Les urgences psychiatriques dans un contexte de sectorisation (original) (raw)

Accueil des urgences psychiatriques au sein d’un centre hospitalier universitaire. Intérêt de l’intégration dans un réseau de soin sectorisé

Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique, 2001

-Depuis le décret réorganisant le service des urgences au sein des hôpitaux généraux, différents secteurs psychiatriques participent à l'accueil des urgences au sein des SAU. Cette pratique complète les approches employées jusqu'à présent en tant que mode d'entrée dans les soins. Il convient d'évaluer les hypothèses et objectifs formulés au départ, en particulier une prise en charge dans un milieu à la fois pluridisciplinaire et spécialisé (intéressante dans les pathologies mixtes et les troubles de l'adaptation), un travail de liaison avec les structures de soins et de prévention concernant les aggravations et les récidives. Étude rétrospective portant sur 372 patients examinés par un psychiatre entre le 1 er janvier et le 31 mars 1999. Pour 27 % des patients, une prise en charge associée avec le somaticien a été nécessaire. Les auteurs présentent une évaluation de l'activité d'accueil des urgences psychiatriques mises en place au sein du SAU d'Ambroise-Paré (Assistance publique-hôpitaux de Paris) dans le cadre d'un partenariat avec l'hôpital Sainte-Anne (Paris). © 2001 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS hospitalisation / psychiatric emergencies / sector Summary-Treating psychiatric emergencies in the Emergency Room of a University Hospital, within a mental health network. A new law, passed in 1995, has reorganised all emergency departments in France. Mental Health teams now, have to participate in the treatment of psychiatric emergencies within these units. Authors report results concerning 372 patients examined in Ambroise-Paré Hospital emergency room between January 1st and March 31, 1999. Diagnosis, orientation and treatment modalities are discussed. For 27 % of the patients, treatment needs an active collaboration between medical and psychiatric staff. Authors stress the importance of this result disciplinary approach as well as of the integration of the unit into a mental health network. © 2001 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS admission / secteur / urgences psychiatriques En France, près de neuf millions de personnes ont eu recours à un service d'urgence en 1998, soit une personne sur sept. L'augmentation de la fréquentation des urgences est en moyenne de 4 % par an depuis 1992. Dix à 30 % des consultations vues dans un service d'urgence nécessitent un abord psychiatrique (dont 60 % pour des troubles réactifs aigus et transitoires, 30 % pour des états psychiatriques aigus et 10 % pour des situations mixtes somatiques et psychiatriques) [18].

Quelques inconvénients de la psychiatrie de secteur: un plaidoyer contre la sectorisation

The Canadian Journal of Psychiatry, 1994

The author presents a critical and polemic essay bearing on the organization of psychiatric services based on catchment areas. Several negative consequences are discussed: the loss of initial goals related to community psychiatry, the adoption of a major first-line role for psychiatrists and the identification of psychiatrists to the treatment of chronic and severe psychiatric disorders. Catchment area psychiatrists and psychiatric teams frequently function in a unique manner within the medical profession, and their spreading throughout the community leads to the development of closed subcultures often characterized by resistance to change and a lack of academic motivation. Catchment area psychiatry is also described as generating crisis after crisis and as detrimental to the positive evolution of former mental hospitals.

L'accueil psychiatrique : Contextualisation de « l'urgence » en perspective de la continuité des soins

L'information psychiatrique, 2006

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La psychiatrie de secteur confrontée aux soins pénalement ordonnés

Psychothérapies, 2014

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L'intervention de crise dans un service d'urgences psychiatriques diminue le nombre d'hospitalisations volontaires en psychiatrie

Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique, 2003

Ce travail se propose d'étudier l'impact des interventions de crise aux urgences psychiatriques sur le nombre d'hospitalisations et les suivis psychiatriques ambulatoires. Nous avons comparé le nombre d'interventions psychiatriques et le nombre d'hospitalisations avant et après l'introduction du concept d'intervention de crise, dans un service d'urgences psychiatriques, actuellement en développement, situé au Centre Hospitalier de Luxembourg. Les données ont été recueillies rétrospectivement et comparent les patients ayant consulté le service d'urgences psychiatriques sur une durée de quatre mois, du 01/09 au 31/12/2001, avec ceux qui ont pu bénéficier d'une intervention de crise et consulté du 01/09 au 31/12/2002. Les résultats montrent une diminution statistiquement significative (p = 0,025) des hospitalisations volontaires et une augmentation significative (p = 0,005) du nombre des patients avec plus de cinq consultations ambulatoires, après l'introduction des interventions de crise. Les patients présentant un trouble de personnalité sous-jacent sont ceux pour qui l'intervention de crise diminue le plus le taux d'hospitalisation (p < 0,001). Une efficacité supérieure des interventions de crise a été observée pour les femmes et semble liée aux difficultés méthodologiques, mais ceci pourra être interrogé lors de futures études. Ces résultats sont en accord avec les données de la littérature qui soulignent l'intérêt des interventions de crise aux urgences psychiatriques pour améliorer la prise en charge des patients, surtout en présence d'un trouble de personnalité sous-jacent.

L'évincement de la capacité à consentir aux urgences psychiatriques

Choisir et agir pour autrui ? Controverse autour de la convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées, 2018

Cette contribution s'intéresse au passage par les urgences psychiatriques comme sas d'entrée à l'hôpital en mesure de soins sans consentement. Il s'agit là d'une fenêtre, certes, réduite en termes de temps, mais dont la crucialité et l'intérêt analytique résident dans le nombre de patients qui partagent cette expérience (on comptabilise environ 10 000 passages par an dans le service observé) et dans le caractère décisif de l'orientation qui en découle. Malgré l'empressement apparent des décisions d'hospitalisation en soins sans consentement (les prises en charge durent en moyenne 4 heures), par rapport au basculement de la trajectoire de vie parfois provoqué, la décision d'admission est la résolution finale arrivant en bout d'une chaîne de diverses évaluations. 3Nous analysons ici les critères et les procédures d'admission en hospitalisation sans consentement des médecins et de leurs équipes. Nous nous appuyons sur une enquête de terrain d'une durée de 3 mois dans un service d'urgences psychiatriques de la région parisienne en 2015.

Prévenir l'urgence psychogériatrique

VST - Vie sociale et traitements, 2012

Distribution électronique Cairn.info pour ERES. © ERES. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.