Recension du Livre de Jamal Khalil "Sociologie, Sociologues, Maroc. So What? (original) (raw)

« La rencontre improbable de Mohammed Abed al-Jabiri et Mohammed Arkoun : analyse comparée de la production des livres de philosophie islamique contemporaine », SociologieS: Revue de l’Association internationale des sociologues de langue française.

SociologieS, 2019

Cet article vise à comprendre, à travers une approche comparatiste, la genèse de deux ouvrages de la pensée islamique contemporaine : Critique de la raison arabe (premier volume), de Mohammed Abed al-Jabiri, Professeur de philosophie à l’Université de Rabat (Maroc) (1935-2010), paru à Beyrouth (Liban) en 1984 et Pour une Critique de la raison islamique (paru la même année à Paris) de Mohammed Arkoun, Professeur émérite d’histoire de la pensée islamique à l’Université de la Sorbonne (Paris III) en France (1928-2010), à Paris. En incorporant des éléments de contextualisation historique, de trajectoire biographique ainsi qu’une étude de contenu, la comparaison permet de restituer les conditions de production de ces ouvrages et d’appréhender les dynamiques sociales communes qui les sous-tendent.

Sociologie en Algérie : état des lieux

Sociologies pratiques, 2014

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Sociologie, Anthropologie & Science politique au Maroc

Ministère de l'éducation, Maroc, 2007

Le présent Rapport est réalisé dans le cadre d’une enquête sur l’évaluation du système national de recherche dans le domaine des sciences humaines et sociales au Maroc. Il vise principalement de faire l’état des lieux de trois champs disciplinaires : sociologie, anthropologie et science politique (1956-2006). Avec une bibliographie détaillée

Rachik, Hassan, Les outils d’un anthropologue marocain chez soi et ailleurs. Entretien avec Hassan Rachik, Propos recueillis par Charlotte Courreye, Assia Boutaleb, Dans Mondes arabes 22002233//11 ((NN°° 33)), pages 167 à 186 , Éditions La Découverte

Dans Mondes arabes 2023//11 ((NN°° 33)), pages 167 à 186 , Éditions La Découverte, 2023

Entretien avec Prof. Hassan Rachik. Grandes dates de sa trajectoire ; années de plomb ; études universitaires ; cinéclub ; lectures ; Bruno Etienne ; Paul Pascon ; faire du terrain ; conversion pénible à l’anthropologie ; Centre marocain des sciences sociales ; anthropologue chez soi ; séjours de recherche ou d’enseignement à l’étranger ; ma boîte à outils ; L’anthropologie des plus proches ;

La recherche urbaine au Maroc, in SociologieS (numéro spécial). Revue de l'Association internationale des sociologues de langue française

À partir de plusieurs ressources bibliographiques, nous avons élaboré une base de données relative à la production sociologique marocaine (livres, articles, thèses,contributions dans des ouvrages collectifs). L’évolution récente de cette production,après l’Indépendance du Maroc, est analysée essentiellement en fonction de trois variables : les centres et groupes de recherches, la langue de publication et les thématiques dominantes. L’importance du processus de l’urbanisation et de l’intervention multidimensionnelle de l’État dans le champ urbain depuis la seconde moitié des années 1970 vont de pair avec l’augmentation numérique de la production intellectuelle sur la ville marocaine.

Grand Résumé "Le marché halal" revue Sociologies Juin 2018

Grand Résumé de l’ouvrage Le Marché halal ou l’invention d’une tradition, Paris, Éditions du Seuil, 2017 Suivi d’une discussion par Nedjib Sidi Moussa et Joan Stavo-Debauge Plutôt que de faire un résumé strict qui aurait peu d’intérêt s’agissant d’un ouvrage qui synthétise déjà un certain nombre d’années de recherche, j’ai choisi d’en faire plus simplement une présentation méthodologique et thématique en soulignant l’intention qui m’a animée tout au long de son écriture. Référence : Florence Bergeaud-Blackler, « Grand Résumé de l’ouvrage Le Marché halal ou l’invention d’une tradition, Paris, Éditions du Seuil, 2017 », SociologieS [En ligne], Grands résumés, Le Marché halal ou l’invention d’une tradition, mis en ligne le 19 juin 2018, consulté le 22 juin 2018. URL : http://journals.openedition.org.lama.univ-amu.fr/sociologies/8230 Haut de page 2

Introduction du livre "L'Autre et ses représentations dans le monde arabo-muslman"

Cet ouvrage comprend une sélection d'articles dans leur majorité exposés lors du colloque « l'Autre et ses représentations dans le monde arabo-musulman » organisé à l'Université Bordeaux Montaigne en février 2013. C'est le premier d'une série de publications 1 qui porteront sur le thème de l'altérité dans les arts et la littérature à travers le monde arabe. Ce thème programmatique 2 fédère une pléiade de chercheurs, d'artistes et de praticiens, issus de différents horizons géographiques et disciplinaires, dont l'objectif est d'explorer les altérités qui sous-tendent ou se dégagent des expressions artistiques : arts du spectacle, cinéma, arts plastiques…, et des littératures arabes, aussi bien francophones qu'arabophones.

