurs imputs industriels.
Devant cette situation, la force de travail libérée du secteur agricole ne peut que subir trois voies : l'immigration vers les villes, ou détournée vers les branches d'activités dominées par le capital international, ou finalement en l'absence d'industrie nationale elle subit tout simplement la dégradation totale et le chômage.Pour voir la totalité de l'article cf. www.bajeddi.com
Financement de l'agriculture familiale : Leçons tirés pour renforcer la Coopération Sud-Sud, 2018
Les activités du secteur agricole sont généralement sous capitalisées, ce qui affecte négativemen... more Les activités du secteur agricole sont généralement sous capitalisées, ce qui affecte négativement la production et les revenus agricoles, surtout pour les petites exploitants qui sont exclus des services financiers classiques. En 2012, le secteur de l’agriculture n’a toutefois reçu que 3,66% (Banque al Maghreb) du crédit bancaire total décaissé par le pays.
Plusieurs facteurs affectent l’offre des services financiers pour les activités rurales et agricoles, entre autres : la multiplicité des régimes juridiques régissant la propriété des terres agricoles ; l’irrégularité annuelle des précipitations manifeste ses conséquences au niveau global de l’économie ; le vieillissement relatif des petits et moyens exploitants agricoles ; l’analphabétisme des petits et moyens
Le taux d'inflation pour sa part, influence directement la composition des actifs de l'exploitant qui dirige son épargne sous forme de capital de cheptel, de stock de produits, d'acquisition de terre, etc. comme alternative aux actifs financiers afin de se prémunir contre la dépréciation de son épargne en monnaie. Les petits et moyens agriculteurs préfèrent généralement la conversion de leurs excédents financiers en cheptel vif qui joue le rôle de trésorerie mobilisable pour les besoins de financement réguliers ou exceptionnels, au même titre que le crédit. Il s’agit là d’un instrument de régulation des liquidités, c’est une épargne fortement rentable. Néanmoins, le cheptel vif demeure menacé par les maladies et les effets de la sécheresse.
Synthèse - Gestion Participative de projets de sécurité alimentaire, 2018
Le document décrit une approche de gestion participative de projets de sécurité alimentaire desti... more Le document décrit une approche de gestion participative de projets de sécurité alimentaire destinés à améliorer le revenu de petits paysans et favoriser l'accès à une alimentation suffisante en quantité et en qualité. Il présente les parties prenantes, les enjeux et les méthodes de résolution des conflits. Enfin il propose pour le Maroc une feuille de route pour éliminer les points noir liés à la subsistance de la pauvreté et la vulnérabilité dans le milieu rural, en particulier, les zones de montagne.
Repenser politique et stratégie agricoles à l'aune de la crise de l'eau, 2024
La stratégie agricole que le Maroc vient d’achever PMV (2008 – 2020) a soulevé beaucoup de débats... more La stratégie agricole que le Maroc vient d’achever PMV (2008 – 2020) a soulevé beaucoup de débats véhiculés à travers les réseaux sociaux par d’anciens responsables du Ministère de l’agriculture qui se trouvent en conflit d’intérêt flagrant. Plusieurs zones d’ombre restent à clarifier pour tirer les leçons d’une expérience financièrement onéreuse pour le budget public eu égard des résultats réalisés.
Je trouve qu’il est plus utile pour le pays de cesser de regarder dans le rétroviseur au moment où une autre stratégie «Green Generation - GG» est en cours d’exécution depuis 2020. Il est temps de se pencher sur l’avenir de la souveraineté alimentaire du Maroc dans un contexte mondial défavorable, en se posant toutes les questions permettant d’agir et d’entreprendre les mesures correctives au moment opportun.
La sécurité alimentaire gage de la paix et l'engagement politioque, 2020
Le Maroc a décidé à l’occasion de l’établissement de son premier Plan de développement économique... more Le Maroc a décidé à l’occasion de l’établissement de son premier Plan de développement économique et social au début des années 1960 de faire de l’agriculture irriguée le moteur de développement général du pays. Actuellement on ne trouve pas de document de politique nationale ou documentaire qui acte de l’existence d’une vision à court, moyen ou long terme pour articuler l’agriculture irriguée avec le secteur agricole dans sa globalité, d’une part, et les secteurs secondaires et tertiaires pour espérer accéder au développement général du pays, d’autre part.
L’Etat a mis en place en 1969 un Code d’investissement pour asseoir sa politique de « béton » et graisser la bourgeoisie agricole, en particulier dans le secteur irrigué laissant à l’abandon 95% de la population rurale vivant d’une agriculture pluviale aléatoire.
Il fallait attendre la sécheresse foudroyante qui a touché le Maroc de 1981 à 1986 avec des conséquences catastrophiques pour l’agriculture pluviale que irriguée pour réfléchir à la mise en place d’un observatoire de la sécheresse et adopter des mesures pertinentes techniques qu’organisationnelles pour atténuer les effets (création de points d’eau pour le cheptel, distribution d’aliments de bétail, l’amélioration génétique de variétés de semences résistantes à la sécheresse, ouverture de chantiers de travaux pour créer l’emploi en milieu rural, etc.). Depuis lors, malgré les cycles de la sécheresse on ne constate pas les dégâts des années 1980, car les paysans ont développé des capacités de résilience grâce aux efforts de nos ingénieurs agronomes issus de système de formation performant de l’après indépendance du pays.
