Polysémie et jeu de mot dans la littérature tamoule ancienne : mode d'emploi préliminaire (original) (raw)

Polylexicalité, polysémie et jeu de mots

Syntaxe et sémantique, 2004

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Les mots dans la tradition tamoule classique

2002

La tradition grammaticale tamoule a spécialisé plusieurs termes de la langue courante pour faire référence aux différentes facettes des mots, qu'il s'agisse de leur dimension phonique et de leur analyse en lettres, ou bien qu'il s'agisse de leur capacité à viser une valeur (porut). La distinction stricte entre les emplois de ces termes n'est cependant pas réalisée de façon absolument étanche. Par ailleurs, elle a pour objet, d'une part, un certain nombre de mots explicitement mentionnés et, d'autre part, des mots auxquels il n'est fait référence qu'indirectement, grâce à un certain nombre de procédés, comme par exemple l'utilisation de termes désignant des classes de mots, la tâche de désigner des exemples de mots ultimes revenant dans ce cas aux commentateurs. À côté de ces listes, explicites ou implicites, contenues dans les grammaires, qui totalisent des centaines de mots, il faut aussi noter l'existence de lexiques traditionnels autonomes, totalisant des milliers de mots, qui partagent avec les grammaires une organisation fondée en partie sur une ontologie.

Polysémies: d'une langue en Inde ancienne

Etudes Romanes De Brno, 2014

Cette vue est fausse : les prakrits ne viennent pas du sanskrit ; ils viennent de dialectes qui étaient contemporains de la langue védique et étaient en usage parallèlement. 4 Sauf indication contraire, les traductions données ici sont celles de l'auteur.

Polysémie, homonymie et homophonie dans les proverbes détournés

On the basis of French, Hungarian, English, German and Russian corpora of anti-proverbs (deliberate proverb innovations, also known as alterations, mutations, parodies, transformations, variations, wisecracks, and fractured proverbs), we examine wordplay based on polysemy, homonymy, and homophony. After a survey of the proverbs most frequently used for these types of alteration, this presentation investigates antiproverbs linked to the theme of sexuality. Finally, we explore the use of proper nouns in proverb transformations based on polysemy, homonymy, and homophony.

Un fer de lance sanskrit en pays tamoul: "vel" et polysémie iconique

Etudes Romanes De Brno, 2014

Cet article vise à mettre en lumière la participation de la tradition visuelle à l'enrichissement de la palette sémantique d'un terme. Il s'agira d'un terme tamoul, vēl, dont la signification semble s'élargir à travers les représentations du corpus sculpté visible sur le territoire où l'on utilisa et utilise ce terme. Traduit généralement par « lance » (spear) lorsqu'il est employé dans la littérature tamoule la plus ancienne et largement représenté dans le monde contemporain comme une lance, le vēl est l'arme du dieu aujourd'hui emblématique du pays tamoul, Muruku ou Murukaṉ 1. L'histoire dévotionnelle de ce dieu fait toujours débat, en particulier sa relation avec le Skanda des textes sanskrits, fils d'un dieu majeur de la Bhakti hindoue, Śiva, autre porteur de vēl. La tradition sculptée qui apparaît à partir du vIII e s. fait s'interroger sur la correspondance entre les représentations aujourd'hui visibles et la signification de vēl dans les textes les plus anciens comme dans la tradition lexicographique. Si Murukaṉ se doit de tenir une lance dans le monde des textes, les sculpteurs ont pour leur part d'abord et surtout placé un foudre entre ses mains. Leurs productions s'avèrent, à l'examen, n'être pas les seuls témoignages d'un foudre comme représentation du vēl du dieu Murukaṉ. Le père de Murukaṉ, Śiva, à qui l'anthologie fondatrice en pays tamoul attribue parfois un vēl, porte un trident. 1 Le dieu a bien des noms sanskrits, Guha, Kumāra, Skanda, Subrahmaṇya, mais à partir du xI e s., où se développe une littérature sanskrite prescriptive en pays tamoul, tous ces noms désignent la même personnalité divine, qui est aussi celle que l'on désigne en tamoul comme Muruku, Murukaṉ, Cēy ou Cēvvēḷ, etc. Sur les noms du dieu, voir Filliozat 1973, p. x-xiv à propos du dieu de l'« Invitation à Muruku » (Tirumurukāṟṟupaṭai); L'Hernault 1978, p. 1, note 1, justifiant son choix de Subrahmaṇya pour désigner le héros de son enquête iconographique, Clothey 1978, p. 1. Mon propre choix est dicté par celui de la littérature lexicographique contemporaine : Skanda est de loin le nom le plus employé par le Tamil Lexicon comme l'équivalent de Muruku, même si ce n'est pas le plus employé par les textes ou les inscriptions du premier millénaire.

La problématique syntaxique dans la description traditionnelle de la poésie tamoule classique

Langages, 2017

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Polysémie et équivoque : pour une philologie numérique du corpus heideggerien (l'exemple du terme Dasein)

ERRATA : Le passage : « Wer im Miteinanderreden schweigt, kann eigentlicher „zu verstehen geben“, das heißt das Verständnis ausbilden, als der, dem das Wort nicht ausgeht. » (SuZ, § 34, p. 164) se traduit par « Qui se tait dans la discussion en commun peut « donner à comprendre », c’est à dire former la compréhension, plus authentiquement que celui qui ne cesse de parler. » (conformémement à ce qu'on attend), et non par « de qui ne sort aucune parole », comme il est écrit. Lapsus calami ? Je vous laisse le soin d'interpréter. Article publié dans les Études romanes de Brno, volume 35, issue 1, 2014 : http://digilib.phil.muni.cz/handle/11222.digilib/130367 En anglais : “The many lives of Dasein: Towards a philological approach to the Heideggerian corpus by digital means” in The Future of Philology, ed. Hannes Bajohr et al. Cambridge, CSP, 2014, p. 194 sq.

Le vocabulaire de la deixis dans la tradition grammaticale tamoule

1998

ABSTRACT: Classical Tamil made a threefold spatial division (between « distant », « proximate » and « intermediate ») by means of a set of three deictic clitics {a-, i- & u-). The Tamil grammatical tradition refers to these clitics by the term /cuṭṭu/. The technical term /cuṭṭu/ also appears inside the formulas that characterize several sets of lexemes, including the deictic (pro)nouns, for which this three-fold division is relevant. The term /cuṭṭu/ is also connected with a verb, /cuṭṭutal/, which can denote the act of physically pointing to someting, but can also express the relationship, simple or complex, between a sign and what is signified by it. This paper examines how /cuṭṭu/ and /cuṭṭutal/, are used inside classical Tamil texts, literary or technical. What remains to be done by some of its potential readers would be to find out whether this constellation of values is the adaptation to Tamil of conceptions originally formulated in Sanskrit.