Amandine Chapuis | Université Paris-Est (original) (raw)

Uploads

Papers by Amandine Chapuis

Le Marais, secteur sauvegardé au sein de l’hypercentre touristique parisien, constitue un espace ... more Le Marais, secteur sauvegardé au sein de l’hypercentre touristique parisien, constitue un espace de brassage entre différentes populations et catégories d’usagers, réciproquement attirées et coproductrices du Marais contemporain. Cette analyse des usages permet de dépasser l’opposition entre touristes et habitants, illustrant les modes d’investissement multiscalaires dans le Marais. Loin de témoigner d’un processus de muséification, cet espace connaît des mutations articulant dynamiques résidentielles, commerciales et touristiques, se traduisant par des conflits et cohabitations, et une volonté de régulation du fait touristique. DYNAMIQUES URBAINES ET MOBILITÉS DE LOISIRS À PARIS : PRATIQUES, COHABITATIONS ET STRATEGIES DE PRODUCTION DE L'ESPACE URBAIN DANS LE QUARTIER DU MARAIS, dans Les quartiers historiques : pressions, enjeux, actions, sous la direction d’Étienne Berthold, Presses Universitaires de Laval, coll. Géographie, Québec, pp. 43-65

Carnets de géographes, Nov 15, 2023

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Jun 27, 2017

International audienceNous publions le texte introductif des journées d’étude « Penser l’intersec... more International audienceNous publions le texte introductif des journées d’étude « Penser l’intersectionnalité dans les recherches en éducation : Enquêtes, Terrains, Théories », qui se sont déroulées les 18 et 19 mai 2017 à l’École Supérieure du Professorat et de l’Éducation de Créteil. Cette manifestation scientifique a fait l’objet d’attaques réactionnaires. En publiant leur discours introductif, les organisatrices reviennent ici sur les origines et les enjeux de ce colloque

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2016

Mondes du tourisme, Dec 1, 2010

Hommes & migrations, Oct 1, 2014

Greg Umbach, Dan Wishnoff, op. cit. 30. Deux associations ont succédé à Belleville insolite : Ça ... more Greg Umbach, Dan Wishnoff, op. cit. 30. Deux associations ont succédé à Belleville insolite : Ça se visite ! et Paris par rues méconnues. 31. Sophie Corbillé, "Tourisme, diversité enchantée et rapports symboliques dans les quartiers gentriiés du nord-est de Paris",

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Jun 27, 2017

Carnets de géographes

Approches critiques de la dimension spatiale des rapports sociaux : un colloque pour des débats t... more Approches critiques de la dimension spatiale des rapports sociaux : un colloque pour des débats transdisciplinaires et transnationaux 1 Depuis le milieu des années 2000, la question de la dimension spatiale des rapports sociaux, et plus spécifiquement des inégalités sociales, des rapports de pouvoir ou de domination, semble de plus en plus investie par les géographes français/francophones. En témoignent les séminaires et colloques, les publications individuelles et collectives qui se sont multipliés-autour des questions d'appropriation de l'espace, de justice spatiale, de gentrification, de discrimination territoriale, etc.-et qui donnent à lire les principales filiations françaises du colloque à l'origine de ce dossier 1. Plus que d'une nouveauté, il s'agit sans doute d'un nouveau seuil dans la mise en oeuvre, mais aussi dans la visibilité, la convergence et la structuration de ces orientations-que l'on dira « critiques » pour simplifier et reprendre une étiquette de plus en plus mobilisée par celles et ceux qui travaillent sur ces objets. Les filiations sont en effet multiples et articulent des dynamiques endogènes à la géographie française/francophone et l'importation de démarches rencontrées dans d'autres sciences sociales ou d'autres géographies, notamment anglophones, les unes et les autres étant inséparables de leurs contextes sociaux, économiques et surtout politiques. 2 À la faveur sans doute des mouvements sociaux redevenus importants dans la France des années 1990-2000 (grandes grèves de 1995, mouvements des « sans » : sans-papiers, sans-logis, sans-emploi, mouvements altermondialistes...), de l'explosion des inégalités socio-économiques puis de la crise financière internationale de 2007-2008, les sciences sociales françaises ont connu un certain « retour des classes sociales » (Bouffartigue, Vers une géographie critique… et réflexive ! Carnets de géographes, 16 | 2022 Vers une géographie critique… et réflexive ! Carnets de géographes, 16 | 2022

