Olivier Bonami | Université Paris-Sorbonne (Paris IV) (original) (raw)
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Papers by Olivier Bonami
◮ As morphologists we are used to working on relatively abstract phonological transcriptions ◮ Th... more ◮ As morphologists we are used to working on relatively abstract phonological transcriptions ◮ Thus simple phonological alternations are often abstracted away from our datasets ◮ This can result in artificially lowering the uncertainty in predicting one form from another: by undoing phonology, we in effect precode inflection class information. Phonological issues can not be ignored; the dataset should be as surface-true as possible ◮ In our case, tedious hand-editing of the BDLEX dataset
A paraître dans B. Fradin, F. Kerleroux et M. Plénat, Aperçus de morphologie * Le contenu de la s... more A paraître dans B. Fradin, F. Kerleroux et M. Plénat, Aperçus de morphologie * Le contenu de la section 3 de ce travail a été présentée au 11th International Morphology Meeting, Vienne 2004. 1 Pour les besoins de cette illustration initiale, nous admettons que le tableau 1 ne met en jeu que des allomorphies du radical, ce qui ne va bien sûr pas de soi : certains cas pourraient être des allomorphies du suffixe -eux.
nous avons défendu une analyse de la morphologie du français basée sur la notion d'ESPACE THEMATI... more nous avons défendu une analyse de la morphologie du français basée sur la notion d'ESPACE THEMATIQUE : l'espace thématique d'un lexème est une famille indexée de radicaux, qui prend la place du radical unique supposé par la plupart des analyses, au moins pour les lexèmes réguliers. Initialement proposée pour rendre compte du rôle structurant de l'allomorphie radicale dans la conjugaison, l'hypothèse des espaces thématiques s'est avérée utile pour rendre compte de nombreux phénomènes d'allomorphie, en particulier à la frontière entre flexion et morphologie constructionnelle (Bonami, Boyé & Kerleroux (2009) ; Bonami & Boyé, 2005 ; Kerleroux, 2007 ; Boyé & Plénat, sous presse ; Plénat, 2008 ; Roché, 2010 ; Tribout, 2010, sous presse). L'ensemble de ces travaux présupposent, sans la remettre en question, la proposition initiale de Bonami & Boyé (2003) sur la structure de l'espace thématique des verbes du français. Dans ce travail nous revenons sur cette proposition initiale à la lumière de deux stratégies de recherche en morphologie qui n'étaient pas disponibles, ou du moins pas utilisées par nous au moment de nos premiers travaux. La première est l'utilisation de méthodes quantitatives instrumentées pour guider l'analyse de grands ensembles de données. De fait, depuis Boyé (2000) nous travaillons sur des données semiexhaustives, mais l'analyse de ces données a longtemps été faite à la main et de manière impressionniste. Dans la deuxième section de ce chapitre, nous utilisons une variante de la méthodologie définie par Ackerman et al. (2009) pour quantifier les relations d'interprédictibilité entre cases du paradigme, et montrons comment l'application d'une telle méthodologie conduit à l'observation d'une partition du paradigme verbal du français proche mais subtilement différente de celle de Bonami & Boyé (2003). La deuxième est la distinction, due à Blevins (2006), entre approches CONSTRUCTIVES et approches ABSTRACTIVES de la morphologie. Dans une approche constructive, la flexion est modélisée comme une procédure permettant de construire les formes fléchies d'un lexème à partir d'une représentation abstraite de ce lexème, typiquement un ou plusieurs radicaux assorti(s) d'une classe flexionnelle. Dans une approche abstractive, la flexion est modélisée comme une procédure permettant de déduire une forme d'un lexème à partir d'une autre de ces formes. Radicaux et affixes émergent alors comme des abstractions observables à partir des relations de mot-forme à mot-forme, mais l'analyse des relations entre mots-formes ne présuppose pas la possibilité d'une segmentation en radical et affixe.
