Flore Di Sciullo | Université Paris II - Panthéon-Assas (original) (raw)
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Book Reviews by Flore Di Sciullo
La presse culturelle actuelle recouvre des formats extrêmement divers : elle peut être une revue ... more La presse culturelle actuelle recouvre des formats extrêmement divers : elle peut être une revue de critique d'art comme May ou d'histoire de l'art comme La revue de l'art, une revue généraliste comme Connaissance des arts ou plus pointue comme Frog, un guide culturel comme Télérama ou un magazine qui traite de l'actualité par le prisme de l'art comme Mouvement ou encore une revue consacrée à un art en particulier comme Les Cahiers du cinéma. Tout ceci sans compter l'incroyable variété de la presse culturelle en ligne, rassemblant des blogs amateurs, des podcasts mais aussi des revues numériques, si l'on pense par exemple à Point contemporain 1 où la version en ligne prime sur la version imprimée, ou à l'invention de formats 100 % numérique sur le modèle pure player comme anciennement Fluctuat ou aujourd'hui ParisArt ou ArtViewer. Ce colloque international a pour ambition d'embrasser cette diversité et entend mettre en évidence la manière dont les médias-traditionnels et en ligne-portent un regard sur les arts plastiques, les arts vivants, l'architecture, le design graphique, le cinéma, la littérature, la musique ou encore le patrimoine. De façon plus large, les communications pourront également porter sur les produits des industries culturelles (jeux vidéos, audiovisuel). Par ailleurs, le périodique artistique dont les tirages sont souvent faibles et le lectorat a priori réduit mérite d'être analysé avec les outils info-communicationnels, il a beaucoup à nous apprendre sur les représentations collectives et les manières de débattre en société autour de l'art contemporain et de l'actualité culturelle. Aucune limite restrictive n'est posée quant au champ artistique traité. Les interventions pourront s'appuyer sur un ou plusieurs des axes suivants ; ceux-ci sont proposés à titre indicatif et ne prescrivent nullement le contenu des propositions. Nous souhaitons privilégier une approche interdisciplinaire. Si le point de départ est une approche communicationnelle, nous
Julia BONACCORSI, Mélanie BOURDAA, Daniel RAICHVARG, dirs, Arts et créations au prisme des TIC Pa... more Julia BONACCORSI, Mélanie BOURDAA, Daniel RAICHVARG, dirs, Arts et créations au prisme des TIC Paris, Éd. L'Harmattan, 2015, 214 pages Dirigé par Julia Bonaccorsi, Mélanie Bourdaa et Daniel Raichvarg, cet ouvrage est l'une des cinq publications issues du XIX e congrès de la Société française des sciences de l'information et de la communication (SIC) (juin 2014) et, lui, il porte en lui la volonté de croiser des disciplines, des objets d'études et des méthodes. Dans les quinze contributions (pour 20 auteurs), de nombreux objets sont abordés -artistiques, audiovisuels, numériques -avec le souci constant d'interroger les différents modes d'existence communicationnels de l'art pour éclairer les liens qui s'établissent entre les dispositifs numériques, les processus créatifs et leur utilisation par les spectateurs, aux prismes des sciences de l'information et de la communication et des sciences sociales. L'ouvrage se compose en trois parties distinctes, inégales en nombre de contributions. La plus dense, la première, « Fabrique de l'art et des formes culturelles », interroge ce que les technologies de l'information et de la communication (TIC) peuvent faire à l'art. Pour ce faire, elle prend en compte une grande diversité de médiums : le film documentaire (Bruno Cailler, littérature (Abir Loued, pp. 91-104). La deuxième partie, « Recomposition numérique des acteurs et des espaces », insiste davantage sur les publics de ces dispositifs numériques et surtout sur les différents impacts de ceux-ci sur les interactions
