Pascal Ludwig | Université Paris-Sorbonne (Paris IV) (original) (raw)

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Papers by Pascal Ludwig

Research paper thumbnail of Identités psychophysiques et inférence à la meilleure explication

Philosophiques, 2013

La plupart des théoriciens de l'identité des types souscrivent à un physicalisme a posteriori à l... more La plupart des théoriciens de l'identité des types souscrivent à un physicalisme a posteriori à l'égard des propriétés phénoménales. Selon cette conception, les énoncés d'identité esprit/cerveau peuvent être justifi és par une inférence à la meilleure explication (IME) partant du fait empirique des corrélations esprit/cerveau. Nous soutenons que la théorie de l'identité ne peut pas s'appuyer sur cette méthodologie abductive. Nous montrons tout d'abord que l'on ne peut pas justifi er les énoncés d'identité esprit/cerveau au moyen d'une IME partant des corrélations esprit/cerveau car cette stratégie conduit à un dilemme : ou bien les corrélations ne sont pas des explananda, ou bien les identités esprit/cerveau doivent être admises comme des faits bruts au même titre que les lois dualistes. Nous montrons ensuite que ces énoncés d'identité peuvent être néanmoins justifi és par une IME partant du pouvoir causal des états phénoménaux. Cette seconde stratégie n'est toutefois d'aucune aide pour la forme a posteriori de théorie de l'identité ici discutée dans la mesure où elle débouche sur un physicalisme de type a priori. ABSTRACT.-Most type identity theorists endorse a posteriori physicalism about phenomenal properties. On such a view, mind/brain identity statements can be justifi ed by an inference to the best explanation (IBE) starting from the empirical premise of mind/brain correlations. We contend that Identity Theory cannot be based on such an abductive methodology. First, we argue that mind/ brain identity statements cannot be justifi ed by an IBE from correlations as it leads to the following dilemma : either correlations are trivial facts that cannot pretend to the status of explananda, or mind/brain identities must be admitted as brute facts, just like dualist laws. Second, we show that these identity statements can still be justifi ed by an IBE starting from the premise of mental causation. However, this strategy is of no help for the a posteriori brand of Identity Theory here challenged since the same premise forces one to embrace a priori physicalism.

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Philosophiques, 2013

La plupart des théoriciens de l'identité des types souscrivent à un physicalisme a posteriori à l... more La plupart des théoriciens de l'identité des types souscrivent à un physicalisme a posteriori à l'égard des propriétés phénoménales. Selon cette conception, les énoncés d'identité esprit/cerveau peuvent être justifi és par une inférence à la meilleure explication (IME) partant du fait empirique des corrélations esprit/cerveau. Nous soutenons que la théorie de l'identité ne peut pas s'appuyer sur cette méthodologie abductive. Nous montrons tout d'abord que l'on ne peut pas justifi er les énoncés d'identité esprit/cerveau au moyen d'une IME partant des corrélations esprit/cerveau car cette stratégie conduit à un dilemme : ou bien les corrélations ne sont pas des explananda, ou bien les identités esprit/cerveau doivent être admises comme des faits bruts au même titre que les lois dualistes. Nous montrons ensuite que ces énoncés d'identité peuvent être néanmoins justifi és par une IME partant du pouvoir causal des états phénoménaux. Cette seconde stratégie n'est toutefois d'aucune aide pour la forme a posteriori de théorie de l'identité ici discutée dans la mesure où elle débouche sur un physicalisme de type a priori. ABSTRACT.-Most type identity theorists endorse a posteriori physicalism about phenomenal properties. On such a view, mind/brain identity statements can be justifi ed by an inference to the best explanation (IBE) starting from the empirical premise of mind/brain correlations. We contend that Identity Theory cannot be based on such an abductive methodology. First, we argue that mind/ brain identity statements cannot be justifi ed by an IBE from correlations as it leads to the following dilemma : either correlations are trivial facts that cannot pretend to the status of explananda, or mind/brain identities must be admitted as brute facts, just like dualist laws. Second, we show that these identity statements can still be justifi ed by an IBE starting from the premise of mental causation. However, this strategy is of no help for the a posteriori brand of Identity Theory here challenged since the same premise forces one to embrace a priori physicalism.

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