Modern Persian conjugation makes use of five periphrastic constructions. We contrast the properti... more Modern Persian conjugation makes use of five periphrastic constructions. We contrast the properties of these five constructions and argue that they call for different analyses. We propose contrasting analyses relying on the combination of an HPSG approach to feature geometry and syntactic combination, and an approach to paradigm organization and morphological exponence based on Paradigm Function Morphology. This combination of analytic tools allows us to treat the whole array of periphrastic constructions as lexical in origin-no phrasal construction or multi-word lexical entry of any kind is required. † Aspects of this work have been presented at
Beaucoup de travaux contemporains en morphologie flexionnelle et en psycholinguistique s'appuient... more Beaucoup de travaux contemporains en morphologie flexionnelle et en psycholinguistique s'appuient crucialement sur une dichotomie entre flexion régulière et flexion irrégulière, et s'interrogent soit sur les meilleurs moyens de modéliser explicitement une telle dichotomie, soit sur la pertinence d'une telle modélisation. Les débats sont empiriquement fondés sur l'exemple de la conjugaison de l'anglais : en anglais, un patron de conjugaison unique (passé en -ed, participe passé en -ed) rend compte de la grande majorité des lexèmes existants, est adopté pour presque tous les nouveaux lexèmes, est la cible des changements historiques, etc. ; les autres patrons étant utilisés de manière plus ou moins erratique. Il a souvent été noté que le choix de l'anglais n'est pas anodin, et que le rôle central donné, pour des raisons sociologiques plus que scientifiques, à la modélisation de cette langue explique pour une part l'intérêt pour la question de la régularité dans les discussions en morphologie. Cependant, le fait que la dichotomie régulier/irrégulier est moins directement perceptible dans d'autres langues ne permet pas de conclure qu'elle est inopérante. C'est dans cette optique que cet article explore empiriquement la réalité d'une distinction régulier/irrégulier dans la conjugaison du français.
Direct quotation raises three major problems for grammatical modelling: (i) the variety of quoted... more Direct quotation raises three major problems for grammatical modelling: (i) the variety of quoted material (which can be a non linguistic behavior, or a sign in a different language), (ii) the embedding of an utterance inside another one, (iii) a special denotation, the content of the quotation being the utterance itself. We propose a unary rule, which turns the quoted material into a linguistic sign whose content is itself a behavior, which entertains a resemblance relation to the behavior demonstrated by the speaker. Syntactically, direct quotation comes in two varieties: it can be the complement of a quotative verb, or constitutes a head sentence, modified by an adjunct containing a quotative verb whose complement is extracted and identified with its local features. † Aspects of the research reported here were presented at a seminar of the SFB 441 Project A5 at the University of Tübingen (March,
Les incises de citation partagent avec les autres incises, ou incises « ordinaires », un certain ... more Les incises de citation partagent avec les autres incises, ou incises « ordinaires », un certain nombre de propriétés : Durand J. Habert B., Laks B. (éds.) Congrès Mondial de Linguistique Française -CMLF'08 ISBN 978-2-7598-0358-3, Paris, 2008, Institut de Linguistique Française Syntaxe
Final version 1 We thank for their comments and suggestions the audience from the Conference on t... more Final version 1 We thank for their comments and suggestions the audience from the Conference on the Typology of Periphrasis held at the University of Surrey in June 2010, and in particular Grev Corbett, Andrew Spencer and Greg Stump; as well as three anonymous reviewers. 2 We call predicate the association between a lexeme, a morphosyntactic property set, and a form . A predicate is synthetic if its form is a word; it is periphrastic or analytic if its form is a sequence of words linked by syntactic relations.
Dans cet article nous adoptons le point de vue des approches réalisationnelles (Zwicky, 1986) de ... more Dans cet article nous adoptons le point de vue des approches réalisationnelles (Zwicky, 1986) de la morphologie flexionnelle 1 . Nous montrons que la formulation même de ces approches permet de poser une question intéressante sur la typologie des systèmes flexionnels, question qui n'est pas formulable dans les termes de la morphologie morphématique telle qu'elle se construit habituellement: la flexion est-elle une fonction ou une relation 2 ? Nous examinons ensuite trois exemples de situations où un système flexionnel ne semble pas être fonctionnel : les lexèmes polyparadigmatiques, les formes négatives dans la conjugaison du népali, et les pronoms faibles du français, souvent considérés comme des marques flexionnelles. Ces trois exemples sont emblématiques de trois types d'exceptions à la fonctionnalité qui n'ont pas le même statut : si les deux premiers peuvent être réduits, le
'Paradigm Function Morphology' is a name, and like many names, it has more than one referent. On ... more 'Paradigm Function Morphology' is a name, and like many names, it has more than one referent. On one hand, it refers to a collection of leading ideas for morphological (especially inflectional) theory; on the other hand, it refers to a collection of formal theories that have been proposed in the last 20 years to embody these leading ideas. In this paper we elucidate both senses of the term, explicitly separating the contingent from the essential in Paradigm Function Morphology (PFM). §2 presents the core assumptions that are shared by all instantiations of the theory. In §3, we present a streamlined version of the instantiation of PFM presented in . As this is the first fully articulated version of PFM, we will call it PFM1. In §4 we discuss a range of new approaches and directions for PFM; many of these necessitate modifications of the system of principles and formalisms that we present, but all are consonant with the leading ideas that are at the theory's core.
