Nicole Côté | Université de Sherbrooke (University of Sherbrooke) (original) (raw)
Papers by Nicole Côté
University of Toronto Quarterly, 2002
Les cahiers Anne Hébert, 2019
University of Toronto Quarterly, 2007
University of Toronto Quarterly, 2010
University of Toronto Quarterly, Sep 1, 1999
La vie passe comme une etoile filante : faites un vœu est le cinquieme recueil de Diane-Monique D... more La vie passe comme une etoile filante : faites un vœu est le cinquieme recueil de Diane-Monique Daviau . Comme le recueil de nouvelles precedent, Dernier accrochage, celui-ci comporte une structure dont l'architecture tripartite semble fortement organisee. Il faut toutefois remarquer la particularite de cette architecture : alors que les premiere et derniere sections sont simplement intitulees i et iii, la mitoyenne porte une titre fait de lettres (et consiste en lettres – la section est epistolaire) plutot que de chiffres – « Ton petit dauphin ». Par ailleurs, les trois parties sont composees respectivement de 13, de 28 et de 15 nouvelles, sequence qui pourrait etre reduite aux formules i = x; ii = 2 (x+1); iii = (x+2), si on considere que la variable x a pour valeur 13, chiffre qui represente le nombre de nouvelles dans la premiere partie. Si cette formulation des divisions du recueil peut sembler tiree par les cheveux, elle n'en demontre pas moins la tendance de l'auteure, deja visible dans le choix de...
University of Toronto Quarterly, 2004
University of Toronto Quarterly, 2007
University of Toronto Quarterly, 2009
Canada and beyond, Dec 18, 2013
Mobilité des féminins dans quelques récits dystopiques franco-québécois et anglo-canadiens: indic... more Mobilité des féminins dans quelques récits dystopiques franco-québécois et anglo-canadiens: indice d'agentivité?
University of Toronto Quarterly, 2004
hommes, écart qui pourrait se résumer dans le passage suivant : « Immobiliser la femme : le but d... more hommes, écart qui pourrait se résumer dans le passage suivant : « Immobiliser la femme : le but de son histoire à lui. Échapper à l'immobilité : le dé/but de son histoire à elle ». ªuvre à relire, donc, pour mesurer l'évolution de la littérature québécoise tant masculine que féminine : fait-elle place volontiers maintenant à la femme-sujet ? C'est à voir. (LUCIE JOUBERT)
TTR, 1998
Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y ... more Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit. Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l'
Meta: Translators' Journal, Oct 2, 2002
est un recueil intéressant entre autres parce que l'ensemble de ses poèmes-tableaux constitue une... more est un recueil intéressant entre autres parce que l'ensemble de ses poèmes-tableaux constitue une diégèse. Ma méthode de traduction s'est donc modelée sur cette valse-hésitation entre description et narration, entre statisme et dynamisme.
