Zénobie, épouse de Radamiste, et la justice du fleuve (Tacite, Annales, XII, 51) (original) (raw)
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Laurent MACE (éd.), Droits, pouvoirs et justices dans le Midi médiéval (IXe-XIIe siècle), Annales du Midi, n° 276, 2011
vers 880-vers 1013* Un chevalier projeté de son cheval se fracasse le crâne : tel est le premier personnage situé immédiatement à l'entrée du royaume du Malin que présente le tympan de Conques réalisé vers 1130/1135. Symbolisant l'Orgueil, cette scène fait largement écho 1 à l'un des premiers récits du Livre des miracles de sainte Foy rédigé par Bernard d'Angers en 1013 mettant en scène un Rainon, seigneur du château d'Aubin, seul personnage qui est déclaré excommunié de l'ensemble des récits 2 . Ce castrum est connu depuis 961 comme l'un des très nombreux legs que mentionne le codicille de Raimond I er dit de Rouergue. Aubin fait ainsi partie d'un lot en faveur des enfants que le comte a eus de la fille d'Odoin, deux fils au moins ainsi qu'une fille 3 . L'importance des biens cédés place indiscutablement ceux-ci parmi les membres de la haute aristocratie. Mais l'anonymat de cette femme et de sa progéniture contraint l'historien au champ des seules hypothèses en les privant de certitude puisque tout repose sur l'unique anthroponyme du père, Odoin. Des tentatives d'identification ont fait l'objet de plusieurs propositions au cours des quinze dernières années, tournant toutes autour de familles de la haute aristocratie titrée. Ainsi, on a voulu identifier cet Odoin à Odon, vicomte de Narbonne 4 . Une autre hypothèse, s'appuyant sur le nomen Audoin/Hilduin, plus vraisemblable qu'Odon, propose avec prudence un rapprochement possible avec les vicomtes de Lodève ou encore avec la maison comtale d'Angoulême sans toutefois trancher la question ni clore le dossier 5 . Néanmoins, pour l'essentiel, Odoin et sa fille sont cités sans plus de commentaires 6 . Il est vrai que le texte même du codicille n'est pas sans soulever quelques difficultés : l'original a disparu et certains anthroponymes ou toponymes ont pu être altérés lors de la copie 7 tandis que les lieux cités qui couvrent un espace extrêmement vaste ne sont jamais localisés.
ION-RADU MIRCEA et PETR E $. NÀSTUREL À c ô t é d e s p iè c e s c o n s e r v é e s d a n s le s d iv erB m u s é e s e t m o n a s t è r e s d e n o t r e p a y s o u d e l' étranger, l' histoire de l' art et l' histoire tou t court on t le devoir de retenir différentes sources signalant l' existence d ' exem plaires a ujourd' hui disparus définitivem ent ou égarés 1. Tel est précisém ent le cas d ' un voile brodé qui fut rem arqué à l 'Athos à la fin du siècle passé. Ce dernier este m entionné dans l' un des manuscrits de l' archéologue et historien Gré goire G. T ocilesco déposés à la Bibliothèque de l' A cadém ie de la R épublique Populaire R ou maine à Bucarest. Au feuillet 24 du m anuscrit roum ain 5143 on lit en roum ain l' infor m ation que v o ici : 2 « Dans une chapelle du monastère de Lavra appelée E íoóS iov3 il y a au x portes impériales de l' iconostase un rideau de satin rouge portan t de lourdes broderies représentant diverses images sacrées ; les figures sont brodées en soie et les vêtem ents en fils d ' argent, d ' or, bleus et jaunes. Sur le bord du voile, des quatre côtés, se trouve l' inscription suivante 4 égalem ent en fils d' or:
Aux sources du “Lac de Sorbone” ( P, XXXIII)
L'Année rabelaisienne 7 (2023), pp. 291-295
This article concerns the origins of the “Lac de Sorbone”, mentioned by Rabelais in Pantagruel, XXXIII. It is a question of a play on words between the Sorbonne and the Serbonis marsh in Egypt, which was affirmed for the first time in a letter from Guillaume Budé to Erasmus. The author suggests that by comparing the Sorbonne to the Serbonis marsh, Budé wanted to refer to a specific characteristic of the marsh.
Provence historique, 2002
L'usage de la richesse pose des questions qui vont bien au-delà de simples considérations économiques. La manière de l'acquérir, de la gérer et surtout de la dépenser sont autant d'objets qui relèvent également de préoc-cupations morales et révèlent les fondements socioculcurels d'une civilisa-tion l , Les divergences de comportement apparaissent plus clairement aussi-tôt que l'on dépasse le simple stade de la survie ct que l'on dispose de fonds permettant des investissements différenciés et notamment des achats super-flus voire futiles, économiquement non productifs. Les sociétés cl' Ancien Régime ont été traversées en profondeur par une série de questionnements à propos de la légitimité de ces dépenses, et des réponses ont émergé, parfois fort dissemblables, toujours signifiantes. Au XVIII' siècle, le débat est réac-tivé autour de deux enjeux qui sont la réhabilitation du commerceZ et la question du luxe. Deux débats étroitement liés et qui concernent au premier chef la noblesse dans la mesure où ils contribuent à l'élaboration d'une réflexion sur les modalités de sa domination économique, sociale et culturelle.
En hommage à Pierre-Louis Malosse, notre ami et collègue, qui nous a quitté bien trop tôt. L a maxime « si vis pacem, para bellum » a été appliquée avec une grande constance par les empereurs protobyzantins du VI e siècle, que sont Anastase, Justin, puis Justinien, sur leur frontière orientale qu'ils partagent avec les Perses. Depuis l'arrivée de ces Perses Sassanides, trois siècles plus tôt, cette frontière a été le théâtre d'un conflit quasi permanent, mais il se trouve que, au cours de la période qui nous intéresse, les belligérants de part et d'autre du limes (fig. 1) ont eu tout intérêt au maintien de la paix et du statu quo. Néanmoins, très paradoxalement, les deux empires se sont engagés dans plusieurs campagnes militaires, entrecoupées par de longues périodes de trêve ; le nom qui leur est donné (« paix de 100 ans », « paix de 50 ans », « paix perpétuelle ») est révélateur de la volonté, partagée par les souverains des deux empires, d'éviter le conflit. Elles ont été mises à profit pour mener une intense activité diplomatique et pour pratiquer une politique dissuasive face à l'ennemi. Cette situation paradoxale s'explique en partie par les caractéristiques un peu particulières du limes oriental, sur lesquelles nous reviendrons brièvement. C'est surtout sur les travaux de défensifs et dissuasifs entrepris par les Byzantins sur la frontière que nous sommes renseignés, grâce à
« L’Impossible roi féminin de Torelore (Aucassin et Nicolette, fin XIIe s. ou début XIIIe) »
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2011
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