Pour une télévision de qualité, sous la direction de François Jost, Paris, INA Éditions, 2014. Te... more Pour une télévision de qualité, sous la direction de François Jost, Paris, INA Éditions, 2014. Textes issus du colloque international « qu'est-ce qu'une télévision de qualité ? », qui s'est déroulé du 12 au 14 septembre 2012 à Paris 3 (avec le soutien du labex ICCA et de l'INA). Cet ouvrage dirigé par François Jost regroupe 19 textes, issus du colloque international « Qu'est-ce qu'une télévision de qualité ? », qui s'était déroulé à la Sorbonne nouvelle du 12 au 14 septembre 2012. Grâce à la convergence de points de vue de chercheurs issus d'horizons théoriques variés, son objectif est de tenter de définir ce ce que serait la télévision de qualité, tout en apportant des éléments de réflexion face au constat de l'impossibilité relative d'une telle tentative. Les auteurs s'interrogent à la fois sur ce qui constituerait la qualité télévisuelle, et sur l'intérêt même de ce concept d'un point de vue épistémique. Chaque article étant nourri d'une riche bibliographie, l'ensemble de l'ouvrage témoigne d'une volonté d'entériner les television studies en France, tout en les ancrant dans un cadre théorique étendu. La première partie, « dire la qualité », s'interroge sur les difficultés sémantiques que cette notion implique, que ce soit en France ou aux États-Unis (avec le terme de Quality TV). Dans le prolongement, la seconde partie « histoire du concept » en propose une archéologie, afin de faire apparaître que le contexte de production et de diffusion importe considérablement dans son élaboration. La troisième partie « qualité des programmes », qui est aussi la plus longue et la plus fournie, s'intéresse à des programmes particuliers afin d'exemplifier davantage les arguments théoriques. Enfin, la quatrième partie « les voies de la légitimation » s'attache à démontrer différentes stratégies médiatiques qui ont permis la mise au jour de cette qualité de la télévision en dehors du média lui-même, que ce soit dans la presse (Télérama), les festivals (Festival International de Monte-Carlo) ou les réseaux sociaux (Twitter). La préoccupation générale de l'ouvrage peut se résumer à son présupposé : s'il faut définir une télévision de qualité, c'est d'une part que la télévision n'est pas essentiellement qualitative, et d'autre part que la signification de ce terme dépend de variables historique et discursif, variables d'autant plus importants que l'analyse des contextes de production et de réception reste la seule manière d'accéder à ce que le spectateur perçoit effectivement. La première problématique abordée ici est d'ordre lexicale. En effet, les auteurs ont à plusieurs reprises souligné la difficulté de définir la télévision de qualité, tant ce concept soulève de contradictions. Y aurait-il un ensemble de caractéristiques nécessaires et suffisantes pour qualifier un programme, une chaîne, une stratégie de programmation comme qualitative? Soit l'on définit la qualité en partant du particulier, mais sans pouvoir atteindre de
Papers by Flore Di Sciullo
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Jun 5, 2020
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Nov 10, 2022
Le Temps des medias, 2021
Communication langages, 2015
Entreprises et histoire, 2020
Tout comme le scandale politico-financier ne saurait faire sens si l’on ne prend pas en compte le... more Tout comme le scandale politico-financier ne saurait faire sens si l’on ne prend pas en compte les discours médiatiques qui s’en font le relais, le « scandale » de l’art contemporain doit s’appréhender à travers son développement dans la presse. Ce texte entend mettre l’accent non pas sur les œuvres ni le rôle des artistes, mais sur le rôle des critiques d’art dans la construction du scandale et sa diffusion dans l’espace public.
