Bader Ben Mansour | Université Laval (original) (raw)
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Drafts by Bader Ben Mansour
Analyse du contenu des publicités électorales sur Internet de la campagne électorale québécoise de 2014, 2014
Manipulation, propagande, information, dérision ou humour… Qu’en est-il réellement en campagne é... more Manipulation, propagande, information, dérision ou humour… Qu’en est-il réellement en campagne électorale ? Sur quels types de messages les partis politiques québécois préfèrent-ils mettre l’accent? Plus précisément, préfèrent-ils faire la promotion de leur chef et de sa crédibilité, de leurs propositions électorales ou de rejoindre le public par les émotions dans leurs publicités électorales sur Internet? C’est à ces questions que la présente recherche tentera de répondre.
Papers by Bader Ben Mansour
Revue Tunisienne de Science Politique, 2021
Suite à la révolution de 2011, la Tunisie s’est distinguée par un processus qui a abouti à des a... more Suite à la révolution de 2011, la Tunisie s’est distinguée par un processus qui a abouti à des acquis sur le plan politique et à une transition démocratique relativement réussie. Bien que huit élections libres et transparentes aient été réalisées durant ces dix dernières années, nous en savons encore très peu aujourd’hui sur l’appropriation du numérique par les partis politiques lors des campagnes électorales. Nous avons tenté dans ce papier de dresser un portrait des usages de Facebook lors des premières élections locales (municipales) à l’ère démocratique réalisées le 6 mai 2018. L’objectif est de savoir dans quelle mesure les partis politiques ont créé un environnement participatif et interactif dans leur usage de Facebook. Une analyse de contenu quantitative de différentes pages Facebook de six partis politiques a été réalisée pendant la période de campagne électorale.
Routledge Handbook on Elections in the Middle East and North Africa, 2023
This chapter focuses on the digital strategies of political parties in Tunisia during the first m... more This chapter focuses on the digital strategies of political parties in Tunisia during the first municipal elections in the democratic era that took place on May 6, 2018. A lack of work is noted in the scientific literature on digital campaigns of political parties in contexts other than established Western democracies and on local rather than national elections. Moreover, despite the succession of electoral deadlines since the change of regime in Tunisia and the importance of digital technology in political life since the 2011 revolution, very few studies have focused on digital campaigns by political parties in electoral competitions. This chapter attempts to fill these gaps by analyzing the objectives that digital campaigns had in municipal elections. Twenty-seven semi-structured interviews were conducted with the communication teams of the six main Tunisian political parties; two governing parties: Ennahdha and Nidaa Tounes, and four opposition parties: Courant Democrate, Mouvement Tunisie Volonté, Afek Tounes and Front Populaire.
Doctorant en communication publique Chercheur-étudiant au groupe de recherche en communication po... more Doctorant en communication publique Chercheur-étudiant au groupe de recherche en communication politique (GRCP) Membre-étudiant au centre pour l'étude de la citoyenneté démocratique (CÉCD) Membre-chercheur au centre interdisciplinaire de recherche sur l'Afrique et le Moyen-Orient (CIRAM). Ses travaux portent sur la communication politique numérique et principalement sur l'usage des médias sociaux et du Web 2.0 par les organisations politiques. Il s'intéresse au rôle de l'Internet et des médias sociaux dans le développement de la démocratie ainsi qu'aux nouvelles formes de participation politique.
Il existe dans la littérature scientifique sur la communication politique un manque de connaissan... more Il existe dans la littérature scientifique sur la communication politique un manque de connaissance sur les acteurs en charge du numérique dans les partis politiques en période de campagne. L’étude de leur profil sociodémographique semble négligée par la communauté scientifique. Cet article propose de s’intéresser à ces acteurs dans le contexte électoral tunisien, quelques mois avant les premières élections municipales du 6 mai 2018 dans cette démocratie dite émergente. Trois types d’acteurs sont identifiés : les « Apparatchiks », les « Experts en communication » et les « Techniciens ». Les techniciens étaient, dans la grande majorité, parmi les « cyberactivistes » de la révolution tunisienne. Ainsi, l’expérience en « cyberactivisme » contestataire semble constituer une caractéristique propre au profil de certains acteurs en charge du numérique au sein des partis politiques tunisiens.