Genre Éducation Formation

Association de recherche sur le genre en éducation et formation (ARGEF) Référence électronique Am... more Association de recherche sur le genre en éducation et formation (ARGEF) Référence électronique Amandine Chapuis, « L'espace pour appréhender les inégalités filles-garçons dans la cour de récréation. Réflexions autour d'une formation d'enseignant.e.s »,

International audienceUn groupe de chercheuses, formatrices de futur·e·s enseignant·e·s de la pri... more International audienceUn groupe de chercheuses, formatrices de futur·e·s enseignant·e·s de la primaire au lycée, raconte quels obstacles institutionnels elles ont rencontrés dans leur enseignement sur le racisme et l’islamophobie à l’école

Géographie et cultures, 2013

Engineered plant cells can be used in order to produce antibodies. Suitable methods for process d... more Engineered plant cells can be used in order to produce antibodies. Suitable methods for process development and scale-up allow fast production of pre-clinical antibody samples in single-use bioreactors.

L’Espace Politique, 2016

Article introductif du numero 28 (2016-1) de la revue L’Espace politique intitule « Geographies p... more Article introductif du numero 28 (2016-1) de la revue L’Espace politique intitule « Geographies politiques du tourisme »

Carnets de géographes, 2013

La revue Carnets de géographes est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Com... more La revue Carnets de géographes est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 4.0 International.

Carnets de géographes, Nov 15, 2023

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Jun 27, 2017

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2016

Mondes du tourisme, Dec 1, 2010

Hommes & migrations, Oct 1, 2014

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Jun 27, 2017

Carnets de géographes

Genre Éducation Formation

Géographie et cultures, 2013

L’Espace Politique, 2016

Carnets de géographes, 2013

À partir d’une analyse des pratiques touristiques à Amsterdam, je questionne le rôle du tourisme ... more À partir d’une analyse des pratiques touristiques à Amsterdam, je questionne le rôle du tourisme dans la construction de la dimension spatiale des identités individuelles. L’espace urbain amstellodamois est investi et approprié par des pratiques touristiques qui interagissent avec les dynamiques urbaines contemporaines (patrimonialisation, esthétisation, normalisation des espaces publics). L’analyse de l’évolution du projet urbain me permet de montrer que le tourisme est devenu un principe générateur de la fabrique de la ville. Cependant, Amsterdam n’est pas un simple cadre de l’expérience. La pratique touristique déploie des spatialités propres, une géographie intime de la ville, révélées par l’observation et les entretiens ethnographiques réalisés pour cette recherche. Le tourisme mobilise des compétences, des habitus et des représentations spatiales, qui sont reformulés, questionnés, renforcés et parfois subvertis, par l’expérience in situ. La pratique touristique participe ainsi au processus performatif de construction des citadinités individuelles. Amsterdam, associée à un imaginaire touristique lié à l’initiation, et présentant des lieux atypiques (tels que le Quartier Rouge), est un terrain privilégié pour explorer la manière dont l’expérience de la ville questionne les citadinités et, plus généralement, les normes spatiales incorporées par les individus. À différentes échelles, les lieux apparaissent comme des supports d’identification, investis et appropriés par des individus et par des groupes sociaux. Dans le contexte de la mondialisation culturelle, l’approche par les performances touristiques permet de mettre en évidence de manière originale le caractère multiscalaire et la dimension spatiale des identités.