Le Temps des médias, 2021
Comment ecoute-t-on un podcast feministe et critique sur les masculinites ? A partir de l’analyse... more Comment ecoute-t-on un podcast feministe et critique sur les masculinites ? A partir de l’analyse du courrier electronique des lecteurs adresse a Victoire Tuaillon dans le cadre de son podcast « Les Couilles sur la table », cet article cherche a esquisser les conditions de reception et d’appropriation d’un discours mediatique sur le masculin. Pour l’auditeur, le passage de l’ecoute au geste de l’ecriture permet en effet la mise en scene d’un travail de construction d’une sensibilite militante mais aussi de stabilisation d’une identite masculine representee comme « nouvelle » et pour laquelle l’emission a constitue sinon une epiphanie, au moins une ressource personnelle et militante. Il semble alors que le courrier des auditeurs des « Couilles sur la table » soit investi comme un espace de performance de genre marquee par la mise a distance -relative ou radicale- des marqueurs d’une masculinite hegemonique, mais egalement par la demonstration de la maitrise des codes de la conversation feministe.
Communication & langages, 2021
Ce document propose un résumé synthétique de ma thèse soutenue en décembre 2020, qui avait pour t... more Ce document propose un résumé synthétique de ma thèse soutenue en décembre 2020, qui avait pour titre "Art press, une archive du contemporain. Histoire et sémiotique d'un périodique dans le champ élargi de l'art".
Journal of the Chemical Society, Faraday Transactions, 1990
ABSTRACT Fluorescence excitation spectra of the HCO {tilde A}(0,11°,0)-{tilde X}(0,0¹,0) and {t... more ABSTRACT Fluorescence excitation spectra of the HCO {tilde A}(0,11°,0)-{tilde X}(0,0¹,0) and {tilde A}(0,9°,0)-{tilde X}(0,0¹,0) transitions and the DCO {tilde A}-(0,15°,0)-{tilde X}(0,0¹,0) transition are reported. Spectral simulations of each vibronic band show that all rotational transitions are lifetime broadened, with rotational line widths of â0.5 and â0.8 cmâ»Â¹ for HCO and DCO, respectively. These values are constant up to Nâ² â 10 and then increase with an Nâ²Â²(Nâ² + 1)² dependence. The lifetime-broadening mechanism, which is nonradiative in nature, is due to predissociation to form H(D) + CO. The increase in line width is accompanied therefore by a reduction in fluorescence intensity. The origin of the homogeneous electronic predissociation mechanism at low Nâ² is unknown since no explanation for such a process currently exists. The Nâ²Â²(Nâ² + 1)² dependence strongly implies K-type resonance as the dominant process for the heterogeneous electronic predissociation at high Nâ². The more facile rate of predissociation of DCO over HCO precludes quantum mechanical tunneling as an explanation of the observed line-width and intensity dependence on Nâ².
Communication & langages, 2016
Distribution électronique Cairn.info pour NecPlus. © NecPlus. Tous droits réservés pour tous pays... more Distribution électronique Cairn.info pour NecPlus. © NecPlus. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Communication & Langages, 2021
Ce document propose un résumé synthétique de ma thèse soutenue en décembre 2020, qui avait pour t... more Ce document propose un résumé synthétique de ma thèse soutenue en décembre 2020, qui avait pour titre "Art press, une archive du contemporain. Histoire et sémiotique d'un périodique dans le champ élargi de l'art".
Dirige par Julia Bonaccorsi, Melanie Bourdaa et Daniel Raichvarg, cet ouvrage est l’une des cinq ... more Dirige par Julia Bonaccorsi, Melanie Bourdaa et Daniel Raichvarg, cet ouvrage est l’une des cinq publications issues du xixe congres (juin 2014) de la Societe francaise des sciences de l’information et de la communication (sfsic) et il porte la volonte de croiser des disciplines, des objets d’etudes et des methodes. Dans les quinze contributions (pour vingt auteurs), de nombreux objets sont abordes – artistiques, audiovisuels, numeriques – avec le souci constant d’interroger les differents mo...