Il y’a lieu de souligner que la Maroc des années 80 a été soumis à l’ajustement structurel imposé par le FMI et la banque mondiale, ……, pour dire que le pays était à une once de l’arrêt cardiaque financier et pourtant la situation alimentaire et nutritionnelle était satisfaisante.
Maintenant on a investi l’argent du contribuable (des sommes colossales en milliards de USD) à gauche et à droite en se basant sur une bourgeoisie qui ne cherche qu’à capter le maximum rente de l’Etat. L’agriculture pluviale subit toujours la dégradation malgré la corvée du travail infligée à toute l’agriculture familiale. L’endettement du Maroc a explosé (notamment en agriculture) et on se demande avec insistante si on n’est pas au début d’un autre ajustement structurel ou de protectorat financier ? La situation est très compliquée avec Covid-19 et surtout la diminution de la première source de devise émanant de la diaspora marocaine.
Dans toute cette affaire, la sécurité alimentaire et nutritionnelle est dépendante des importations, avec un déficit de la balance commerciale agricole inquiétant. Est ce qu’on va continuer avec la même politique agricole, la même vision d’entreprise commerciale, les mêmes têtes pensantes, ……. , surtout que le Maroc n’a plus d’argent à distribuer pour nourrir l’économie agricole de rente et graisser la machine ?
Quel modèle de développement après Covid-19, 2020
Maintenant que le cloisonnement des espaces géographiques est devenu une réalité à ses débuts, il... more Maintenant que le cloisonnement des espaces géographiques est devenu une réalité à ses débuts, il est nécessaire de manœuvrer un changement de cap de 180°de tout les modèles actuels de développement. dans las pays du tiers monde qui ont pu masquer et s’adapter au sous-développement sont acculés à compter sur leurs propres moyens de srvie, et pourquoi pas de renaissance . Les idées d’hier demandent une réactualisation et les hommes d’hier devront cédés la place à une génération de compétence pour façonner un avenir de priorités.
Initiatives d’inclusion économique et sociale locales des TPE rurales au Maroc, 2020
PROBLÉMATIQUE Choix politique et stratégique du secteur coopératif Depuis son 2 ème Plan quinquen... more PROBLÉMATIQUE Choix politique et stratégique du secteur coopératif Depuis son 2 ème Plan quinquennal de développement de l'économie 1960-1964 ; soit 4 ans après son indépendance, le Maroc a accordé une importance capitale à la planification portant sur plusieurs années et la mise en oeuvre de tous les moyens qui lui permettent d'asseoir une économie répondant à la satisfaction des besoins et du bien-être des populations et à même de promouvoir son développement en s'appuyant sur les forces internes, le savoir et le savoir-faire des marocains. Pour mettre en place les jalons d'une économie inclusive la problématique posée à l'époque, et qui reste d'ailleurs intacte, est : comment réformer les structures productives traditionnelles, en particulier dans le rural, et les intégrer fortement dans un processus de croissance économique cadré par la législation et la réglementation ? Inefficience des Structures administratives d'accompagnement des coopératives Parmi les instruments mis en place pour porter la politique de développement des structures traditionnelles, le Maroc a fait un choix stratégique et politique portant sur le secteur coopératif comme levier de l'économie solidaire. A cet effet, il a mis en place en 1962 une structure administrative pour accompagner les coopératives
Les régions bour (en agriculture pluviale) intermédiaire et défavorable se caractérisent par une ... more Les régions bour (en agriculture pluviale) intermédiaire et défavorable se caractérisent par une agriculture traditionnelle d’autosubsistance avec des rendements et une productivité très faibles par rapport aux facteurs de production terre et main-d’œuvre, d’autant plus que les options d’introduction des nouvelles technologies (semences sélectionnées, engrais, mécanisation) sont très limitées par des facteurs climatiques (manque d’eau et faible pluviométrie), institutionnels (morcellement des exploitations, manque des programmes de remembrement, manque de crédit et de vulgarisation et faible accès au marché) et structurels (manque de stockage adéquat, de transport et de pistes rurales).
Tout ceci conduit à la marginalisation de l’agriculture pluviale associée à la pauvreté, au sous-équipement, à l’aridité et la désertification et à des conditions socio-économiques déprimantes pour le développement Ses conclusions sont le résultat d'une analyse des contraintes des zones bour que tout un chacun connaît. Comment le Gouvernement marocain a essayé de pallier à ce problème de retard technologique et préparer de nouvelles techniques adaptées ? Comment peut-on envisager l'avenir des populations rurales situées en bour à la lumière de la mise en œuvre des fameuses dispositions de la globalisation?
