Une toux chronique chez une patiente infectée par le VIH (original) (raw)

Un patient infecté par le VIH très, très essoufflé…

La Revue de Médecine Interne, 1999

Expert-consultant: G. Grateau Servicede medecineinterne. H6tel-Dieu, 1, place du Parvis-Notre-Dame,75181 Paris cedex 04 LES FAITS CLINIQUES Un patient age de 36 ans, infecte par Ie VIH (VIH+), consulte pour dyspnee apparue depuis quelques heures. II n'a jamais fait d'infections opportunistes. Son taux de lymphocytes T CD4+ est a 500 mm 3 • II

Tuberculose vaginale révélée par une fièvre prolongée chez une femme immunodéprimée par le VIH à Cotonou, Bénin

Revue Malienne d'Infectiologie et de Microbiologie, 2016

La tuberculose vaginale est exceptionnelle et sous diagnostiquée sous nos cieux. Nous rapportons le cas d'une patiente de 53 ans, immunodéprimée par le VIH hospitalisée dans le service pour altération de l'état général dans un contexte de fièvre au long cours. L'interrogatoire, et l'examen physique avaient retrouvé les éléments suivants : tousseur chronique dans l'entourage, partenaire sexuel multiple, leucorrhées persistantes. Le Mycobactérium tuberculosis était retrouvé dans les leucorrhées à l'examen direct. La sérologie VIH était positive au VIH1, le taux des lymphocytes TCD4 était à 22 cells/µL. Le diagnostic de tuberculose vaginal sur terrain immunodéprimé sévère au VIH a été retenu. Un traitement antituberculeux fut institué. Le traitement Antirétroviral a démarré deux semaines plus tard. L'évolution a été rapidement favorable et après 6 mois de traitement la patiente était déclarée guérie de la tuberculose. Chez un patient immunodéprimé au VIH, tout écoulement purulent persistant même vaginal doit faire rechercher une tuberculose. Mots clés : Tuberculose vaginale, leucorrhée persistante, VIH, Bénin Summary Vaginal tuberculosis is exceptional and under-diagnosed in our region. We report the case of a patient of 53 years old, immunocompromised by HIV, hospitalized in the service for poor general condition in a context of prolonged fever. The interview and physical examination had found the following: chronic cougher in the entourage, multiple sexual partners and persistent leucorrhea. Mycobacterium tuberculosis was found in leucorrhea at direct microscopic examination. HIV serology was positive for HIV-1; the rate of CD4 cell count was 22 cells/µL. The diagnosis of vaginal tuberculosis in severe immunocompromised HIV was selected. TB treatment was established and antiretroviral therapy started two weeks later. The outcome was quickly favorable after 6 months of treatment. The patient was declared cured of TB. So, in a patient immunosuppressed HIV, any persistent purulent discharge even vaginal, must do search TB

Carcinome épidermoïde sur ulcère chronique de la lèvre supérieure chez une patiente infectée par le VIH

Our Dermatology Online, 2016

Epidermoid carcinomas account for one third of cutaneous carcinomas. These are the most common cancers in adults. On dark skin, epidermoid carcinomas do not mainly occur on photo-exposed areas but rather complicate chronic ulcers. We are reporting the case of a 39 years old patient, HIV 1 positive being consulted for a budding tumor of the upper lip occurred on chronic erosion that appeared three years before. The histopathological examination of the bioptic specimen and of the resection specimen objectified a differentiated and mature epidermoid carcinoma. The patient was classified as Stage II: T3 N0 M 0. A complete tumor resection was performed followed by a double labial reconstruction by local advancement flap. Chronic ulceration and HIV infection have been identified as factors that favored malignant transformation. Limited access to health facilities has reportedly favored the evolution of lesions towards a complicated form and difficult medical care. The therapeutic challenge was to remove the tumor while preserving the function and aesthetics of the mouth.