Intellectuels et médias à l'ère numérique, 2021
Le Temps des médias, 2021
Dans cet article, nous tentons de démontrer comment différents cas de défense de la liberté de cr... more Dans cet article, nous tentons de démontrer comment différents cas de défense de la liberté de création dans le périodique artistique art press reposent sur une structure argumentative correspondant à ce que Luc Boltanski désigne comme la « grammaire de la dénonciation », qui implique une dynamique de relations entre artistes, institutions, et lecteurs du magazine à savoir, par extension, le public de l’art contemporain. Pour ce faire, nous examinons en priorité les éditoriaux de la revue et évoquons dans un premier temps l’ensemble des éditoriaux pour mettre au jour la spécificité de la grammaire de la dénonciation qui s’y déploie, avant de nous concentrer sur trois moments où la revue a contribué à construire l’art comme un problème public par une logique de dénonciation : l’affaire « Finlay » (1987-1989), la Querelle de l’art contemporain (1992-1997), et l’exposition « Présumés innocents » (2000-2011).
Entreprises et Histoire, 2021
Les Cahiers du Circav, 2018
La presse culturelle actuelle recouvre des formats extrêmement divers : elle peut être une revue ... more La presse culturelle actuelle recouvre des formats extrêmement divers : elle peut être une revue de critique d'art comme May ou d'histoire de l'art comme La revue de l'art, une revue généraliste comme Connaissance des arts ou plus pointue comme Frog, un guide culturel comme Télérama ou un magazine qui traite de l'actualité par le prisme de l'art comme Mouvement ou encore une revue consacrée à un art en particulier comme Les Cahiers du cinéma. Tout ceci sans compter l'incroyable variété de la presse culturelle en ligne, rassemblant des blogs amateurs, des podcasts mais aussi des revues numériques, si l'on pense par exemple à Point contemporain 1 où la version en ligne prime sur la version imprimée, ou à l'invention de formats 100 % numérique sur le modèle pure player comme anciennement Fluctuat ou aujourd'hui ParisArt ou ArtViewer. Ce colloque international a pour ambition d'embrasser cette diversité et entend mettre en évidence la manière dont les médias-traditionnels et en ligne-portent un regard sur les arts plastiques, les arts vivants, l'architecture, le design graphique, le cinéma, la littérature, la musique ou encore le patrimoine. De façon plus large, les communications pourront également porter sur les produits des industries culturelles (jeux vidéos, audiovisuel). Par ailleurs, le périodique artistique dont les tirages sont souvent faibles et le lectorat a priori réduit mérite d'être analysé avec les outils info-communicationnels, il a beaucoup à nous apprendre sur les représentations collectives et les manières de débattre en société autour de l'art contemporain et de l'actualité culturelle. Aucune limite restrictive n'est posée quant au champ artistique traité. Les interventions pourront s'appuyer sur un ou plusieurs des axes suivants ; ceux-ci sont proposés à titre indicatif et ne prescrivent nullement le contenu des propositions. Nous souhaitons privilégier une approche interdisciplinaire. Si le point de départ est une approche communicationnelle, nous
Julia BONACCORSI, Mélanie BOURDAA, Daniel RAICHVARG, dirs, Arts et créations au prisme des TIC Pa... more Julia BONACCORSI, Mélanie BOURDAA, Daniel RAICHVARG, dirs, Arts et créations au prisme des TIC Paris, Éd. L'Harmattan, 2015, 214 pages Dirigé par Julia Bonaccorsi, Mélanie Bourdaa et Daniel Raichvarg, cet ouvrage est l'une des cinq publications issues du XIX e congrès de la Société française des sciences de l'information et de la communication (SIC) (juin 2014) et, lui, il porte en lui la volonté de croiser des disciplines, des objets d'études et des méthodes. Dans les quinze contributions (pour 20 auteurs), de nombreux objets sont abordés -artistiques, audiovisuels, numériques -avec le souci constant d'interroger les différents modes d'existence communicationnels de l'art pour éclairer les liens qui s'établissent entre les dispositifs numériques, les processus créatifs et leur utilisation par les spectateurs, aux prismes des sciences de l'information et de la communication et des sciences sociales. L'ouvrage se compose en trois parties distinctes, inégales en nombre de contributions. La plus dense, la première, « Fabrique de l'art et des formes culturelles », interroge ce que les technologies de l'information et de la communication (TIC) peuvent faire à l'art. Pour ce faire, elle prend en compte une grande diversité de médiums : le film documentaire (Bruno Cailler, littérature (Abir Loued, pp. 91-104). La deuxième partie, « Recomposition numérique des acteurs et des espaces », insiste davantage sur les publics de ces dispositifs numériques et surtout sur les différents impacts de ceux-ci sur les interactions
