La scène exprime le peuple (FR) (original) (raw)
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Rafis, Vincent. "La scène cruelle du théâtre populaire". Études Théâtrales, 40: Théâtre populaire. Actualité d’une utopie, edited by Bernard Faivre. Louvain-la-Neuve: Université Catholique de Louvain, 2008
Études Théâtrales, Volume 40 : « Théâtre populaire. Actualité d'une utopie » Bernard Faivre (dir.), Louvain-la-Neuve, Université de Louvain-la-Neuve, Février 2008, p. 47-55.
Cahiers de l'Institut de …, 2004
RF (200 ms) donc [16 dt] le dénigrement de la femme n'est pas une question de niveau social ni de religion ni de caste BG non de rien, ni même de civilisation [7.4 dt] RF (300 ms) mais [1] ↑ H qu'est-ce h [23.5 dt] qui vous a b poussé /BB \b à entreprendre /BB \b cette recherche /BB
Le théâtre-action, expression des minorités
2009
Le théâtre-action, expression des minorités... Sous la conduite de comédiens-animateurs, des personnes en situation socialement difficile mettent en scène leur quotidien pour susciter la réflexion... ou le changement. Le théâtre-action est un mouvement théâtral qui prend forme, en Belgique francophone, dans la foulée de mai 68. Appuyé par les mutations culturelles en cours et par l'idéal de « démocratie culturelle », divers acteurs se réunissent dès 1977-78 pour former un collectif baptisé, dans un premier temps, le CATEF pour Centre d'Action Théâtrale d'Expression Française1. Le CATEF sera progressivement rejoint par d'autres compagnies. Aujourd'hui appelé Mouvement du Théâtre Action, il regroupe 17 compagnies dispersées sur le territoire de la Communauté française.
Tracés, 2004
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Pierre Schaeffer. Les constructions impatientes, 2012
La scène concrète par Esteban Buch (CRAL/EHESS) S'il fallait choisir une date de naissance de la musique concrète, fixer comme une sorte de scène originaire, le premier choix serait sans doute le 18 mars 1950. Ce jour-là, dans la belle salle de l'Ecole Normale de Musique, rue Cardinet à Paris, eut lieu la « première audition » de la Symphonie pour un homme seul, de Pierre Schaeffer et Pierre Henry. Juste avant, les haut-parleurs installés sur scène avaient reproduit trois des cinq Etudes de bruits (l'Etude aux chemins de fer, l'Etude au piano et l'Etude pathétique) par où Schaeffer avait, seul, commencé l'aventure en 1948, ainsi que deux extraits (Rigodon, Courante) de sa Suite pour quatorze instruments, de 1949. Le caractère inaugural de cet événement fut non seulement reconnu mais encore proclamé dès les cartons d'invitation : Il y a des moments importants dans la naissance des arts: y participer n'est pas toujours agréable. Le premier concert avoué de musique concrète est un de ces moments. Écouter les partitions de Pierre Schaeffer n'a rien à voir avec la civilité musicale, puérile et honnête. Il s'agit peut-être de découvrir un continent sonore aussi vierge que l'était l'île de Robinson Crusoé. Si ardues qu'elles soient, on peut trouver quelque plaisir dans ces sortes d'expéditions... de l'imprévu à tout le moins 1. Ces mots étaient signés Serge Moreux, le critique musical en charge de la présentation des oeuvres pendant le concert, mais Pierre Schaeffer y avait mis auparavant ce qu'il appelle sa « pédale douce » 2. Par souci de modestie, du moment que le plaisir ne serait pas forcément au rendezvous ? 3 Sans doute. Mais tout autant par souci de grandeur, dans la mesure où Schaeffer distinguait par avance cette expérience « imprévue » du régime « puéril et honnête » de la vie musicale, pour la placer uniquement sous le signe de la connaissance, variante grandes découvertes de l'humanité. Et là, c'est Moreux qui choisissait la prudence, car s'agissant d'un continent vierge, plutôt que le pauvre naufragé méthodique, c'est le fantôme sublime de Christophe Colomb qu'il aurait fallu convoquer. Le jour du concert, la figure du découvreur prit une forme scénique particulière, qu'en 1952 Schaeffer décrira dans A la recherche d'une musique concrète : « J'accédais à une sorte de pupitre au premier rang des fauteuils d'orchestre où étaient disposés les potentiomètres d'un mélangeur qui contrôlait le son dans la salle. Jacques Poullin avait installé les tourne disques sur la scène entre deux haut-parleurs. Ainsi occupions-nous, assez témérairement, le cercle magique où l'on est accoutumé de voir vibrer les cordes, siffler les archets, battre les anches sous la baguette inspirée du chef-d'orchestre. Le public dut se contenter d'un élément visuel infiniment plus décevant : tourne-disques et potentiomètres, câbles et haut-parleurs. Tels sont les objets que nous étions bien obligés d'exposer » 4. Nous n'avons plus le moyen de vérifier si les auditeurs furent vraiment déçus, comme le redoutait Schaeffer. Mais il est clair que la discussion sur l'interprète humain n'était pas vraiment mue par des considérations musicales. Elle relevait plutôt d'une recherche d'ordre scénique centrée sur la technologie 5 , ne serait-ce que sous la forme d'une scène par défaut : « Répondre par une présence à la présence du public » était bien le souci primordial qui, conjugué à l'enjeu historique décrit dans l'invitation, revenait littéralement à dramatiser l'événement. À ceci près qu'on y lisait aussi cette précision déroutante : « Le premier concert avoué de musique concrète… » D'autres concerts de musique concrète, inavoués et peut-être inavouables, avaient donc déjà eu lieu, relativisant d'autant la portée de celui-ci. Mais lesquels ? Le concert de l'Ecole Normale du 18 mars avait été * * * Dans « Introduction à la musique concrète », récit autobiographique en forme de journal paru en décembre 1952 dans la revue Polyphonie, Pierre Schaeffer raconte pourtant qu'il aura tenu à se distancer de l'élément dramatique, et ce dès la composition de l'Etude aux chemins de fer. En date du 5 avril 1948, il décrit ses premiers pas avec les enregistrements faits Gare des Batignolles : « J'ai bien compris qu'il ne s'agit pas de se laisser mener par ces disques, ni de les laisser aller à un scénario dramatique » 10. Et le 10 avril 1948 : Ma composition ferroviaire hésite entre deux partis: des séquences dramatiques et des séquences musicales. Pour les séquences dramatiques, on est forcé d'imaginer quelque chose. On assiste forcé à des événements. Départ, arrêt, etc... avec diverses 6 Carton d'invitation, cit.
Transcr(é)ation
Les personnages de François Ozon sont souvent aux prises avec des questions d’identité de genre et d’orientation sexuelle; leurs désirs refoulés se révèlent au sein de relations de pouvoir difficiles et parfois violentes. Cette étude s’intéresse à la transformation des relations de pouvoir dans deux de ses adaptations cinématographiques de pièces de théâtre : Gouttes d’eau sur pierres brûlantes (2000), adapté de Tropfen auf heisse Steine de Rainer Werner Fassbinder, écrite autour de 1965; et Dans la maison (2012), adapté de El chico de la ùltima fila de Juan Mayorga, écrite en 2006. Très distincts sur les plans de la langue, du style, du ton et de l’intrigue, les deux textes dramatiques ont en commun de mettre en scène des relations tordues entre un homme d’âge mûr et un très jeune homme, où le premier domine – physiquement ou mentalement – le second. Dans Tropfen auf heisse Steine, Léopold séduit Franz, l’installe chez lui et le tourmente jusqu’à ce que ce dernier se suicide. Dans ...