S. Boustani - Academia.edu (original) (raw)
Books by S. Boustani
by Josef (Yousef) Meri, S. Boustani, Aomar Boum, Umar Ryad, Judith Frishman, Shari Lowin, Ben Gidley, Ivan Kalmar, Edwin Seroussi, Matthew Wilkinson, Akbar Ahmed, Judith L. Goldstein, David Waines, Peter Wien, and Daniel Schroeter
Edited by Josef Meri The Routledge Handbook of Muslim-Jewish Relations invites readers to deepen... more Edited by Josef Meri
The Routledge Handbook of Muslim-Jewish Relations invites readers to deepen their understanding of the historical, social, cultural, and political themes that impact modern-day perceptions of interfaith dialogue. The volume is designed to illuminate positive encounters between Muslims and Jews as well as points of conflict within a historical framework. Among other goals, the volume seeks to correct common misperceptions about the history of Muslim-Jewish relations by complicating familiar political narratives to include dynamics such as the cross-influence of literary and intellectual traditions. Reflecting unique and original collaborations between internationally renowned contributors, the book is intended to spark further collaborative and constructive conversation and scholarship in the academy and beyond.
Papers by S. Boustani
This thesis is a natural supplement to my thesis (third cycle) entitled the poetic image in ilyas... more This thesis is a natural supplement to my thesis (third cycle) entitled the poetic image in ilyas abu sabaka's afa ilfirdaws, and whose viva was held in 1978 at the university of paris iv. It analyses the poetic out of ilyas abu sabaka, a lebanese poet born in 1903 and who died in 1947. In a first part, this study deals with the poet's imagery and focuses more particularly on stylistic devices such as similies, metaphors, metonymies and symbols, stressing the functioning as well as the structural links of this devices within his poems. In a second part, the poet's prosodic form is studied and metres, rhymes and rhythms are analysed with a view to reveali ng the musical quality of certain of these poems. Finally, this thesis is also an attempt at situating the poet within the larger context of the evolution of arabic poetry.
Les villes divisées, 2018
Nous n’avons pas l’intention dans ce court article de nous étendre sur la généricité de la nouvel... more Nous n’avons pas l’intention dans ce court article de nous étendre sur la généricité de la nouvelle qui est complexe du fait des liens qu’elle entretient, de par son volume, avec les genres brefs et de par son contenu et son horizon d’attente avec le roman. Nous nous contentons d’évoquer la question de sa brièveté, une caractéristique qui nous interpelle quand il s’agit des deux principales nouvelles, sujet de notre analyse : Qâ‘ al-madîna [Au fond de la ville] (1964) et al-Naddâha [La Sirène..
Cet article traite de « l’identite » dans les oeuvres de Rachid El-Daif, un romancier libanais co... more Cet article traite de « l’identite » dans les oeuvres de Rachid El-Daif, un romancier libanais contemporain qui a vecu la guerre civile libanaise et qui a milite pour la laicite et le respect de la notion de citoyennete dans un pays multiconfessionnel. Maitre du genre dit « autofiction », le romancier fait du « Je » le narrateur principal dans presque toutes ses oeuvres et brouille volontairement les pistes afin de semer la , aupres du lecteur, entre le « Je » du narrateur et le « Je » de l’auteur. Le present article suit les referents des differents « Je » dans ses romans pour montrer l’evolution de l’identite et de sa conception pendant et apres la guerre. Une quete qui mene a la deception de toute une generation qui a cru et oeuvre pour le changement et le progres
Il n'y a plus d'une part un « texte » et, de l'autre, disposé autour de lui, un « contexte », dit... more Il n'y a plus d'une part un « texte » et, de l'autre, disposé autour de lui, un « contexte », dit D. Maingueneau,… le contexte n'est plus placé à l'extérieur de l'oeuvre, mais le texte est la gestion même de son contexte. Les oeuvres parlent effectivement du monde, mais leur énonciation est partie prenante du monde qu'elles sont censées représenter. » 1 A travers cet angle d'approche, liant inextricablement texte et contexte, nous abordons le roman Yâ Maryam 2 , publié en 2012 de l'écrivain irakien Sinân Antûn 3. En effet, le monde arabe, et particulièrement l'Irak, vit depuis deux ou trois décennies des bouleversements majeurs dus aux trois guerres dites « les guerres du Golfe » qui ont conduit aux deux interventions étrangères politiques et militaires 4. Quant à plusieurs autres pays arabes, une vague de révolutions et de soulèvements populaires