Guerre des sexes à Abidjan. Masculin, féminin, CFA (original) (raw)
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Féminités et masculinités en mouvement : échanges économico-sexuels à Bamako
Chic, chèque, choc
Je tiens à remercier ici Maïmouna Ndoye et Françoise Grange Omokaro pour leurs commentaires constructifs sur une version antérieure de cet article. Reysoo, F. 2012. Féminités et masculinités en mouvement : échanges économicosexuels à Bamako. In Chic, chèque, choc. Transactions autour des corps et stratégies amoureuses contemporaines. 71-91. Actes des colloques genre et développement. Berne : DDC-Commission suisse pour l'UNESCO ; Genève : IHEID.
HISTOIRES DE VIE ET VIE SOCIALE || Pour un portrait d'Abidjan avec dames
1980
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Viols d'hommes, masculinités et conflits armés Cahiers d'études africaines 209-210
Cahiers d études africaines
For a long time the topic of sexual violence against men in wartime has been neglected. Inquiries have been conducted for the first time during wars in ex-Yugoslavia and the Democratic Republic of Congo. Since as early as 2000, researchers began to investigate sexual assault on men in wartime and to explain why general comments by NGOs and UN agencies have explicitly excluded male victims.
L'artisanat féminin et la restauration populaire à Abidjan
1985
Il reste malaisé de construire à partir des "grandes enquêtes" une appréciation réaliste des activités féminines et de leur rémunération par rapport à l'ensemble de la population abidjanaise, en raison de difficultés qui ne tiennent pas seulement à des problèmes d'organisation et de crédits de recherche, mais aussi à l'usage de critères socioéconomiques pas toujours ajustés au milieu urbain africain. Il en résulte une très relative fiabilité des estimations de revenus dès lors qu'il s'agit de travail non salarié-en fait, le travail le plus répandu-ainsi qu'une perception de 1 "'activité" qui rend invisible le travail effectué en certains secteurs. Ces méconnaissances fort courantes au demeurant, entravent la conception de projets adaptés à de telles villes. On sait qu'à Abidjan, les femmes "travaillent" plus rarement que les hommes et qu'elles gagnent moins d'argent. Par travail, nous entendons, comme à l'habitude, activité rémunératrice, mais il ne s'agit là que d'une commodité de langage : l'accomplissement des tâches ménagères est aussi bien un travail, et singulièrement éprouvant dans les conditions où vivent les couches populaires, aussi aurons-nous à envisager les déterminations réciproques entre travail domestique et travail professionnel. Les évaluations globales publiées, parce qu'elles résultent de l'application de coefficients d'extrapolation dont l'établissement n'a pas toujours la rigueur souhaitable, sont nécessairement approxima-Ophrys 1980 : 296. (2) P. Antoine, C. Herry. Enquête démographique à passages répétés, Agglomération d'Abidjan,
Inegalite entre les sexes et la loi : l'Afrique orientale parle
1999
Les questions relatives à l'inégalité entre les sexes, plus particulièrement en ce qui concerne le statut des femmes, ont pendant une longue période, été en première position dans le dialogue des donateurs avec l'Afrique sur les questions sociales. Alors que les pays africains ont pleinement reconnu l'importance de ces questions et du besoin urgent pour une action, le dialogue est en grande partie dirigé par les donateurs qui identifient les questions et déterminent les priorités. Reconnaissant le besoin pour une nouvelle approche dans ce domaine important pour le progrès en Afrique, la Banque Mondiale en collaboration avec la Commission économique pour l'Afrique a, lors d'une conférence organisée en Octobre 1997 à Addis Ababa, en Ethiopie, initié un programme sur la condition féminine et la loi. Ce programme transmet aux parties prenantes dans les pays concernés, la responsabilité d'identifier et de définir les thèmes, les questions et les priorités, auparavant dévolue aux donateurs. Questions et approches Les délégués à la Conférence, parmi lesquels on comptait des ministres, des juges, des universitaires, des juristes travaillant pour des organisations non-gouvernementales (ONG) et le secteur privé, représentaient six pays Africains, notamment, l'Ethiopie, l'Erythrée, le Kenya, la Tanzanie, l'Ouganda et le Zimbabwe. Les délégués ont présenté des communications sur des sujets choisis au terme d'un processus participatif dans le pays et ont échangé des points de vue, discuté des contraintes légales à un développement qui tienne compte de la problématique hommes-femmes dans leurs pays respectifs. Ce fut une conférence unique du genre, dans ce sens que, conformément à l'approche de base du Programme, les praticiens et les décideurs politiques ont mis en place et articulé un programme de travail. Ceci a traduit un grand changement du paradigme pour les débats sur les questions relatives à l'inégalité des sexesles bailleurs de fonds étaient plutôt des auditeurs tandis que les parties prenantes africaines étaient des orateurs. Pendant la conférence, la délégation de chaque pays a présenté ses priorités pour le changement. Les questions présentées comprenaient les problèmes à résoudre dans le domaine
Violences sexuelles et conflits armés en Afrique
2006
Introduction La femme africaine, deja vulnerable en temps de paix, paye un lourd tribut a la guerre. Les conflits armes, les exodes et le deracinement resultant des migrations entrainent une augmentation importante de la prevalence des diverses formes de violences sexuelles. Ces dernieres decennies, les viols commis durant le genocide au Rwanda et au cours des guerres au Burundi, au Liberia et plus recemment au Congo ont fait l’objet d’une attention croissante de la communaute internationale.