Résumé-Zusammenfassung-Resumee : Ti. Iulius Candidus Marius Celsus, un pont entre l'Asie Mineure et Rome, Paris 22 juin 2023 (original) (raw)

A. Vlamos Compte-rendu : M. Dana, I. Savalli--Lestrade (dir.), La cité interconnectée dans le monde gréco- romain (ive siècle a.C.–ive siècle p.C.): Transferts et réseaux institutionnels, religieux et culturels aux époques hellénistique et impériale (Scripta Antiqua 118), Bordeaux, Ausonius (2019)

2021

Index des auteurs 9-10 Études P. ArnAud, « Le "Cheïrismos de Néapolis". Un lieu, une institution, des armateurs, un rouage du processus annonaire » 11-59 M. MinArdi, A.V.G. Betts, G. KhozhAniyAzov, « Recently discovered painted imagery of horses with "grooms" at Akchakhan-Kala. Observations on their art, symbolic meaning and context » 61-101

Compte-rendu : Perrin, Yves : Itinéraires romains. Documents de topographie et d’archéologie historiques pour l’histoire de Rome (de Scipion à Constantin), (Collection Mémoires, 51), 586 p.

2018

Lien: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=3511 Lien pour commander ce livre Avec cet ouvrage particulièrement ambitieux, Yves Perrin, professeur émérite d'histoire romaine et président d'honneur de la Société Internationale d'Études Néroniennes, propose un corpus de documents cartographiques et archéologiques sur Rome, de Scipion à Constantin. Cette tâche est singulièrement difficile. Ville par excellence, Rome possède une prestigieuse histoire, unique par son ampleur et par sa durée, et étudiée depuis plusieurs siècles par des recherches sans cesse renouvelées. Cette perpétuelle réécriture de la topographie et de l'histoire de l'Urbs se révèle dans l'extraordinaire stratification des vestiges, mais se reflète également-du point de vue de sa réception-dans une bibliographie pléthorique et pluriséculaire. L'ouvrage d'Y. Perrin s'insère dans cette tradition, mais s'en distingue également. Par son approche globalisante et son souci de répondre aux besoins et aux préoccupations des étudiants et candidats aux concours de l'agrégation, l'ouvrage répond à une lacune de la recherche en proposant une réflexion spécifique sur la documentation figurée relative à l'Urbs allant de pair avec des sources littéraires, épigraphiques et numismatiques. Cette entreprise est novatrice. En effet, si la réflexion autour de la topographie historique au moyen de relevés et restitutions des monuments romains et des quartiers de Rome remonte au XV e siècle, elle s'est par la suite imposée dans l'historiographie italienne, allemande, française et anglo-saxonne comme un champ disciplinaire autonome. La Forma Urbis Romae de R. Lanciani (1893-1901) demeure un référent majeur en la matière, dont l'approche a inspiré le remarquable Atlante di Roma Antica d'A. Carandini. Publié en 2012, ce dernier aborde de manière diachronique la topographie et l'histoire architecturale des différentes régions de Rome, au moyen de cartes et de relevés de haute qualité ; le phasage des monuments est indiqué ainsi que la localisation des découvertes in situ (statues, fresques, mosaïques, décors architectoniques, inscriptions, etc.). Le souci de rassembler l'ensemble des sources écrites disponibles est également au coeur des dictionnaires topographiques, dont l'approche n'est plus spatiale, mais lexicale. L'ouvrage A Topographical Dictionnary of Ancient Rome, écrit par S.B. Platner puis complété et publié par T. Ashby (1927-1929) fut longtemps la référence sur la topographie de la Rome antique. Les monuments, visibles ou disparus, ont été décrits par ordre alphabétique à partir des données archéologiques disponibles et des sources

Jinarajadasa (1875-1953), un pont entre Orient et Occident

Chroniques d'histoire maçonnique, 2016

Distribution électronique Cairn.info pour Grand Orient de France. Distribution électronique Cairn.info pour Grand Orient de France. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-chroniques-d-histoire-maconnique-2016-2-page-70.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info. C uruppumullage Jinarajadasa naît le 16 décembre 1875 à Ceylan (actuel Sri Lanka) de parents cingalais dans un village proche de Panadura sur la côte Est. Cette île de Ceylan a de tout temps constitué un centre de rencontre entre l'Orient et l'Occident à cause certainement de sa position stratégique au sein de l'océan Indien. Charles Webster Leadbeater (1847-1934), rejoint la Société Théosophique en 1883. Il se rend à Ceylan en juin 1886 et s'installe à Colombo où il dirige l'une des écoles créées par les Théosophes pour les enfants bouddhistes cingalais. C'est dans cette école que Jinarajadasa rencontre, pour la première fois, Leadbeater en 1887. Leadbeater offre au jeune Jinarajadasa la possibilité de recevoir une bonne éducation en Angleterre. Nous sommes en 1888, c'est pour lui le début d'une nouvelle vie, la découverte d'une nouvelle civilisation et d'une culture différente. Il a treize ans. À partir de ce moment, la vie de Jinarajadasa se confond avec l'histoire de la Société Théosophique. Jinarajadasa entre en 1896 au Saint John Collège de l'Université de Cambridge et quatre ans après obtient son diplôme en sanscrit et en philologie 1. Brillant sportif, un moment marquera sa vie universitaire lorsqu'il s'affilie au Rowing Club Lady Margaret. Il barre le bateau de son Collège, l'année où celui-ci obtient une quadruple victoire 2. Au début de l'année 1902, il part étudier à Milan pendant deux ans à l'

Le moment unipolaire : Rome et la Méditerranée hellénistique (188-146 av. n. ère), Suppléments francophones de la revue Phoenix, 2, Québec & Paris, 2022, 478p.

