Le problème de la signification dans les philosophies de Kant et Husserl (original) (raw)
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Kant, Husserl et la question de l'humanité de la connaissance
Philosophiques, 2023
Revues Philosophiques, Vol. 50, No. 1, 2023. Tous droits réservés © Société de philosophie du Québec, 2023. Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.
Husserl et la question de la réflexion
à l'intuition, ou saisis dans l'immanence ; c'est donc à elle qu'il revient de fournir les gages de cette transparence à soi de la conscience qui doit légitimer la description phénoménologique, et c'est encore sur elle que reposera la distinction capitale des Idées directrices entre les deux sens fondamentaux et irréductibles de l'être, l'« être comme conscience » et l'« être comme réalité ».
Sens et non-sens de l'hylétique dans la phénoménologie de Husserl
2017
The purpose of this paper is to stress the constancy of the Husserlian conception of sensible contents. I argue that Husserl, despite some significant changes in his philosophical views between 1901 and 1913, always maintained that sensations have a founding role to play in perceptual experience. The proposed interpretation is build against the idea of a scission in Husserl's work as regards the status of sensations—an idea which became widespread due to the so-called (neo-)Fregean readings of phenomenology. Even if the notion of sense (―Noema‖) gains in importance in the Ideas, I argue that this does not discredit the sensuous stuff when it comes to the constitution of perceptual objects.
Le problème de l'objet dans la phénoménologie de Husserl
2008
Notre étude vise a déterminer les concepts phénoménologiques d'objet, de chose et d'unité, en centrant la réflexion autour de la perception et en opposant ainsi plusieurs modes de relation a l'0bjet qui impliquent chacun une certaine structure de vécu et par conséquent une certaine signification. Le rapport entre l'objet et la chose, ainsi que celui entre le sujet et l'0bjet sont traites selon la distinction entre la perception et l'imagination et dans la perspective d'une philosophie de l’unité. La perception est ainsi distinguée de l'imagination, redéfinissant les différents modes d’accès a l'0bjectivite. La réflexion husserlienne autour des idées d’unité, de totalité et d’élément servent de guide a l’élaboration d'une ontologie phénoménologique composée de trois ontologies régionales: une ontologie formelle, une ontologie matérielle et une ontologie du monde du vivant.
L'être et le sens des états-de-choses chez Husserl
Propositions et états-de-choses (ed. Jocelyn Benoist), Vrin, 2006
Socrate : Quand on juge, n'est-ce pas en vérité « une » chose qui est l'objet du jugement ? -Théétète : Forcément -Socrate : Mais quand l'objet du jugement est « une » chose, n'est-il pas une chose « qui est » ? » Platon, Théétète, 189a 1 Ce qui, entre autres choses, fait la force des voies explorées par Husserl dans ses Recherches Logiques est bien souvent aussi ce qui confère à cette oeuvre son aspect assez labyrinthique et qui rend si délicate sa lecture -à savoir son caractère programmatique et inachevé. Les tensions internes de ce texte, qui nous empêchent de circonscrire sur certains points précis les réponses apportées par l'auteur, sont à la mesure des hésitations et des difficultés qu'il a pu rencontrer, et sans doute faut-il considérer que l'essentiel de son travail consistait encore à ce moment dans la mise en place des questions qui allaient devoir être celles de la phénoménologie naissante, et délimiter ce faisant un champ de problèmes à l'intérieur duquel devrait se situer une pensée proprement phénoménologique. C'est nous semble-t-il pour cette raison que les Recherches occupent une place unique dans l'oeuvre de l'auteur, dans la mesure où elles ne cherchent pas seulement à fournir des réponses mais d'abord et avant tout à définir quels sont les problèmes qui peuvent avoir un sens pour le phénoménologue et qui doivent orienter sa recherche (et en cela, elles rappellent de façon assez forte le geste philosophique inaugural de Wittgenstein dans le Tractatus).
La Wertphilosophie de Simmel et Husserl
Université de Rouen-Normandie, 2019
J'interviens sur les rapports philosophiques qu’ont entretenu Simmel et Husserl, qui sont contemporains. Mon but n’est certainement pas de décrire l’ensemble des passerelles entre ces deux auteurs, mais uniquement de définir quelques lignes de force, dans l’optique, essentiellement, de mieux comprendre Simmel et surtout la Philosophie de l’argent.
2020
La tentative de Husserl consiste à nous sortir du monde par réductions successives mais jusqu’à un certain point, un point où nous sommes toujours au monde, à la lisière du monde, un point au-delà duquel, selon lui, on sort de la science, ce qu’il ne veut surtout pas faire, ce qu’il ne croit pas avoir fait. Pour faire de la science, quelle qu’elle soit, il faut partir de quelque chose – elle ne part pas de rien – et, qui plus est, ce quelque chose dont elle part doit être visible de tous, doit être un phénomène commun. Le bout du monde pour Husserl se réduit à deux choses : la conscience pure et l’intuition pure originairement donnante. La question suivante, ultime, métaphysique, serait celle de la généalogie de ces deux choses-là. Qu’est-ce que la conscience pure et d’où vient-elle ? Qu’est-ce que l’intuition pure et d’où vient-elle ? Sommes-nous plus avancés ? La question métaphysique est vite réglée par l’invention de Dieu. (Cet article est un extrait, légèrement modifié, de mon livre "Le phénomène religieux".)