Recent years have witnessed a renewal of interest in variable morph ordering, the situation where... more Recent years have witnessed a renewal of interest in variable morph ordering, the situation where the position of a morph in the word is not constant. These situations present a challenge to extant inferential-realisational approaches to morphology , insofar as these adopt implicitly or explicitly an a-morphous approach to morphological composition . In this paper we will first review the typology of known variable morph ordering phenomena in inflection. We then argue that the challenges can be met by making a distinction between paradigmatic opposition classes and syntagmatic position classes, and show that this distinction can readily be implemented in HPSG while keeping the amorphous assumption. † We are gratefully indebted to 3 anonymous reviewers, and to the audience of the 19th HPSG conference, for their comments, and in particular Greg Kobele and Frank Van Eynde. We also thank Greg Stump for stimulating comments and discussion. All remaining errors are of course ours.
This paper outlines and justifies a general analysis of Romance verbal paradigms. In most Romance... more This paper outlines and justifies a general analysis of Romance verbal paradigms. In most Romance languages, verbs present a complex inflectional system, where lexemes are divided into several classes and subclasses, inflectional endings are highly redundant across classes for the same cell, and stems present a high degree of internal variation. These facts make an analysis based on a unique invariant underlying form difficult, as it requires the elaboration of a complex system of rules for deriving surface forms. By contrast, the approach described here aims at reaching economy of description not by minimising the amount of stored information, but by proposing strategies for organising the complex phonological representations attached to lexical units. The tools of this organisation are stems, i.e. phonological subcomponents of sets of inflected forms in systematic co-variation; a stem space, specifying the distribution of stems throughout paradigms; and a stem graph, which encapsulates the predictability relations in the stem graph through a minimal set of connections that are maximally reliable.
The purpose of this paper is to present a general approach to verbal inflection with special emph... more The purpose of this paper is to present a general approach to verbal inflection with special emphasis on suppletion phenomena. The approach is applied to French in this paper, but it extends straightforwardly to other languages. 1 The first part of the paper describes an analysis of suppletion in inflectional morphology with two design requirements. First, we attempt to provide an analysis which not only accounts for the existence of suppletion phenomena, but also accounts for the fact that suppletion is not erratic: suppletive forms tend to always appear in groups, in definite areas of verbal paradigms. Second, we try to minimize the quantity of redundant phonological information that has to be listed in the lexicon for a given lexeme. We assume that an optimal analysis of inflection should be able to derive all and only predictable inflectional forms from a single representation.
Talks by Olivier Bonami
◮ As morphologists we are used to working on relatively abstract phonological transcriptions ◮ Th... more ◮ As morphologists we are used to working on relatively abstract phonological transcriptions ◮ Thus simple phonological alternations are often abstracted away from our datasets ◮ This can result in artificially lowering the uncertainty in predicting one form from another: by undoing phonology, we in effect precode inflection class information. Phonological issues can not be ignored; the dataset should be as surface-true as possible ◮ In our case, tedious hand-editing of the BDLEX dataset
A paraître dans B. Fradin, F. Kerleroux et M. Plénat, Aperçus de morphologie * Le contenu de la s... more A paraître dans B. Fradin, F. Kerleroux et M. Plénat, Aperçus de morphologie * Le contenu de la section 3 de ce travail a été présentée au 11th International Morphology Meeting, Vienne 2004. 1 Pour les besoins de cette illustration initiale, nous admettons que le tableau 1 ne met en jeu que des allomorphies du radical, ce qui ne va bien sûr pas de soi : certains cas pourraient être des allomorphies du suffixe -eux.
