Stratégies politiques, avantage concurrentiel et performances (original) (raw)

2015, Revue française de gestion

Comme les stratégies de marché, les stratégies politiques visent l'obtention de performances durablement supérieures et accordent à l'avantage concurrentiel soutenable (ACS) une place centrale. Bien que l'argument qui enchaîne stratégie, avantage et performances s'y retrouve dans la même forme, le rendement des investissements consentis fait l'objet d'appréciations contrastées, selon qu'il s'agit de stratégies de marché ou politique. Alors qu'il ne fait pas débat dans le premier cas, ce rendement est mis en doute lorsque ces investissements s'inscrivent dans une stratégie politique. Afin d'expliquer cet apparent paradoxe, le concept d'ACS, mobilisé dans la littérature consacrée aux stratégies de marché, est tout d'abord revisité. Il est ensuite montré que l'enchaînement « stratégie-avantage concurrentiel-performance » commun aux deux stratégies n'est similaire qu'en apparence : l'ACS n'y joue pas le même rôle et fonctionne selon des principes différents. Les difficultés particulières qui pèsent sur le rendement des investissements politiques sont enfin exposées.

Performances et politiques de croissance

Revue de l'OFCE, 2010

This paper empirically investigates the interplay between economic performance and policies in OECD countries. Macroeconomic theory focuses on supply policies as a key determinant of country?s economic performance. Aggregate demand can play a role only in the short-run. This view rests on the assumption that the economy is always in equilibrium. However, market distortions may impede the adjustment of the

Subventions et politique de concurrence

Reflets et perspectives de la vie économique, 2004

can take different forms: direct (transfers, tax exemptions) or indirect (e.g., the definition of the reserved area in network industries). There are significant cross-country differences both in the magnitude and the type of instruments used for state aids. The European Commission acts as a de-facto regulator by using competition law to approve state aids. We analyze the rationale of this two step process by pointing out the benefits of decentralizing redistributive decisions to the member states and the costs linked to reduced coordination (the use of structural funds, viewed as a complement to state aids, reduces some of these costs). We then point out that in a second best world objectives of redistribution are not incompatible with competition but that their relationship is less straightforward than with perfect markets; this has consequences for the rationale of having block exemptions, and for the effects of structural funds.

Impact de la complexité des stratégies sur l’évitement de la concurrence

S’inscrivant dans le courant de recherches qui examinent les stratégies concurrentielles préconisant l’évitement des firmes rivales au moyen d’engagement d’actions ne suscitant pas de réactions et s’appuyant sur les travaux récents axés sur la complexité, cet article examine un nouveau type de barrières à l’imitation en considérant qu’une stratégie ne peut pas être imitée si elle est complexe, c’est-à-dire si le nombre d’actions entreprises est significatif et si l’interdépendance entre ces actions est forte. Excluant de l’analyse les obstacles à l’imitation développés par les modèles de la théorie des jeux de l’économie industrielle et par la théorie des ressources, ce travail montre que la stratégie complexe mise en place ne peut pas être dupliquée par des démarches heuristiques. Elle ne peut pas être non plus identifiée au moyen de solutions algorithmiques. L’approche proposée aide ainsi à expliquer la pérennité et l’inimitabilité de certains stratégies performantes, en dépit de ...

Politiques de concurrence : comment améliorer les performances de l'économie de marché ?

2007

Dans le cadre des travaux du Conseil d'Analyse Economique du Premier ministre, les Professeurs David Encaoua et Roger Guesnerie dressent un tableau critique des politiques de concurrence française et européenne, et en évaluent la contribution à la dynamique et aux performances de l'économie, afin d'en dégager des recommandations sur l'évolution de ces politiques et leur articulation avec d'autres interventions publiques, telles que les politiques industrielles ou d'encouragement à la recherche et à l'innovation. Il en est résulté un rapport très riche. Toutefois, certaines des analyses et des propositions correspondantes seront diversement interprétées et accueillies. L'objet du présent article est de développer quelques réflexions inspirées par divers points marquants du rapport. Nous reviendrons tout d'abord sur les fondements intellectuels de la politique antitrust en remarquant que les économistes tendent de plus en plus à l'ancr...

STRATEGIE ET PERFORMANCE

La communication explore les relations entre la gestion des compétences, la stratégie des entreprises et leurs performances. Après une revue de la littérature sur le sujet, l'examen des pratiques mises en oeuvre dans plusieurs entreprises françaises confirme que si la fonction RH dans la majorité des cas est concentrée sur la gestion des compétences individuelles dans une perspective d'alignement stratégique, plusieurs tentatives démontrent le besoin d'investir des dimensions supplémentaires des compétences (collective, stratégique, de réseaux) traduisant ainsi la volonté des directions d'entreprises de mieux gérer leurs actifs intellectuels et organisationnels. Dans ce contexte, la conclusion souligne les différents rôles que pourrait jouer la fonction GRH dans une démarche plus proactive.

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Produire du politique

A.-S. Haeringer & J.-L Tornatore (dirs.), Héritage et anthropocène. En finir avec le patrimoine., 2022