Sinope et la mer : cultes marins et maritimes (original) (raw)

Cultes marins, cultes ioniens en mer Noire

The Greeks and Romans in the Black Sea and the Importance of the Pontic Region for the Graeco-Roman World (7th century BC – 5th century AD), 2021

A Hellenistic dedication from Histria/Istros (Western Black Sea) to Poseidon Heliconius provides context for a discussion on the specific versus Panhellenic aspects of some cults of the marine deities.

Sinope et les Cimmeriens

Ancient Civilizations from Scythia to Siberia, 16, 2010

The article is devoted to the discussion of the literary tradition, according to which the Cimmerians settled for a long time on the place of Sinope. This tradition is not historical, but is probably base on a historical event: a short raid of the nomadic Cimmerians to the shore of Black Sea, during which a first Greek settlement on place of the future Sinope was destroyed. Two foundations of Sinope mentioned in the literary sources (by Habron and by Kretines and Koos) were not separated by a long period and probably belong to the same generation. The Cimmerians did not settled the south shore of Black Sea, but were present in the region close to the south of the Pontic mountains, as it is attested by archaeological data.

"Sinope et ses relations avec la péninsule anatolienne : réseaux, échanges des biens et des hommes", in H. Bru, F. Kirbihler et S. Lebreton, éd., L'Asie Mineure dans l'Antiquité. Echanges, populations et territoires, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2009, p. 351-361.

Penser l'ascèse avec Diogène de Sinope

Archives de sciences sociales des religions, 2023

En empruntant une vie à la philosophie antique, ce texte entend contribuer à l’élaboration de la notion d’ascèse. Alors que celle-ci fut considérée par É. Durkheim et M. Weber comme épiphénomène du religieux, le cas Diogène nous ramène à une conception politique de l’ascèse, lui qui pense l’aliénation de l’homme par l’homme comme par ses propres artefacts, et ce, depuis les affections du corps humain. L’enjeu sera ici de cerner quelques nœuds spécifiques d’une notion anthropologique d’ascèse fermement dissociée de l’interdit, du rituel ou de la magie, en postulant que ce détour antique nous ramène à la question princeps de l’anthropologie : l’idée de l’homme ou d’une nature humaine comme terme premier de toute construction politique.

« Les habitants de Sinope, entre identité grecque et domination romaine (Ier s. av. J.-C.-IIe s. ap. J.-C.) »

V. Cojocaru et A. Rubel éd., Mobility in Research on the Black Sea Region, Cluj-Napoca, Mega Publishing, p. 323-338., 2016

Les habitants de Sinope, entre identité grecque et domination romaine (I er s. av. J.-C.-II e s. ap. J.-C.) Claire Barat S inope, 1 ancienne colonie milésienne 2 fondée au milieu du VII e s. av. J.-C., 3 capitale du royaume du Pont 4 et ville natale de Mithridate VI Eupator, fut prise en 70 av. J.-C. par le général romain L. Licinius Lucullus. 5 À partir de cette date, et mis à part durant un bref intermède, entre 48 et 47 av. J.-C., lorsque Pharnace II, fils de Mithridate VI Eupator, reconquit une partie de l'ancien royaume du Pont, 6 Sinope resta sous la domination, la loi et l'admi nis tration de Rome. L'objet de notre article est de nous focaliser sur les habitants de Sinope, Grecs de culture et de tradition, mais aussi anciens sujets du royaume du Pont, à partir de la prise de la cité par les Romains en 70 av. J.-C. jusqu'au Haut-Empire, et d'analyser la persistance ou non, de leur identité grecque sous un pouvoir romain. 7 Nous nous appuierons à ce propos sur la définition de l'identité grecque donnée par Hérodote: 8 le sang, la langue, la religion et les coutumes. 9 Dans une première partie, nous étudierons la ville de Sinope, lieu de vie des habitants grecs, et où la domination romaine s'est matérialisée après la prise de la cité. Dans une seconde partie, nous aborderons le nouveau statut administratif de Sinope sous la domination romaine et dans la province romaine de Bithynie et Pont. Enfin, dans une troisième partie, nous analyserons la survivance de l'identité grecque à Sinope dans un contexte romain.

Cultes et (natu-)cultu-re dans l'Apocalypse de Saint Jean

Pourquoi appeler au secours les textes (littéraires, iconographiques, musicaux) de l’antiquité méditerranéenne ou indo-iranienne pour interpréter l’Apocalypse de Saint Jean ? Une première réponse pourrait être formulée ainsi : l'Apocalypse étant composée en grec, apparemment en Asie Mineure, entre la fin du Ier et le debout du IIe siècle de notre ère, pourquoi pas ? La littérature apocalyptique, répond-t-on habituellement, appartient au milieu culturel juif et à des cercles farouchement réfractaires à la culture de l’Empire romain. Cette idée, parfois proclamée à si haute voix qu’elle paraît suspecte, est de toute façon trop générique pour un champ si vaste.

« Traditions de fondation dans l’épigraphie de Sinope », Revue des Études Grecques, 120, 2007, p. 511-525

Cet article se propose de corriger, dans une première partie, la lecture d'une inscription d'époque classique, récemment publiée dans le corpus épigraphique de Sinope. Le document atteste du point de vue épigraphique le culte consacré à l'un des héros fondateurs de la cité, Phlogios, dont le nom est plusieurs fois mentionné par les sources littéraires. L'inscription d'époque impériale qui fait l'objet de la seconde partie fait référence en revanche à un autre type de fondateur et doit être analysée dans le contexte culturel de la transmission d'une discipline.

Variations sémantiques autour de la mer, d’Homère à Eschyle

GAIA Revue interdisciplinaire sur la Grèce archaïque , 2015

In this study of lexical semantics in the Aeschylus’ tragedies, we describe the phraseologic units which include some words referring to the ‘sea’ (especially the adjectives ἅλιος, ἐνάλιος, θαλάσσιος, πόντιος, ὑπερπόντιος and πελάγιος). We try to understand, on one hand, how and why the sequences used by Homer change and, on the other hand, how and why another units not found in the epic corpora are used in Aeschylus’ tragedies. Afterwards, we propose to explain how work the synonymous words in the text. Thus, we approach the meaning as a global product of the utterance, analyzing the syntactic, lexical and enunciative levels.