a forcé leurs dirigeants, installés à la commande depuis plusieurs années, à abandonner le pouvoir. Tous ces mouvements ont eu pour conséquences une déstabilisation institutionnelle et sociale ainsi qu'une montée spectaculaire du communautarisme. Cette mutation sociale sous ses différents aspects, récupérée en grande partie par des fractions religieuses intégristes et extrémistes, a provoqué la marginalisation de différents groupes sociaux. Les minorités, et particulièrement religieuses, se sont trouvées marginalisées, malgré leur enracinement millénaire dans ces sociétés. Notre étude tente d'analyser la représentation de cette marginalisation dans le roman Yâ Maryam en nous interrogeant sur le rapport entre cette thématique et la technique narrative qui l'exprime. Elle abordera également l'esthétique d'une écriture assurant la littérarité du message sociopolitique engagé, véhiculé par le texte. Les paratextes du roman: a-Titre Le titre, inhabituel, installe d'emblée le lecteur dans une ambiance angoissante. En effet, loin d'avoir une fonction descriptive classique, et loin d'appartenir aux deux types de titres : thématique et rhématique, décrits et identifiés par G. Genette, le titre de ce roman exerce un autre type d'effets sémantiques. « Des effets, selon Genette lui-même, que l'on peut qualifier de connotatifs, parce qu'ils tiennent à la manière dont le titre exerce sa dénotation. » 5 Pour donner à ce titre toute sa dimension cognitive, il faut le situer dans le contexte socio-culturel des chrétiens d'Orient et notamment des catholiques. Yâ Maryam que je traduis littéralement par « O Marie ! » est la locution souvent utilisée par ce chrétien à chaque fois qu'il est en danger. Ce dernier va d'une simple épreuve jusqu'au danger de mort. Le titre pourrait être interprété comme un appel au secours. L'auteur annonce d'emblée le ton du roman. Un ton qui s'inscrit dans la problématique de la marginalisation posée ci-dessus. Le roman s'ouvre, à travers le titre, par l'interpellation de la Vierge Marie et s'achève sur la même interpellation. Au dernier paragraphe, le narrateur décrit Youssef, héros du roman, tué par les assaillants en écrivant : « avant que son coeur s'arrête de battre, ses deux lèvres avaient chuchoté yâ Maryam, mais sans pouvoir finir la phrase. Ses deux yeux restèrent ouverts, bien qu'ils soient plongés dans les ténèbres de la mort » (p. 156). Le titre, loin d'être une simple expression tirée de la prière universelle destinée à Sainte Marie 6 , est révélateur d'un contexte, d'une situation. b-Epigraphes Deux épigraphes attirent l'attention dans ce roman. Sur les cinq chapitres composant le pour s'excuser auprès de lui. Mais ce dernier est mort dans le massacre perpétré à la fin de la messe. Maha n'a pas pu se réconcilier avec le passé. Elle espère construire son identité dans un autre territoire. Conclusion Sinân Antûn aborde dans ce roman un sujet d'actualité dont les risques sont irréfutables. La domination d'une pensée unique et d'une religion unique mène à une transformation complète du paysage social et culturel du monde arabe. L'art narratif avec lequel le message est véhiculé donne à l'oeuvre toute sa valeur littéraire et esthétique. En effet, avec beaucoup de subtilité l'auteur fait évoluer les personnages et les événements sur fond religieux, inspiré de la liturgie chrétienne. Tout au long de la fiction, il fait la jonction entre la « Passion » dans le christianisme et la souffrance d'une nouvelle génération chrétienne représentée par Maha. Deux univers dont les frontières sont loin d'être étanches évoluent parallèlement. En décrivant le parcours de Maha, l'auteur installe métaphoriquement en arrière plan le parcours de la Vierge Marie. « La mère triste » al-Umm al-ḥazîna, renvoie à deux signifiés. De même pour al-Dhabîḥa al-Ilâhiyya, expression désignant la « consécration du pain et du vin » dans les églises orientales, elle garde son sens conventionnel dans le texte, mais en acquiert un autre, celui du massacre, dit en arabe madhbaḥa. Les deux sens se présentent conjointement au lecteur. Au moment où les fidèles priaient pour la paix et récitaient le « Notre Père », les assaillants envahissaient l'église. Quand les fidèles arrivèrent à « donnez-nous notre pain », ils reçurent les balles et la mort. Sinân Antûn évoque dans ce roman une question cruciale dans la société arabe moderne. La littérarité du discours et l'ingéniosité de la technique narrative sont savamment mariées à un message, à la fois simple et subtil. A travers cette approche, l'auteur participe fortement à la création d'une nouvelle voie d'engagement social où l'esthétique se substitue à toute idéologie.