Les cahiers Anne Hébert, 2021
Lorsque j'étais aussi jeune que tu l'es, j'ai appris à sauver ma vie. Tu crois que je t'ai sauvée... more Lorsque j'étais aussi jeune que tu l'es, j'ai appris à sauver ma vie. Tu crois que je t'ai sauvée, mais la vérité, c'est que le besoin que tu avais de moi m'a appelée ici. C'est un oiseau qui m'a aidée jadis, mais c'aurait pu être n'importe quoi : un bâton, une roche, tout ce qui se trouvait à portée. L'idée, c'est de prendre sa vie en main. Enfant, j'ai soupesé ma vie, et je ne l'ai pas crue valable. Un jour que je frottais le grand escalier, j'ai trouvé un vieux couteau de cuivre tordu. Dans sa courbe corrodée, ma réflexion était à peine haute comme un ongle de pouce. Je tenais désormais pour sûr que j'étais parmi les moindres de ce monde. Chiens et chats importaient plus que moi. Ils avaient leur place sur la terre ; ils méritaient leur toilettage, leur nourriture, ou leur noyade ; personne ne mettait en question leur existence. Alors que moi, je n'étais pas un animal nécessaire. Il y avait un homme que j'avais appris à appeler père. Il s'occupait des chevaux dans les grandes écuries, de leurs bouches vives et de leur choeur métallique ; ses yeux ne descendaient jamais à mon niveau. Il y avait une femme qui s'appelait ma mère. Elle portait un tablier comme un nuage de neige ; ses mains rougissaient, comme honteuses. Je n'arrivais pas à imaginer que j'avais émergé de sa chair plantureuse ; il semblait plus probable qu'elle m'ait découverte dans une bouse, derrière un tonneau de pommes, ou en nettoyant un piège à souris. Un jour, écoutant à la porte de la buanderie, je l'ai entendu dire à une voisine qu'elle avait passé vingt ans à se languir d'un enfant. Je pouvais à peine être ce qu'elle avait eu en tête. Vous devez comprendre : je n'étais pas maltraitée ; personne ne perdait haleine à me lancer des insultes par la tête. Je ne me sentais pas appartenir à cette
BRILL eBooks, 2004
... C'est son face à face avec le désert qui distingue Mélanie de sa mère et Lorna; c&am... more ... C'est son face à face avec le désert qui distingue Mélanie de sa mère et Lorna; c'est son exploration de ce territoire ... La séquence suivante contient justement ce désir de narrativité chez Mélanie, projeté dans un avenir utopique parce qu'il peut difficilement exister dans le ...
Recherches féministes, Nov 30, 2015
À ciel ouvert, de Nelly Arcan : petit traité de l'économie des relations hétérosexuelles blanches... more À ciel ouvert, de Nelly Arcan : petit traité de l'économie des relations hétérosexuelles blanches? NICOLE CÔTÉ Nelly Arcan, disparue en 2009, laisse en guise de testament une oeuvre hautement singulière. Comme l'illustre son roman À ciel ouvert, Arcan (2007) traque sans répit les formes évanescentes de ce désir de plaire qui renvoie à une condition féminine blanche essentialisée. On peut se demander si, grâce à son travail acharné de déconstruction de l'image de la femme consommable 1 , Arcan n'accomplit pas quelque chose de l'ordre de ce qu'Angela Carter (1978) avait réussi un quart de siècle plus tôt avec son ouvrage Sadeian Woman : pousser les présupposés des relations hétéroexuelles de la Blanche occidentale dans ses derniers retranchements pour en exhiber la flagrante imposture. En effet, la mise en scène de cette surenchère n'expose-t-elle pas une volonté de ramener le « performatif » des Blanches occidentales à leur corps? En effet, les Occidentales utilisent souvent paradoxalement leur agentivité pour mettre leurs corps aux normes esthétiques du jour. Ainsi, le passif traditionnellement attribué aux femmes réapparaîtrait sous la performativité de la féminité, leurs corps s'approchant plus vite d'un idéal grâce aux avancées de la chirurgie 2. Cependant, l'oeuvre d'Arcan, et particulièrement À ciel ouvert, montre que ce pouvoir que leur obtiennent leurs corps bonifiés se retourne contre les Occidentales, car les canons de beauté auxquels elles s'accrochent changent toujours, les obligeant à de constantes retouches par la chirurgie. Arcan montre ainsi du doigt, en examinant des pratiques extrêmes des femmes blanches occidentales, quoique ces pratiques se révèlent de plus en plus courantes 3 , le socle des relations hétérosexuelles. Elle met le plus souvent en scène des alter ego, des jeunes hétérosexuelles d'une intelligence à la précision chirurgicale qui modèlent leur corps pour atteindre un idéal hypermoderne de féminité, un corps délicatement musclé mais fort, qui reflète paradoxalement leur statut d'objet du désir. Cette opposition sujet/objet, agir/subir, qui définissait autrefois grosso modo les sexes, me permettra de souligner l'examen que fait Arcan d'une construction problématique 1 Je fais ici référence à l'ouvrage intitulé The Edible Woman de Margaret Atwood (1969). 2 Jusqu'à il y a une décennie ou deux, la plupart des Occidentales avaient recours au maquillage et à l'habillement pour ce faire. Désormais, les services de chirurgie plastique sont sur les affiches de toutes les artères des villes, et l'allure (look) affichée se veut naturelle, sans fard, mais la perfection présentée-le teint uniforme, les dents très blanches et régulières, les traits doux et le corps sculpté, musclé, de la jeunesse-cache l'acharnement esthétique et chirurgical encouragé chez les femmes. 3 C'est aussi le cas de la prostitution et du recours à la chirurgie plastique.