Pour voir la totalité de l'article cf. www.bajeddi.com
Système comptable de calcul du revenu agricole des exploitations familiales, 2019
Le calcul de ce revenu agricole en agriculture familiale reste très complexe et les méthodes appl... more Le calcul de ce revenu agricole en agriculture familiale reste très complexe et les méthodes appliquées ne font pas l'unanimité en raison même de la nature de ces exploitations. Ce qui implique que toutes les approches sont sujettes à des remarques. Dans cet environnement d'incertitude nous cherchons (c'est ce que nous avons fait en proposant un modèle de calcul du revenu agricole) la présentation d'un modèle de calcul du revenu qui respecte les règles sur lesquelles il y a un compromis, et qui est le moins critiquable possible.
Effectivement chaque exploitation, en raison de sa constitution et de son fonctionnement, constitue un complexe particulier que les méthodes comptables ou statistiques les plus sophistiquées ne peuvent cerner. Les travaux réalisés sur la typologie des exploitations agricoles dans un contexte de pays émergent ont employé des méthodologies très approximatives en fonction des objectifs espérés par telle ou telle typologie. Dernièrement, des travaux de typologie des exploitations familiales sont réalisés en appliquant l'économétrie et en se basant sur des données à la fois quantitatives et qualitatives. Le peu qu'on peut dire sur ces travaux, à la lumière des documents consultés, adoptant le modèle occidental basé sur un bigdata constitué sur une longue période d’observation et d’enregistrement des données, que ces modèles de calcul ne sont pas pertinents pour l’agriculture familiales. Les conclusions auxquelles ils aboutissent sont inextricables. Pour voir la totalité de l'article cf. www.bajeddi.com
Décentralisation de développement local et rural, 2019
Les avances de la démocratie et la généralisation dans tous les pays en voie de développement de ... more Les avances de la démocratie et la généralisation dans tous les pays en voie de développement de politiques de stabilisation macro-économique et d'ajustement structurel, ont mis à l'ordre du jour un retrait massif de l'Etat, qui prend trois formes principales : privatisation, dérégulation et décentralisation.
La décentralisation est perçue comme le moyen adéquat pour déployer toutes les potentialités de développement en étroite relation avec le renforcement de la démocratie en tant que système d'expression des intérêts, des conflits et de médiation. C'est de cette manière que le passage d'une logique de l'offre vers une logique de la demande peut se faire. i) sous l'impulsion des bénéficiaires des politiques, ii) sans que la décentralisation produise de vides et iii) en construisant une stratégie globale, cohérente, participative et porteuse d'une logique incluant la spécialisation productive, la modernisation technologique et la création d'avantages comparatifs dynamiques, et qui ne joue pas seulement au profit des acteurs les plus forts et les mieux organisés. Cela signifie que la décentralisation doit proposer donc la création d'une nouvelle alliance pour le développement rural durable, viable et participatif, dans lequel les populations rurales participent pleinement à l'extension des marchés ruraux, de l'épargne et de l'investissement, trois facteurs-clés dans tout processus de développement rural.
Le Maroc à l'image des pays en voie de développement a opté pour une politique de décentralisation, dont la mise en pratique pose des problèmes multiples.Pour voir la totalité de l'article cf. www.bajeddi.com
Les principales caractéristiques de l'exploitation agricole familiale au Maroc, 2019
Parmi les problèmes du foncier ayant une importance capitale figure en bonne place celui du morce... more Parmi les problèmes du foncier ayant une importance capitale figure en bonne place celui du morcellement continu des terres agricoles dû à la pression démographique qui s'exerce sur la terre soumise à de constants partages, suite aux transmissions successorales. Ce phénomène d’émiettement et de morcellement génère de micro exploitations agricoles vivrière ou dites familiales qui subsistent grâce au corvée collective des membres de la famille et la résistance à la cessation de l’activité.
Sur 1,5 millions d’exploitations environ 1,3 sont des exploitations familiales avec plus de 95% qui sont situées dans des zones défavorables ou marginales.
Ainsi, au ministère de l'agriculture, on considérait que "l'extension de la micro - propriété et la dispersion parcellaire que génèrent les morcellements successifs ne sont pas de nature à favoriser l'intensification de la mise en valeur et la réalisation d'investissements productifs sans lesquels on ne peut espérer une augmentation significative de notre production agricole".
S'ajoutant, le fait qu'au ministère de l'agriculture, on considère qu'une exploitation de moins de 10 ha dans les zones semi-arides et arides ne peut généralement satisfaire que les besoins de subsistance de la famille et ne peut générer un surplus suffisant pour entreprendre des investissements de modernisation des processus de production. Nos études sur la viabilité des exploitations agricoles et sur la superficie minimum d’exploitation confirment que plus de 80% des exploitations familiales fonctionnent à perte si l’on tient compte de la rémunération juste et équitable du travail fourni et de sa pénibilité.
A ce niveau on peut que se poser la question relative à la pertinence et à la capacité de résistance de cette forme d'exploitation par rapport aux pesanteurs du système capitaliste.