Dans Al-Ḥafīda al-Amīrikiyya, Zeina, après quinze ans passés aux États-Unis, retourne en Irak en ... more Dans Al-Ḥafīda al-Amīrikiyya, Zeina, après quinze ans passés aux États-Unis, retourne en Irak en tant que traductrice accompagnant l'armée américaine. Confrontée à la grand-mère ancrée dans la terre irakienne et considérant toute collaboration avec les forces américaines comme une trahison, Zeina remet en cause ses convictions et s'interroge sur son appartenance. Son aventure en Irak, marquée par les regards des Autres, ne cesse d'achever la décomposition et la fragmentation de son identité.
Yod, 2009
Admettre comme une évidence le rapport qui s'installe entre l'oeuvre littéraire et le contexte so... more Admettre comme une évidence le rapport qui s'installe entre l'oeuvre littéraire et le contexte sociopolitique qui préside à sa genèse, c'est installer d'emblée la littérature arabe en Israël dans une problématique singulière. Régie par deux contextes plutôt conflictuels et discordants, l'un israélien immédiat et l'autre plus large, palestinoarabe, cette littérature est difficilement saisissable indépendamment de la conjoncture régionale. La littérature arabe en Israël-pour des raisons diverses-s'est imposée après la guerre de 1967 comme un élément essentiel dans les champs culturels et littéraires israélien et arabe. Un lien étroit et interdépendant s'est tissé entre la littérature palestinienne arabe dite de l'intérieur et la littérature arabe et palestinienne dite de l'extérieur. Je me limiterai, dans cet article, à l'écriture poétique arabe en Israël, et j'essaierai d'en dégager les mouvements marquant son évolution ainsi que ses valeurs esthétiques. Ma communication sera en 3 parties : 1-poésie à caractère militant ; 2-une nouvelle sensibilité fondée sur l'individualité et l'expérience personnelle ; 3-une nouvelle voix intimiste : une voix féminine. Poésie à caractère militant Baptisée « Littérature de la résistance » par Ghassan Kanafânî (1936-1972), un écrivain palestinien de « l'extérieur », la littérature palestinienne à l'intérieur d'Israël abandonne, surtout après 1967, la « lamentation » pour le « militantisme ». 1 Les poètes de cette tendance, en rapport direct avec la gauche israélienne, sont souvent des adhérents ou des sympathisants du parti communiste Rakah et trouvent dans l'hebdomadaire al-Ittihâd (l'Union) et son supplément littéraire al-Jadîd (Le Nouveau)
Arabic & Middle Eastern Literature, 2000
... Pour Badf qui represente le conservatisme religieux et culturel, Khadrun est unique-ment un e... more ... Pour Badf qui represente le conservatisme religieux et culturel, Khadrun est unique-ment un etranger: 'cet etranger' (hddha l-gharib) dit-il et il ne prononce ... Zeinab restera chez moi et toi, retourne dans ta communaute (jamatak) et dis leur que tu l'as tuee et que tu es un vrai ...
Middle Eastern Literatures, 2003
Hodâ Barakât's novel Ḣârith al-miyâh (translated into English by Marilyn Booth, The Tiller of... more Hodâ Barakât's novel Ḣârith al-miyâh (translated into English by Marilyn Booth, The Tiller of Waters , Cairo, AUC Press, 2001) reflects a new dimension of the writer's poetic vision and narrative technique. This article tries to analyse its blend of the real and the fantastic, and the poetic function of this narrative form. One part deals with the structure of the real in the fictional, while the second part shows how the fantastic is anchored in the real. The realism appears at the level of space, with the representation of the city centre of Beirut, being completed by the geographical evocation of the renowned shops in 1975. Historical points of reference about the city and its population are also evoked. The political and military events that followed since 1975 emphasize the realistic background of the fiction. The finely detailed description gives a concrete appearance to this universe. It is in this setting, completely deserted by human beings, that the principal character, Nicolas Mitri, evolves. His voluntary settling into his father's clothes shop in the city centre adds an element of improbability. Several disruptions come to disturb his tranquillity and to bewilder him. The confrontation of the principal character with the strange events that occur in his solitary life lead to his disintegration. The persistent dualism in the novel of the real and the imaginary, of illusion and reality, expresses the distress of a generation that witnesses, helplessly, the disintegration of a capital city and the contradictions of an elusive city that has always been an enigma.
