Robert Theis | Université du Luxembourg (original) (raw)
Papers by Robert Theis
Frommann-Holzboog eBooks, 1994
Bollettino della società filosofica italiana, 2018
Revue de théologie et de philosophie, 2013
Essentials, Jul 17, 2018
Unter dem Stichwort „Gott in Welt“ wenden wir uns abschliesend einem Thema zu, das aus systematis... more Unter dem Stichwort „Gott in Welt“ wenden wir uns abschliesend einem Thema zu, das aus systematischer Perspektive dem gesamten Denkweg von Hans Jonas eine bemerkenswerte Einheit verleiht.
Le Portique, 2003
Les oeuvres publiées de Kant contiennent environ 300 occurrences du terme « Achtung » (respect) 1... more Les oeuvres publiées de Kant contiennent environ 300 occurrences du terme « Achtung » (respect) 1 ; les plus obvies étant celles où cette notion apparaît en relation avec la loi morale à tel point que la loi et le respect s'imposent en quelque sorte comme un binôme indissociable. Rappelons à ce titre la définition bien connue du devoir dans les Fondements de 1785 : « Le devoir est la nécessité de l'action par respect pour la loi » 2. Nous aurons à revenir sur la formule. Parmi les quelque 300 occurrences, 60 environ fonctionnent en référence à la loi morale et aux notions connexes : respect pour la loi, pour la loi pratique, pour la loi morale, pour le devoir. Une analyse diachronique de l'apparition des ces occurrences fait ressortir que ce lien entre le respect et la loi morale est privilégié particulièrement dans les Fondements de 1785, la Critique de la raison pratique, parue en 1788, donc dans les textes fondateurs de la morale kantienne, ainsi que dans l'écrit sur la Religion dans les limites de la simple raison de 1793. À côté de ce premier champ d'apparition du terme, il en existe un second, dans lequel le respect fonctionne en référence à un autre réseau conceptuel signifié par les notions de « personne », de « dignité de l'humanité » d'« humanité », d'« égard pour le prochain », pour « les autres », « pour soi-même » (environ 40 occurrences). Si l'on ajoute à ce réseau les occurrences où apparaît le terme « estime » que l'on peut à juste titre considérer comme équivalent du terme « respect » dans des formules telles « estime de l'homme », « de la dignité humaine », on constate que ce second réseau est, dans une perspective diachronique, d'une part plus ancien que le premier si l'on ne prend pas seulement en compte les oeuvres publiées, mais également les cours de Kant, notamment le cours d'éthique des années 70 qui nous est parvenu, d'autre part, en ce qui concerne les oeuvres publiées, davantage présent dans la doctrine de la vertu de la Métaphysique des moeurs. Comment faut-il interpréter ce double registre ? D'après le mot des Fondements-il est vrai dans une note, mais la thèse sera reprise plus ou moins explicitement dans la
Felix Meiner eBooks, 1998
Frommann-Holzboog eBooks, 1994
Bollettino della società filosofica italiana, 2018
Revue de théologie et de philosophie, 2013
Essentials, Jul 17, 2018
Unter dem Stichwort „Gott in Welt“ wenden wir uns abschliesend einem Thema zu, das aus systematis... more Unter dem Stichwort „Gott in Welt“ wenden wir uns abschliesend einem Thema zu, das aus systematischer Perspektive dem gesamten Denkweg von Hans Jonas eine bemerkenswerte Einheit verleiht.