Recherches sociographiques, Apr 12, 2005
Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y ... more Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit.
Alternative Francophone, Jul 18, 2008
Anton Iorga a formé équipe avec moi et a traduit certains chapitres. 2 Ayant justifié mon entrepr... more Anton Iorga a formé équipe avec moi et a traduit certains chapitres. 2 Ayant justifié mon entreprise, je voudrais mettre un bémol en mentionnant brièvement mes réticences. D'abord, cette oeuvre particulière n'étant pas de la fiction, j'avais des réserves quant à la traduction d'idées avec lesquelles je pouvais ne pas être d'accord-et je les ai toujours. Par ailleurs, un autre problème, celui-là d'envergure, se posait. Comment une Québécoise et, a fortiori, une citadine, connaîtrait-elle quoi que ce soit sur la vie de ranch, dans le paysage très particulier du Sud de la Saskatchewan-un paysage qui doit plus au Montana et au Nevada dans sa formation géologique qu'à aucun autre paysage canadien ? C'est grâce aux séances de travail avec Butala, principalement durant notre séjour à Banff, que je suis venue à bout de la plupart des difficultés posées par l'interpétation du monde physique décrit dans Perfection du matin. Termium et Parcs Canada m'ont été d'une grande aide, de même que mes collègues traductrices du département de français, Joanne Bonneville, son mari Lionel Bonneville, ainsi que Brigitte Haguès.
University of Toronto Quarterly, 2002
Les cahiers Anne Hébert, 2019
University of Toronto Quarterly, 2007
University of Toronto Quarterly, 2010
University of Toronto Quarterly, Sep 1, 1999
La vie passe comme une etoile filante : faites un vœu est le cinquieme recueil de Diane-Monique D... more La vie passe comme une etoile filante : faites un vœu est le cinquieme recueil de Diane-Monique Daviau . Comme le recueil de nouvelles precedent, Dernier accrochage, celui-ci comporte une structure dont l'architecture tripartite semble fortement organisee. Il faut toutefois remarquer la particularite de cette architecture : alors que les premiere et derniere sections sont simplement intitulees i et iii, la mitoyenne porte une titre fait de lettres (et consiste en lettres – la section est epistolaire) plutot que de chiffres – « Ton petit dauphin ». Par ailleurs, les trois parties sont composees respectivement de 13, de 28 et de 15 nouvelles, sequence qui pourrait etre reduite aux formules i = x; ii = 2 (x+1); iii = (x+2), si on considere que la variable x a pour valeur 13, chiffre qui represente le nombre de nouvelles dans la premiere partie. Si cette formulation des divisions du recueil peut sembler tiree par les cheveux, elle n'en demontre pas moins la tendance de l'auteure, deja visible dans le choix de...
University of Toronto Quarterly, 2004
University of Toronto Quarterly, 2007
University of Toronto Quarterly, 2009
Canada and beyond, Dec 18, 2013
Mobilité des féminins dans quelques récits dystopiques franco-québécois et anglo-canadiens: indic... more Mobilité des féminins dans quelques récits dystopiques franco-québécois et anglo-canadiens: indice d'agentivité?