Middle Eastern Literatures, 2009
Le Héros chez Rashîd ad-Da'îf : la quête d'une identité L"identité, notion, actuellement en vogue... more Le Héros chez Rashîd ad-Da'îf : la quête d'une identité L"identité, notion, actuellement en vogue, couvre un large champ sémantique. Il convient, pour éviter toute confusion et pour délimiter mon champ d"analyse, de définir l"acception de ce terme. Deux axes principaux balisent mon approche de l"identité du héros de Rashîd ad-Da"if. L"un touche les dimensions d"identité personnelle, définies ainsi dans l"Encyclopédie Universalis : « mon identité c"est ce qui me rend semblable à moi-même et différent des autres ; c"est ce par quoi je me sens exister aussi bien en mes personnages qu"en mes actes de personnes…Mon identité c"est ce par quoi je me définis et me connais, ce par quoi je me sens accepté et reconnu comme tel par autrui. Les dimensions de l"identité personnelle dépendent, en effet, pour une large part des idéologies de la personne qui traversent une culture donnée.» (1) L"autre touche la dimension collective. Parler de l"identité dans ce cas serait de déterminer l"appartenance à un groupe « dans lequel l"individu est inscrit à sa place au sein d"une classe d"être humain donnée, opposée à d"autres… » (2) Mon étude sera en deux parties. Elle tentera de suivre le processus identitaire du héros dans son amont et dans son aval. I-Elaboration d'une identité : l'amont d'un processus. 1-Dimensions de l'identité personnelle. Une lecture chronologique des oeuvres de Rashîd ad-Da"îf dans l"objectif de découvrir l"identité de son héros, favorise, sans aucun doute, son roman Azîzî as-sayyid Kawabata (Cher Monsieur Kawabata) (1995) (3). Celui-ci, de caractère autobiographique, marque, au niveau identitaire, un tournant décisif dans l"évolution du héros. Une évolution qui se confirme dans les romans suivants et particulièrement Nâhiyat al-barâ'a (De côté de l"innocence) (4) et Learning English (5). Nous soulignons à cet égard que dans quatre des six romans qui l"ont suivi, le narrateur est homodiégétique, le « Je » est le héros de la fiction. Ce même « Je » du narrateur est le héros dans trois romans des cinq qui l"ont précédé: al-Mustabidd (le Tyran) (1983) (6), Fusha mustahdafa bayna an-nu'âs wan -nawm (Passage au crépuscule) (1986) (7) et Ahl az-zill (L"insolence du serpent) (1987) (8). Dans une interview accordée à la revue al-Adâb, R. ad-Da"if déclare qu"il ne prétend pas connaître les raisons profondes du choix de « moi » dans la narration, « c"est quelque chose qui dépasse ma capacité » dit-il. En revanche, il est en mesure d"affirmer que l"emploi de ana (je/moi) est une position par rapport aux idéologies collectivistes religieuses et politiques qui sacrifient l"individu à la collectivité. « Quand je parle de moi, dit-il, je mets tout l"univers dans mon coeur » (9)
ملخص: نشرت التحفة العامية سنة 1902 في سان- باولو بالبرازيل للكاتب والصحافي اللبناني شكري الخوري (... more ملخص: نشرت التحفة العامية سنة 1902 في سان- باولو بالبرازيل للكاتب والصحافي اللبناني شكري الخوري (1870ـ1937) الذي له مؤلفات عديدة في العربية الفصحي وفي العامية. وكان يرمي من خلال الكتابة بالعامية إلى أمرين: الأول هو التوجه إلى من يجهل اللغة الفصحى فتكون هذه الكتابة دافعا للمطالعة والأمر الثاني هو التوجه لقراء اللغة الفصحى فتكون هذه القصة بالنسبة إليهم، كما يقول، "كالفاكهة تتطيب الأنف وتساعد على الهضم". ومن هذا المنطلق يرمي البحث إلى تتبع الفكاهة والظرف والسخرية في بناء الشخصيات إن من حيث اختيار الأسماء L'onomastique أو من حيث بناء سماتهم الاجتماعية والأخلاقية، ثم الوقوف عند التعابير الأسلوبية والبلاغية التي تكتسب طاقتها الفنية من كونها باللغة العامية بالدرجة الأولى.