Les TIC ont apporté des changements considérables aux niveaux des États et des populations ces de... more Les TIC ont apporté des changements considérables aux niveaux des États et des populations ces dernières années. En effet, ces moyens de communication ont joué un rôle considéré comme crucial dans les changements sociaux et politiques dans certains pays. Citoyens, organisations, syndicats ont pu grâce à ces nouvelles technologies communiquer, coordonner, mobiliser, exprimer leurs points de vue, leurs opinions, leurs positions et dénoncer des injustices auxquelles ils sont confrontés. Notre article présente une revue de la littérature sur le rôle des médias sociaux durant les événements du printemps arabe, particulièrement en Tunisie et en Egypte où l’usage de ces nouvelles technologies était abondant. Une vision assez critique a été adoptée. Nous commencerons notre article par la présentation l’aspect communicationnel des mouvements sociaux. Nous analyserons par la suite les mouvements sociaux en ligne, les nouvelles formes de militantisme et nous verrons comment se développe l’architecture de la cyber contestation. Suivra ensuite l’étude du modèle de Granovetter adapté aux événements du printemps arabe. En n, nous analyserons le rôle des médias sociaux durant ces soulèvements et nirons notre article par une discussion assez critique des différents travaux réalisés.
Depuis le début des années 2000, Internet a connu une progression spectaculaire dans les démocrat... more Depuis le début des années 2000, Internet a connu une progression spectaculaire dans les démocraties occidentales. Cette époque, qualifiée de troisième âge de la communication a vu plusieurs chercheurs se questionner sur le potentiel d’Internet à reconfigurer les campagnes électorales et d’une façon plus globale, à revitaliser le processus démocratique. Bien que ces revendications optimistes aient largement été ́ réfutées par des recherches empiriques à l’ère du Web 1.0, des revendications similaires ont émergé avec la montée des technologies du Web 2.0 et des médias sociaux à la fin des années 2000. Ces outils numériques qui reposent sur la contribution du public ont suscité de nouveaux espoirs quant au développement de l’ e-democracy et la reconfiguration des campagnes électorales. Malgré cet enthousiasme quant au rôle des médias sociaux, la tendance "politics as usual" a continué de gagner le soutien de la communauté de chercheurs. La communication proposée par les acteurs politiques était incontestablement sous une forme verticale à sens unique, contrôlée et professionnalisée.
Analyse du contenu des publicités électorales sur Internet de la campagne électorale québécoise de 2014, 2014
Manipulation, propagande, information, dérision ou humour… Qu’en est-il réellement en campagne é... more Manipulation, propagande, information, dérision ou humour… Qu’en est-il réellement en campagne électorale ? Sur quels types de messages les partis politiques québécois préfèrent-ils mettre l’accent? Plus précisément, préfèrent-ils faire la promotion de leur chef et de sa crédibilité, de leurs propositions électorales ou de rejoindre le public par les émotions dans leurs publicités électorales sur Internet? C’est à ces questions que la présente recherche tentera de répondre.
Revue Tunisienne de Science Politique, 2021
Suite à la révolution de 2011, la Tunisie s’est distinguée par un processus qui a abouti à des a... more Suite à la révolution de 2011, la Tunisie s’est distinguée par un processus qui a abouti à des acquis sur le plan politique et à une transition démocratique relativement réussie. Bien que huit élections libres et transparentes aient été réalisées durant ces dix dernières années, nous en savons encore très peu aujourd’hui sur l’appropriation du numérique par les partis politiques lors des campagnes électorales. Nous avons tenté dans ce papier de dresser un portrait des usages de Facebook lors des premières élections locales (municipales) à l’ère démocratique réalisées le 6 mai 2018. L’objectif est de savoir dans quelle mesure les partis politiques ont créé un environnement participatif et interactif dans leur usage de Facebook. Une analyse de contenu quantitative de différentes pages Facebook de six partis politiques a été réalisée pendant la période de campagne électorale.
Routledge Handbook on Elections in the Middle East and North Africa, 2023
This chapter focuses on the digital strategies of political parties in Tunisia during the first m... more This chapter focuses on the digital strategies of political parties in Tunisia during the first municipal elections in the democratic era that took place on May 6, 2018. A lack of work is noted in the scientific literature on digital campaigns of political parties in contexts other than established Western democracies and on local rather than national elections. Moreover, despite the succession of electoral deadlines since the change of regime in Tunisia and the importance of digital technology in political life since the 2011 revolution, very few studies have focused on digital campaigns by political parties in electoral competitions. This chapter attempts to fill these gaps by analyzing the objectives that digital campaigns had in municipal elections. Twenty-seven semi-structured interviews were conducted with the communication teams of the six main Tunisian political parties; two governing parties: Ennahdha and Nidaa Tounes, and four opposition parties: Courant Democrate, Mouvement Tunisie Volonté, Afek Tounes and Front Populaire.
