La notion d'interactivité dans la mise en pratique de la démarche actionnelle : cas du systéme de tableau numérique interactif et des tablettes tactiles (original) (raw)

La Notion d'Interactivité dans la Mise en Pratique de la Démarche Actionnelle: Cas du Systéme de Tableau Numérique Interactif associé aux Tablettes Tactiles

Uludağ Üniversitesi Eğitim Fakültesi Dergisi, 2014

En didactique des langues, la mise en pratique de l'approche actionnelle issue du CECRL corrélée avec l'usage des TICES est d'actualité. L'intégration naturelle de ces TICES doit apparaître alors comme un outil, un support et non comme une fin en soi. Cette étude, s'attache à analyser la capacité d'un outil numérique (le système de tableau numérique interactif) à répondre aux attentes de la démarche actionnelle. Pour mener à bien cette étude, les types d'interactions générées par cet outil ont été analysés grâce à la grille de lecture établie par l'ENST, relative à l'interactivité et aux interactions. Après avoir conclu à l'insuffisance du TNI utilisé seul, la théorie des situations didactiques avec en particulier la notion de milieu, a permis d'analyser les interactions susceptibles d'être générées par un nouveau système intégrant les TNI, associées aux tablettes tactiles. L'étude aboutit au constat suivant : un tel système est susceptible de générer des interactions (et coactions) au sein d'une classe de FLE telles qu'elles sont décrites dans la démarche actionnelle. Mots clés: Théorie des situations didactiques, démarche actionnelle, tableau numérique interactif, tablettes tactiles. Uludağ Üniversitesi Eğitim Fakültesi Dergisi http://kutuphane.uludag.edu.tr/Univder/uufader.htm providing the interaction that action oriented approach requires in classes in which French is taught as a foreign language.

Le numérique au service d'une tâche actionnelle: retour d'expérience

Faculty of Languages Journal-Tripoli-Libye, 2022

Cette contribution rend compte d'une expérience de réalisation d'une tâche collective et actionnelle dans un cours de traduction universitaire au département de français à Tripoli-Libye. La tâche consistait à traduire un texte et avait pour objectif de favoriser la discussion et la collaboration entre les étudiants à l'aide du numérique. Nous avons examiné le rôle et la plus-value du numérique dans chacune des étapes de la tâche. Les résultats montrent que les étudiants n'ont pas su tiré parti de possibilités offertes par le numérique et n'ont pas pu collaborer de façon efficace.

Suivre les actions de l'autre : Les gestes en salle de classe autour du tableau interactif

Anthropologie et Sociétés. Volume 36, numéro 3, 2012, p. 95-116, 2012

Les salles de classe se caractérisent par des pratiques organisationnelles établies et sont des environnements riches en technologies matérielles. Un outil tel que le tableau soutient l’activité en classe, et est l’objet vers lequel les participants à l’événement que constitue la classe coordonnent leur attention mutuelle. L’organisation locale de l’interaction en classe est accomplie à la fois par le parler et par les regards, les gestes, la posture corporelle. De quelle manière la conduite incarnée est-elle rendue observable pour la gestion endogène (émique) de l’activité ? Comment le fait de pouvoir suivre et comprendre les gestes des autres permet-elle la co-orientation vers un même moment interactionnel ? Cet article examine un moment de transition entre deux activités avec le tableau interactif pendant lequel l’institutrice manipule l’outil et interroge les élèves concernant la consigne et l’utilisation du tableau pour l’activité future. Cette situation concrète d’enseignement a été enregistrée selon la perspective de l’analyse vidéo de l’ordre local en classe, dont l’exigence de base est de préserver les ressources exploitées et mobilisées par les participants à l’interaction. Nous nous intéressons à la manière dont les élèves suivent les différentes actions de l’institutrice, lèvent la main pour se présélectionner, commencent à répondre pour attirer l’attention, et pointent vers le tableau de manière publiquement intelligible. Nous interrogeons la manière dont, à travers leur conduite incarnée (verbale et gestuelle), les enfants montrent leurs orientations vers, et leur capacité à gérer, l’observabilité de leur conduite en classe.