Nos enquêtes apportent des éléments concrets pour la caractérisation de l’exploitation agricole familiale et de l’exploitant ainsi que sur l’investissement et la commercialisation des produits de cette catégorie.
Cet article est aussi pour dire que le secteur le plus endetté est l'agriculture car on a alloué avec générosité tous les types de subventions aux grands propriétaires agricoles et le peu de projet destiné aux petits agriculteurs vraiment nécessiteux n'ont pas réussi et le revenu des petits agriculteurs n'a pas évolué. En même temps cette endettement de l'agriculture n'a pas permis l'amélioration de la sécurité alimentaire du Maroc car on importe toujours nos besoins alimentaires et notre production couvre difficilement 60% de nos besoins alimentaire. L'autosuffisance alimentaire du Maroc s'est sensiblement dégradée de 80% en 2008 à 60% actuellement. Les dettes et les subventions allouées dans le secteur agricole ne justifient pas les résultats médiocres réalisés. Notre agriculture est toujours sous développée et représente un modèle de gaspillage et endettement du pays sans égale.Pour voir la totalité de l'article cf. www.bajeddi.com
Les mécanismes de mobilisation des finances de la biodiversité, 2018
En adoptant, en 1992, la Convention sur la diversité biologique (CDB), la communauté internationa... more En adoptant, en 1992, la Convention sur la diversité biologique (CDB), la communauté internationale a endossé les objectifs de conservation de la biodiversité, de son utilisation durable et du partage équitable des avantages qui découlent de l’utilisation des ressources génétiques comme un enjeu de gouvernance mondiale.
La diversité biologique joue un rôle essentiel dans le bon fonctionnement des écosystèmes qui est lui-même indispensable au bien-être humain. Malgré son importance fondamentale, reconnue par l’adoption de la CDB au Sommet de la Terre de Rio de Janeiro, la biodiversité continue de s’appauvrir. Reconnaissant le besoin urgent d’agir, l’Assemblée générale des Nations unies a déclaré la période 2011-2020 « Décennie des Nations unies pour la biodiversité ». Les Parties à la Convention ont adopté en 2010 un Plan stratégique pour la biodiversité 2011-2020 comprenant vingt objectifs ambitieux (dits objectifs d’Aichi), qui constitue un « cadre flexible pour la mise en œuvre cohérente d’objectifs nationaux et régionaux ». Consacré au financement du plan stratégique, le dernier objectif s’inscrit dans une Stratégie de mobilisation de(s) ressources dont le chiffrage avait été précisé en octobre 2014, à l’occasion de la prochaine conférence des parties (COP 12) tenue à Pyongchang en Corée du Sud.
A partir du constat de l’insuffisance des seules ressources de l’aide publique au développement (APD) pour la réalisation à l’horizon 2015 des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD, 2000) – au rang desquels figure la diminution du taux de perte de biodiversité (objectif 7) – la notion de financements innovants par les budgets nationaux a émergée comme sources ou leviers de mobilisation de ressources complémentaires.
Le Maroc s’est engagé dans la voix de l’actualisation de sa stratégie de la biodiversité et l’élaboration d’un Plan d’action et la mobilisation des ressources pour remplir ses engagements internationaux en tant que Partie à la Convention biodiversité.
Concernant l’intervention de l’économiste, outre la sensibilisation à la valeur de la biodiversité (rapport I) et son intégration dans les systèmes de planification, de comptabilité et de suivi (Rapport II) sont ciblés dans ce rapport III l’évaluation économique de la biodiversité les mécanismes de mobilisation de financement (Les marchés verts, les régimes d’incitations et de subvention, la (sur) compensation).
1. Objet et objectifs de l’étude
Ce dernier et troisième rapport est consacré au plan de mobilisation des ressources pour le financement de la stratégie et des activités du plan d’action national de la biodiversité 2011 - 2020.
L’étude interviendra au niveau des buts D et E de la stratégie nationale pour répondre aux objectifs D4 relatif à la mobilisation des ressources financières et E1 relatif à améliorer l’évaluation des valeurs économiques.
Les données financières pour la période 2006-2010 ont servi à l’établissement d’une valeur de référence (baseline) et les données financières enregistrées après 2010 concernant les besoins et les perspectives de financement à 2020 ont servi à élaborer la note de communication de la CDB formant cadre de suivre des progrès du pays et ce conformément aux indicateurs adoptés dans la décision X/3.
Les finances et lacunes d'évaluation de la biodiversité, 2018
En adoptant, en 1992, la Convention sur la diversité biologique (CDB), la communauté internationa... more En adoptant, en 1992, la Convention sur la diversité biologique (CDB), la communauté internationale a endossé les objectifs de conservation de la biodiversité, de son utilisation durable et du partage équitable des avantages qui découlent de l’utilisation des ressources génétiques comme un enjeu de gouvernance mondiale.