Pour une télévision de qualité, sous la direction de François Jost, Paris, INA Éditions, 2014. Te... more Pour une télévision de qualité, sous la direction de François Jost, Paris, INA Éditions, 2014. Textes issus du colloque international « qu'est-ce qu'une télévision de qualité ? », qui s'est déroulé du 12 au 14 septembre 2012 à Paris 3 (avec le soutien du labex ICCA et de l'INA). Cet ouvrage dirigé par François Jost regroupe 19 textes, issus du colloque international « Qu'est-ce qu'une télévision de qualité ? », qui s'était déroulé à la Sorbonne nouvelle du 12 au 14 septembre 2012. Grâce à la convergence de points de vue de chercheurs issus d'horizons théoriques variés, son objectif est de tenter de définir ce ce que serait la télévision de qualité, tout en apportant des éléments de réflexion face au constat de l'impossibilité relative d'une telle tentative. Les auteurs s'interrogent à la fois sur ce qui constituerait la qualité télévisuelle, et sur l'intérêt même de ce concept d'un point de vue épistémique. Chaque article étant nourri d'une riche bibliographie, l'ensemble de l'ouvrage témoigne d'une volonté d'entériner les television studies en France, tout en les ancrant dans un cadre théorique étendu. La première partie, « dire la qualité », s'interroge sur les difficultés sémantiques que cette notion implique, que ce soit en France ou aux États-Unis (avec le terme de Quality TV). Dans le prolongement, la seconde partie « histoire du concept » en propose une archéologie, afin de faire apparaître que le contexte de production et de diffusion importe considérablement dans son élaboration. La troisième partie « qualité des programmes », qui est aussi la plus longue et la plus fournie, s'intéresse à des programmes particuliers afin d'exemplifier davantage les arguments théoriques. Enfin, la quatrième partie « les voies de la légitimation » s'attache à démontrer différentes stratégies médiatiques qui ont permis la mise au jour de cette qualité de la télévision en dehors du média lui-même, que ce soit dans la presse (Télérama), les festivals (Festival International de Monte-Carlo) ou les réseaux sociaux (Twitter). La préoccupation générale de l'ouvrage peut se résumer à son présupposé : s'il faut définir une télévision de qualité, c'est d'une part que la télévision n'est pas essentiellement qualitative, et d'autre part que la signification de ce terme dépend de variables historique et discursif, variables d'autant plus importants que l'analyse des contextes de production et de réception reste la seule manière d'accéder à ce que le spectateur perçoit effectivement. La première problématique abordée ici est d'ordre lexicale. En effet, les auteurs ont à plusieurs reprises souligné la difficulté de définir la télévision de qualité, tant ce concept soulève de contradictions. Y aurait-il un ensemble de caractéristiques nécessaires et suffisantes pour qualifier un programme, une chaîne, une stratégie de programmation comme qualitative? Soit l'on définit la qualité en partant du particulier, mais sans pouvoir atteindre de
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Jun 5, 2020
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Nov 10, 2022
Le Temps des medias, 2021
Communication langages, 2015
Entreprises et histoire, 2020
Tout comme le scandale politico-financier ne saurait faire sens si l’on ne prend pas en compte le... more Tout comme le scandale politico-financier ne saurait faire sens si l’on ne prend pas en compte les discours médiatiques qui s’en font le relais, le « scandale » de l’art contemporain doit s’appréhender à travers son développement dans la presse. Ce texte entend mettre l’accent non pas sur les œuvres ni le rôle des artistes, mais sur le rôle des critiques d’art dans la construction du scandale et sa diffusion dans l’espace public.