Infections bactériennes chez les patients infectés par le VIH : l'expérience du CISIH France-Nord

Médecine et Maladies Infectieuses, 1994

Afin de documenter la fr6quence, la pr6sentation et le devenir des infections bac-t6riennes chez les patients infect6s par le VIH, une analyse r6trospective des dossiers de 882 patients hospitalis6s de janvier 1985 h ddcembre 1992 a 6t6 r6alis6e. Cent quatre-vingt (21,4 %) patients ont pr6sent6 203 6pisodes. Les principales infections 6talent : voies respiratoires inf6rieures (74), septic6mies , sinusites , m6ningites , abc~s et cellulite , g6nito-urinaires , angines et otites , diverses (15). Cent-cinquante-trois pathog~nes ont 6t6 isol6s : S. pneumoniae , divers (5). S. pneumoniae et H. influenzae 6taient les germes le plus souvent isol6s des infections pulmonaires. Soixante-treize pour cent des infections 6taient communautaires. 68,4 % des patients avaient des CD4 < 200/mm 3 et 58,6 % un SIDA antdrieur. Une gudrison a 6t6 obtenue dans 66 % des cas. Les infections bact6riennes sont fr6quentes chez les patients VIH hospitalis6s. Elles sont principalement communautaires. S. pneumoniae est le principal pathogbne isol6 et doit atre pris en compte dans le choix d'une antibioth6rapie probabiliste. Mots-cl6s : Infections bact6riennes -VIH -SIDA.

Vécu des mères séropositives pour le VIH dans la période périnatale

Archives de Pédiatrie, 2007

Service d'hématologie et d'oncologie pédiatrique, Assistance publique-Hôpitaux de Paris, hôpital d'enfants Armand-Trousseau, 75571 Paris cedex 12, France Reçu le 11 septembre 2006 ; accepté le 28 décembre 2006 Disponible sur internet le 15 février 2007

Physiopathologie de la candidose oropharyngée au cours de l’infection par le VIH

Candida albicans (C. albicans) est une levure commensale, habituellement présente sur les muqueuses de l'homme. L'adhérence aux cellules épithéliales constitue la première phase dans la pathogenèse des candidoses muqueuses. Les protéases aspartiques sécrétées jouent un rôle majeur dans cette première phase mais interviennent aussi dans les processus d'invasion tissulaire, ainsi qu'après, en altérant certains mécanismes de la phagocytose. Au niveau de la muqueuse buccale, le contrôle local de l'infection fongique dépend essentiellement des lymphocytes T CD4 +. En effet, les lymphocytes de type TH1 jouent un rôle majeur en produisant localement les cytokines nécessaires pour stimuler l'activité fongicide des cellules phagocytaires (essentiellement l'interféron-γ) . Au cours de l'infection par le VIH, la diminution du nombre des lymphocytes T CD4+, ainsi que l'évolution de la réponse immunitaire cellulaire de type TH1 vers une réponse de type TH2 prédominante favorisent le développement de candidoses muqueuses. Des mécanismes dépendants du champignon telle que la sécrétion accrue de protéases aspartiques entrent aussi en jeu dans le développement de la pathogénicité de C. albicans sur le terrain VIH. Les connaissances récentes sur la physiopathologie des candidoses muqueuses au cours de l'infection par le VIH permettent aussi de mieux comprendre la chute de l'incidence de cette pathologie depuis l'introduction des inhibiteurs de protéases du VIH dans les trithérapies antirétrovirales. Ces constatations plaident pour le développement d'inhibiteurs spécifiques des protéases aspartiques fongiques dans le traitement des candidoses muqueuses. © 2002 É ditions scientifiques et médicales Elsevier SAS. Tous droits réservés.

Une toux bien invalidante !…

La Revue de Médecine Interne, 2005

La revue de rn6decine interne 26 (2005) 287−287-287289 la revue de mg decine interne www.elsevier.com/locate/revmed P o s t e r