L’expertise professionnelle et l’État-providence (original) (raw)
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L’État-providence face aux opinions publiques
Revue d'histoire de la protection sociale, 2021
Distribution électronique Cairn.info pour Comité d'histoire de la sécurité sociale. © Comité d'histoire de la sécurité sociale. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Le double enjeu de la formation à l’expertise professionnelle
Recherche & formation, 2010
Former sous influence internationale Le double enjeu de la formation à l'expertise professionnelle The double stakes of training to professional expertise Die doppelte Herausforderung der Ausbildung in der beruflichen Expertise La apuesta doble de la formación a la pericia profesional
L’Europe et les États-providence
Sociologie du Travail, 2009
Cet article analyse l'influence de l'Europe sur le devenir des systèmes nationaux de protection sociale. Il est possible de distinguer trois phases distinctes qui ont marqué les interactions entre construction européenne et États-providence : une première phase d'expansion (années 1950 à 1970) au cours de laquelle le niveau européen cherche à construire un marché commun tout en permettant un rattrapage vers le haut en matière de protection sociale ; une deuxième phase conflictuelle (années 1980 et 1990) pendant laquelle l'approfondissement de la construction économique européenne crée de nouvelles tensions avec les politiques sociales héritées du passé ; une troisième phase (fin des années 1990 et 2000) durant laquelle des politiques européennes tentent de réconcilier politiques économiques et nouvelles politiques sociales. L'analyse de chacune de ces phases nécessite de tenir compte des initiatives européennes susceptibles d'avoir un impact (direct ou indirect) sur les systèmes nationaux de protection sociale et nécessite aussi de tenir compte des institutions nationales de protection sociale et des stratégies adoptées.
Les organisations professionnelles : relais ou freins pour les régions providence ?
Les organisations professionnelles : relais ou freins pour les régions providence ? En France et en Italie, les politiques d'emploi s'appuient en grande partie sur les branches professionnelles pour atteindre leurs objectifs. Il en va notamment ainsi pour la formation continue, à travers les Organismes Paritaires Collecteurs Agréés en France et les Fondi Paritetici Interprofessionnali en Italie (OPCA et FPI). Mutualisateurs de cotisations sociales, leurs importantes capacités administratives et financières en font des partenaires contractuels privilégiés pour des acteurs publics désireux d’optimiser quantitativement et qualitativement la consommation des crédits communautaires, en particulier du Fonds Social Européen. La décentralisation de l’usage de ces derniers est valorisée politiquement et mobilisée pour nourrir des agendas néo régionalistes différenciés ; néanmoins, elle est en pratique difficile à achever. Cela s’explique notamment par l'inégale capacité et volonté des organisations syndicales et patronales à investir ces nouveaux espaces d'action publique. Ces organisations peuvent alors être à la fois des “relais” ou des “freins” aux stratégies de régionalisation : l’objet de cette communication est d’en identifier les conditions et les modalités. Au terme d’une enquête doctorale menée en Rhône Alpes et en Lombardie, une variable explicative majeure se dégage clairement : le degré de pression contributive des adhérents qui s’exerce sur les acteurs paritaires. Trade unions and business associations differentiated reactions towards regionalization In France and in Italy, employment policies largely depend on trade unions and business associations’ cooperation to reach their objectives. It is particularly the case for adult training: the French OPCA (Organismes Paritaires Collecteurs Agréés) and the Italian FPI (Fondi Paritetici Inteprofessionnali) are very important actors. They collect employers’ training taxes and have important financial and administrative capacities, which public actors are willing to rely on. OPCA and FPI are particularly useful for using ESF (European Social Fund). Its usage decentralization is politically promoted and serves regionalist agendas. However trade unions and business associations might be unable to follow this political trend; moreover, they might be reluctant to do so. This paper seeks to identify the conditions for the transformation of industrial relations along decentralization dynamics; and more widely to explain the differentiated reactions to the political usages of EU funding. It is based on a PhD investigation made in Rhône Alpes and Lombardy. A major factor is identified: the degree of membership pressure faced by business associations, which in turn give different status to the employers’ training taxes: more or less socialized; more or less detached from labour market; qualifying or merely certifying the workforce.
