Un symbole de Pythagore derrière une -Descente de cave-de 1537 (original) (raw)

L'harmonie des Sirènes du pythagorisme ancien à Platon

2015

Does the harmony of the Sirens in Plato’s Myth of Er echo Early Pythagorean doctrine, as traditionally thought, or is the akousma, which in Iamblichus’ On the Pythagorean Way of Life, defines the Oracle at Delphi as being the tetractys and the harmony of the Sirens, a later invention drawing upon Republic X ("a combination of Plato's harmony of the Sirens with the late Hellenistic pseudo-Pythagorean tetractys": Zhmud 2012, 303)? What does the harmony of the Sirens mean for the Pythagoreans and what does it mean in Plato? Does the myth of the Sirens do any philosophical work within the context of the Republic? Could the Pythagorean and Platonic image of the Sirens derive from an allegorical interpretation of the song of the Sirens in Homer’s Odyssey? By investigating these and other relevant questions, this book offers new insights into the mythological expression of the theory of the so-called "harmony of the Spheres" from Early Pythagoreanism to Plato. It argues that the Early Pythagorean akousma derives from an allegorical reading of the Homeric episode of the Sirens in terms of cosmic music presided over by Apollo. Plato, on the other hand, uses the harmony of the Sirens as an image of the justice of the soul that makes itself a harmonious unity by imitating the World Soul. So the astronomical meaning of the harmony of the Sirens in Republic X becomes secondary in favour of a psychological explanation that should be seen in connection with the Timaeus and Laws X.

Le Pentalogue de Pythagore

Le Pentalogue de Pythagore, 2020

Salvatore Mongiardo s’est dédié à l’écriture pour enquêter sur le destin de l’humanité à travers des faits de sa vie et de sa terre, la Calabre : ainsi il a découvert l’éthique universelle, la seule capable de donner le bonheur aux individus et de garantir le bon gouvernement des états. Elle se base sur les principes pratiqués dans la Première Italie, formalisés par Pythagore et diffusés par le Christ, auxquels sont arrivés à travers les cercles pythagoriciens d'Egypte et d'Israël. Il prétend que l'humanité dispose avec le Pentalogue d’un moyen extraordinaire de salut et il soutien en outre que de la Calabre, où est née l’Italie, naît aujourd’hui le Gouvernement Mondiale des Femmes pour faire de la Terre la maison sereine de tous les êtres vivants.

Un abrégé de la pensée de Leon Battista Alberti en langue vernaculaire: les Sentenze pitagoriche

Renaissance and Reformation, 2002

The purpose of this article is to analyze a short, little-known—yet notably rich—work of Leon Battista Alberti, in order, first, to grasp its relations to its classical model, the pseudo-Pythagorean Golden Verses , as well as to the rest of Alberti’s writing, and then to determine its nature. The author is thereby led to refute the theory that this is a treatise of esoteric hermeticism or a sort of prayer which might offer information about the religious beliefs of Alberti. An edition of the text and a translation into French are appended.

Régis LAURENT, METAPHYSIQUE DU TEMPS CHEZ ARISTOTE - I - Recherches historiques sur les conceptions mythologiques et astronomiques précédant la philosophie aristotélicienne

