Figures et points de vue, Langue Française, n° 160 (original) (raw)

Points de vue et images du monde

Nouvelle Quinzaine Littéraire, 2015

Article publié dans le n°1133 (01 août 2015) de la Nouvelle Quinzaine Littéraire • Nous croyions avoir enfoncé le dernier clou dans le cercueil du relativisme, mais il ne cesse de renaître de ses cendres.

Figures, Revue Rubriques/Utpictura18

Figures and images. From ancient figura to contemporary theories?, 2023

Utpictura18. Call for papers. Issue on Figures Figures and images. From ancient figura to contemporary theories? Coordination : Benoît Tane, Université Toulouse Jean-Jaurès, LLA CREATIS Hélène Campaignolle-Catel (CNRS, Sorbonne nouvelle) Ralph Dekoninck (UC Louvain, GEMCA) Agnès Guiderdoni (UC Louvain, GEMCA) Christophe Imbert (UT2J, LLA Creatis) Anne-Hélène Klinger-Dollé (UT2J, PLH) Olivier Leplatre (Lyon III, IHRIM)

LES ASPECTS DU VERBE FRANÇAIS

The Shades of Globalisation. Identity and Dialogue in a Intercultural World. Language and Discourse, 2021

This paper has a double objective: on one hand, to bring to attention the diversity of the problems that the study and learning of the French verb can produce and, on the other hand, to provide the reader with the tools of linguistic analysis, clearly defined operating concepts, simple and easy to apply criteria. The interest of the article has been particularly directed towards two problems: the classification of verbs according to inherent and contextual features and the grammatical categories (status, values and use of voices, modes, aspects and tenses of the Verb). The analyses developed are systematically illustrated by numerous examples borrowed from literature, the press, but also by oral examples.

Le Panorama ou la circulation d'images modèles de France en 1895

Image and narrative, 2021

Sur le modèle éditorial du Portfolio, Le Panorama Merveilles de France, hebdomadaire commercialisé quelques mois en 1895, propose aux lecteurs de journaux et de romans populaires, des vues photographiques imprimées en grand format de villes et sites réputés pour leur attractivité touristique, avec, en pages centrales, la reproduction d'un panorama photographique. La nouveauté tient à son coût particulièrement bon marché et son important tirage. Le Panorama doit aussi son existence à la disponibilité des images photographiques et donc à la collaboration d'une entreprise spécialisée de l'image photographique, Neurdein frères, avec un éditeur engagé dans l'illustration, René Baschet. Créées pour circuler, les images commercialisées par l'entreprise Neurdein obéissent à certains critères de représentation et deviennent presque des normes : omniprésentes et standardisées, elles participent à la formation d'une identité touristique des sites.

Collection « Points de Vue Concrets

Albert-Eneas Gakusi, 2003

Plus que beaucoup d’autres peuples, les Rwandais doivent faire face aux épineux problèmes de savoir : comment ne pas laisser libre cours à une telle situation ; comment - comme chez Platon - faire en sorte que ce soit le meilleur et en même temps le plus sage qui gouverne le pays ; comment ne pas passer de la dictature de l’ethnie minoritaire à celle de l’ethnie majoritaire et vice-versa ; comment concevoir l’organisation de l’État de façon à se libérer du gouvernement sans effusion de sang ; comment assumer ses responsabilités civiques et politiques sans se condamner soit à l’assassinat soit l’emprisonnement ou à l’exil.

Sur (et contre) les figures. Présentation

Exercices de rhétorique, 2020

Sur (et contre) les figures. Présentation Exercices de rhétorique, 15 | 2020 Sur (et contre) les figures. Présentation Exercices de rhétorique, 15 | 2020

« Figures » dans Wolff (C.) (dir.), Le monde romain de 70 av. J.-C. à 73 ap. J.-C., Paris, Atlande, 2014, p. 503-547.