Mots-clefs : Tourisme – Mondialisation culturelle – Identités spatiales – Dynamiques urbaines – Citadinité – Normes spatiales – Performativité – Amsterdam

Based on an analysis of tourists’ practices in Amsterdam, I call into question the role of tourism in the production of the spatial dimension of individual identities. Tourist practices are negotiated and engaged within Amsterdam’s urban space and therefore interact with contemporary urban dynamics (heritage-making, aestheticization, normalization of public spaces). In that perspective, the evolution of the urban project allows me to point out the emergence of tourism as a generating principle in the production of the city. However, Amsterdam is not a simple frame of experience. Tourist practices lay out their own spatialities, an intimate geography of the city, revealed by the observation field-work and in-depth interviews I conducted for this research. Tourism mobilizes skills, habitus and spatial representations. They are reformulated, questioned, consolidated and sometimes subverted by in situ experience. Thus, tourist practices take part in the performative process of production of individual citadinities. Amsterdam, associated with a tourist imaginary linked to initiation, and displaying atypical places (like the Red-Light district), is an adequate field to explore the way in which the experience of the city interrogates citadinities, and, more generally, the spatial norms incorporated by individuals. At different scales, places appear as anchors for identification, negociated by individuals as well as social groups. In the context of cultural globalisation, a deeper understanding of tourist performances is an original way to emphasize on the multiscalar and spatial dimensions of individual identities, in an original way.

Key-words : Tourism – Cultural globalization – Spatial identities – Urban dynamics – Citadinity – Spatial norms – Performativity – Amsterdam

Dans cette communication, je reviendrai sur mon parcours de recherche en géographie, en insistant... more Dans cette communication, je reviendrai sur mon parcours de recherche en géographie, en insistant sur la place qu’y occupe le corps, comme fil conducteur pour penser les enjeux sociaux et politiques de différentes pratiques, saisies à l’échelle de l’intime. À partir de plusieurs objets qui ont émaillé mon parcours (le tourisme, la production des espaces métropolitains hyper-centraux, le travail quotidien des danseurs professionnels), je m’interrogerai sur la manière dont on peut penser le corps politique en géographie : du corps comme échelle première de l’expérience du monde social, de formation des subjectivités et des identités, aux corporéités comme angle privilégié pour appréhender les relations entre espace et discriminations. Je croiserai cette réflexion avec un questionnement sur la façon dont on peut s’emparer en géographie de deux conceptions du corps et des corporéités en sciences sociales : la notion d’hexis dans la sociologie bourdieusienne et la notion de performance dans les théories queer. J’expliquerai pourquoi, dans mon parcours, penser le corps est indissociable du contexte des épistémologies féministes.

POUR UNE APPROCHE POLITIQUE DES CORPORÉITÉS EN GÉOGRAPHIE, DU TOURISME AU TRAVAIL, Approches géographiques du corps, EA-Discontinuités, Université d’Artois, février 2015

Tourism and gentrification have been described as co-producers of the neo-liberal city, particula... more Tourism and gentrification have been described as co-producers of the neo-liberal city, particularly when dealing with the regeneration processes experienced by many European city centers during the last decades. A “cross-fertilization” stance lies in the narratives of this relation, which insists on the common dynamics and interests of several groups at stake: local authorities, urban planners and marketers, tourism businesses, international capitals, gentrifiers and international tourists. While drawing on this literature, we wish to raise back a critical analysis of the relationship between tourism and gentrification, regarding the evolution of two major touristic neighborhoods: Paris historic gay district Le Marais and Amsterdam sex-consumption Red-Light District.
Based on different research projects led at the University of Paris Pantheon Sorbonne since 2009, we argue that touristification and gentrification are not systematically cumulative phenomena, but can be antagonistic. We focus on gender and sexual minorities as a stand-point to propose an alternative reading of tourism gentrification policies. We argue that gender mainstreaming and the “pink economy” lie at the heart of the production of a tamed, commodified and upgraded urban environment, ready-to-consume by so-called “qualitative” tourists as well as local families. However, in both cities, this production can be contested by businesses, inhabitants, workers and visitors.
We put forward the notion of « resistance » to call for a deeper understanding of tourism gentrification not only as a stage of a multifaceted gentrification dynamic, but as a potentially reluctant, disruptive, challenging dimension.