Intermittence en emploi et construction de la compétence professionnelle
Nouveaux c@hiers de la recherche en éducation, 1999
Cet article a pour objectif de montrer en quoi les conditions associées à l'intermittence en emploi au Québec rendent difficile la construction de la compétence professionnelle pour des travailleuses et des travailleurs qui détiennent des diplômes universitaires ou du secteur professionnel au collégial. Les données proviennent d'une étude qualitative de type empirique basée sur la méthode du récit ; cette étude a été réalisée de 1997 à 1999.
Ce pouvoir qui fait obstacle au développement de la compétence professionnelle
Revue Européenne du Droit Social, 2012
A l'ère de la communication globale, le microcosme de l'entreprise est à l'image de notre société. L'une comme l'autre conserve une prétention excessive de maîtrise des situations, des processus et de par cela, des individus dans leurs capacités d'action et de réaction. Le plus souvent cette prétention prend la forme d'un pouvoir difficilement formalisable, mais profondément ressenti autant au niveau interpersonnel qu'au niveau technologique. En invoquant la bonne vieille histoire des coûts et objectifs (autant d'impératifs purement marchands), le management utilise la compétence-les compétences des salariés-comme bouclier de pouvoir. Le plus souvent la performance se traduit par des objectifs de travail (tâches, quotas, produits finis) dont les salariés sont tenus d'atteindre. En pratiquant le management à l'aide d'outils censés mettre l'accent sur l'importance de la communication (les TIC) et de la participation (management par projet), les managers se plaisent à investir la compétence d'un nouveau rêve de bonheur correspondant au désir secret d'individualisation et démarcation. De plus, grâce à des différentes méthodes de contrôle, parmi lesquelles les contrats d'objectifs et les évaluations de compétences, les employeurs cultivent l'impression de veiller soigneusement à préserver leur professionnalisme. En réalité, le plus souvent ils ne font que plonger les salariés dans un profond désarroi synonyme d'ignorance face aux véritables enjeux et visées réelles du travail effectué. L'une des conséquences directes de cet état de fait est l'apparition de l'incompétence. Si on persiste à ne pas voir l'incompétence là où celle-ci dépasse la compétence en la détournant de sa visée constructive, il sera un jour trop tard pour rattraper le temps perdu : ce jour-là les conséquences sociales et culturelles seront la preuve de la dissolution du potentiel créatif dans le magma d'une idéologie abusant la compétence jusqu'à la vider de sa dernière once de bon sens.
La situation professionnelle: entre invariance et perspective?
Phronesis, 2012
Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Érudit offre des services d'édition numérique de documents scientifiques depuis 1998. Pour communiquer avec les responsables d'Érudit : erudit@umontreal.ca Article Paul Olry Phronesis, vol. 1, n° 1, 2012, p. 68-84. Pour citer cet article, utiliser l'information suivante : URI: http://id.erudit.org/iderudit/1006485ar Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir. Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter à l'URI http://www.erudit.org/apropos/utilisation.html Document téléchargé le 11 décembre 2014 03:47 « La situation professionnelle : entre invariance et perspective? » | 68 La situation professionnelle : entre invariance et perspective? Paul Olry AGROSUP Dijon EDUTER Recherche Laboratoire «Développement professionnel et formation» BP 87 999 21 079 DIJON cedex paul.olry@educagri.fr Mots-clés : situation, activité, contexte, changement professionnel
L’État-providence, providence de l’État à l’égard des femmes?
Recherches féministes, 1990
Alors que le concept de « la féminisation de la pauvreté » a été introduit par les chercheuses féministes contemporaines, le concept de la catégorie sociale de sexe comme catégorie d'analyse a été introduit dans le discours de la politique sociale en Grande-Bretagne à la fin du XIX e siècle et au début du XX e par les enquêteuses sociales. Cet article fournit une étude de cas des façons dont la catégorie sociale de sexe a été introduite par Helen Bosanquet et Beatrice Webb, toutes deux membres de la commission royale d'enquête sur la Loi des pauvres et du soulagement de la misère (1905-1909).