nous avons défendu une analyse de la morphologie du français basée sur la notion d'ESPACE THEMATI... more nous avons défendu une analyse de la morphologie du français basée sur la notion d'ESPACE THEMATIQUE : l'espace thématique d'un lexème est une famille indexée de radicaux, qui prend la place du radical unique supposé par la plupart des analyses, au moins pour les lexèmes réguliers. Initialement proposée pour rendre compte du rôle structurant de l'allomorphie radicale dans la conjugaison, l'hypothèse des espaces thématiques s'est avérée utile pour rendre compte de nombreux phénomènes d'allomorphie, en particulier à la frontière entre flexion et morphologie constructionnelle (Bonami, Boyé & Kerleroux (2009) ; Bonami & Boyé, 2005 ; Kerleroux, 2007 ; Boyé & Plénat, sous presse ; Plénat, 2008 ; Roché, 2010 ; Tribout, 2010, sous presse). L'ensemble de ces travaux présupposent, sans la remettre en question, la proposition initiale de Bonami & Boyé (2003) sur la structure de l'espace thématique des verbes du français. Dans ce travail nous revenons sur cette proposition initiale à la lumière de deux stratégies de recherche en morphologie qui n'étaient pas disponibles, ou du moins pas utilisées par nous au moment de nos premiers travaux. La première est l'utilisation de méthodes quantitatives instrumentées pour guider l'analyse de grands ensembles de données. De fait, depuis Boyé (2000) nous travaillons sur des données semiexhaustives, mais l'analyse de ces données a longtemps été faite à la main et de manière impressionniste. Dans la deuxième section de ce chapitre, nous utilisons une variante de la méthodologie définie par Ackerman et al. (2009) pour quantifier les relations d'interprédictibilité entre cases du paradigme, et montrons comment l'application d'une telle méthodologie conduit à l'observation d'une partition du paradigme verbal du français proche mais subtilement différente de celle de Bonami & Boyé (2003). La deuxième est la distinction, due à Blevins (2006), entre approches CONSTRUCTIVES et approches ABSTRACTIVES de la morphologie. Dans une approche constructive, la flexion est modélisée comme une procédure permettant de construire les formes fléchies d'un lexème à partir d'une représentation abstraite de ce lexème, typiquement un ou plusieurs radicaux assorti(s) d'une classe flexionnelle. Dans une approche abstractive, la flexion est modélisée comme une procédure permettant de déduire une forme d'un lexème à partir d'une autre de ces formes. Radicaux et affixes émergent alors comme des abstractions observables à partir des relations de mot-forme à mot-forme, mais l'analyse des relations entre mots-formes ne présuppose pas la possibilité d'une segmentation en radical et affixe.
Modern Persian conjugation makes use of five periphrastic constructions. We contrast the properti... more Modern Persian conjugation makes use of five periphrastic constructions. We contrast the properties of these five constructions and argue that they call for different analyses. We propose contrasting analyses relying on the combination of an HPSG approach to feature geometry and syntactic combination, and an approach to paradigm organization and morphological exponence based on Paradigm Function Morphology. This combination of analytic tools allows us to treat the whole array of periphrastic constructions as lexical in origin-no phrasal construction or multi-word lexical entry of any kind is required. † Aspects of this work have been presented at
Beaucoup de travaux contemporains en morphologie flexionnelle et en psycholinguistique s'appuient... more Beaucoup de travaux contemporains en morphologie flexionnelle et en psycholinguistique s'appuient crucialement sur une dichotomie entre flexion régulière et flexion irrégulière, et s'interrogent soit sur les meilleurs moyens de modéliser explicitement une telle dichotomie, soit sur la pertinence d'une telle modélisation. Les débats sont empiriquement fondés sur l'exemple de la conjugaison de l'anglais : en anglais, un patron de conjugaison unique (passé en -ed, participe passé en -ed) rend compte de la grande majorité des lexèmes existants, est adopté pour presque tous les nouveaux lexèmes, est la cible des changements historiques, etc. ; les autres patrons étant utilisés de manière plus ou moins erratique. Il a souvent été noté que le choix de l'anglais n'est pas anodin, et que le rôle central donné, pour des raisons sociologiques plus que scientifiques, à la modélisation de cette langue explique pour une part l'intérêt pour la question de la régularité dans les discussions en morphologie. Cependant, le fait que la dichotomie régulier/irrégulier est moins directement perceptible dans d'autres langues ne permet pas de conclure qu'elle est inopérante. C'est dans cette optique que cet article explore empiriquement la réalité d'une distinction régulier/irrégulier dans la conjugaison du français.