Notre étude sur le temps grec précédant la pensée d Aristote commencera d'abord par un commentaire de son premier texte, le Protreptique. Nous verrons se dégager deux temps distincts : l'un initiatique, circulaire et d'inspiration platonicienne, et l'autre diamétralement opposé dont Aristote serait le défenseur. Afin d'interroger cette dichotomie, nous retournerons aux conceptions poétiques. Les Tragiques nous permettront d'offrir une première esquisse de cette notion dans l'univers grec (Du destin...). Ensuite, l'oeuvre épique d'Homère sera l'occasion de mieux saisir le nouage existant entre le temps et la sphère religieuse (Des héros...). Le travail du grand théologue Hésiode viendra confirmer cette vision initiatique, comme l'avait déjà remarquablement exposée F. Nietzsche (Des mythes...). C'est alors que nous plongerons au sein du pythagorisme afin de parachever cette vision (Des mystères...). Notre compréhension de ce courant, traversé par la théogonie iranienne, nous permettra, ensuite, de bien le distinguer de celui dit «ionien» et ainsi de s'éloigner de la parole platonicienne (De l'idéologie...). Enfin, en revenant aux premiers penseurs ioniens que furent Thalès et Anaximandre, nous analyserons si c'est effectivement cette vision du monde qui a été retenue par le Stagirite afin de fonder la première modélisation du concept de temps (De la science...). Dans le deuxième volume, nous verrons revenir la pensée des théologoï au sein même du corpus aristotélicien et c'est alors que nous interrogerons notre division entre être et existence du temps. ------------------------------ Régis LAURENT est philosophe, membre de l'association Kairos kai logos (Centre d'études sur la pensée antique). Ce livre est le premier volet de son travail de thèse de doctorat en philosophie effectué au sein de trois Universités françaises (Grenoble, Clermont-Ferrand et Rennes). Outre cette formation philosophique,l'auteur est également diplômé en sciences humaines (Maîtrise des sciences du langage et maîtrise de psychologie générale).Par ailleurs, sa formation en théologie a été effectuée à l'Université thomiste de Paris (U.L.S.H = CEPHI) et au C.E.J de l'E.H.E.S.S.

HYPERBOREE, Textes et Documents, publiés par Gérôme Taillandier

Vous trouverez ici un recueil de textes fort sérieux écrits par des scientifiques, qui ne quitteraient leur veston et leur cravate pour rien au monde, et quelques textes, malheureusement mal édités, de personnages pas du tout respectables, mais beaucoup plus sérieux et passionnants. Les deux se complètement harmonieusement, aux fotes d'ortografe près, dont je ne suis pas responsable. GT

Arithmétique et musique en Grèce ancienne : Instruments, intervalles, nombres

Cet article (168 pages) comprend une première partie qui concerne les instruments de musique de l’Antiquité, du point de vue de leur fonctionnement acoustique et de leur variété selon les époques et les cultures. La seconde partie s’intéresse aux instruments à cordes qui ont permis l’élaboration d’une théorie des degrés musicaux séparés par les intervalles. La troisième partie concerne les rapports entre arithmétique et théorie des intervalles, à partir de l’époque de Pythagore, au Vème siècle avant notre ère. Dans la dernière partie, on aborde quelques théories pré-aristotéliciennes du IVème siècle qui ont joué un rôle dans la construction de l’harmonie occidentale jusqu’à la Renaissance. On trouvera dans les annexes de nombreux tableaux destinés à illustrer la genèse de la théorie des intervalles et de la construction des gammes et des modes en occident.

Son et mouvement au temps d'Archytas de Tarente (IVème siècle av. J.-C)

Le corpus scientifique grec comprend très peu de textes qui traitent de l’acoustique physique. L’un des plus ancien est sans doute celui d’Archytas de Tarente (IVe s. av. J.C., contemporain de Platon), qui figure dans un ouvrage de Porphyre datant du IIIe siècle, les Commentaires sur les Harmoniques de Ptolémée. Ce court texte est sans doute l’introduction à un ouvrage sur l’harmonie. Archytas y expose les différentes sortes de sons selon leur production, et étudie les notions de hauteur et d’intensité, notamment par des considérations spatiales et cinétiques. Le vocabulaire du son employé par Archytas n’est pas anodin, et il est pertinent d’en faire l’étude dans le cadre plus général de l’histoire des théories physiques du son dans l’Antiquité grecque. Compte tenu de la rareté des textes scientifiques grecs et de la prudence nécessaire lorsqu’on les aborde, l’angle d’approche de cette étude est principalement lexicologique. Une recherche approfondie sur le vocabulaire du son a été entreprise parallèlement, qui amène à cerner l’évolution de significations des différents termes employés par les auteurs grecs.