2022

Abstract : This book proposes a reinterpretation of the main events that occured in the Hellenistic world during the first half of the 2nd century BC, using contemporary neorealist theories of international relations. We shall consider the Mediterranean world, in the years between the treaty of Apamea (188) and the destruction of Carthage and Corinth (146), as a unipolar system, dominated by Rome. Byresorting to the theory of unipolarity, we shall circumscribe the strucural dynamics that may have influenced the foreign policy of the Roman Senate during that period. Roman expansion will thus appear as the result of the structural constraints felt by the unipole that fueled his security concerns, rather than the result of the so-called Roman warmongering. Keywords: Roman imperialism; Roman Republic; neorealism; unipolarity; Third Macedonian War; Third Punic War; Fourth Macedonian War ; Achaean War. Résumé: Cette étude propose une réinterprétation des événements ayant marqué la Méditerranée hellénistique pendant la première moitié du IIe siècle a.C. Cette période fut caractérisée notamment par l’affer- missement de l’hégémonie romaine sur le monde grec et l’affaissement consécutif des grandes monarchies gréco-macédoniennes. En recourant aux théories néoréalistes développées dans le champ des relations internationales contemporaines, le monde méditerranéen, au lendemain de la paix d’Apamée (188) et jusqu’à la destruction des cités de Carthage et Corinthe (146), est considéré comme un système interna- tional unipolaire alors dominé par Rome. Le recours à la théorie de l’unipolarité permettra de circonscrire les dynamiques systémiques qui ont influencé la politique extérieure du Sénat romain et celle de ses principaux adversaires, et de démontrer comment cette configuration unipolaire, loin de pacifier le système, a au contraire exacerbé les préoccupations sécuritaires de ces acteurs internationaux. Ainsi, l’expansion de la puissance romaine apparaîtra non pas comme le résultat d’un prétendu bellicisme qui aurait caractérisé la société romaine à l’époque médio-républicaine, mais bien comme la consé- quence des préoccupations sécuritaires de Rome, accentuées par sa position d’unipôle du système méditerranéen. Mots clés : Impérialisme romain ; République romaine ; unipolarité ; dilemme de sécurité; Troisième Guerre de Macédoine; Troisième Guerre punique ; Quatrième Guerre de Macédoine ; Guerre d’Achaïe.

2020_Bendezu-Sarmiento & Lhuillier, Transitions socioculturelles lors de la fin de la civilisation de l’Oxus. L'Asie centrale entre les âges du Bronze et du Fer, Les nouvelles de l'Archéologie, 161

Les nouvelles de l'Archéologie, 161, p. 32-40., 2020

L’Asie centrale, encerclée par des montagnes, est composée de zones désertiques, de steppes et d’oasis fertiles, qui se déploient de la mer Caspienne à la Chine. La partie septentrionale, dite steppique, comprend une partie de la Sibérie du Sud, du Kirghizstan et du Kazakhstan. La partie méridionale est quant à elle occupée par les anciennes républiques soviétiques de l’Ouzbékistan, du Turkménistan, du Tadjikistan, mais aussi par le nord de l’Afghanistan et le nord-est de l’Iran (fig. 1).1 Les questions de chronologie et d’évolution culturelle se trouvent au coeur des principales thématiques d’étude de l’Asie centrale méridionale protohistorique, notamment pour la période de transition entre les âges du Bronze et du Fer, que l’on peut situer approximativement entre 1800 et 1300 avant notre ère. Il s’agit d’un laps de temps clé dans l’évolution des sociétés de cette partie du monde, qui sera témoin d’une révolution proto-urbaine au début de l’âge du Bronze, du développement magistral de la civilisation de l’Oxus durant le Bronze moyen – comparable à celles, contemporaines, de la Mésopotamie, de l’Élam et de l’Indus –, mais aussi de son déclin, de sa disparition, des mouvements et des adaptations des populations locales durant la fin de l’âge du Bronze et le début de l’âge du Fer. Ce phénomène trouve un écho récent dans la société contemporaine, les interrogations concernant la décadence, l’effondrement et la résilience des sociétés permettant de questionner de manière renouvelée les processus liés à la disparition et à la formation d’une culture. Quels sont les événements sous-jacents à la résilience ? De plus, ce processus semble s’inscrire dans une dynamique générale amorcée vers 2000 avant notre ère dans un ensemble de sociétés orientales, de la Mésopotamie à la vallée de l’Indus. Il s’agira ici de présenter la spécificité des changements survenus au sein de la civilisation de l’Oxus.