"Tourism/Gentrification : sex, gender and crossed resistances", AAG 2015, Session "Tourism gentrification in the metropolis", avril 2015, Chicago

The « new spirit of capitalism » [BOLTANSKI & CHIAPELLO, 2011 [1999]] has put forward the artist’... more The « new spirit of capitalism » [BOLTANSKI & CHIAPELLO, 2011 [1999]] has put forward the artist’s life cultural myth as a paradigmatic way of life for late capitalist societies. Its framing values : individualism, self-accomplishment, precariousness and spatial mobility have become some of the driving forces that shape the workers ways of experiencing labour. In this paper, I would like to raise some questions about what a feminist understanding of these reconfigurations would look like, through the example of performing arts workers. Because it is a field that is symbolically and materially associated to “femininity” [MARQUIÉ, 2009], dance fosters some of the most precarious workers in the realm of arts [RANNOU & ROHARIK, 2006]. What I am interested in is not only their life on stage, but the way they manage their global relation to labour (understood both as a production, a creation and a reproduction [KERGOAT, 2012]), the way they perform their « being an artist » [LEIGH FOSTER, 1998 ; DALY, 1991]. Bringing together surveys about the working conditions of dancers in France and elements about individual careers, I’d like to draw some intimate geographies of the working performances of modern dancers. Engaging with the debates about the relevance of the realm of dance to think about the spatial dimension of societies [THRIFT, 2000, NASH, 2000], I want to question the way feminist epistemologies can help to understand the different scales of production of a new paradigmatic worker in relation to the notion of feminization of labour (emotional, efficient, flexible and mobile) [MORINI, 2007]. Thinking about the dancers at work allows to start a dialogue between how global transformations of capitalism are embodied and how bodies are the primary spaces of production of capitalism.

GENDER, LABOUR AND THE NEW SPIRIT OF CAPITALISM. FEMINIST GEOGRAPHIES OF MODERN DANCE WORKERS, Royal Geographical Society Annual Meeting, Londres, août 2014, session Gender, work and performance : new methods for a new economy.

Whereas the material practices of urban spaces have been questioned mostly in every day contexts ... more Whereas the material practices of urban spaces have been questioned mostly in every day contexts (De Certeau, 1990 [1980], Augoyard, 1979), this paper wants to address the issue of orientation and disorientation in an extra-ordinary context, the one of tourism (Dunning & Elias, 1994 [1986]). The Amsterdam canal belt, both a very touristic place and one of the most achieved representatives of western radio-concentric urban morphology (Deben, Salet & Thoor, 2004), is the field chosen to interrogate the relationship of individual tourists to a non-familiar environment and to the fear and/or pleasure of getting lost. The tourist experience has been referred to as a paradox of ordered-disorder (Minca & Oakes, 2006), it requires a cognitive mapping of the world, while it also needs to let the map opened to exploration and adventure. In this paper, I’d like to show that the way tourists relate to this paradox is closely linked to processes of identification to class, gender and race. I want to engage in an intersectionnal analysis of this very geographic question because it appears as both a product and a producer of these three social relationships. This paper goes from the gendered aspects of the anxiety of disorientation to the socially meaningful adoption of the role of the flâneur (Paquot, 2004). It portrays the tourist urban dérive (Debord, 1958) in a European historical city centre as a social and cultural performance (Goffmann, 1973 [1956], Edensor, 2002), symptomatic of the production of a masculinist and elitist western relationship to space. The paper draws on materials collected for a Ph.D. in cultural geography, about tourist performances of the city of Amsterdam. It confronts participant observation and in-depth interviews with individual tourists.

THE VALUE OF URBAN DÉRIVE. SOCIAL RELATIONS OF CLASS AND GENDER IN THE TOURIST EXPLORATION OF AMSTERDAM CANAL BELT, Emotional Geographies, Groningen, juillet 2012, session Emotions of disorientation

TOURISTE DANS LE QUARTIER ROUGE : APPROCHE INTIME DES GEOGRAPHIES MORALES D'AMSTERDAM, Séminaire ... more TOURISTE DANS LE QUARTIER ROUGE : APPROCHE INTIME DES GEOGRAPHIES MORALES D'AMSTERDAM, Séminaire Le genre de la ville, animé par Virginie Blum, Lola Gonzalez-Quijano et Isabelle Matamoros, Centre Max Weber, Institut des Sciences de l’Homme, Lyon, avril 2015.

