Associations phytoplanctoniques indicatrices de la pollution par le zinc (original) (raw)

Utilisation des lichens comme bio-indicateurs de la pollution atmosphérique par le plomb, cadmium et zinc de la région de Rabat-Sale-Zemmour-Zaêr (Maroc)

2014

Au Nord-Ouest du Maroc, la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaêr présente une importance socio-économique pour le royaume. En effet, elle est sujette à deux sources de pollution; le trafic routier et les rejets des poteries. Considérant le risque de contamination métallique de l'Homme et de l'environnement, une étude a été conduite pour évaluer la pollution métallique de l'atmosphère. Elle a porté sur les bio-indicateurs lichens (Xanthoria Parietina). C'est ainsi que des échantillons de thalle de Xanthoria Parietina ont été prélevés au cours de la période située entre janvier et juillet 2007 et trois éléments métalliques Plomb(Pb), Cadmium(Cd) et Zinc(Zn) ont été détectés. Les résultats de suivi spatial obtenus au niveau des quatre stations étudiées (Kamra, Centre ville, Oulja et Allal Behraoui) ont révélé des concentrations moyennes mensuelles dépassant les normes requises à l'exception de la station de Allal Behraoui. Les résultats de suivi temporel obtenus au nive...

Caractérisation du phytoplancton de deux systèmes limniques vis-à-vis d'un herbicide inhibiteur de la photosynthèse La méthode PICT ( Pollution-Induced Community Tolerance) : application et signification

Annales de Limnologie - International Journal of Limnology, 1998

La méthode PICT (Pollution-Induced Community Tolérance) a été initialement proposée par Blank et al. (1988) afin de caractériser un écosystème aquatique soumis à un polluant suspecté. Le concept du PICT est fondé sur le fait qu'une communauté algale présente différents «composants» ayant une sensibilité variable vis-à-vis du xénobiotique étudié. Ainsi, les organismes les plus sensibles, exposés à une concentration et pendant une durée suffisantes au toxique, ne sont plus concurrentiels et sont remplacés par des organismes plus tolérants. La communauté présente alors une tolérance supérieure vis-à-vis du polluant ou du type de polluant étudié, en comparaison à une communauté similaire n'ayant pas connu de pression de sélection par le toxique. En conciliant deux approches méthodologiques complémentaires (un test global rapide de réponse physiologique et une étude précise des peuplements de la communauté), il est possible de comparer des communautés selon leur tolérance plus ou moins induite par le polluant étudié. Cette méthode a été appliquée à la comparaison de deux systèmes limniques très différents : le lac Léman (Haute-Savoie), mésotrophe, peu pollué par les herbicides inhibiteurs du Photosystème II (P.S. H) et la retenue de Villaumur (Ille-et-Vilaine), très eutrophe et polluée par ce type d'herbicides. Les deux plans d'eau semblent effectivement présenter des communautés phytoplanctoniques différentes, du point de vue structure des peuplements et tolérance à l'Atrazine. Afin de confirmer cette sélection de la communauté phytoplanctonique par les herbicides inhibiteurs du PS. II présents dans la retenue de Villaumur, nous avons étudié expérimentalement l'effet des polluants sur la structure d'une communauté phytoplanctonique provenant du plan d'eau le moins pollué (Léman) : une série de microcosmes était contaminée par de l'eau filtrée du plan d'eau le plus pollué (Villaumur) alors qu'une autre série était contaminée par de l'Atrazine (10 ug/1). Certaines espèces d'algues tolérantes ont été sélectionnées dans les deux types de microcosmes contaminés, après trois semaines de traitement. Enfin, une comparaison expérimentale de l'effet de l'Atrazine sur deux souches d'une même espèce isolées de chaque plan d'eau (calcul et comparaison de CE50), suggère une probable sélection au niveau génotypique par les herbicides inhibiteurs de la photosynthèse. La méthode PICT présente un intérêt indéniable comme indice de pollution spécifique d'un plan d'eau. Notre approche expérimentale a bien mis en évidence l'effet sélection des communautés par les polluants, mais les premiers résultats de mesures in situ montrent que pour valider cette méthode, il est nécessaire de poursuivre l'amélioration du protocole et de l'appliquer sur des systèmes variés, contrôlés et/ou connus.

Étude du phytoplancton du Lot

Annales de Limnologie, 1975

Le phytoplancton a été étudié sur la rivière Lot, de juillet 1972 à juillet 1973, sur 23 stations, en corrélation avec une étude physicochimique. Les caractéristiques géographiques, hydrologiques et physicochimiques sont brièvement données. Les populations algales sont étudiées par des comptages au microscope inversé. La liste des principales espèces est donnée : dans leur majorité, les espèces recensées sont fréquentes dans les milieux oligotrophes à £ mésosaprobes. La dérive des algues benthiques est évaluée (pourcentage moyen du nombre total des cellules en suspension : 10 %). Diatomées et Euchlorophycées représentent plus de 90% de la biomasse. La biomasse varie de 0,7 g/m 3 en hiver à 9 g/ms en été. Le cycle annuel du phytoplancton est à peu près semblable à celui des lacs tempérés. L'incidence des composantes physiques, chimiques et biologiques sur la croissance des algues est discutée. Nitrates, phosphates et silice ne semblent pas jouer un rôle de facteur limitant de la croissance du phytoplancton en été. Le développement estival des algues est lié aux faibles débits circulant sur la rivière canalisée. A study of the phytoplankton of the River Lot. The phytoplankton of the River Lot has been studied in relation to a physical-chemical study at 23 stations from July 1972 to July 1973. The geographical, hydrological and physical-chemical characteristics of the river are briefly described. The density of the algal populations was estimated by counting samples by the inverted-microscope technique. A list of the principal species is given : most of thèse species frequently occur in oligotrophic to 0-mesosaprobic environments. The drift of algae was assessed; the mean percentage of cells in suspension was about 10 %. Diatoms and Euchlorophyceae formed over 90 % of the biomass which varied from 0.7 g/ms in winter to 9 g/ms in summer. The annual cycle was practically the same as that recorded in temperate lakes. The effects of the physical, chemical and biological components on the growth of the algae is discussed. Nitrates, phosphates and silica did not appear to be limiting factors. The summer development of the algae was associated with the weak flows in the canalised river.