Individu, quartier et mobilisation sociale, In Du Maghreb et d'ailleurs : textes pour Mohammed el-Ayadi. -Casablanca : Fondation du roi Abdul-Aziz Al Saoud, 2015

Depuis la fin du XIX siècle, les précurseurs de la sociologie ont fait remarquer que les relations sociales entre les habitants des grandes villes sont caractérisées par des contacts physiquement étroits mais socialement distants. Karl Marx 1 (1818-1883) a mis en exergue les effets des mutations des rapports de production sur les relations sociales en termes de « froid intérêt » personnel et de calcul égoïste 2 , mais sans prendre en considération l'effet du processus massif de l'urbanisation. Georg Simmel 3 (1858-1918), analyste privilégié de la métropolisation, conçoit la grande ville comme siège de la liberté personnelle et analyse les relations entre citadins comme étant marquées par la réserve, le blasement et l'indifférence. La préservation de l'intimité devient la condition nécessaire pour établir des relations sociales entre citadins.

Recension du livre de : Gilles Ferréol (sous la direction de), 2004, Sociologie. Cours, méthodes, application, Rosny, Bréal, collection Grand Amphi

Recherches sociologiques, 2005

Écrire un manuel n'est jamais facile. Pour y parvenir avec succès, il ne faut céder ni à l'abus de métaphores, ni au jargon foisonnant et opaque. On doit se proposer d'intégrer, par une narration éclairée des apports majeurs et des auteurs incontournables, les recherches et les développements les plus récents. Il faut pouvoir réussir à faire comprendre au lecteur ce que sont les travaux en train de se faire. Il s'agit, du même coup, de lui donner une idée, la plus exacte, de la matière enseignée. Le livre dirigé par Gilles Ferréol répond sans conteste à cette description. Il se présente comme un travail rigoureux demandant à celui qui le consulte une volonté affirmée d'entrer dans le vif sujet. Ce pari pédagogique exigeant n'est pas innocent. L'étudiant et tous ceux qui veulent renouveler leurs connaissances dans le domaine sont alors considérés comme des partenaires intellectuels, des manipulateurs de concepts et des éclaireurs raisonnables et raisonnants. Onze spécialistes, en plus du directeur de l'ouvrage, ont oeuvré à la progression du lecteur dans l'apprentissage et structuré les textes de cours actualisés, denses en informations (quatorze chapitres au total), les exercices d'application (commentaires de textes ou de tableaux, dissertations) étant conçus par le coordonnateur de cette contribution. La première partie, Repères, due à Ferréol, est une synthèse en trois sections sur les grilles théoriques et la méthodologie. Le chapitre 1, Les grands courants de pensée, fait une juste place aux présupposés des écoles libérales et marxistes et aux grandes orientations (empirisme, substantialisme, subjectivisme, rationalisme) de l'étude de l'ordre social. Diverses autres typologies sont passées en revue ainsi que les points de vue utilitariste, bourdieusien, stratégique et actionniste. En vue de trouver des médiations entre ces diverses optiques, quatre grandes théories sont décrites (structuration, transaction, interprétation, chevauchement des méthodes dans un but de repérage du sens relationnel). On l'aura compris : il s'agit, à chaque moment, de soupeser les limites et les bénéfices de certains modèles et paradigmes et d'en faire comprendre les enjeux épistémologiques et pratiques. Dans la Dynamique de la recherche et objectivation des connaissances, une orientation réflexive est délibérément choisie. Ferréol adopte une position tout à fait judicieuse en concentrant son propos sur les quatre pôles de la construction des sciences (épistémologie, théorisation, morphologie et technique). En mettant en scène la tension de la recherche, comme effort conceptuel et pragmatique, l'interrogation sceptique sur la « scientificité des sciences de l'homme » n'est pas éludée. L'interprétation doit trouver sa pertinence heuristique en permettant d'établir un « commun dénominateur » lors de modes d'intervention sur des objets spécifiques, comme les textes, l'action ou l'histoire. La production des normes scientifiques, en tant que

Wādī Abū Ṣubeīra, fév. 2015, Synthèse de notes de terrain, Anthropologie sociale

2015

Anthropologue au CNRS, au sein de l'UMR 7206 Éco-anthropologie & ethnobiologie au Musée de l'Homme, je me suis joint à la mission archéologique WAS conduite par Gwenola Graff (IRD) qui consiste essentiellement en un travail sur les traces archéologiques d'une concession dans le wādī Abū Ṣubeīra, désert Oriental, au nord d'Assouan (Égypte). 1 Les Bišarīn eux sont en diglossie : ils parlent arabe, mais d'abord leur langue beja, que les 'Abābda appellent bežawiyya.