Le Temps des médias, 2021
Comment ecoute-t-on un podcast feministe et critique sur les masculinites ? A partir de l’analyse... more Comment ecoute-t-on un podcast feministe et critique sur les masculinites ? A partir de l’analyse du courrier electronique des lecteurs adresse a Victoire Tuaillon dans le cadre de son podcast « Les Couilles sur la table », cet article cherche a esquisser les conditions de reception et d’appropriation d’un discours mediatique sur le masculin. Pour l’auditeur, le passage de l’ecoute au geste de l’ecriture permet en effet la mise en scene d’un travail de construction d’une sensibilite militante mais aussi de stabilisation d’une identite masculine representee comme « nouvelle » et pour laquelle l’emission a constitue sinon une epiphanie, au moins une ressource personnelle et militante. Il semble alors que le courrier des auditeurs des « Couilles sur la table » soit investi comme un espace de performance de genre marquee par la mise a distance -relative ou radicale- des marqueurs d’une masculinite hegemonique, mais egalement par la demonstration de la maitrise des codes de la conversation feministe.
Communication & langages, 2021
Ce document propose un résumé synthétique de ma thèse soutenue en décembre 2020, qui avait pour t... more Ce document propose un résumé synthétique de ma thèse soutenue en décembre 2020, qui avait pour titre "Art press, une archive du contemporain. Histoire et sémiotique d'un périodique dans le champ élargi de l'art".
Journal of the Chemical Society, Faraday Transactions, 1990
ABSTRACT Fluorescence excitation spectra of the HCO {tilde A}(0,11°,0)-{tilde X}(0,0¹,0) and {t... more ABSTRACT Fluorescence excitation spectra of the HCO {tilde A}(0,11°,0)-{tilde X}(0,0¹,0) and {tilde A}(0,9°,0)-{tilde X}(0,0¹,0) transitions and the DCO {tilde A}-(0,15°,0)-{tilde X}(0,0¹,0) transition are reported. Spectral simulations of each vibronic band show that all rotational transitions are lifetime broadened, with rotational line widths of â0.5 and â0.8 cmâ»Â¹ for HCO and DCO, respectively. These values are constant up to Nâ² â 10 and then increase with an Nâ²Â²(Nâ² + 1)² dependence. The lifetime-broadening mechanism, which is nonradiative in nature, is due to predissociation to form H(D) + CO. The increase in line width is accompanied therefore by a reduction in fluorescence intensity. The origin of the homogeneous electronic predissociation mechanism at low Nâ² is unknown since no explanation for such a process currently exists. The Nâ²Â²(Nâ² + 1)² dependence strongly implies K-type resonance as the dominant process for the heterogeneous electronic predissociation at high Nâ². The more facile rate of predissociation of DCO over HCO precludes quantum mechanical tunneling as an explanation of the observed line-width and intensity dependence on Nâ².
Communication & langages, 2016
Distribution électronique Cairn.info pour NecPlus. © NecPlus. Tous droits réservés pour tous pays... more Distribution électronique Cairn.info pour NecPlus. © NecPlus. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Communication & Langages, 2021
Ce document propose un résumé synthétique de ma thèse soutenue en décembre 2020, qui avait pour t... more Ce document propose un résumé synthétique de ma thèse soutenue en décembre 2020, qui avait pour titre "Art press, une archive du contemporain. Histoire et sémiotique d'un périodique dans le champ élargi de l'art".