Direct quotation raises three major problems for grammatical modelling: (i) the variety of quoted... more Direct quotation raises three major problems for grammatical modelling: (i) the variety of quoted material (which can be a non linguistic behavior, or a sign in a different language), (ii) the embedding of an utterance inside another one, (iii) a special denotation, the content of the quotation being the utterance itself. We propose a unary rule, which turns the quoted material into a linguistic sign whose content is itself a behavior, which entertains a resemblance relation to the behavior demonstrated by the speaker. Syntactically, direct quotation comes in two varieties: it can be the complement of a quotative verb, or constitutes a head sentence, modified by an adjunct containing a quotative verb whose complement is extracted and identified with its local features. † Aspects of the research reported here were presented at a seminar of the SFB 441 Project A5 at the University of Tübingen (March,
Les incises de citation partagent avec les autres incises, ou incises « ordinaires », un certain ... more Les incises de citation partagent avec les autres incises, ou incises « ordinaires », un certain nombre de propriétés : Durand J. Habert B., Laks B. (éds.) Congrès Mondial de Linguistique Française -CMLF'08 ISBN 978-2-7598-0358-3, Paris, 2008, Institut de Linguistique Française Syntaxe
Final version 1 We thank for their comments and suggestions the audience from the Conference on t... more Final version 1 We thank for their comments and suggestions the audience from the Conference on the Typology of Periphrasis held at the University of Surrey in June 2010, and in particular Grev Corbett, Andrew Spencer and Greg Stump; as well as three anonymous reviewers. 2 We call predicate the association between a lexeme, a morphosyntactic property set, and a form . A predicate is synthetic if its form is a word; it is periphrastic or analytic if its form is a sequence of words linked by syntactic relations.
Dans cet article nous adoptons le point de vue des approches réalisationnelles (Zwicky, 1986) de ... more Dans cet article nous adoptons le point de vue des approches réalisationnelles (Zwicky, 1986) de la morphologie flexionnelle 1 . Nous montrons que la formulation même de ces approches permet de poser une question intéressante sur la typologie des systèmes flexionnels, question qui n'est pas formulable dans les termes de la morphologie morphématique telle qu'elle se construit habituellement: la flexion est-elle une fonction ou une relation 2 ? Nous examinons ensuite trois exemples de situations où un système flexionnel ne semble pas être fonctionnel : les lexèmes polyparadigmatiques, les formes négatives dans la conjugaison du népali, et les pronoms faibles du français, souvent considérés comme des marques flexionnelles. Ces trois exemples sont emblématiques de trois types d'exceptions à la fonctionnalité qui n'ont pas le même statut : si les deux premiers peuvent être réduits, le
'Paradigm Function Morphology' is a name, and like many names, it has more than one referent. On ... more 'Paradigm Function Morphology' is a name, and like many names, it has more than one referent. On one hand, it refers to a collection of leading ideas for morphological (especially inflectional) theory; on the other hand, it refers to a collection of formal theories that have been proposed in the last 20 years to embody these leading ideas. In this paper we elucidate both senses of the term, explicitly separating the contingent from the essential in Paradigm Function Morphology (PFM). §2 presents the core assumptions that are shared by all instantiations of the theory. In §3, we present a streamlined version of the instantiation of PFM presented in . As this is the first fully articulated version of PFM, we will call it PFM1. In §4 we discuss a range of new approaches and directions for PFM; many of these necessitate modifications of the system of principles and formalisms that we present, but all are consonant with the leading ideas that are at the theory's core.