La diversité biologique joue un rôle essentiel dans le bon fonctionnement des écosystèmes qui est lui-même indispensable au bien-être humain. Malgré son importance fondamentale, reconnue par l’adoption de la CDB au Sommet de la Terre de Rio de Janeiro, la biodiversité continue de s’appauvrir. Reconnaissant le besoin urgent d’agir, l’Assemblée générale des Nations unies a déclaré la période 2011-2020 « Décennie des Nations unies pour la biodiversité ». Les Parties à la Convention ont adopté en 2010 un Plan stratégique pour la biodiversité 2011-2020 comprenant vingt objectifs ambitieux (dits objectifs d’Aichi), qui constitue un « cadre flexible pour la mise en œuvre cohérente d’objectifs nationaux et régionaux ». Consacré au financement du plan stratégique, le dernier objectif s’inscrit dans une Stratégie de mobilisation de(s) ressources dont le chiffrage avait été précisé en octobre 2014, à l’occasion de la prochaine conférence des parties (COP 12) tenue à Pyongchang en Corée du Sud.
A partir du constat de l’insuffisance des seules ressources de l’aide publique au développement (APD) pour la réalisation à l’horizon 2015 des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD, 2000) – au rang desquels figure la diminution du taux de perte de biodiversité (objectif 7) – la notion de financements innovants par les budgets nationaux a émergée comme sources ou leviers de mobilisation de ressources complémentaires.
Le Maroc s’est engagé dans la voix de l’actualisation de sa stratégie de la biodiversité et l’élaboration d’un Plan d’action et la mobilisation des ressources pour remplir ses engagements internationaux en tant que Partie à la Convention biodiversité.
Concernant l’intervention de l’économiste, outre la sensibilisation à la valeur de la biodiversité (rapport I) et son intégration dans les systèmes de planification, de comptabilité et de suivi (Rapport II) sont ciblés dans ce rapport III l’évaluation économique de la biodiversité les mécanismes de mobilisation de financement (Les marchés verts, les régimes d’incitations et de subvention, la (sur) compensation).
1. Objet et objectifs de l’étude
Ce dernier et troisième rapport est consacré au plan de mobilisation des ressources pour le financement de la stratégie et des activités du plan d’action national de la biodiversité 2011 - 2020.
L’étude interviendra au niveau des buts D et E de la stratégie nationale pour répondre aux objectifs D4 relatif à la mobilisation des ressources financières et E1 relatif à améliorer l’évaluation des valeurs économiques.
Les données financières pour la période 2006-2010 ont servi à l’établissement d’une valeur de référence (baseline) et les données financières enregistrées après 2010 concernant les besoins et les perspectives de financement à 2020 ont servi à élaborer la note de communication de la CDB formant cadre de suivre des progrès du pays et ce conformément aux indicateurs adoptés dans la décision X/3.
Guide des outils participatifs pour l'élaboration de Plans de développement, 2019
Pour que la participation contribue à une dynamique de développement, plusieurs règles doivent êt... more Pour que la participation contribue à une dynamique de développement, plusieurs règles doivent être respectées. Parmi ces règles nous pouvons noter la nécessité d’établir un climat de confiance, de communiquer en tenant compte de la population cible.
La mise en œuvre d’une démarche participative doit répondre à des motivations déterminées (pourquoi une approche participative ?), à une population concernée (à qui fera-t-on appel dans une telle procédure ?), à un calendrier (à quel moment la population sera-t-elle sollicitée ?) et à une échelle (au niveau local ou global ?). Quatre niveaux de participation peuvent être distingués, chacun conférant à la population un pouvoir plus ou moins étendu.
L’approche participative est une démarche qui peut être appliquée à tout programme de développement rural. Elle conduit à une gestion concertée des décisions à prendre. Si la sensibilisation porte sur cette thématique, elle vise alors à l’amélioration des conditions de vie des populations tout en assurant le développement des ressources naturelles, leur exploitation et leur gestion sur une base durable à leur profit.
La mise en œuvre de l’approche participative selon le genre dans les différentes phases de préparation des Plans de développement local nécessite l’utilisation d’un certain nombre d’outils adéquats qui ont été développés dans différents contextes dont chacun d’eux est appliqué pour une étape déterminée de l’élaboration des PDK. Ils permettront de faciliter la communication, la récolte de l’information et la participation des différents groupes sociaux à l’identification de leurs besoins, leurs problèmes et la recherche de solutions adaptées.
Le choix des outils à utiliser doit être à chaque fois raisonné en fonction de chaque situation, notamment, en raison des contraintes de temps et de disponibilité à la fois des populations et des animateurs. Pour voir la totalité de l'article cf. www.bajeddi.com
Financement et endettement de l'agriculture familiale au Maroc, 2018
Le financement est un des instruments importants pour faciliter et appuyer les producteurs dans l... more Le financement est un des instruments importants pour faciliter et appuyer les producteurs dans leur adaptation aux nouvelles exigences en tenant compte des aléas climatiques et du marché. L'ensemble des études consacrées à l'agriculture montre que cette dernière est marquée par une sous-capitalisation qui traduit un sous financement manifeste au niveau de l’exploitation agricole et du secteur en général, ce qui affecte négativement et de manière significative la production et le revenu agricole surtout dans les petites exploitations agricoles familiales exclues du système de financement.
