Martin, C., Damien Charrieras et al., Le Modèle québécois des industries culturelles. Livre, enregistrement sonore, longs métrages, jeux vidéo, bibliothèques. Rapport remis au FQRSC (avril 2010) (original) (raw)

Charrieras, D. & Roy-Valex M. (2016) La culture de convergence et de travail créatif du jeu vidéo. La culture populaire spécialisée des travailleurs créatifs de l'industrie du jeu vidéo à Montréal, Communication volume 33/2. ISSN 1189-3788

Résumés Français Les données présentées ici sont tirées de deux recherches doctorales, en partie réalisées sur un même terrain d’enquête : la conception de jeux vidéo à Montréal. Les auteurs ont recours au concept de culture de convergence développé par Henry Jenkins pour saisir l’enchevêtrement contemporain des sphères du loisir et du travail, des mondes de la consommation et de la production. Plus précisément, des travailleurs, influencés par la culture de la convergence, développent une culture populaire spécialisée qui doit être lue en regard des spécificités et des exigences de leurs activités professionnelles, en particulier l’impératif de saisir l’expérience des publics. Ont été rencontrés en entretien 32 concepteurs industriels de jeux vidéo ainsi que 11 artistes numériques. English The data presented here are taken from two doctoral research projects, partially conducted in the same field of enquiry — videogame design in Montréal. The authors draw on the notion of convergence culture developed by Henry Jenkins to address the way the contemporary spheres of work and leisure, production and consumption, overlap. More specifically, workers affected by convergence culture develop a specialized popular culture that must be read against the specificities and requirements of their professional activities, particularly the absolute necessity of grasping what their audiences experience. Thirty-two industrial videogame designers and eleven digital artists were interviewed.

Les industries culturelles au Québec : un enjeu vital!

Cahiers de recherche sociologique, 1986

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Charrieras, D. (2007), L’apport des cultural studies à l’étude des instances de production professionnalisée de la culture, Les enjeux de l’information et de la communication, 2007 (1) (Volume 2007), pp.21-33 / ISSN 1778-4239

Les Enjeux de l'information et de la communication, 2007

Depuis quelques années, au sein de l’ensemble des recherches en communication, nous assistons à un regain d’intérêt pour le pôle de la production (par opposition au pôle de la réception ou au pôle textuel). Certains commentateurs évoquent un possible production turn au sein des cultural studies où les approches en termes de cultural economics permettraient de dépasser les apories du débat cultural studies vs économie politique (Heuman 2003, p.133). L’essor des nouvelles technologies et les multiples discours portant sur l’innovation et la créativité renouvellent les approches cherchant à rendre compte des dynamiques des industries culturelles souvent relabellisées « industries créatives » (Hartley 2004). Ce nouvel intérêt porté à la production nous amène à évaluer la pertinence des contributions des cultural studies (plus particulièrement dans leur version poststructuraliste) en regard de l’étude de la production culturelle. Une mise au point est d’autant plus nécessaire au moment où l’étude de la production effectue un retour en force dans les études en communication à travers le concept d’industries créatives. Dans les années 80, les études ethnographiques réalisées dans le sillage des cultural studies n’ont pas toujours su réexploiter les apports méthodologiques spécifiques des cultural studies, basées principalement sur une étude des articulations du social et du culturel à partir de théories sémiologiques. De la même manière, nous observons que la vogue actuelle pour les industries créatives fait courir le risque d’oublier les avancées méthodologiques issues du débat entre cultural studies et économie politique de la communication. Les apports spécifiques d’une reconceptualisation critique du marxisme par les courants poststructuralistes des cultural studies (et leur théorie du discours) sont négligés, ce qui peut amener à une chosification des industries créatives. Ces industries sont ainsi présentées comme mettant en œuvre de nouvelles techniques de gestion de la créativité, on s’attarde sur leur capacité d’innovation. Rares sont toutefois les travaux s’interrogeant sur la place que la représentation de ces mêmes industries occupe plus largement dans le social. Or il nous semble que l’approche poststructuraliste des cultural studies peut fournir des outils aidant à une meilleure compréhension de la relation entre les instances de production culturelle professionnalisée et plus largement leur contexte social et culturel. Nous reviendrons dans un premier temps sur le débat entre cultural studies et économie politique de la communication. Nous essayerons ensuite d’illustrer l’intérêt d’utiliser les postulats théoriques des cultural studies à l’aune du poststructuraliste pour étudier les espaces de production professionnalisés de la culture. Nous identifierons en conclusion quelques implications méthodologiques d’une étude des lieux de production sous l’angle des cultural studies poststructuralistes.

« Guide culturel du Québec »

Jeu Revue De Theâtre, 1982

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