University of Toronto Quarterly, 2004
hommes, écart qui pourrait se résumer dans le passage suivant : « Immobiliser la femme : le but d... more hommes, écart qui pourrait se résumer dans le passage suivant : « Immobiliser la femme : le but de son histoire à lui. Échapper à l'immobilité : le dé/but de son histoire à elle ». ªuvre à relire, donc, pour mesurer l'évolution de la littérature québécoise tant masculine que féminine : fait-elle place volontiers maintenant à la femme-sujet ? C'est à voir. (LUCIE JOUBERT)
TTR, 1998
Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y ... more Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit. Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l'
Meta: Translators' Journal, Oct 2, 2002
est un recueil intéressant entre autres parce que l'ensemble de ses poèmes-tableaux constitue une... more est un recueil intéressant entre autres parce que l'ensemble de ses poèmes-tableaux constitue une diégèse. Ma méthode de traduction s'est donc modelée sur cette valse-hésitation entre description et narration, entre statisme et dynamisme.
Les cahiers Anne Hébert, 2021
Lorsque j'étais aussi jeune que tu l'es, j'ai appris à sauver ma vie. Tu crois que je t'ai sauvée... more Lorsque j'étais aussi jeune que tu l'es, j'ai appris à sauver ma vie. Tu crois que je t'ai sauvée, mais la vérité, c'est que le besoin que tu avais de moi m'a appelée ici. C'est un oiseau qui m'a aidée jadis, mais c'aurait pu être n'importe quoi : un bâton, une roche, tout ce qui se trouvait à portée. L'idée, c'est de prendre sa vie en main. Enfant, j'ai soupesé ma vie, et je ne l'ai pas crue valable. Un jour que je frottais le grand escalier, j'ai trouvé un vieux couteau de cuivre tordu. Dans sa courbe corrodée, ma réflexion était à peine haute comme un ongle de pouce. Je tenais désormais pour sûr que j'étais parmi les moindres de ce monde. Chiens et chats importaient plus que moi. Ils avaient leur place sur la terre ; ils méritaient leur toilettage, leur nourriture, ou leur noyade ; personne ne mettait en question leur existence. Alors que moi, je n'étais pas un animal nécessaire. Il y avait un homme que j'avais appris à appeler père. Il s'occupait des chevaux dans les grandes écuries, de leurs bouches vives et de leur choeur métallique ; ses yeux ne descendaient jamais à mon niveau. Il y avait une femme qui s'appelait ma mère. Elle portait un tablier comme un nuage de neige ; ses mains rougissaient, comme honteuses. Je n'arrivais pas à imaginer que j'avais émergé de sa chair plantureuse ; il semblait plus probable qu'elle m'ait découverte dans une bouse, derrière un tonneau de pommes, ou en nettoyant un piège à souris. Un jour, écoutant à la porte de la buanderie, je l'ai entendu dire à une voisine qu'elle avait passé vingt ans à se languir d'un enfant. Je pouvais à peine être ce qu'elle avait eu en tête. Vous devez comprendre : je n'étais pas maltraitée ; personne ne perdait haleine à me lancer des insultes par la tête. Je ne me sentais pas appartenir à cette
BRILL eBooks, 2004
... C'est son face à face avec le désert qui distingue Mélanie de sa mère et Lorna; c&am... more ... C'est son face à face avec le désert qui distingue Mélanie de sa mère et Lorna; c'est son exploration de ce territoire ... La séquence suivante contient justement ce désir de narrativité chez Mélanie, projeté dans un avenir utopique parce qu'il peut difficilement exister dans le ...