Le Portique, 2003
Les oeuvres publiées de Kant contiennent environ 300 occurrences du terme « Achtung » (respect) 1... more Les oeuvres publiées de Kant contiennent environ 300 occurrences du terme « Achtung » (respect) 1 ; les plus obvies étant celles où cette notion apparaît en relation avec la loi morale à tel point que la loi et le respect s'imposent en quelque sorte comme un binôme indissociable. Rappelons à ce titre la définition bien connue du devoir dans les Fondements de 1785 : « Le devoir est la nécessité de l'action par respect pour la loi » 2. Nous aurons à revenir sur la formule. Parmi les quelque 300 occurrences, 60 environ fonctionnent en référence à la loi morale et aux notions connexes : respect pour la loi, pour la loi pratique, pour la loi morale, pour le devoir. Une analyse diachronique de l'apparition des ces occurrences fait ressortir que ce lien entre le respect et la loi morale est privilégié particulièrement dans les Fondements de 1785, la Critique de la raison pratique, parue en 1788, donc dans les textes fondateurs de la morale kantienne, ainsi que dans l'écrit sur la Religion dans les limites de la simple raison de 1793. À côté de ce premier champ d'apparition du terme, il en existe un second, dans lequel le respect fonctionne en référence à un autre réseau conceptuel signifié par les notions de « personne », de « dignité de l'humanité » d'« humanité », d'« égard pour le prochain », pour « les autres », « pour soi-même » (environ 40 occurrences). Si l'on ajoute à ce réseau les occurrences où apparaît le terme « estime » que l'on peut à juste titre considérer comme équivalent du terme « respect » dans des formules telles « estime de l'homme », « de la dignité humaine », on constate que ce second réseau est, dans une perspective diachronique, d'une part plus ancien que le premier si l'on ne prend pas seulement en compte les oeuvres publiées, mais également les cours de Kant, notamment le cours d'éthique des années 70 qui nous est parvenu, d'autre part, en ce qui concerne les oeuvres publiées, davantage présent dans la doctrine de la vertu de la Métaphysique des moeurs. Comment faut-il interpréter ce double registre ? D'après le mot des Fondements-il est vrai dans une note, mais la thèse sera reprise plus ou moins explicitement dans la
Felix Meiner eBooks, 1998
Depuis Kant, les philosophes ont appris à parler, avec prudence, du surnaturel et de sa relation ... more Depuis Kant, les philosophes ont appris à parler, avec prudence, du surnaturel et de sa relation avec la nature. En général le surnaturel n’est même pas reconnu comme faisant partie de la philosophie : de nos jours on peut essayer d’esquisser la frontière entre le domaine de toute expérience possible et ce qui se trouve au-delà, mais cet au-delà ne saurait pourtant être inclus lui-même dans un système philosophique positif. La situation n’aurait pu être plus différente aux XVIIe-XVIIIe siècles, lorsque les philosophes comprenaient la relation entre Dieu et le monde comme l’un des problèmes les plus importants que la philosophie fût censée résoudre.
Les solutions étaient bien sûr extremément diverses : Spinoza niera même que l’on puisse faire la distinction entre principe créateur et création, tandis que d’autres, tel Robert Boyle, s’imagineront un maître horloger créant une machine absolument parfaite, qui depuis sa création ne requiert aucun acte supplémentaire de la part de son créateur. Tous convenaient, tout de même, qu’il fallait rejeter les anciens modèles aristotéliciens d’une nature désirante et propulsée par son désir, reconceptualisant la nature comme un système réductible à quelques lois naturelles fondamentales et repensant convenablement le rôle qu’un Dieu peut, ou doit, jouer dans un tel système. Dans le présent volume les intervenants traitent, chacun à sa façon, des théories modernes de la nature et du surnaturel, tout en essayant de comprendre l’importance systématique des théories de la relation entre Dieu et le monde et en cherchant à éclairer les facteurs historiques qui ont amené à cette diversité de théories.
TABLE DES MATIÈRES
Andreas Blank, Jean Fernel on divine immanence and the origin of simple forms
Paolo Rubini, Erklärung der Wunder im Spätaristotelismus: Pietro Pomponazzis De incantationibus
Dana Jalobeanu, Experimental philosophers and doctors of the mind: the appropriation of a philosophical tradition
Géraldine Caps, La place de la métaphysique dans la representation mécaniste du corps selon Descartes et selon les « médecins cartésiens »
Vlad Alexandrescu, L’impact de la question eucharistique sur l’individualité du corps physique chez Descartes
Lucian Petrescu, L’homme, cartésien et thomiste
Adrien Paschoud, Les cosmogonies amérindiennes au miroir de la spiritualité jésuite : l’exemple des Relations jésuites en Nouvelle France (1632-1672)
Adina Ruiu, La philosophie de la nature au service de la morale : l’œuvre de Jacques Lambert, s.j. (1603-1670)
Sorana Corneanu, Robert Boyle on « right reason » and « physical and theological experience »
Stephan Schmid, Trägheit und Streben: Spinozas Versuch einer natürlichen Teleologie
Pedro Stoichita, Leibniz’ Gottesbeweis im Dienste von Spinozas Monismus
Justin E. H. Smith, “As Long as there are Squirrels there will be Dancing Machines”: Leibniz on Biological Species
Robert Theis, La physico-théologie du jeune Kant
Index Nominum
Index Rerum