Les problématiques ne manquent pas dans le milieu rural, en particulier, au niveau de l’exploitation agricole. Les limites inhérentes au financement, l’endettement, l’épargne et l’investissement sont plus visibles au niveau de l’agriculture familiale. Pour voir la totalité de l'article cf. www.bajeddi.com
Démarche méthodologique d’analyse des impacts de projets d’épuration des eaux usées, 1997
Le Maroc, dont l'environnement est riche et contrasté, connaît des problèmes écologiques d'ampleu... more Le Maroc, dont l'environnement est riche et contrasté, connaît des problèmes écologiques d'ampleur variable, en particulier, la déforestation, le surpâturage, l'érosion, la désertification, l'ensablement, l'amenuisement des terres cultivables, l'urbanisation incontrôlée, la pollution industrielle, agricole, domestique, etc...Dans le cadre de cette consultation l'accent sera mis particulièrement sur la pollution par les eaux usées, le traitement, et la réutilisation de ces eaux à des fins agricoles.
Concernant la réutilisation des eaux usées, il y a lieu de noter l'existence de pratiques anciennes de l'utilisation de ces eaux usées en agriculture. Actuellement, le projet expérimental d'Ouarzazate constitue un outil de recherches approfondies et pluridisciplinaires sur la réutilisation des eaux usées à des fins agricoles. L'objectif est d'aboutir à des résultats à même d'aider à la généralisation des stations d'épuration des eaux usées; à définir des normes d'utilisation adaptées au plus près à la réalité marocaine; à contribuer à l'élaboration d'une législation spécifique à l'utilisation des eaux usées et à la consommation de produits qui ne risquent pas de mettre en péril la santé humaine et animale, etc....En somme, le cas d'Ouarzazate marque une étape; reste à étudier les possibilités de transformer l'essai au niveau national.
L'absence d'une évaluation nationale de la réutilisation des eaux usées à des fins agricoles, justifie amplement l'opportunité d'une étude multidisciplinaire au niveau d'une station expérimentale où tous les facteurs seront maîtrisés afin de dégager des enseignements susceptibles de contribuer à l'élaboration d'une stratégie nationale en matière de réutilisation des eaux usées. Pour voir la totalité de l'article cf. www.bajeddi.com
Aide à la décision d'investissement dans des projets de traitement et de réutilisation des eaux usées épurées, 1997
Actuellement, les ressources en eau sont exposées à la pollution par les eaux usées. Aucune mesur... more Actuellement, les ressources en eau sont exposées à la pollution par les eaux usées. Aucune mesure restrictive des rejets de l'eau usée n'existe en ce moment. Qui plus est, les agriculteurs utilisent d'une façon archaïque les eaux usées brutes pour l'irrigation des terres de cultures. Les produits agricoles issus de cette utilisation des eaux usées sont vendus directement sur le marché local ou sont consommés par les familles des agriculteurs, les aspects sanitaires laissent donc à désirer.
Les eaux usées affectent le milieu naturel récepteur. Conscient de ce problème, plusieurs organismes étatiques ont adopté des systèmes de suivi de l'état de l'environnement en général et de la qualité des eaux en particulier. Pour ce faire il existe, des travaux partiels d'analyses physico chimiques, bactériologiques et des métaux lourds. Ces travaux, en plus des analyses réalisées dans le cadre du projet de Ouarzazate, vont constituer une base pour notre évaluation sur l'état de l'environnement.Pour voir la totalité de l'article cf. www.bajeddi.com
Evaluation multicritères de projets de réutilisation des eaux usées épurées en agriculture, 1997
L'approche multicritère de l'analyse des impacts des projets a montré son intérêt en tant qu'outi... more L'approche multicritère de l'analyse des impacts des projets a montré son intérêt en tant qu'outil d'aide à la décision. En effet, on note le développement de nombreuses approches méthodologiques d'évaluation des impacts des projets sur l'environnement naturel et socio-économique.
Dans le cas d'un projet d'épuration des eaux usées, les impacts peuvent être définis par les effets de ce projet sur l'environnement physico-chique, biologique et socio-économique.
L'environnement biologique est, en général, défini comme un ensemble dynamique d'éléments interdépendants physico-chimiques et biologiques (flore, faune et microbiologie). L'analyse des impacts devra être réalisée, à ce niveau, sur la base de critères et de considérations appropriés décrivant l'environnement biophysique initial et l'évaluation des impacts directs et indirects relatifs aux actions de développement proposées.
L'environnement socio-économique est caractérisé par des facteurs composites déterminant le cadre de vie des populations ; ces facteurs peuvent être plus au moins affectés par le projet.
Les conséquences indirectes du projet sur l'environnement socio-économique ont aussi une grande importance et peuvent souvent dépasser positivement ou négativement les effets attendus des actions directes.
De ce fait, tous les effets d'un projet devront faire l'objet d'une attention particulière et devront être recensés d'une façon complète avant d'entamer l'analyse des impacts sur l'environnement socio-économique.
