Tarification des risques agricoles au Sénégal (original) (raw)
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Le risque alimentaire en Afrique
Paru, pp. 88-103, in : VEYRET Y. (éd.), 2003. -Les risques, Paris, Col. Dossiers des images économiques du monde (DIEM), SEDES, 255 p., novembre 2003.
Gestion du risque de sécheresse agricole au Maroc
Science et changements …, 2007
Le risque de pénurie en eau au Maroc s'accroît sous la pression conjuguée de la sécheresse et de la demande domestique et industrielle. Il doit être pris en compte dans toute gestion de l'eau aussi bien au niveau de l'agriculture pluviale qu'irriguée. Les stratégies pour réduire le risque de sécheresse agricole, peuvent être classées en trois catégories : i) en agriculture irriguée, économiser l'eau en réduisant les pertes et en améliorant l'efficience d'utilisation de l'eau ; ii) en zones forestières et pastorales, bénéficier de l'eau perdue actuellement par le processus d'évaporation en développant les écosystèmes pastoraux et fruitiers ; iii) en agriculture pluviale, augmenter la productivité par les techniques de conservation de l'eau qui consistent à améliorer la collecte, le stockage et l'utilisation de l'eau au niveau de l'exploitation. Des mesures publiques additionnelles sont nécessaires, principalement les systèmes d'alerte précoce incluant la prévision saisonnière du climat et la prévision agrométéorologique, pour promouvoir l'investissement dans les environnements secs et mettre à la disposition des agriculteurs et des pouvoirs publics des outils d'aide à la décision. L'adoption d'une gestion efficiente de l'eau de pluie et d'irrigation permettra d'assurer la sécurité alimentaire et de libérer l'eau pour les besoins non agricoles.
Le risque en microéconomie de la décision en agriculture
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2015
Version 2 En agriculture, on n'est jamais sûr de rien : la récolte peut être meilleure que prévu, ou complètement détruite. Les prix peuvent être hauts ou bas. Baser ses plans sur des prix et des rendements « moyens », en ignorant l'éventualité d'aléas pouvant conduire à la ruine, peut donc être très dangereux pour un agriculteur. Presque tous le savent, et prennent des dispositions en conséquence. Les mesures « anti-risque » ainsi prises par chaque producteur ont des conséquences à l'échelle macroéconomique. L'offre globale de produits agricole dépend de chaque décision individuelle, et si ces décisions sont différentes en présence de risque de ce qu'elles seraient en son absence, il en est évidemment de même de la production agricole totale d'une région ou d'un pays. Les politiques agricoles ne peuvent ignorer un tel phénomène. Or il est possible d'éviter le risque, ou, au moins de le réduire-avec des effets plus ou moins grands sur la nature et le volume des productions, ainsi que sur la répartition des revenus. Cela peut se faire par des mécanismes qui peuvent être publics, comme conséquences de politiques ad hoc, ou privés, comme l'institution de contrats d'assurance ou l'organisation de marchés à terme. Ce sont ces trois aspects qui vont être traités ici successivement, à chaque fois en partant de l'observation des faits, pour, progressivement, élaborer des « modèles » mathématiques permettant, dans une démarche véritablement expérimentale, de vérifier le bien fondé des interprétations possibles. Mais d'abord, et afin de préciser ce dont nous allons parler, il nous faut en dire un peu plus sur la nature des risques auxquels sont soumis les exploitants agricoles. I-LES SOURCES DU RISQUE ECONOMIQUE EN AGRICULTURE On ne parlera pas ici des risques d'accidents ou de maladies auxquels les exploitants agricoles sont soumis comme le sont toutes les autres catégories de population. Nous nous limitons aux risques économiques qui affectent les comptes de l'exploitation. Notre objectif est de déterminer la nature et l'origine des phénomènes qui font que les recettes et les coûts, au moment de la vente des produits, ne sont pas à la hauteur de ce qui avait été espéré. Les coûts sont assez bien connus au moment où un agriculteur prend une décision de production, de sorte que le risque correspondant peut être ignoré, au moins en première approximation 1. Reste les recettes, qui sont le produit par les prix des quantités physiques que l'on espère obtenir. Au moment de la plantation, l'agriculteur prévoit de vendre une certaine quantité
2019
L’agriculture tropicale et plus particulièrement ouest-africaine connaît depuis plusieurs années un regain d’attention de la part des institutions internationales et des États, après un relatif désintérêt dans les années 90. Cette attention a par exemple été formalisée par la déclaration de Maputo en 2003 (engagement de principe des états Africains à allouer 10% de leur budget à l’agriculture) et confirmée en 2014 par la déclaration de Malabo. Les «émeutes de la faim» de 2008 ont notamment permis de prendre conscience que ce secteur était fondamental pour la stabilité des États ouest-africains et qu’il était par ailleurs soumis à des risques climatiques et des risques de prix, pouvant perturber son bon fonctionnement.
Innovations Agronomiques, 2019
L'article expose l'intérêt de la théorie des copules et des valeurs extrêmes dans l'évaluation du risque agricole. Dans une approche classique, les multiples risques sont agrégés selon une diversification des risques, apportant des compensations économiques utiles au sein de l'exploitation ou de la filière. Elle est largement utilisée en gestion de portefeuille et s'appuie sur le théorème central limite (TCL). L'article expose et illustre les cas où le TCL ne s'applique pas à cause de la forme des liens statistiques, de l'évaluation de l'impact économique ou des valeurs extrêmes. Mots-clés : Cumul de risques, Copules, Théorie des valeurs extrêmes, Gestion des risques Abstract: Economic risk: The challenging aggregation of risks across the farms and sectors The article explains the relevance of the copula and the theory of extreme values in the evaluation of agricultural risk. In the classical approach, the multiple risks allow a diversification of the risks, bringing useful financial compensations within the exploitation or the sector. This approach is widely used in portfolio management according to the central limit theorem (CLT). The article outlines and illustrates the cases where the CLT is not applicable because of the form of the statistical links, the loss evaluation or the extreme values.
Aversion au risque et décisions de production: l'agriculture irriguée en Tunisie
Économie rurale, 2001
In: Économie rurale. N°266, 2001. pp. 91-108. Abstract Agricultural production, attitude towards risk, and the demand for irrigation water: the case of Tunisia -This paper presents a multi-output production model that explicitly incorporates farmer risk aversion and its influence on agricultural production and land allocation decisions. The model is used to evaluate the role of irrigation water price on agricultural land allocation, output supply, and irrigation water demand in the area of Nabeul, Tunisia. Estimation results highlight the role of irrigation water policy on cropland allocation decisions, and the importance of farmer risk aversion in production decisions.