Arabic and Middle Eastern Literatures, 2000
... Pour Badf qui represente le conservatisme religieux et culturel, Khadrun est unique-ment un e... more ... Pour Badf qui represente le conservatisme religieux et culturel, Khadrun est unique-ment un etranger: 'cet etranger' (hddha l-gharib) dit-il et il ne prononce ... Zeinab restera chez moi et toi, retourne dans ta communaute (jamatak) et dis leur que tu l'as tuee et que tu es un vrai ...
by Josef (Yousef) Meri, S. Boustani, Aomar Boum, Umar Ryad, Judith Frishman, Shari Lowin, Ben Gidley, Ivan Kalmar, Edwin Seroussi, Matthew Wilkinson, Akbar Ahmed, Judith L. Goldstein, David Waines, Peter Wien, and Daniel Schroeter
Edited by Josef Meri The Routledge Handbook of Muslim-Jewish Relations invites readers to deepen... more Edited by Josef Meri
The Routledge Handbook of Muslim-Jewish Relations invites readers to deepen their understanding of the historical, social, cultural, and political themes that impact modern-day perceptions of interfaith dialogue. The volume is designed to illuminate positive encounters between Muslims and Jews as well as points of conflict within a historical framework. Among other goals, the volume seeks to correct common misperceptions about the history of Muslim-Jewish relations by complicating familiar political narratives to include dynamics such as the cross-influence of literary and intellectual traditions. Reflecting unique and original collaborations between internationally renowned contributors, the book is intended to spark further collaborative and constructive conversation and scholarship in the academy and beyond.
This thesis is a natural supplement to my thesis (third cycle) entitled the poetic image in ilyas... more This thesis is a natural supplement to my thesis (third cycle) entitled the poetic image in ilyas abu sabaka's afa ilfirdaws, and whose viva was held in 1978 at the university of paris iv. It analyses the poetic out of ilyas abu sabaka, a lebanese poet born in 1903 and who died in 1947. In a first part, this study deals with the poet's imagery and focuses more particularly on stylistic devices such as similies, metaphors, metonymies and symbols, stressing the functioning as well as the structural links of this devices within his poems. In a second part, the poet's prosodic form is studied and metres, rhymes and rhythms are analysed with a view to reveali ng the musical quality of certain of these poems. Finally, this thesis is also an attempt at situating the poet within the larger context of the evolution of arabic poetry.
Les villes divisées, 2018
Nous n’avons pas l’intention dans ce court article de nous étendre sur la généricité de la nouvel... more Nous n’avons pas l’intention dans ce court article de nous étendre sur la généricité de la nouvelle qui est complexe du fait des liens qu’elle entretient, de par son volume, avec les genres brefs et de par son contenu et son horizon d’attente avec le roman. Nous nous contentons d’évoquer la question de sa brièveté, une caractéristique qui nous interpelle quand il s’agit des deux principales nouvelles, sujet de notre analyse : Qâ‘ al-madîna [Au fond de la ville] (1964) et al-Naddâha [La Sirène..
Cet article traite de « l’identite » dans les oeuvres de Rachid El-Daif, un romancier libanais co... more Cet article traite de « l’identite » dans les oeuvres de Rachid El-Daif, un romancier libanais contemporain qui a vecu la guerre civile libanaise et qui a milite pour la laicite et le respect de la notion de citoyennete dans un pays multiconfessionnel. Maitre du genre dit « autofiction », le romancier fait du « Je » le narrateur principal dans presque toutes ses oeuvres et brouille volontairement les pistes afin de semer la , aupres du lecteur, entre le « Je » du narrateur et le « Je » de l’auteur. Le present article suit les referents des differents « Je » dans ses romans pour montrer l’evolution de l’identite et de sa conception pendant et apres la guerre. Une quete qui mene a la deception de toute une generation qui a cru et oeuvre pour le changement et le progres
Il n'y a plus d'une part un « texte » et, de l'autre, disposé autour de lui, un « contexte », dit... more Il n'y a plus d'une part un « texte » et, de l'autre, disposé autour de lui, un « contexte », dit D. Maingueneau,… le contexte n'est plus placé à l'extérieur de l'oeuvre, mais le texte est la gestion même de son contexte. Les oeuvres parlent effectivement du monde, mais leur énonciation est partie prenante du monde qu'elles sont censées représenter. » 1 A travers cet angle d'approche, liant inextricablement texte et contexte, nous abordons le roman Yâ Maryam 2 , publié en 2012 de l'écrivain irakien Sinân Antûn 3. En effet, le monde arabe, et particulièrement l'Irak, vit depuis deux ou trois décennies des bouleversements majeurs dus aux trois guerres dites « les guerres