Dirige par Julia Bonaccorsi, Melanie Bourdaa et Daniel Raichvarg, cet ouvrage est l’une des cinq ... more Dirige par Julia Bonaccorsi, Melanie Bourdaa et Daniel Raichvarg, cet ouvrage est l’une des cinq publications issues du xixe congres (juin 2014) de la Societe francaise des sciences de l’information et de la communication (sfsic) et il porte la volonte de croiser des disciplines, des objets d’etudes et des methodes. Dans les quinze contributions (pour vingt auteurs), de nombreux objets sont abordes – artistiques, audiovisuels, numeriques – avec le souci constant d’interroger les differents mo...
Intellectuels et médias à l'ère numérique, 2021
Le Temps des médias, 2021
Dans cet article, nous tentons de démontrer comment différents cas de défense de la liberté de cr... more Dans cet article, nous tentons de démontrer comment différents cas de défense de la liberté de création dans le périodique artistique art press reposent sur une structure argumentative correspondant à ce que Luc Boltanski désigne comme la « grammaire de la dénonciation », qui implique une dynamique de relations entre artistes, institutions, et lecteurs du magazine à savoir, par extension, le public de l’art contemporain. Pour ce faire, nous examinons en priorité les éditoriaux de la revue et évoquons dans un premier temps l’ensemble des éditoriaux pour mettre au jour la spécificité de la grammaire de la dénonciation qui s’y déploie, avant de nous concentrer sur trois moments où la revue a contribué à construire l’art comme un problème public par une logique de dénonciation : l’affaire « Finlay » (1987-1989), la Querelle de l’art contemporain (1992-1997), et l’exposition « Présumés innocents » (2000-2011).
Entreprises et Histoire, 2021
Les Cahiers du Circav, 2018
9 7 8 2 9 5 5 3 6 0 5 5 2 5 2 9 7 8 2 9 5 5 3 6 0 5 5 2 5 2 Profane 15 euros Revue semestr ielle,... more 9 7 8 2 9 5 5 3 6 0 5 5 2 5 2 9 7 8 2 9 5 5 3 6 0 5 5 2 5 2 Profane 15 euros Revue semestr ielle, automne-hiver 2017-2018 n°5 n°5 Avis aux amateurs pratiquer, aimer, collectionner pratique collect U N É D I T O 1 7 1 6 → Ce qui est bien, c'est de parler la même langue.
{Or, nous sommes la première génération à être née, non plus auprès d'un monde d'images, mais dir... more {Or, nous sommes la première génération à être née, non plus auprès d'un monde d'images, mais directement à l'intérieur de celui-ci}[[Pacôme Thiellement, {Les Mêmes yeux que Lost}, Paris, Leo Scheer, « Variations XII », 2011, p. 47.]]. Pacôme Thiellement Tout commence par un générique, et celui-ci fonctionne comme un prologue. Après l'apparition du logo de la série sur fond d'intérieur ménager[[L'aspirateur au premier plan est le témoin que la télévision, à ses premières heures, se destinait essentiellement aux femmes au foyer.]], le premier plan nous montre une femme au foyer, manifestement dans les années 1950, installant son jeune enfant devant la télévision : c'est Texaco Star Theater, émission de divertissement de l'époque [[{The Texaco Star Theater}, d'abord émission de radio de 1940 à 1944, fut diffusée sur ABC de 1948 à 1967. L'émission qui alternait sketches, chansons et invités, était animée par Milton Bearle.]], qui est diffusée. L'enfant grandit, toujours devant la télévision ; il regarde, entre autres, {The Colgate Comedy Hour} et {I Love Lucy}[[{The Colgate Comedy Hour}, fondée sur le même principe que {Texaco Star Theater}, fut diffusé sur NBC de 1950 à 1955. Quant à la sitcom {I Love Lucy} (l'une des premières séries de l'histoire de la télévision), elle fut diffusée sur CBS de 1950 à 1957.]]