Les tableaux numériques interactifs: considérations d'interopérabilité

Groupe de travail québécois sur les normes et standards en TI pour l'apprentissage, l'éducation et la formation (GTN-Québec), 2011

Marc-Antoine Parent, M.Sc., est responsable du secrétariat technologique du GTN-Québec. Il a travaillé dans l'industrie des T.I. et y a souvent occupé des fonctions de recherche. Il assure la veille technologique et le transfert au GTN-Québec, notemment sur les standards de métadonnées.

L’interactivité : vers des nouvelles relations entre la cognition, l’action et la technologie/ la redistribution de l’intellig

UFBA, 2002

L'interactivité : redistribution de l'intelligence et de la technologie * Fernanda Bruno Quand on étudie les rapports de communication entre les individus et les technologies digitales, l'interactivité devient une catégorie privilégiée. On a l'habitude de la voir comme un mode de communication qui trouve dans les supports digitaux un milieu très favorable et qui, par ailleurs, se caractérise par une participation active et en temps réel de l'individu au processus informationnel. A la différence des médias traditionnels (télévision, radio, presse), lesquels sont régis par un principe de hiérarchie unidirectionnelle qui sépare, dans le processus de communication, l'émetteur et le récepteur, les médias digitaux favorisent la réciprocité de la communication en temps réel. Bien que la différence entre le potentiel d'interactivité des médias digitaux et celui des médias traditionnels soit discutable, bien que le concept et les conditions d'une communication véritablement interactive soient, eux aussi, discutables, la notion d'interactivité, les recherches et les investissements économiques, sociaux et culturels consacrés à la construction de systèmes et environnements interactifs surgissent et se diffusent en même temps que les technologies numériques. L'interactivité représente, en ce sens, un mode contemporain de penser et de construire la relation ou la communication homme/machine. Elle est aussi, un mode singulier permettant de concevoir les échanges entre la pensée (l'intelligence, la cognition) et les supports techniques. Cet article se propose donc de présenter certains aspects de cette forme de communication et, principalement, d'explorer comment le problème de l'interactivité rencontre des résonances dans les notions en vogue d'intelligence distribuée et de technologie cognitive, comme dans certaines conceptions contemporaines des relations entre la cognition, l'action et la technologie. En ce qui concerne les caractéristiques de l'interactivité, en tant que catégorie de communication opérant entre les individus et les machines ou les environnements technologiques, notre réflexion se limite aux technologies numériques et à deux caractéristiques très générales: l'activité de l'individu et l'autonomie des dispositifs techniques. Ces deux caractéristiques sont co-dépendantes: le surcroît d'activité de l'individu dans le processus de réception ou de production d'informations (lato sensu) implique l'automation du dispositif technique. La co-dépendance est déjà présente à l'origine même de la notion d'interactivité, catégorie propre à l'informatique. Selon Weissberg, « elle tentait de désigner une forme de communication entre programmes et sujets humains au moment où les concepteurs parvenaient à déposer dans les programmes des fragments d'autonomie comportementale » 1. Techniquement, le programme informatique est une suite d'instructions et de règles qui informent l'ordinateur du mode de traitement des données correspondant à une tâche recherchée 2. On sait que l'ordinateur n'est pas simplement une machine où se trouvent enregistrées des informations statiques mais une machine qui incorpore des règles de mise en place de comportements. On sait aussi que les comportements de l'ordinateur dépendent de nos instructions et de nos actions. C'est en ce sens que l'on présente usuellement l'ordinateur comme une machine interactive : il est programmé pour engendrer des comportements ou des réponses dictés par l'action de l'utilisateur, ce qui veut dire que l'autonomie de la machine suppose l'activité de l`homme et vice-versa. L'échange d'informations ou la communication, devient, avec l'ordinateur, un élément central dans la relation homme/machine. Ce n'est pas par hasard que la diffusion de l'ordinateur et la diversification de ses usages sociaux ont été rendues