Les notices biographiques qui suivent mettent au jour un vaste réseau de personnages qui ont façonné plus ou moins durablement le monde romain sur la période considérée. Dans un souci de synthèse, seules certaines de ces figures ont été retenues et les informations les concernant ont été sélectionnées dans la perspective du programme. Pour la clarté de l'exposition, le lecteur pourra trouver, noté en gras au sein de chaque notice, les personnages qui font l'objet d'une autre fiche. De même, certaines expressions clés sont mises en valeur afin de mieux saisir le personnage concerné. Agrippa (Marcus Vipsanius Agrippa) (64/62-12 av. J.-C.) Descendant d'une famille italienne peu connue, ami d'enfance d'Octave, il apparaît dans les sources aux côtés de ce dernier, à Apollonie d'Illyrie, en 44, lorsque la nouvelle de la mort de César leur parvient. A son retour à Rome en 43, il est tribun de la plèbe et fait son entrée au Sénat. Il attaque alors en justice Cassius, un des assassins de César et devient assez rapidement le proche conseiller d'Octavien, notamment dans le domaine militaire. En effet, il combat victorieusement à Philippes (42) et remporte la victoire lors de la guerre de Pérouse. Il est préteur urbain en 40 avant de se rendre en Aquitaine comme gouverneur en 38-37. Il y réprime une révolte puis mène, à une date incertaine, une expédition au-delà du Rhin, sur la rive gauche duquel il installe les Ubiens. Consul en 37, il conduit la flotte qui vainc Sextus Pompée à Mylae puis à Nauloque le 3 septembre 36. Il combat les Illyriens en 35-34 et construit l'aqueduc Julia lors de son « édilité mémorable » de 33 (il est le seul ex-consul à être édile). Il dirige la flotte lors de la campagne d'Actium et fut l'artisan du succès militaire d'Octavien, tenant l'aile gauche lors de l'affrontement qui voit la victoire finale d'Octavien sur Antoine, le 2 septembre 31. Entre 31 et 27, alors qu'Octavien est hors d'Italie, Agrippa gouverne l'Italie avec l'aide de Mécène. Au retour d'Octavien, il procède, de concert avec ce dernier, à une purge du Sénat. Il est consul en 28/27 et, à partir de cette année, devient l'architecte du programme de celui qu'il faut désormais nommer Auguste. Agrippa participe à l'élaboration de la fameuse « Rome de marbre » augustéenne, en construisant par exemple en 27 le Panthéon (comme l'indique encore la dédicace), des bains publics ou en agrandissant les Saepta Julia en 26. Il devient alors, selon le mot de Fr. Hurlet, un réel « corégent ». Le fait est notable lorsque, Auguste étant tombé malade en 23, il confie à Agrippa son sceau en cas de décès, ce qui fait de lui le réel numéro deux de l'Empire et renforce sa popularité auprès des troupes de Rome. Il est par la suite envoyé en Asie comme proconsul jusqu'en 21. Lors de son retour à Rome, il entre dans la famille du Prince en épousant Julie, la fille d'Auguste. Ce dernier lui confie la réorganisation des provinces, notamment la mise en place d'un réseau routier important en Gaule, centré sur la cité de Lugdunum (Lyon). Il combat rudement les Cantabres en 19 avant de revêtir la puissance tribunicienne en 18, pour une durée de 5 ans. La mesure est prolongée en 13, et Agrippa se voit alors doté d'un imperium maius probablement proche ou égal à celui, jusqu'à présent unique, d'Auguste. Pendant ses séjours à Rome, il revêt également la charge de quindecemvir sacris faciundis et dirige les Jeux Séculaires de 17, aux côtés d'Auguste. Il part de nouveau en mission entre 17 et 16/13, établit dans le Pont le roi Polémon, installe des vétérans à Berytus et Heliopolis (Liban) et noue une amitié avec Hérode le Grand, roi de Judée. Se rendant en Pannonie afin d'y mater une révolte mineure, il tombe malade sur le chemin du retour et meurt subitement en Campanie en 12 a.C. Son corps rapatrié, Auguste prononce l'éloge funèbre de son ami et transporte dans son propre mausolée les cendres de celui qui, à ses côtés, a marqué durablement le monde romain par son action militaire, politique et administrative infatigable. La popularité d'Agrippa, père des « princes de la jeunesse » Caius et Lucius, reste importante dans les années qui suivent son décès. Celui qui refusa trois triomphes de son vivant fut alors honoré pleinement après sa mort, comme un membre de la domus Augusta. Agrippine « la Jeune » (Claudia Agrippina) (6 novembre 15-mars 59 ap. J.-C.) Elle est la fille de Germanicus et d'Agrippine dite « l'Ancienne » (fille d'Agrippa). De son premier mariage avec Cn. Domitius Ahenobarbus, en 28, nait en 37 le futur empereur Néron. Elle est accusée d'adultère (une accusation pratique pour masquer une possible implication dans une conjuration politique menée par C. Lentulus Gaetulicus) et exilée par Caligula en 39. Elle est pourtant rappelée par son oncle l'empereur Claude, qui vient de faire exécuter sa femme Messaline et qui épouse Agrippine en 49. En 50, sa ville de naissance, l'actuelle Cologne, se voit renommée en son honneur Colonia Claudia Ara Agrippinensium. Lorsque Claude décède en 54, les rumeurs vont bon train sur la participation d'Agrippine à un empoisonnement visant l'empereur. Sous le principat de son fils Néron, son influence politique est immense et rapportée (peut-être parfois de manière exagérée) par les sources. Tacite la présente par exemple comme assistant en cachette aux séances du Sénat, dissimulée derrière un rideau (Ann., 13.5). Sa légende noire est renforcée par le fait qu'elle fut soupçonnée d'avoir fait assassiner le proconsul M. Iunius Silanus, arrière-petit fils d'Auguste et rival potentiel de son fils Néron. Ce serait également elle qui aurait persuadé Claude d'adopter Néron afin qu'il veille sur son fils Britannicus. Lorsque ce dernier, fils de Claude et Messaline, fut peut-être assassiné en 55, Agrippine est accusée du forfait mais conserve une influence notable jusqu'en 59, même si la disgrâce de son protégé Pallas, en 55, affaiblit son poids politique. Si l'on en croit Tacite, elle aurait pu commettre l'inceste pour éloigner Néron des griffes de sa femme Poppée (Ann. 2). De manière quelque peu ironique, c'est toutefois Néron qui commandite son assassinat. Cherchant à l'empoisonner puis à la noyer, il la fait finalement tuer par un affranchi (Anicetus) à Baïes. Agrippine, mère de Néron, laisse l'image d'une froide calculatrice au service de la grandeur de son fils. Son action a surtout concerné Rome et ses intrigues de cour plus que le monde romain dans son entier.