Le monde du travail connaît actuellement d’intenses mutations qui font peser sur les travailleurs... more Le monde du travail connaît actuellement d’intenses mutations qui font peser sur les travailleurs des contraintes renouvelées, parmi lesquelles une injonction croissante à la mobilité. Les danseurs, dont le travail précaire nécessite de circuler constamment entre les contrats, sont particulièrement concernés par cette injonction. Leurs corps, outils de travail, sont les sièges d’une tension entre les formes de domination que produit ce discours hégémonique et des tactiques d’adaptation, de distinction, de résistance. Je mets en regard ces deux facettes indissociables par une enquête ethnographique multisituée qui se dessine à partir de Paris, lieu central de la danse mondiale. J’associe une observation participante en immersion dans les espaces de travail quotidiens, des entretiens compréhensifs, un suivi de l’activité des danseurs sur les réseaux sociaux en ligne et le partage de leurs déplacements et espaces de travail éloignés. Ce programme, qui s’inscrit dans une géographie sociale critique, permettra ainsi de mieux comprendre la dimension spatiale du rapport au travail des sociétés contemporaines.

PEYVEL Emmanuelle, 2017

Programme Clasmer – Seaside Classes, Linking Tourism and Education Seaside classes appeared in... more Programme Clasmer – Seaside Classes, Linking Tourism and Education

Seaside classes appeared in 1964 when Jacques Kerhoas, a teacher in Finistère (France, Brittany), founded Moulin Mer. Despite an ongoing success, they have never been studied, while mountain and country classes, that preceeded seaside classes, are considerably more documented. To fill this gap, the present research project looks at seaside classes in their full complexity: as a mean to democratize sailing, as an outdoor educational tool that can sensitize to maritime issues, as an economic resource serving local development, and as a component of Breton heritage tourism.

Initially funded by the Maison des Sciences de l'Homme en Bretagne (MSHB) from 2017-2019 with a 5800 euros funding, the project is now supported by the Fondation de France (2019-2022) that has allocated 120,000 euros to the project as part of its "the future of the worlds of the sea coast" program.

The team is composed of 8 teachers-researchers from 3 different universities: 2 geographers, 2 historians, 2 sociologists, and 2 educational scientists. To approach this new research object, we want to ally our experience of coastal and sea research on the one hand, and on democratization and tourism knowledge on the other. The objective is threefold:

1/ Retrace the history of seaside classes through biographical interviews with key actors and archival work from local to national scales.

2/ Identify the strengths and weaknesses of today's sea classes as an educational tool. For this we want to decenter the educational question from the traditional perspective of the school to rather focus on the circulation of knowledge through touristic situations. This knowledge is multifaceted, relating to maritime environment academia to social understanding of difference and integration. Extended field observations and interviews with students, professors and animators will be cross-checked with textual analysis of the programs and advertisement material produced by the centers.

3/ Training sea education through transplanted classes. The programme is financing a experimental training course for a dozen trainee teachers in partnership with the Créteil academy.

Carnets de géographes, 2022

Ce dossier est l'une des quatre publications collectives issues du colloque « Approches critiques... more Ce dossier est l'une des quatre publications collectives issues du colloque « Approches critiques de la dimension spatiale des rapports sociaux : débats transdisciplinaires et internationaux » qui s'est tenu à Caen en juin 2019, organisé par l’UMR ESO (Espaces et sociétés) et le Groupe transversal JEDI (Justice, espace, discriminations, inégalités) du Labex « Futurs urbains » (Université Paris-Est).

Il a été cordonné par Amandine Chapuis, Leïla Frouillou, Joanne Le Bars, Anne-Laure Pailloux, Fabrice Ripoll et Mathieu Uhel