Recent years have witnessed a renewal of interest in variable morph ordering, the situation where... more Recent years have witnessed a renewal of interest in variable morph ordering, the situation where the position of a morph in the word is not constant. These situations present a challenge to extant inferential-realisational approaches to morphology , insofar as these adopt implicitly or explicitly an a-morphous approach to morphological composition . In this paper we will first review the typology of known variable morph ordering phenomena in inflection. We then argue that the challenges can be met by making a distinction between paradigmatic opposition classes and syntagmatic position classes, and show that this distinction can readily be implemented in HPSG while keeping the amorphous assumption. † We are gratefully indebted to 3 anonymous reviewers, and to the audience of the 19th HPSG conference, for their comments, and in particular Greg Kobele and Frank Van Eynde. We also thank Greg Stump for stimulating comments and discussion. All remaining errors are of course ours.
This paper outlines and justifies a general analysis of Romance verbal paradigms. In most Romance... more This paper outlines and justifies a general analysis of Romance verbal paradigms. In most Romance languages, verbs present a complex inflectional system, where lexemes are divided into several classes and subclasses, inflectional endings are highly redundant across classes for the same cell, and stems present a high degree of internal variation. These facts make an analysis based on a unique invariant underlying form difficult, as it requires the elaboration of a complex system of rules for deriving surface forms. By contrast, the approach described here aims at reaching economy of description not by minimising the amount of stored information, but by proposing strategies for organising the complex phonological representations attached to lexical units. The tools of this organisation are stems, i.e. phonological subcomponents of sets of inflected forms in systematic co-variation; a stem space, specifying the distribution of stems throughout paradigms; and a stem graph, which encapsulates the predictability relations in the stem graph through a minimal set of connections that are maximally reliable.
The purpose of this paper is to present a general approach to verbal inflection with special emph... more The purpose of this paper is to present a general approach to verbal inflection with special emphasis on suppletion phenomena. The approach is applied to French in this paper, but it extends straightforwardly to other languages. 1 The first part of the paper describes an analysis of suppletion in inflectional morphology with two design requirements. First, we attempt to provide an analysis which not only accounts for the existence of suppletion phenomena, but also accounts for the fact that suppletion is not erratic: suppletive forms tend to always appear in groups, in definite areas of verbal paradigms. Second, we try to minimize the quantity of redundant phonological information that has to be listed in the lexicon for a given lexeme. We assume that an optimal analysis of inflection should be able to derive all and only predictable inflectional forms from a single representation.
Prep e.g. en (in):Ã,Ãn Det e.g. un (INDF.M.SG):Ẽ,Ẽn Conj e.g. mais (but): mE, mEz Comp e.g. quand... more Prep e.g. en (in):Ã,Ãn Det e.g. un (INDF.M.SG):Ẽ,Ẽn Conj e.g. mais (but): mE, mEz Comp e.g. quand (when): kÃ, kÃt Pro e.g. tout (all): tu, tut • Rough estimate: ∼ 40% of French word forms • Here we focus on categorical constraints making liaison impossible, possible or obligatory.
the way to a more direct approach.
traditional name feature set present {MODE ind, TENSE psrt, ASP imperf, POL pos, FORM short} narr... more traditional name feature set present {MODE ind, TENSE psrt, ASP imperf, POL pos, FORM short} narrative present {MODE ind, TENSE psrt, ASP imperf, POL pos, FORM long} short negative present {MODE ind, TENSE psrt, ASP imperf, POL neg, FORM short} long negative present {MODE ind, TENSE psrt, ASP imperf, POL neg, FORM long} simple past {MODE ind, TENSE past, ASP perf, POL pos} negative simple past {MODE ind, TENSE past, ASP perf, POL neg, FORM long} past imperfective {MODE ind, TENSE past, ASP imperf, POL pos, FORM short} narrative past imperfective {MODE ind, TENSE past, ASP imperf, POL pos, FORM long} short negative past imperfective {MODE ind, TENSE past, ASP imperf, POL neg, FORM short} long negative past imperfective {MODE ind, TENSE past, ASP imperf, POL neg, FORM long} 'thi' form negative past imperfective {MODE ind, TENSE past, ASP imperf, POL neg, FORM thi} future {MODE ind, TENSE fut, POL pos} suffixal negative future {MODE ind, TENSE fut, POL neg, FORM short} prefixal negative future {MODE ind, TENSE fut, POL neg, FORM long} injunctive {MODE inj, POL pos} negative injunctive {MODE imper, POL neg} imperative {MODE imper, POL pos} negative imperative {MODE imper, POL neg}