Conseil agricole : attentes de l'agriculture familiale, 2018
Avant 2008, le Maroc avait un service de vulgarisation agricole qui fonctionnait mais qui avait b... more Avant 2008, le Maroc avait un service de vulgarisation agricole qui fonctionnait mais qui avait besoin d’adaptations pour se mettre en phase avec les nouveaux besoins de développement agricole.
Depuis 2008 et en raison de la mise en œuvre du Plan Maroc vert exclusivement fléché sur les grandes exploitations agricoles - qui n’ont pas besoin de vulgarisation mais ils ont un amour fou pour les subventions généreuses de l’Etat – on a noté la confusion totale pour mettre en place le concept de conseil agricole.
En 2018, C’est tout le contraire qui se produit ! .L’encadrement des agriculteurs est nettement insuffisant. Il est rare de rencontrer des centres de travaux opérationnels et encore plus rare de rencontrer un vulgarisateur sur le terrain. Les relations entre le département de l’agriculture et les agriculteurs ne pourraient être que superficielles et tout aussi inadéquates les actions tramées au niveau central et adoptant une optique sélective vers les gros propriétaires terriens.
L’agriculture familiale subit son sort sans qu’elle soit impliquée dans les décisions. Le réseau de structures locales d’encadrement s’est effrité, et le peu qui reste est mal équipé et ne couvre pas tout le territoire concerné.
Mis à part quelques actions ponctuelles d’organisations de manifestations festives, tout le travail du ministère de l'agriculture et le tapage médiatique qui s'en suit reste prisonnier dans les bureaux au niveau centrale. Pour voir la totalité de l'article cf. www.bajeddi.com
Développement agricole et régimes fonciers au Maroc , 2022
Les questions foncières ont toujours constitué une contrainte majeure pour le développement de l'... more Les questions foncières ont toujours constitué une contrainte majeure pour le développement de l'agriculture marocaine. Les réalisations concrètes et de portée nationale pour améliorer les structures foncières sont négligeables si on exclut les opérations très limitées de remembrement et d'immatriculation des terres agricoles et du morcellement des terres récupérées pour en créer de petites exploitations agricoles dans le cadre de l’opération de la réforme agraire.
D’ailleurs depuis 1973, la date de la récupération et le morcellement d’un million d’hectare de terres les plus fertiles du pays et ayant une productivité élevée permettant d’exporter, la balance commerciale alimentaire est déficitaire jusqu’à nos jours. Pire le déficit s’est accentué avec la mise en œuvre du Plan Maroc vert.
En 2002, j’ai publié un article sur les régimes fonciers au Maroc, qui traite entre autres des terres collectives : « La législation spécifique à la "melkisation" des terres collectives dans les périmètres d'irrigation est dépassée. Les dépenses engagées par l'Etat pour faire aboutir ces opérations sont énormes par rapport aux résultats espérés. La solution pertinente et économique revient à avoir le courage politique de régulariser un vécu réel sur le terrain sans pour autant poser de problème d'exploitation optimale des terres agricoles. ».
Le même article a été repris en 2007 pour expliciter davantage les propositions formulées pour résoudre le problème du foncier au Maroc. L’idée d’actualiser cet article est de tenir compte des nouveautés et exprimer l’évolution de ma conception des solutions. On vient d’apprendre après 16 ans de ma proposition la volonté de l’Etat de privatiser « melkiser » un million d’hectare sans dire ni comment ni sous quelle condition de mise en valeur et d’exploitation ! Pour dire que la procédure de melkisation des années 1970 doit subir une simplification significative.
Que de temps perdu !?
Depuis 2008 l'Etat marocain a manifesté un intérêt aux problèmes liés à la diversification de la production agricole et l’amélioration de la productivité. Sans faire de débat ni de concertation avec les professionnels, les politiques ou encore les compétences techniques nationales, une décision top down a été prise en 2008 pour mettre en œuvre une vision « Plan Maroc Vert » forgée chemin faisant et qui s’adresse essentiellement aux grandes exploitations agricoles comme moteur pour atteindre les impératifs de développement agricole.
Malheureusement les réalisations en terme d’enveloppe budgétaire et de réalisations concrètes dans les zones bour sont insignifiantes. C’est pourquoi, il est souvent désolant de constater un écart flagrant entre les intentions - discours démagogues et l’action palpable sur le terrain. Le résultat en est la détérioration sans cesse du niveau de vie des populations rurales.
Le PMV porté par une seule personne et géré comme une entreprise familiale commerciale a évité d’aborder les contraintes majeures de l’agriculture tels le foncier, les modes d'accès à la terre, à l'utilisation et la conservation des ressources naturelles et la qualification de l'exploitation agricole familiale.
Elle a aussi escamoté l’analyse des conditions d’insertion de PMV dans le cadre d'une politique globale de développement rural et de développement économique et social du pays. En plus, il a contribué largement à l’endettement du Maroc pour distribuer des subventions aux riches propriétaires sans pour autant améliorer la balance alimentaire commerciale qui est de plus en plus déficitaire.