du Golfe » qui ont conduit aux deux interventions étrangères politiques et militaires 4. Quant à plusieurs autres pays arabes, une vague de révolutions et de soulèvements populaires a forcé leurs dirigeants, installés à la commande depuis plusieurs années, à abandonner le pouvoir. Tous ces mouvements ont eu pour conséquences une déstabilisation institutionnelle et sociale ainsi qu'une montée spectaculaire du communautarisme. Cette mutation sociale sous ses différents aspects, récupérée en grande partie par des fractions religieuses intégristes et extrémistes, a provoqué la marginalisation de différents groupes sociaux. Les minorités, et particulièrement religieuses, se sont trouvées marginalisées, malgré leur enracinement millénaire dans ces sociétés. Notre étude tente d'analyser la représentation de cette marginalisation dans le roman Yâ Maryam en nous interrogeant sur le rapport entre cette thématique et la technique narrative qui l'exprime. Elle abordera également l'esthétique d'une écriture assurant la littérarité du message sociopolitique engagé, véhiculé par le texte. Les paratextes du roman: a-Titre Le titre, inhabituel, installe d'emblée le lecteur dans une ambiance angoissante. En effet, loin d'avoir une fonction descriptive classique, et loin d'appartenir aux deux types de titres : thématique et rhématique, décrits et identifiés par G. Genette, le titre de ce roman exerce un autre type d'effets sémantiques. « Des effets, selon Genette lui-même, que l'on peut qualifier de connotatifs, parce qu'ils tiennent à la manière dont le titre exerce sa dénotation. » 5 Pour donner à ce titre toute sa dimension cognitive, il faut le situer dans le contexte socio-culturel des chrétiens d'Orient et notamment des catholiques. Yâ Maryam que je traduis littéralement par « O Marie ! » est la locution souvent utilisée par ce chrétien à chaque fois qu'il est en danger. Ce dernier va d'une simple épreuve jusqu'au danger de mort. Le titre pourrait être interprété comme un appel au secours. L'auteur annonce d'emblée le ton du roman. Un ton qui s'inscrit dans la problématique de la marginalisation posée ci-dessus. Le roman s'ouvre, à travers le titre, par l'interpellation de la Vierge Marie et s'achève sur la même interpellation. Au dernier paragraphe, le narrateur décrit Youssef, héros du roman, tué par les assaillants en écrivant : « avant que son coeur s'arrête de battre, ses deux lèvres avaient chuchoté yâ Maryam, mais sans pouvoir finir la phrase. Ses deux yeux restèrent ouverts, bien qu'ils soient plongés dans les ténèbres de la mort » (p. 156). Le titre, loin d'être une simple expression tirée de la prière universelle destinée à Sainte Marie 6 , est révélateur d'un contexte, d'une situation. b-Epigraphes Deux épigraphes attirent l'attention dans ce roman. Sur les cinq chapitres composant le pour s'excuser auprès de lui. Mais ce dernier est mort dans le massacre perpétré à la fin de la messe. Maha n'a pas pu se réconcilier avec le passé. Elle espère construire son identité dans un autre territoire. Conclusion Sinân Antûn aborde dans ce roman un sujet d'actualité dont les risques sont irréfutables. La domination d'une pensée unique et d'une religion unique mène à une transformation complète du paysage social et culturel du monde arabe. L'art narratif avec lequel le message est véhiculé donne à l'oeuvre toute sa valeur littéraire et esthétique. En effet, avec beaucoup de subtilité l'auteur fait évoluer les personnages et les événements sur fond religieux, inspiré de la liturgie chrétienne. Tout au long de la fiction, il fait la jonction entre la « Passion » dans le christianisme et la souffrance d'une nouvelle génération chrétienne représentée par Maha. Deux univers dont les frontières sont loin d'être étanches évoluent parallèlement. En décrivant le parcours de Maha, l'auteur installe métaphoriquement en arrière plan le parcours de la Vierge Marie. « La mère triste » al-Umm al-ḥazîna, renvoie à deux signifiés. De même pour al-Dhabîḥa al-Ilâhiyya, expression désignant la « consécration du pain et du vin » dans les églises orientales, elle garde son sens conventionnel dans le texte, mais en acquiert un autre, celui du massacre, dit en arabe madhbaḥa. Les deux sens se présentent conjointement au lecteur. Au moment où les fidèles priaient pour la paix et récitaient le « Notre Père », les assaillants envahissaient l'église. Quand les fidèles arrivèrent à « donnez-nous notre pain », ils reçurent les balles et la mort. Sinân Antûn évoque dans ce roman une question cruciale dans la société arabe moderne. La littérarité du discours et l'ingéniosité de la technique narrative sont savamment mariées à un message, à la fois simple et subtil. A travers cette approche, l'auteur participe fortement à la création d'une nouvelle voie d'engagement social où l'esthétique se substitue à toute idéologie.
