Aurore l’Arlésienne, reine des poupées (original) (raw)

J. Richard Les poupées de Marie Vassilieff (1884-1957)

Mémoire de maîtrise, 2016

Ce mémoire démystifie la création d'effigie chez les avant-gardes historiques en s'intéressant aux moteurs théoriques et plastiques du phénomène artistique, tout en s' appuyant sur les études sur le genre (Gender Studies). La multiplicité des exemples d'œuvres traitant du simulacre humain en scène au cours d'une période succincte (1900-1948) s' explique par une pensée esthétique qui oscille constamment entre une ferveur utopiste, laissant place à un culte croissant pour la machine, et une attitude dystopique, motivée par une crainte d'un envahissement technologique progressif. Cette recherche met d'abord en contexte cet élan créatif en présentant un éventail diversifié des productions de marionnettes au théâtre de l'avant-garde historique dans la première moitié du XXe siècle, donnant lieu à des tangentes stylistiques et techniques inédites. Par ailleurs, cette recherche analyse de manière approfondie la production de poupées et de marionnettes de Marie Vassilieff ( 1884-1957), la plupart fabriquées à Paris au cours de l'entre-deux-guerres. Cette œuvre se révèle exemplaire vue son inventaire impressionnant et sa mise en application rigoureuse d' emprunts stylistiques variés - notamment symbolistes, primitivistes et constructivistes - caractéristiques d'une vive recherche esthétique. De plus, la création de la poupée-portrait comme nouveau genre artistique affirme la volonté de l'artiste de hisser la poupée artistique au rang de l'art. Enfin, la création de marionnettes et de costumes de Vassilieff au théâtre expérimental s'inscrit dans le prolongement de ces expérimentations. Mots clés : Effigie - Poupée - Marionnette - Marie Vassilieff- Avant-garde historique - Utopie - Dystopie - Théâtre expérimental - Culte machiniste - Culte de l'enfance

La splendeur révélée de la reine Arégonde

HISTOIRE La splcndcur révéléc dc la rcinc Arégondc De nouvelles analyses des bijoux, atours et restes organiques ont permis de reconstituer l,histoire de cette souveraine franque du vr" siècle. Par Bernadette Arnâud ONG MANTEAU DE SOIE TEINT À r,a pounpnE, tunique en soie tissée en Chine, bijoux

Portrait d’auteur : Marine Auriol

Agôn. Revue des arts de la scène

Ce document a été généré automatiquement le 20 juin 2022. Association Agôn et les auteurs des articles

Arégonde, reine des Francs : enquête anthropologique

FuturaSciences, Carte Blanche à, 2012

The discovery in 1959 of the tomb of Merovingian Queen Aregund, died at the end of the sixth century AD, was the starting point of a great scientific adventure that is now drawing to an end. From quarrels of specialists to technological advances, the story of the mother of Chilperic Ist was gradually built. The skeleton of Aregund has been the subject of two anthropological expertises in 1959 and 1993. In 2005, the new review was requested to the team of the anthropology laboratory of the CEPAM (CNRS-University of Nice, France) to prepare skeletal bone pieces for DNA analysis. During this control, bone abnormalities were detected. They justified the recovery of the study of the skeleton. Besides further identity, they allowed to propose a health check of the Merovingian queen.

Marie DESPORT : Matuta, l'Aurore chez Evandre

Au livre VI des-Fastes, à l'occasion de la fête des Matralia, la Fête des Mères » qui se célébrait à Rome au mois de mai 1, Ovide reprend à son compte deux identifications qui sont parmi les équivalences les plus classiques et, pour Tune au moins, nous le savons, réellement anciennes, qui s'étaient établies entre les divinités du Panthéon grec et les Indigitamenta des numina latins : l' identification de Mater M aiuta, d'une part, déesse de bonté et d'accession au jour, ainsi qu'en témoignait l'étymologie pour tous évidente de son nom8, déesse donc de la maternité, et non seulement Mater, par titre d'honneur, maie Parens, réellement, celle qui met au monde, ainsi qu'elle apparaît dans cette fête même des Matralia9-déesse aussi de la lumière matinale, de l'aurore, ainsi que Lucrèce, à la suite des vieux poètes latins, la chantait dans ses vers *, avec Leucothea, la « Blanche déesse », déesse elle aussi de la lumière (Xeux-lux-), et considérée elle-même, dans la mythologie hellénique traditionnelle, et déjà dans YOdyssée6, comme la forme d'apothéose de la Thébaine Ino, fille de Cadmus, soeur de Sémélé, tante, par conséquent, de Dionysos-6t, d'autre part, l ' i denti fi cati on do Mélicerte-Palémon, le fils d'Ino, emporté par elle dans son

Le loup-garou et la déesse de l’Aurore celtique dans le rite associé à Sainte Austreberthe

Bulletin de la Société de Mythologie Française, 2012

Les confréries du Loup Vert de Jumièges et de Montreuil-sur-Mer effectuent depuis le Moyen-Age un rite en hommage à Saint Austreberthe. L'article met en évidence l'ancien rôle de la déesse Aurore celtique, christianisée localement en Sainte Austreberthe qui transparait encore dans le rite du loup vert. Le loup vert est un homme-loup ou loup garou et son rôle mythologique est d'inciter, pendant l'hiver surtout, l'aurore paresseuse à faire naître le soleil, suivant une croyance indo-européenne mise en évidence à Rome et en Inde par Georges Dumézil. L'article met en évidence ainsi la survivance d'un rite gaulois associé à la déesse Aurore celtique.