Finalement, tous les problèmes du rural sont plus accentués depuis 2008 dans les terres d’agriculture familiale qui regroupent plus de 90% de la population rurale et subissent le morcellement excessif et continu des terres agricoles suite aux héritages, à la pression démographique sur la terre et aux transactions immobilières, qui affectent de façon directe la production et la productivité terres agricoles. Cette situation anachronique ne permet pas de valoriser l’effort consenti par la population rurale dans les zones bour pour subvenir à ses besoins minimum d’entretien et de reproduction et assurer sa viabilité.
La pression sur la terre est très grande et elle n'est pas de nature à améliorer la productivité des terres. Ce qui implique, entre autre, la libération d'une force de travail sous exploitée dans le secteur agricole. Cette libération a constitué une forme d'intégration de l'agriculture dans le processus de développement dans les pays actuellement développés.
Effectivement, le redéploiement de la force de travail a permis aux pays actuellement avancés de développer une industrie.
Au Maroc, en l'absence d'une industrie capable d'absorber la force de travail libérée de l'agriculture, c'est le capital international qui dirige selon ses intérêts l'élévation du niveau des forces productives.
En face des puissances capitalistes, le Maroc n'a guère de possibilités indépendantes et aussi longtemps qu'il est contraint d'utiliser la technologie étrangère, il aura besoin d'accroître sans cesse le volume de ses échanges extérieurs. Ceci implique le déplacement du surplus réalisé dans l'agriculture vers les pays développés et parallèlement la création de débouché pour leurs imputs industriels.
Devant cette situation, la force de travail libérée du secteur agricole ne peut que subir trois voies : l'immigration vers les villes, ou détournée vers les branches d'activités dominées par le capital international, ou finalement en l'absence d'industrie nationale elle subit tout simplement la dégradation totale et le chômage.Pour voir la totalité de l'article cf. www.bajeddi.com
Financement de l'agriculture familiale : Leçons tirés pour renforcer la Coopération Sud-Sud, 2018
Les activités du secteur agricole sont généralement sous capitalisées, ce qui affecte négativemen... more Les activités du secteur agricole sont généralement sous capitalisées, ce qui affecte négativement la production et les revenus agricoles, surtout pour les petites exploitants qui sont exclus des services financiers classiques. En 2012, le secteur de l’agriculture n’a toutefois reçu que 3,66% (Banque al Maghreb) du crédit bancaire total décaissé par le pays.
Plusieurs facteurs affectent l’offre des services financiers pour les activités rurales et agricoles, entre autres : la multiplicité des régimes juridiques régissant la propriété des terres agricoles ; l’irrégularité annuelle des précipitations manifeste ses conséquences au niveau global de l’économie ; le vieillissement relatif des petits et moyens exploitants agricoles ; l’analphabétisme des petits et moyens
Le taux d'inflation pour sa part, influence directement la composition des actifs de l'exploitant qui dirige son épargne sous forme de capital de cheptel, de stock de produits, d'acquisition de terre, etc. comme alternative aux actifs financiers afin de se prémunir contre la dépréciation de son épargne en monnaie. Les petits et moyens agriculteurs préfèrent généralement la conversion de leurs excédents financiers en cheptel vif qui joue le rôle de trésorerie mobilisable pour les besoins de financement réguliers ou exceptionnels, au même titre que le crédit. Il s’agit là d’un instrument de régulation des liquidités, c’est une épargne fortement rentable. Néanmoins, le cheptel vif demeure menacé par les maladies et les effets de la sécheresse.
Synthèse - Gestion Participative de projets de sécurité alimentaire, 2018
Le document décrit une approche de gestion participative de projets de sécurité alimentaire desti... more Le document décrit une approche de gestion participative de projets de sécurité alimentaire destinés à améliorer le revenu de petits paysans et favoriser l'accès à une alimentation suffisante en quantité et en qualité. Il présente les parties prenantes, les enjeux et les méthodes de résolution des conflits. Enfin il propose pour le Maroc une feuille de route pour éliminer les points noir liés à la subsistance de la pauvreté et la vulnérabilité dans le milieu rural, en particulier, les zones de montagne.
Les coopératives rurales au Maroc, 2022
Depuis 1960 le Maroc a accordé une importance capitale à la planification et la mise en œuvre de ... more Depuis 1960 le Maroc a accordé une importance capitale à la planification et la mise en œuvre de tous les moyens permettant d’asseoir une économie répondant à la satisfaction des besoins et du bien-être des populations. Dans ce cadre le choix stratégique et politique a porté, entre autre, pour la population défavorisée sur le développement des coopératives en tant que petites entreprises génératrices de revenus complémentaires pour canaliser toutes les initiatives d’inclusion économique et sociale locales en s’appuyant sur les forces internes, le savoir et le savoir-faire. Le rural et le secteur agricole, en particulier, ont bénéficié d’appuis importants financier, administratif et d’accompagnement pour la généralisation des coopératives. Quels résultats pour les efforts consentis?