Les Projets politiques (original) (raw)

Vies et projets politiques

2017

Réduction, résilience, résistance… À bien des égards, ces trois mots sont emblématiques de la manière dont le champ des études autochtones s'est développé depuis le milieu du XXe siècle. Malgré les différences qui distinguent ces concepts les uns des autres, ils partagent tous trois une même ambition critique. Ils mettent en évidence un rapport qui est, d'une part, fortement inégalitaire et, d'autre part, historiquement construit existant entre des entités coloniales et les Peuples autochtones sur lesquels elles ambitionnent d'exercer un pouvoir. La réduction évoque l'ensemble des processus violents par lesquels ce pouvoir s'exprime, se consolide et s'accroit. La résilience renvoie à la capacité des Peuples autochtones de perdurer sous ces assauts constants, de contrecarrer l'aliénation que les régimes assimilationnistes de tout acabit tentent de leur imposer. La résistance voit la locomotive coloniale pour la Bête qu'elle est, et aspire à en renverser la vapeur. Elle vise la transformation même des mentalités, des processus et des institutions violentes qui président aux souffrances et au mal-être si souvent associés à ce qu'un Rapporteur spécial des Nations-Unies a nommé la « situation autochtone », au singulier (Stavenhagen 1999). La force critique de ces trois termes est indéniable. Collectivement, ils éclairent cette situation qui a été qualifiée de « coloniale », de « subalterne », de « violence structurelle », de « racisme systémique », d' « oppression », de « marginalité » et de bien d'autres termes. Au cours des six dernières décennies, les structures de domination qui pèsent sur les Peuples autochtones ont été décrites, analysées, disséquées, pourchassées jusque dans leurs radicelles les plus fines par des chercheurs engagés dans ce qu'elles et ils considèrent être une science émancipatrice, voire une science 1 Martin Hébert est professeur au département d'anthropologie de l'Université Laval. Il est membre du Groupe de recherches sur les imaginaires politiques en Amérique latine (GRIPAL), chercheur régulier au CIÉRA et membre du Centre pour la conservation et le développement autochtones alternatifs (CCDAA). Ses recherches portent sur les imaginaires politiques, les violences sociales et les dynamiques conflictuelles. Elles sont ancrées dans des terrains au Mexique (Chiapas et Guerrero), au Québec et au Guatemala. Il s'intéresse, notamment, aux rapports entre les peuples autochtones et l'industrie forestière, à l'ethnographie des violences structurelles et aux expériences autonomistes autochtones.

Le Politique :projet Miliaire

viXra, 2018

Il s'agit d'un travail académique, une sorte de fiction ou philosophie politique ,qui n' a rien avoir avec une réalité quelconque mais pour développer l'imaginaire du politique en ces temps de misère politique. Ce travail de recherche n'est pas exhaustif et ouvre la voie à un débat plus large sur le rôle du politique.

La mise en technologie des projets politiques

Cet article se propose de revenir sur une approche spécifique de la participation politique en ligne, qui s’intéresse non pas aux usages, mais au design des technologies de participation. Emergeant à la croisée des sciences de la communication et des science and technology studies, cette approche a cherché à appréhender le processus de « mise en technologie » de projets participatifs, en observant comment des principes et des stratégies sont traduits en ressources techniques. Parce qu’elles configurent nos possibilités d’action sur internet en leur appliquant des formats, et contribuent à nous « faire agir », parce qu’elles organisent nos relations en ligne en nous attribuant des rôles et des ressources, et contribuent à nous « faire interagir », ces technologies de participation soulèvent des questions en termes d’orientation des comportements politiques. C’est donc à une réflexion sur l’instrumentation numérique d’une « gouvernementalité participative » que nous invite l’étude du design des technologies de participation sur internet.

Le politique le vrai projet militaire

Il s'agit d'un travail académique, une sorte de fiction ou philosophie politique, qui n'a rien avoir avec une réalité quelconque, mais pour développer l'imaginaire du politique en ces temps de misère politique .Ce travail de recherche n'est pas exhaustif et ouvre la voie à un débat plus large sur le rôle du politique. Il met en relief, un dialogue entre cinq observateurs accrus de la vie politique au Maroc, Algérie, Égypte,. .. Il s'agit de redéfinir le politique ou de ce qu'il peut être dans un nouveau système politique... Le dialogue se déroule entre un terrien =T , un extraterrestre =E et un interplanétaire=IP , une conscience éternelle= CE et une conscience positive = CEP E bonjour,Cher Terrien T bonjour à vous cher extraterrestre E il me semble que les choses publiques n'ont pas tellement changé depuis Cicéron T Si, il y a eu beaucoup de changements et j'avoue que les grands fleuves n'ont pas subi de modifications E il est un fait, le système politique est pratiquement le même et ceci avant Cicéron et, avant Socrate et j'avoue avant les pharaons T que voulez-vous dire ? toutes les civilisations émanent de la civilisation des pharaons et leurs systèmes politiques, mais cette civilisation émane d'autres civilisations antérieures et toute civilisation est une continuité, sous une forme ou une autre , d'une autre civilisation antérieure, même si le temps peut être plus long et une discontinuité des actions

Les projets fiscaux du gouvernement

Revue de l'OFCE, 2012

La grande réforme fiscale est un des thèmes importants de François Hollande. L'objectif affiché est d'aller vers une fiscalité plus juste, pesant davantage sur les grandes entreprises, le système financier et les ménages aisés, plus faiblement sur les PME et les classes moyennes, en remettant en question les réductions d'impôt que Nicolas Sarkozy (et même Jacques Chirac) a effectuées depuis 10 ans, en particulier la loi TEPA. En même temps, il entend augmenter le taux des prélèvements obligatoires (TPO) pour réduire le déficit public, tout en limitant la pression sur les dépenses publiques-François Hollande reprend les objectifs du précédent gouvernement en matière de réduction du déficit. Augmenter les impôts des plus riches, des banques, des grandes entreprises devrait permettre de limiter l'impact de cette réduction du déficit public sur la demande. Cependant, si le gouvernement Fillon a effectivement réduit les prélèvements obligatoires de 2007 à 2010, il les a fortement augmentés en 2011 et 2012, en particulier sur les revenus du capital. Il va être difficile d'aller au-delà. D'ailleurs, le Rapport préparatoire au débat d'orientation des finances publiques de juillet 2012 ne prévoit qu'une hausse de 44,8 % à 46,5 % (soit 1,7 point de PIB, environ 35 milliards d'euros), sachant que 0,65 point figurent déjà dans la Loi de finance rectificative (LFR) de juillet 2012 (tableau 1). Tableau 1. Évolution du taux de prélèvements obligatoires En % * Projection. Source : Rapport préparatoire au débat d'orientation des finances publiques de juillet 2012.

Enjeux gestionnaires et politiques des projets territoriaux

Prospective et stratégie

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Le projet dans les recompositions des politiques de santé mentale

Lien social et Politiques, 2012

Les politiques psychiatriques et les politiques sociales se rejoignent aujourd’hui autour d’un principe qui consiste à mettre la personne et son projet de vie au centre des interventions dans une perspective de « rétablissement ». L’article interroge la manière dont ce principe est appliqué dans des programmes d’intervention en direction de personnes ayant des troubles psychiques graves. À partir de l’analyse d’une étude de cas, nous tirons des enseignements épistémologiques et politiques quant au rôle de la notion de « projet de vie » dans les recompositions du champ de la santé mentale.