Dans Al-Ḥafīda al-Amīrikiyya, Zeina, après quinze ans passés aux États-Unis, retourne en Irak en ... more Dans Al-Ḥafīda al-Amīrikiyya, Zeina, après quinze ans passés aux États-Unis, retourne en Irak en tant que traductrice accompagnant l'armée américaine. Confrontée à la grand-mère ancrée dans la terre irakienne et considérant toute collaboration avec les forces américaines comme une trahison, Zeina remet en cause ses convictions et s'interroge sur son appartenance. Son aventure en Irak, marquée par les regards des Autres, ne cesse d'achever la décomposition et la fragmentation de son identité.
Yod, 2009
Admettre comme une évidence le rapport qui s'installe entre l'oeuvre littéraire et le contexte so... more Admettre comme une évidence le rapport qui s'installe entre l'oeuvre littéraire et le contexte sociopolitique qui préside à sa genèse, c'est installer d'emblée la littérature arabe en Israël dans une problématique singulière. Régie par deux contextes plutôt conflictuels et discordants, l'un israélien immédiat et l'autre plus large, palestinoarabe, cette littérature est difficilement saisissable indépendamment de la conjoncture régionale. La littérature arabe en Israël-pour des raisons diverses-s'est imposée après la guerre de 1967 comme un élément essentiel dans les champs culturels et littéraires israélien et arabe. Un lien étroit et interdépendant s'est tissé entre la littérature palestinienne arabe dite de l'intérieur et la littérature arabe et palestinienne dite de l'extérieur. Je me limiterai, dans cet article, à l'écriture poétique arabe en Israël, et j'essaierai d'en dégager les mouvements marquant son évolution ainsi que ses valeurs esthétiques. Ma communication sera en 3 parties : 1-poésie à caractère militant ; 2-une nouvelle sensibilité fondée sur l'individualité et l'expérience personnelle ; 3-une nouvelle voix intimiste : une voix féminine. Poésie à caractère militant Baptisée « Littérature de la résistance » par Ghassan Kanafânî (1936-1972), un écrivain palestinien de « l'extérieur », la littérature palestinienne à l'intérieur d'Israël abandonne, surtout après 1967, la « lamentation » pour le « militantisme ». 1 Les poètes de cette tendance, en rapport direct avec la gauche israélienne, sont souvent des adhérents ou des sympathisants du parti communiste Rakah et trouvent dans l'hebdomadaire al-Ittihâd (l'Union) et son supplément littéraire al-Jadîd (Le Nouveau)
Arabic & Middle Eastern Literature, 2000
... Pour Badf qui represente le conservatisme religieux et culturel, Khadrun est unique-ment un e... more ... Pour Badf qui represente le conservatisme religieux et culturel, Khadrun est unique-ment un etranger: 'cet etranger' (hddha l-gharib) dit-il et il ne prononce ... Zeinab restera chez moi et toi, retourne dans ta communaute (jamatak) et dis leur que tu l'as tuee et que tu es un vrai ...
Middle Eastern Literatures, 2003
Hodâ Barakât's novel Ḣârith al-miyâh (translated into English by Marilyn Booth, The Tiller of... more Hodâ Barakât's novel Ḣârith al-miyâh (translated into English by Marilyn Booth, The Tiller of Waters , Cairo, AUC Press, 2001) reflects a new dimension of the writer's poetic vision and narrative technique. This article tries to analyse its blend of the real and the fantastic, and the poetic function of this narrative form. One part deals with the structure of the real in the fictional, while the second part shows how the fantastic is anchored in the real. The realism appears at the level of space, with the representation of the city centre of Beirut, being completed by the geographical evocation of the renowned shops in 1975. Historical points of reference about the city and its population are also evoked. The political and military events that followed since 1975 emphasize the realistic background of the fiction. The finely detailed description gives a concrete appearance to this universe. It is in this setting, completely deserted by human beings, that the principal character, Nicolas Mitri, evolves. His voluntary settling into his father's clothes shop in the city centre adds an element of improbability. Several disruptions come to disturb his tranquillity and to bewilder him. The confrontation of the principal character with the strange events that occur in his solitary life lead to his disintegration. The persistent dualism in the novel of the real and the imaginary, of illusion and reality, expresses the distress of a generation that witnesses, helplessly, the disintegration of a capital city and the contradictions of an elusive city that has always been an enigma.
