La VIGNA BARBERINI/ II. Domus, Palais impérial et Temples. Stratigraphie du secteur nord-est du Palatin (Roma Antica 6; École française de Rome/Soprintendenza Archeologica di Roma 2007) F. Villedieu et al. (original) (raw)

Parvitas regni, villae dominicatae et vassalorum. Note sur un faux diplôme de Lothaire II au profit de l'abbaye de Stavelot (†862 DD LoII 37), in: Revue Belge de Philologie et d'Histoire, 88/4, 2010, p. 921-933.

Par un diplôme adressé aux moines de Stavelot le 13 avril 862 (DD LII 17), le roi Lothaire ii confirmait les domaines réservés à l’usage de la communauté. Un second diplôme de Lothaire, émis à la même date, détaille la consistance des domaines (DD LII †37). Ce document a été identifié comme un faux qui aurait été rédigé entre 873 et 902. Le présent article cherche à élucider les raisons ayant motivé cette forgerie, ce qui amène également à en revoir la datation. La charte aurait en fait été préparée dans la période particulièrement troublée entre la mort de Lothaire ii, en août 869, et 873, avec un climax autour du traité de Meersen (8 août 870). L’objectif aurait été de proposer un document identique à LII 17 mais avec des listes de biens plus détaillées, afin de prévenir la dispersion du temporel par la royauté qui le mettait à contribution pour s’allier des fideles. on the 13 April 862, King Lothar II granted a charter to the monks of Stavelot to confirm their estates (DD LII 17). A second charter, bearing the same date, provides details regarding the composition of those estates (DD LII †37). This document has been identified as a forgery, created between 873 and 902. This article focuses on the reasons that led to the falsification and proposes a new datation of the document. The charter was probably written during the turbulent times between Lothar the Second’s death (August 869) and 873, climaxing around the Treaty of Meerssen (8th of August 870). The purpose of this forgery would have been to propose a detailed version of LII 17, to avoid dispersion and loss of monastic possessions due to the king’s need to redistribute land to fideles.

2020, M. E. ALBERTI & A. KARNAVA, «Palais, résidences et archives: le maillage des territoires en Crète à l'époque minoenne», in FR. ROUGEMONT (ED.), Palais sans archives, archives sans palais. Palais, archives et territoires en Orient et en Egée, Topoi-Suppl. 16, 171-193.

Les études menées pendant les dernières décennies ont montré: – Que les palais étaient des constructions qui subissaient des transformations plus ou moins continues, dont on ne connaît que les grandes phases de destruction ; – que cette transformation continue avait une influence considérable sur le réseau urbain environnant, qu’il est donc nécessaire d’examiner en parallèle ; – et que les palais connaissent des phases d’occupation très différentes les uns des autres, ce qui a pu être mis en rapport avec l’évolution des équilibres politiques dans l’île ; – en outre, les méthodes administratives, attestées par une série de documents écrits et de scellés, mis au jour dans ces palais mais aussi dans d’autres types de bâtiments, montrent des changements politiques et économiques à travers le changement des systèmes d’écriture et de scellement.

ROTHÉ, BOISLÈVE, BARBERAN 2018 : M.-P. Rothé, J. Boislève et S. Barberan. -"La maison de la Harpiste et son décor à Arles (Bouches-du-Rhone). Nouvelles données sur l'occupation tardo-républicaine d'Arelate", Gallia, 74.2 2017, p. 43-76.

Article accessible en ligne ici : https://journals.openedition.org/gallia/2185 Les connaissances sur la ville romaine d’Arles/Arelate à la période tardo-républicaine se réduisaient il y a encore quelques années à des observations ponctuelles. Depuis 2013, les fouilles menées sur le site de la Verrerie, situé sur la rive droite du Rhône, bouleversent la problématique du plan d’urbanisme arlésien et le passage de la ville protohistorique à la colonie de droit romain mise en place en 46 ou 45 av. J.-C., mais aussi la question de l’importation d’un savoir-faire italique en Gaule que l’on perçoit à travers le plan, l’architecture et la décoration d’une maison datée de la première moitié du Ier s. av. J.-C. La variété et la qualité exceptionnelle de la parure décorative de cette maison renouvellent la connaissance des modes décoratives tardo-républicaines : peintures murales de deuxième style pompéien, stucs et pavements. article disponible en open édition ici : https://journals.openedition.org/gallia/2185