Effet de la phytoaccumulation du plomb, du fer et du zinc sur deux Poacées dans la zone de Kribi et de ses environs

International Journal of Biological and Chemical Sciences, 2020

Le défi de préservation de la biodiversité reste pertinent en zones côtières notamment à Kribi, où la démographie galopante s’accompagne d’un accroissement notable des polluants. Pour appréhender les effets des métaux lourds dans le métabolisme de quelques macrophytes de Kribi, 4 sites de collecte des échantillons ont permis d’identifier deux Poacées, Panicum maximum et Echinochloa colona. Avec une température moyenne d’eau de 25,25 ± 0,17 °C, n = 16; l’on constate la sensibilité thermique des feuilles de E. colona par rapport à P. maximum. Le site kribi plus acide (pH = 4,16 ± 0,02) contient aussi plus de plomb (1,04 ± 0,01 mg/l). Corrélée au taux de chlorophylle et au nombre de feuilles de P. maximum, la quantité de chlorophylle accumulée et le nombre de feuilles diminuent avec l’augmentation du plomb. Ce métal provoque la chlorose foliaire, des lésions nécrotiques et le dessèchement du feuillage pour ces deux Poacées. Le fer s’observe plus dans le cours d’eau Bidou et augmente av...

Dosage du plomb et du zinc dans les cultures de l’amarante (Amarantus cruentus) et de la Grande morelle (Solanum macrocarpum): cas de quelques sites maraîchers de Porto-Novo

International Journal of Biological and Chemical Sciences

Cette étude a été initiée pour évaluer la qualité de deux légumes-feuilles des plus cultivés et consommés au sud Bénin, l'amarante et la grande morelle en raison de leurs nombreux avantages. De par des pratiques culturales inappropriées, ces légumes sont confrontés à de nombreuses contraintes, parmi lesquels la pollution par les métaux tels que le plomb et le zinc. L'objectif assigné à cette étude était d'une part, d'évaluer le niveau de pollution en plomb et en zinc dans deux légumes-feuilles, produits sur trois périmètres maraîchers de Porto-Novo, et d'autre part, d'évaluer l'impact potentiel de la consommation de ces légumes sur la santé des consommateurs. Pour ce faire, des prélèvements d'eau d'arrosage, de sol et de légumes feuilles ont été effectués sur les trois sites. Les résultats de ces analyses montrent une contamination des légumes en métaux. Ces valeurs évoluent, en ce qui concerne le plomb de 1,80 mg/kg à 2,53 mg/kg pour la grande morelle et de 0,07 mg/kg à 4,30 mg/kg pour l'amarante sur les trois sites. Pour le zinc, ces valeurs sont comprises entre 79,11 mg/kg et 132,07 mg/kg pour la grande morelle et entre 23,85 mg/kg et 141,20 mg/kg pour l'amarante sur les trois sites. Cette contamination est intimement liée à la présence de ces métaux dans l'eau d'arrosage et dans le sol. Cette toxicité de l'eau et du sol est due à la situation géographique du site et aux apports agricoles.

Les Indices De Composition Phytoplanctonique en Eaux Cotieres – Synthese Bibliographique

2016

Ce rapport rappelle brièvement pourquoi le phytoplancton est un excellent indicateur de l’état des eaux côtières et synthétise les limites adaptatives des communautés phytoplanctoniques en réponse aux perturbations d’origine anthropique (essentiellement l’enrichissement en sels nutritifs). Il présente ensuite l’indicateur phytoplanctonique idéal et résume l’état des connaissances en matière d’indices de composition et d’indicateurs phytoplanctoniques intégrant la composition. Les méthodes de calcul des indices sont expliquées lorsque les informations disponibles sont suffisamment claires et détaillées. Le rapport se termine par la proposition de pistes à explorer pour la mise au point et la validation d’un indice de composition phytoplanctonique qui soit opérationnel et représentatif de la composition taxonomique d’une masse d’eau et de son évolution temporelle. 2

Le phytoplancton : thermostat naturel de la planète - FrancVert

Le phytoplancton : thermostat naturel de la planète Martine Lizotte, étudiante au doctorat en océanographie à l'Université Laval Étonnamment, le phytoplancton (algues microscopiques) qui croît près de la surface des océans pourrait agir comme un thermostat naturel du climat en produisant un composé volatil, le sulfure de diméthyle (DMS). Ce gaz vous est peut-être même déjà familier… En effet le DMS est à l'origine de l'odeur caractéristique de l'air marin. Mais au-delà de ses propriétés aromatiques, le DMS exerce également un effet refroidissant sur le climat. Une fois oxydées dans l'atmosphère, les molécules de DMS forment un brouillard d'aérosols (particules de dimensions micrométriques en suspension dans l'air) et participent à la formation de nuages. Ceux-ci agissent comme de véritables ombrelles en empêchant la pénétration d'une partie des rayons du soleil, limitant ainsi le réchauffement du globe. Dans l'éventualité où un ensoleillement accr...