Middle Eastern Literatures, 2009
Le Héros chez Rashîd ad-Da'îf : la quête d'une identité L"identité, notion, actuellement en vogue... more Le Héros chez Rashîd ad-Da'îf : la quête d'une identité L"identité, notion, actuellement en vogue, couvre un large champ sémantique. Il convient, pour éviter toute confusion et pour délimiter mon champ d"analyse, de définir l"acception de ce terme. Deux axes principaux balisent mon approche de l"identité du héros de Rashîd ad-Da"if. L"un touche les dimensions d"identité personnelle, définies ainsi dans l"Encyclopédie Universalis : « mon identité c"est ce qui me rend semblable à moi-même et différent des autres ; c"est ce par quoi je me sens exister aussi bien en mes personnages qu"en mes actes de personnes…Mon identité c"est ce par quoi je me définis et me connais, ce par quoi je me sens accepté et reconnu comme tel par autrui. Les dimensions de l"identité personnelle dépendent, en effet, pour une large part des idéologies de la personne qui traversent une culture donnée.» (1) L"autre touche la dimension collective. Parler de l"identité dans ce cas serait de déterminer l"appartenance à un groupe « dans lequel l"individu est inscrit à sa place au sein d"une classe d"être humain donnée, opposée à d"autres… » (2) Mon étude sera en deux parties. Elle tentera de suivre le processus identitaire du héros dans son amont et dans son aval. I-Elaboration d'une identité : l'amont d'un processus. 1-Dimensions de l'identité personnelle. Une lecture chronologique des oeuvres de Rashîd ad-Da"îf dans l"objectif de découvrir l"identité de son héros, favorise, sans aucun doute, son roman Azîzî as-sayyid Kawabata (Cher Monsieur Kawabata) (1995) (3). Celui-ci, de caractère autobiographique, marque, au niveau identitaire, un tournant décisif dans l"évolution du héros. Une évolution qui se confirme dans les romans suivants et particulièrement Nâhiyat al-barâ'a (De côté de l"innocence) (4) et Learning English (5). Nous soulignons à cet égard que dans quatre des six romans qui l"ont suivi, le narrateur est homodiégétique, le « Je » est le héros de la fiction. Ce même « Je » du narrateur est le héros dans trois romans des cinq qui l"ont précédé: al-Mustabidd (le Tyran) (1983) (6), Fusha mustahdafa bayna an-nu'âs wan -nawm (Passage au crépuscule) (1986) (7) et Ahl az-zill (L"insolence du serpent) (1987) (8). Dans une interview accordée à la revue al-Adâb, R. ad-Da"if déclare qu"il ne prétend pas connaître les raisons profondes du choix de « moi » dans la narration, « c"est quelque chose qui dépasse ma capacité » dit-il. En revanche, il est en mesure d"affirmer que l"emploi de ana (je/moi) est une position par rapport aux idéologies collectivistes religieuses et politiques qui sacrifient l"individu à la collectivité. « Quand je parle de moi, dit-il, je mets tout l"univers dans mon coeur » (9)
ملخص: نشرت التحفة العامية سنة 1902 في سان- باولو بالبرازيل للكاتب والصحافي اللبناني شكري الخوري (... more ملخص: نشرت التحفة العامية سنة 1902 في سان- باولو بالبرازيل للكاتب والصحافي اللبناني شكري الخوري (1870ـ1937) الذي له مؤلفات عديدة في العربية الفصحي وفي العامية. وكان يرمي من خلال الكتابة بالعامية إلى أمرين: الأول هو التوجه إلى من يجهل اللغة الفصحى فتكون هذه الكتابة دافعا للمطالعة والأمر الثاني هو التوجه لقراء اللغة الفصحى فتكون هذه القصة بالنسبة إليهم، كما يقول، "كالفاكهة تتطيب الأنف وتساعد على الهضم". ومن هذا المنطلق يرمي البحث إلى تتبع الفكاهة والظرف والسخرية في بناء الشخصيات إن من حيث اختيار الأسماء L'onomastique أو من حيث بناء سماتهم الاجتماعية والأخلاقية، ثم الوقوف عند التعابير الأسلوبية والبلاغية التي تكتسب طاقتها الفنية من كونها باللغة العامية بالدرجة الأولى.
Arabic and Middle Eastern Literatures, 2000
... Pour Badf qui represente le conservatisme religieux et culturel, Khadrun est unique-ment un e... more ... Pour Badf qui represente le conservatisme religieux et culturel, Khadrun est unique-ment un etranger: 'cet etranger' (hddha l-gharib) dit-il et il ne prononce ... Zeinab restera chez moi et toi, retourne dans ta communaute (jamatak) et dis leur que tu l'as tuee et que tu es un vrai ...