Recherches féministes, Nov 30, 2015
À ciel ouvert, de Nelly Arcan : petit traité de l'économie des relations hétérosexuelles blanches... more À ciel ouvert, de Nelly Arcan : petit traité de l'économie des relations hétérosexuelles blanches? NICOLE CÔTÉ Nelly Arcan, disparue en 2009, laisse en guise de testament une oeuvre hautement singulière. Comme l'illustre son roman À ciel ouvert, Arcan (2007) traque sans répit les formes évanescentes de ce désir de plaire qui renvoie à une condition féminine blanche essentialisée. On peut se demander si, grâce à son travail acharné de déconstruction de l'image de la femme consommable 1 , Arcan n'accomplit pas quelque chose de l'ordre de ce qu'Angela Carter (1978) avait réussi un quart de siècle plus tôt avec son ouvrage Sadeian Woman : pousser les présupposés des relations hétéroexuelles de la Blanche occidentale dans ses derniers retranchements pour en exhiber la flagrante imposture. En effet, la mise en scène de cette surenchère n'expose-t-elle pas une volonté de ramener le « performatif » des Blanches occidentales à leur corps? En effet, les Occidentales utilisent souvent paradoxalement leur agentivité pour mettre leurs corps aux normes esthétiques du jour. Ainsi, le passif traditionnellement attribué aux femmes réapparaîtrait sous la performativité de la féminité, leurs corps s'approchant plus vite d'un idéal grâce aux avancées de la chirurgie 2. Cependant, l'oeuvre d'Arcan, et particulièrement À ciel ouvert, montre que ce pouvoir que leur obtiennent leurs corps bonifiés se retourne contre les Occidentales, car les canons de beauté auxquels elles s'accrochent changent toujours, les obligeant à de constantes retouches par la chirurgie. Arcan montre ainsi du doigt, en examinant des pratiques extrêmes des femmes blanches occidentales, quoique ces pratiques se révèlent de plus en plus courantes 3 , le socle des relations hétérosexuelles. Elle met le plus souvent en scène des alter ego, des jeunes hétérosexuelles d'une intelligence à la précision chirurgicale qui modèlent leur corps pour atteindre un idéal hypermoderne de féminité, un corps délicatement musclé mais fort, qui reflète paradoxalement leur statut d'objet du désir. Cette opposition sujet/objet, agir/subir, qui définissait autrefois grosso modo les sexes, me permettra de souligner l'examen que fait Arcan d'une construction problématique 1 Je fais ici référence à l'ouvrage intitulé The Edible Woman de Margaret Atwood (1969). 2 Jusqu'à il y a une décennie ou deux, la plupart des Occidentales avaient recours au maquillage et à l'habillement pour ce faire. Désormais, les services de chirurgie plastique sont sur les affiches de toutes les artères des villes, et l'allure (look) affichée se veut naturelle, sans fard, mais la perfection présentée-le teint uniforme, les dents très blanches et régulières, les traits doux et le corps sculpté, musclé, de la jeunesse-cache l'acharnement esthétique et chirurgical encouragé chez les femmes. 3 C'est aussi le cas de la prostitution et du recours à la chirurgie plastique.
Recherches sociographiques, Apr 12, 2005
Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y ... more Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit.
Alternative Francophone, Jul 18, 2008
Anton Iorga a formé équipe avec moi et a traduit certains chapitres. 2 Ayant justifié mon entrepr... more Anton Iorga a formé équipe avec moi et a traduit certains chapitres. 2 Ayant justifié mon entreprise, je voudrais mettre un bémol en mentionnant brièvement mes réticences. D'abord, cette oeuvre particulière n'étant pas de la fiction, j'avais des réserves quant à la traduction d'idées avec lesquelles je pouvais ne pas être d'accord-et je les ai toujours. Par ailleurs, un autre problème, celui-là d'envergure, se posait. Comment une Québécoise et, a fortiori, une citadine, connaîtrait-elle quoi que ce soit sur la vie de ranch, dans le paysage très particulier du Sud de la Saskatchewan-un paysage qui doit plus au Montana et au Nevada dans sa formation géologique qu'à aucun autre paysage canadien ? C'est grâce aux séances de travail avec Butala, principalement durant notre séjour à Banff, que je suis venue à bout de la plupart des difficultés posées par l'interpétation du monde physique décrit dans Perfection du matin. Termium et Parcs Canada m'ont été d'une grande aide, de même que mes collègues traductrices du département de français, Joanne Bonneville, son mari Lionel Bonneville, ainsi que Brigitte Haguès.