. Captivé, il semble indifférent à ce qui se passe autour de lui. Les années passent, les programmes s'enchaînent, et l'enfant semble de plus en plus fasciné. Au plan suivant, nous retrouvons le personnage, adulte cette fois, assoupi, toujours devant l'écran de télévision, un manuscrit sur les genoux. Il s'agit de l'éditeur Martin Tupper (interprété par Brian Benben[[On peut noter que Brian Benben a par la suite profité de cette image d'enfant de la télévision pour jouer son propre rôle dans la mini-série {The Brian Benben Show}, où il interprète un hôte de talk show subitement licencié.]]), protagoniste de {Dream On}. Le spectateur de la série se trouve ainsi d'une certaine manière face à son double. ऀऀ ऀऀ Diffusée sur HBO (Home Box Office) de 1990 à 1996[[Ce qui représente, sur six saisons, 120 épisodes pour près de 140 heures de visionnage.]], {Dream On} mérite plus d'un commentaire, tant pour l'audace de son ton (étonnant pour une époque où le câble n'était encore qu'émergent)[[ Aux Etats-Unis, les chaînes du câble se différencient des chaînes dites de {networks} en cela qu'elles ne sont pas tenues aux restrictions de la FCC (Federal Communication Commission) qui interdit l'usage de vulgarités ou la représentation de scènes à caractère pornographique ou violent. Le câble offre donc une marge de manoeuvre bien plus importante en termes de liberté d'expression et de créativité.]] que pour sa forme. Ce qui la distingue des autres sitcoms, qui prolifèrent à la télévision américaine depuis ses premières heures, c'est un procédé formel singulier : celui de ponctuer chaque épisode, au fil de la narration, par de courts extraits en noir et blanc tirés de sources variées (séries, films, émissions d'anthologie, etc.), que John Landis, le producteur exécutif de la série, qualifiait de {thought bubbles}[[John Landis, interview inédite présentée dans le coffret DVD des saisons 1 & 2, Universal.]]. Ce dernier eut ainsi l'idée de mobiliser les archives des programmes d'Universal[[Universal produisant {Dream
À partir de l’exemple des génériques des séries télévisées Treme [David Simon, HBO, 2010¬—2013] e... more À partir de l’exemple des génériques des séries télévisées Treme [David Simon, HBO, 2010¬—2013] et Homeland [Gideon Raff, Showtime, 2011—], l’article interroge la fonction détachable du générique, pour se demander comment celui-ci, par l’emploi renouvelé d’images d’archives d’information, peut générer un écart vis-à-vis de la fiction qu’il introduit – écart qui peut être formel, mais aussi idéologique. Le resaisissement des images d’archives met en place un devenir artistique de l’information, qui fait alors du générique un palimpseste télévisuel, et permet la convergence de problématiques historiques, narratologiques et esthétiques.
This conference also intends to encourage exchanges between researchers and actors from the media... more This conference also intends to encourage exchanges between researchers and actors from the media and artistic fields, in order to allow for discussions at the intersection of practical and theoretical viewpoints. Scholars and practitioners from various disciplines and approaches (history, media and communication studies, art history, literature, sociology, etc.) are welcome to submit abstracts for papers dealing critically with one or several of the following topics.
Sémiotique impliquée, l'engagement du chercheur face aux sujets brûlants, 2021
Réunir les sémiotiques, conjuguer les approches structuraliste et pragmatiste, c'est conjurer la ... more Réunir les sémiotiques, conjuguer les approches structuraliste et pragmatiste, c'est conjurer la partition entre les deux courants moteurs de la recherche en sémiotique, et enrichir leurs liens réciproques avec les sciences sociales. Partant d'une discussion entre ces perspectives théoriques, cet ouvrage entend mettre en lumière les différentes interprétations possibles de ce qui devient une exigence dans la recherche universitaire : l'engagement. Ou plutôt l'implication socio-politique des recherches au sein de disciplines sémiotiques, caractérisées par la distanciation conceptuelle.