Doctorant en communication publique Chercheur-étudiant au groupe de recherche en communication po... more Doctorant en communication publique Chercheur-étudiant au groupe de recherche en communication politique (GRCP) Membre-étudiant au centre pour l'étude de la citoyenneté démocratique (CÉCD) Membre-chercheur au centre interdisciplinaire de recherche sur l'Afrique et le Moyen-Orient (CIRAM). Ses travaux portent sur la communication politique numérique et principalement sur l'usage des médias sociaux et du Web 2.0 par les organisations politiques. Il s'intéresse au rôle de l'Internet et des médias sociaux dans le développement de la démocratie ainsi qu'aux nouvelles formes de participation politique.
Il existe dans la littérature scientifique sur la communication politique un manque de connaissan... more Il existe dans la littérature scientifique sur la communication politique un manque de connaissance sur les acteurs en charge du numérique dans les partis politiques en période de campagne. L’étude de leur profil sociodémographique semble négligée par la communauté scientifique. Cet article propose de s’intéresser à ces acteurs dans le contexte électoral tunisien, quelques mois avant les premières élections municipales du 6 mai 2018 dans cette démocratie dite émergente. Trois types d’acteurs sont identifiés : les « Apparatchiks », les « Experts en communication » et les « Techniciens ». Les techniciens étaient, dans la grande majorité, parmi les « cyberactivistes » de la révolution tunisienne. Ainsi, l’expérience en « cyberactivisme » contestataire semble constituer une caractéristique propre au profil de certains acteurs en charge du numérique au sein des partis politiques tunisiens.
Les TIC ont apporté des changements considérables aux niveaux des États et des populations ces de... more Les TIC ont apporté des changements considérables aux niveaux des États et des populations ces dernières années. En effet, ces moyens de communication ont joué un rôle considéré comme crucial dans les changements sociaux et politiques dans certains pays. Citoyens, organisations, syndicats ont pu grâce à ces nouvelles technologies communiquer, coordonner, mobiliser, exprimer leurs points de vue, leurs opinions, leurs positions et dénoncer des injustices auxquelles ils sont confrontés. Notre article présente une revue de la littérature sur le rôle des médias sociaux durant les événements du printemps arabe, particulièrement en Tunisie et en Egypte où l’usage de ces nouvelles technologies était abondant. Une vision assez critique a été adoptée. Nous commencerons notre article par la présentation l’aspect communicationnel des mouvements sociaux. Nous analyserons par la suite les mouvements sociaux en ligne, les nouvelles formes de militantisme et nous verrons comment se développe l’architecture de la cyber contestation. Suivra ensuite l’étude du modèle de Granovetter adapté aux événements du printemps arabe. En n, nous analyserons le rôle des médias sociaux durant ces soulèvements et nirons notre article par une discussion assez critique des différents travaux réalisés.
Depuis le début des années 2000, Internet a connu une progression spectaculaire dans les démocrat... more Depuis le début des années 2000, Internet a connu une progression spectaculaire dans les démocraties occidentales. Cette époque, qualifiée de troisième âge de la communication a vu plusieurs chercheurs se questionner sur le potentiel d’Internet à reconfigurer les campagnes électorales et d’une façon plus globale, à revitaliser le processus démocratique. Bien que ces revendications optimistes aient largement été ́ réfutées par des recherches empiriques à l’ère du Web 1.0, des revendications similaires ont émergé avec la montée des technologies du Web 2.0 et des médias sociaux à la fin des années 2000. Ces outils numériques qui reposent sur la contribution du public ont suscité de nouveaux espoirs quant au développement de l’ e-democracy et la reconfiguration des campagnes électorales. Malgré cet enthousiasme quant au rôle des médias sociaux, la tendance "politics as usual" a continué de gagner le soutien de la communauté de chercheurs. La communication proposée par les acteurs politiques était incontestablement sous une forme verticale à sens unique, contrôlée et professionnalisée.